Vers la guerre en Ukraine ?

Wasicun a écrit:Tout ce que vous énoncez est juste ... Vous faites simplement l'impasse sur le fait que le "système" a tjs. un (plusieurs) coup(s) d'avance / quelle que soit l'issue ce sera immanquablement un "ticket gagnant" (pas forcément le pactole mais au moins un lot de consolation).
C'est irrémédiablement verrouillé, à défaut du plan "A" on se prendra le plan "B" voir le plan "C" et dans tous les cas ben

Résilient a écrit:

C'est même certain. 

Quand De Gaulle a commencé à parler d'une "Europe de Brest à Vladivostok" comme 3ème voie dans l'agencement bipolaire du monde, ça a été le début de ses emmerdes...Les USA ont eu vite compris le danger représenté par ce géant qui aurait alors pu émerger. 

Wasicun a écrit:C'est irrémédiablement verrouillé, à défaut du plan "A" on se prendra le plan "B" voir le plan "C" et dans tous les cas ben

Conflit israélo-palestinien :"Je suis dans le camp d’Israël,il faut mettre fin au problème" (Fox News)

Guerre en Ukraine:Il a laissé entendre qu'il laisserait la Russie attaquer n'importe quel pays de l'OTAN,si ils ne payaient pas leurs dépenses de défense,"Je ne vous protégerai pas ,en fait j'encouragerai la Russie à faire ce qu'elle veut"..

"Si l'administration Trump revient au pouvoir,on pourrait se retrouver avec une forme d'entente russo-américaine qui se ferait au détriment des Européens et sur le plan politique cela peut créer des situations inattendues avec un alignement inattendu de certaines forces politiques traditionnellement favorables à la Russie par anti-américanisme,après une décision de Trump de soutenir la Russie. Situation difficile à anticiper .".
https://www.arte.tv/fr/videos/119252-001-A/thomas-gomart-l-avenir-en-trois-points/

Autant choisir le choléra..

KrAvEn a écrit:Prends ça Poutine et pour une fois ce n'est pas de l'ironie : La France devient le deuxième exportateur mondial d'armes

The Guardian a écrit:Alors que l'Ukraine s'est efforcée de se procurer des munitions, des armes et de l'équipement pour sa défense, la Russie a présidé à une augmentation massive de la production industrielle au cours des deux dernières années qui a dépassé ce à quoi de nombreux planificateurs de la défense occidentaux s'attendaient lorsque Vladimir Poutine a lancé son invasion.
Les dépenses totales de défense ont atteint environ [url=https://www.theguardian.com/world/2024/feb/13/global-defence-spending-rises-9-per-cent-to-record-22tn-dollars#:~:text=Moscow's official defence budget was,focus on its war effort%E2%80%9D.]7,5 % du PIB de la Russie[/url], les chaînes d'approvisionnement ont été repensées pour sécuriser de nombreux intrants clés et échapper aux sanctions, et les usines produisant des munitions, des véhicules et des équipements fonctionnent 24 heures sur 24, souvent sur des quarts de travail obligatoires de 12 heures avec deux heures supplémentaires, afin de soutenir la machine de guerre russe dans un avenir prévisible.

La transformation a mis la défense au centre de l'économie russe. Poutine a affirmé ce mois-ci que 520 000 nouveaux emplois avaient été créés dans le complexe militaro-industriel, qui emploie maintenant environ 3,5 millions de Russes, soit 2,5 % de la population. Les machinistes et les soudeurs dans les usines russes produisant de l'équipement de guerre gagnent maintenant plus d'argent que de nombreux cadres et avocats en col blanc, selon une analyse du Moscow Times sur les données du travail russe en novembre.
Poutine a visité jeudi Uralvagonzavod, le plus grand producteur de chars de combat principaux du pays, où les travailleurs se sont vantés d'avoir été parmi les premiers à établir une production 24 heures sur 24. Le dirigeant russe a promis un financement pour aider à former 1 500 employés qualifiés supplémentaires pour l'usine.
(...)

Économie de la Kalachnikov'

Une grande partie de cela a été intégrée dans le complexe militaro-industriel de la Russie, un mastodonte tentaculaire de près de 6 000 entreprises, dont beaucoup ont rarement réalisé un profit avant la guerre. Mais ce qu'il manquait d'efficacité, il l'a rempensé en capacité de réserve et en flexibilité lorsque le gouvernement russe a soudainement intensifié la production de défense en 2022.
Richard Connolly, expert de l'armée et de l'économie de la Russie au groupe de réflexion du Royal United Services Institute à Londres, l'a qualifiée d'"économie Kalashnikov", qui, selon lui, était "assez peu sophistiquée mais durable, conçue pour une utilisation à grande échelle et pour une utilisation dans les conflits".
Il a dit : « Les Russes paient pour cela depuis des années. Ils ont subventionné l'industrie de la défense, et beaucoup auraient dit qu'en gaspillant de l'argent pour l'événement qu'un jour ils devraient être en mesure de l'étendre. C'était donc économiquement inefficace jusqu'en 2022, puis tout à coup, cela ressemble à une planification très astucieuse. »

Résilient a écrit:Le problème, c'est qu'on ne sait pas si on parle de nombre d'unités d'armement vendues ou de montant total d'exportation....

Les Russes sont connus pour faire du rustique par cher, alors que la France fait plutôt dans la haute technologie très chère. Les armes, c'est aussi (et peut-être avant tout) une question de volumes...

Da a écrit:La Russie exporte moins d'arme car elle les utilise dans le conflit ?
Surprenant....

KrAvEn a écrit:Prends ça Poutine et pour une fois ce n'est pas de l'ironie : La France devient le deuxième exportateur mondial d'armes

« Le bond de l’industrie française face à la Russie peut s’expliquer d'abord par le recul des exportations d'armes russes due à la guerre en Ukraine, l'industrie russe produisant d'abord pour la consommation nationale plus que pour l'export, explique ce spécialiste de l'armement à l'Institut français pour la recherche stratégique. Dans un second temps, il faut noter les très gros succès de quelques produits spécifiques de l'industrie française comme le Rafale ou quelques systèmes un peu moins connus notamment en terme d'électronique. Ce sont des systèmes à très haute valeur ajoutée, donc ce n’est pas la peine d'en vendre beaucoup, car leur prix fait va peser lourd dans la balance. »

Le Sipri indique également que ce succès tient aussi au fait que les armes françaises sont « Itar Free », c'est-à-dire ne relevant pas de la réglementation américaine sur les ventes d'armes, qui sont généralement très restrictives, notamment en ce qui concerne les missiles. Différemment du matériel américain, l’armement français donne aux pays une plus grande liberté et la possession totale de ce matériel : les industriels français le garantissent sans lien avec les clauses de la loi américaine sur l'exportation de matériels de guerre.

Outre les performances des matériels, les enjeux internationaux plus larges jouent également. Acheter français est aussi une manière de ne pas s'aliéner les États-Unis : lorsqu’un pays acquiert du matériel russe, il peut se retrouver sur une liste noire américaine et ne pourra pas obtenir des équipements sensibles. La Turquie en a fait l'expérience en s'équipant des batteries sol-air russes S400 : elle s'est ainsi retrouvée exclue de l'achat d'avions F35.

Le matériel français est le choix d'une troisième voie, c'est aussi l'une des raisons du succès de l'industrie de défense française.

Kyraly a écrit:

... l'industrie russe produisant d'abord pour la consommation nationale plus que pour l'export, explique ce spécialiste de l'armement à l'Institut français pour la recherche stratégique....

10000 etres a écrit:Une analyse de l'incident des transpondeurs éteints, et de l'attitude de Macron.

voilavoila a écrit:Not' bon maître a déclaré à propos de l'envoi de troupes françaises: « Je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative »


Si ce n'est pas lui qui prend l'initiative d'envoyer nos troupes en Ukraine, qui peut le faire ??

KrAvEn a écrit:Via le parlement, article 35.

La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.]Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote.

Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort.

Si le Parlement n'est pas en session à l'expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l'ouverture de la session suivante.

il dit tout et son contraire.

Faire peur est devenu son dernier recours pour attirer l'attention et nous pousser sur le "bon chemin". 

voilavoila a écrit:Not' bon maître a déclaré à propos de l'envoi de troupes françaises: « Je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative »


Si ce n'est pas lui qui prend l'initiative d'envoyer nos troupes en Ukraine, qui peut le faire ??


Il y a des jours où j'ai envie d'ouvrir un sujet sur le sens des mots.