[Crise économique] (3)

Google a écrit:1 Bitcoin égal
60 189,50 Dollar américain

Take for instance the Prizm Outlets mall, about a forty-minute drive south of Las Vegas, on the California border in what is known as Primm, Nevada.
The mall is less than 60 percent occupied, but last July the property appraised for $28.2 million. Last month the property only brought $1.525 million at auction.

zsispeo a écrit:Dans mon Groupe  on annonce des hausses  de 20 à 40 % sur les aciers selon les nuances et d'autres matières premières devrait suivre automatiquement

MATIERES PREMIERES. La pénurie de matières essentielles à la fabrication de mélanges chimiques affole le secteur de la parachimie, et pourrait avoir des conséquences pour le bâtiment.
https://www.batiactu.com/edito/peintures-encres-et-adhesifs-fipec-s-inquiete-penurie-61460.php

 Explications de cette crise avec Gilles Richard, délégué général de la Fipec, qui représente les entreprises du domaine
Après les industriels de la plasturgie, c'est au tour du secteur des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs et préservation du bois de s'inquiéter de la pénurie de matières premières.
La Fipec, qui représente les entreprises industrielles spécialisées dans la fabrication de mélanges chimiques, a tiré la sonnette d'alarme. Ses adhérents subissent de plein fouet les fortes perturbations sur leurs capacités de production.

Certaines substances indispensables à la fabrication de peintures, colles, encres, enduits, vernis et autres mélanges pour les secteurs de l'automobile, du bâtiment ou encore de l'aéronautique ne sont aujourd'hui plus disponibles, ou sous conditions d'allocation extrêmement strictes.
"Cette rupture d'approvisionnement de peintures dans le BTP ralentit les chantiers. Chaque profession est interdépendante, ce qui crée un effet boule de neige", regrette Gilles Richard, délégué général de la Fipec. "Nos adhérents auront des difficultés croissantes pour approvisionner leurs clients."

La hausse générale des prix des matières premières a pour effet inévitable d'augmenter très fortement le coût de revient des produits de mélanges chimiques. "Les prix peuvent parfois augmenter jusqu'à 150%", alerte Gilles Richard.

Pénurie de containers
https://www.eulerhermes.fr/actualites/penurie-containers-entreprises-europeennes.html

Selon Euler Hermes, la hausse du coût des importations européennes en provenance de Chine, consécutive à la pénurie de containers, pourrait coûter en -4,5 et -7 points de marges aux entreprises de zone euro au S1 2021. Les entreprises allemandes seraient particulièrement affectées, avec une perte de marge opérationnelle qui pourrait atteindre -36 Mds EUR au S1 2021. Les entreprises françaises ne seront pas épargnées, avec un impact qui pourrait atteindre -23 Mds EUR au S1 2021.

« Cette pénurie, couplée à d’autres facteurs (réorganisation des chaines de valeur, interruptions de la production, renforcement des restrictions sanitaires), a pour conséquence de rallonger les temps de livraison. Nous estimons que ce rallongement des temps de livraison pourrait coûter -1,2 point de croissance au PIB de la zone euro en 2021, et -0,7 point de croissance au PIB des USA », ajoute Ana Boata, Directrice des recherches macroéconomiques d’Euler Hermes.

Catharing a écrit:Salut,

Le prix des matériaux flambe depuis le début de l’année. Les artisans sont contraints de limiter la validité des nouveaux devis à un mois voire de le renégocier avec les clients.
https://www.letelegramme.fr/economie/flambee-des-prix-dans-le-batiment-des-devis-a-renegocier-22-02-2021-12708874.php

Pour les devis déjà signés, les artisans du bâtiment craignent de perdre de l’argent. « Personne n’a pris les devants », s’inquiète Robert Bernard, le premier vice-président de la Capeb dans le Finistère.
La consigne passée par l’organisation professionnelle est d’évoquer franchement la situation avec les clients.

L’enjeu est important, parce que si sur un chantier moyen, la part des matériaux représente 50 % de la facture, elle peut monter à 70 % dans le cas de menuiseries dont les prix doivent à nouveau augmenter.
Pour les nouveaux devis, la Capeb appelle ses adhérents à la prudence en limitant la validité des nouveaux devis à un mois.

La Fédération du bâtiment préconise le recours à l’indexation des prix et à introduire une clause de revoyure. « D’autant que l’on pense qu’on pourrait encore avoir des augmentations », alerte Robert Bernard.
.....
Si les carnets de commandes se portent bien, la crainte des entrepreneurs est de devoir faire face à un recul des projets, en raison de la flambée des prix dont le niveau devrait croître dès 2022 pour le neuf, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation environnementale.

L’inflation commence toujours comme cela.
Par les matières premières.
Par les importations.
Par la valse des étiquettes.
L’inflation, sera le thème incontournable de l’année 2021 et surtout de l’année 2022 ou elle deviendra très palpable dans notre vie quotidienne.

- L'augmentation des coûts de matières premières et transformées. On observe déjà « une flambée des prix » sur l'acier (+100% en 6 mois), le cuivre (+50% en 6 mois), le bois (+25% en 6 mois), le PVC (+100% en 6 mois), … (source Le Moniteur du 02/04/2021, n°6132)

- L'augmentation des délais d'approvisionnement et donc de construction.

La sortie de crise est aujourd'hui imprévisible.

Il est donc nécessaire de faire preuve de vigilance pour l'ensemble des acteurs de la construction et d'alerter vos maîtres d'ouvrage.

Comment expliquer ces pénuries ?

- la crise sanitaire de la COVID 19 a entrainé un ralentissement de l'activité industrielle mondiale.

- l'augmentation de la demande de matière après un arrêt brutal lié à la crise sanitaire entrainant des difficultés dans la gestion des stocks.

- la délocalisation des productions des matières premières et produits manufacturés.

- l'export de matières locales vers l'Amérique du Nord (modification de la taxation des produits canadiens, ...) qui propose des surenchères pour capter ces marchés.

- l'augmentation des coûts de transport (prix du container : +400% en 4 mois).

- la spéculation liée à la pénurie.

phyvette a écrit:Tant mieux, ça va favoriser la baisse de la consommation et la décroissance.
Le Covid et le dernier clou de cercueil de la globalisation pas embolie des échanges commerciaux.

Catharing a écrit:Salut,
Ça va surtout favoriser la casse sociale.
Artisans et autres métiers directement impactés,sans oublier l’opportunisme de certaines boites qui vont pouvoir légitimer des licenciements économiques...

"..Quelles sont les causes de la stagflation ?

Comment combattre la stagflation ?

• Réduire les taux d’imposition
  
• Augmenter leur pouvoir d’achat immédiat
  
• Limiter la disponibilité de l’argent à emprunter
  

Sans vouloir pinailler, la décroissance est une philosophie de vie qui vise au mieux vivre - volontairement - avec moins ; là, dans un cas d'inflation, la plupart des gens vont vivre moins bien, involontairement et contraints, voir vivre médiocrement, voir mourir, pour certains.

KrAvEn a écrit:

Sans vouloir pinailler, la décroissance est une philosophie de vie qui vise au mieux vivre - volontairement - avec moins ; là, dans un cas d'inflation, la plupart des gens vont vivre moins bien, involontairement et contraints, voir vivre médiocrement, voir mourir, pour certains.

Résilient a écrit:

KrAvEn a écrit:

Sans vouloir pinailler, la décroissance est une philosophie de vie qui vise au mieux vivre - volontairement - avec moins ; là, dans un cas d'inflation, la plupart des gens vont vivre moins bien, involontairement et contraints, voir vivre médiocrement, voir mourir, pour certains.

Oui, comme en URSS après la chute du régime : un très bon exemple moderne de ce que peut être une décroissance économique. 

Ce sera pas "l'amour dans l'herbe et les petits zozios", hein...

Kerkallog a écrit:La hausse des prix va entrainer la baisse de la consommation et de la décroissance, avec à terme des licenciements et des baisses de revenus, le tout accompagné des faillites de 2020-2021 décalées par les aides covid,..., effets boules-de-neige (sale) à prévoir.