Premiers pas d'un bébé résilient
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Premiers pas d'un bébé résilient
Une fois persuadé de la réalité, de la probabilité, ou de la possibilité de l'effondrement en cours, quels ont été vos premiers pas en résilience? Sur quoi vous êtes-vous appuyé pour commencer à vous orienter afin de pouvoir éventuellement passer à l'action. Ci-dessous mon témoignage de bébé-résilient, en espérant qu'il vous incitera à communiquer votre propre témoignage et à commenter le mien.
Assez vite, ma découverte, relativement récente, de "l 'écologie radicale" et de la nébuleuse de la "décroisssance" m'a amené à me rendre compte d'une chose: Quelque soit les multiples évidences de la gravité de notre situation (écologique, énérgétique, économique, politique, géopolitique, sociale, culturelle,etc.) nous, humanité, ne paraissons pas en mesure d'y répondre de manière à éviter un effondrement général probablement déjà bien amorcé.
Une fois un peu amorti le choc de cette prise de conscience, me voilà confronté à l'effroyable complexité de cette situation générale, littéralement "catastrophique" et à l'étendue des mes propres limites, limitations et handicaps personnels pour l'appréhender et tenter de m'y adapter au mieux.
Comment faire? Comment faire pour me remettre en ressource, et m'orienter dans ce dédale effroyable de façon à pouvoir pallier à mes handicaps les plus lourds et passer à l'action la plus pertinente et la plus efficace possible?
Pour la mise en ressource la plus profonde, elle est, chez moi, quasiment réflexe, parce qu'elle repose sur l'expérience des mes années d'explorations intérieures comme extérieures. Face au danger, je me retrouve paradoxalement au cœur d'une grande sérénité. Cela n'efface pas mes peurs ni mes angoisses, mais cela me permet, au moins, d'en tirer l'information utile pour me mettre au travail. Là où j'en suis et comme je peux.
L'orientation au sein de la complexité est, pour moi beaucoup moins évidente. En réponse au chaos mental dans lequel je me retrouve, je commence généralement par une recherche forcenée et plus ou moins anarchique de toutes sortes d'informations me paraissant, a priori, en rapport avec cette question urgente : "comment survivre à cette catastrophe en cours?" .
Très vite, je me retrouve alors noyé dans une masse d'informations hétéroclites et souvent conflictuelles. Je sais alors qu'il est temps d'essayer d'organiser un peu ces informations et de m'en faire une sorte de carte métaphorique représentant le territoire au sein duquel je vais devoir tracer mon chemin pour survivre au chaos menaçant.
En l’occurrence, trois ressources me sont aussitôt venues à l'esprit: la démarche constructiviste ("le chemin se fait en marchant"), une approche de l'intégralité et de la complexité de notre expérience (empruntée à Ken Wilber), et la stratégie du "deuxième cerveau" (celui d'autrui pour palier aux insuffisances du mien).
La démarche constructiviste:
Tout cheminement est celui de quelqu'un(e) sur un territoire et l'un est l'autre sont en continuel remaniement et en interaction l'un avec l'autre. Si bien que nous ne pouvons avancer qu'en explorant et explorer qu'en avançant. Se nourrissant de chacun de nos pas, notre démarche ne peut donc être que déterminée, aléatoire et sans cesse à reconsidérer.
Une certaine approche de l'intégralité et de la complexité de notre expérience:
Un des modèles de Ken Wilber ( l' AQAL: "all quadrants, all levels" ) divise l'intégralité de notre expérience en quatre perspectives, quatre "cadrans".
Le contenu de chacun de ces "cadrans" est en relation avec celui des trois autres "cadrans". Quand ces contenus sont en accord, en cohérence, les uns avec les autres notre expérience est équilibrée, harmonieuse et au meilleur de sa capacité d'adaptation à son environnement. dans le cas contraire, quand ces contenus sont en désaccord, en incohérence ou quand un de ces "cadrans" n'est pas pris en compte, invalidé sous-développé ou sous-entraîné, alors aux défis posés par notre environnement s'ajoutent ceux de notre propre disharmonie fonctionnelle.
Par ailleurs Wilber divise notre expérience en différents niveaux. Chacun de ces niveaux correspondant à un stade de développement comme, par exemple, dans le "cadran" individuel-subjectif, le stade de développement de notre intelligence, correspondant, dans le "cadran" individuel-objectif, (en autre) à celui du développement de notre cerveau. Et ces stades correspondant dans les "cadrans" individuels ont aussi leur correspondance dans le cadran inter-subjectif, collectif, dans l'exemple pris ici, les interactions entre les personnes et la culture qui en résulte et dans le "cadran" inter-objectif, collectif l'existence et la nature des infra-structures et les outils pour s'organiser et fonctionner en société.
Ce petit modèle de Ken Wilber permet déjà, en lui-même, une sorte de rapide cartographie diagnostique de notre propre représentation et expérience des choses et de leur complexité. Bien utile pour l'exploration et l'action une fois confronté à l'inédit.
La stratégie du "deuxième cerveau":
L'efficacité de notre comportement individuel repose sur la richesse et la pertinence de notre représentation du monde. Et cette représentation est fonction du stade de notre développement, de notre éducation et de notre histoire de vie. Particulière, cette représentation personnelle a ses possibilités et ses limites qui ne sont pas toutes celles des autres personnes. En cela notre efficacité, tant individuelle que collective, repose sur notre bonne volonté et notre capacité à communiquer entre nous. L'idée, l'attention ou l'observation qui peut nous manquer à un moment de notre voyage en résilience peut se trouver dans la tête d'un autre. C'est une des raison d'être d'un forum et c'est aussi ce qui peut émerger de tout dialogue ou de toute concertation mutuelle. C'est une des raison de mon envie d'inscrire ma démarche nécessairement individuelle dans une dimension collective (cf)
Comment ais-je commencer à utiliser ces repères et ressources pour mon projet de résilience en effondrement:
La démarche constructiviste m'a décidé à "démarrer avant de commencer" et à conjuguer continuellement l'action et l'exploration. Avant même d'être certain de quoi que ce soit, j'ai lancé alors mon invitation à une réunion d'orientation et action "dans la vraie vie" entre personnes désireuse d'inscrire leur propre démarche individuelle et débutante dans une approche collective. Et je me suis aussi inscrit à ce forum.
La stratégie du "deuxième cerveau" m'a encouragé à organiser cette réunion d'orientation et action de façon à ce qu'elle soit fondée sur la communication et la consultation mutuelle. Ma participation à ce forum en est aussi un effet.
L'approche de l'intégralité m'a rappelé l'importance vitale qu'il y a d'inclure, à multiplier et à conjuguer les différents points de vue sur l'effondrement et la résilience. Tout autre personne impliquée dans cette problématique est ainsi susceptible d'enrichir ma carte, de développer ma flexibilité, ma compétence et l'efficacité de mon action et adaptation à la situation en cours. Pour cela, qu'ils soient dans un forum en ligne ou dans une réunion "dans la vrai vie", plus les participants sont différents les uns des autres et plus tout le monde peut en tirer profit.
Assez vite, ma découverte, relativement récente, de "l 'écologie radicale" et de la nébuleuse de la "décroisssance" m'a amené à me rendre compte d'une chose: Quelque soit les multiples évidences de la gravité de notre situation (écologique, énérgétique, économique, politique, géopolitique, sociale, culturelle,etc.) nous, humanité, ne paraissons pas en mesure d'y répondre de manière à éviter un effondrement général probablement déjà bien amorcé.
Une fois un peu amorti le choc de cette prise de conscience, me voilà confronté à l'effroyable complexité de cette situation générale, littéralement "catastrophique" et à l'étendue des mes propres limites, limitations et handicaps personnels pour l'appréhender et tenter de m'y adapter au mieux.
Comment faire? Comment faire pour me remettre en ressource, et m'orienter dans ce dédale effroyable de façon à pouvoir pallier à mes handicaps les plus lourds et passer à l'action la plus pertinente et la plus efficace possible?
Pour la mise en ressource la plus profonde, elle est, chez moi, quasiment réflexe, parce qu'elle repose sur l'expérience des mes années d'explorations intérieures comme extérieures. Face au danger, je me retrouve paradoxalement au cœur d'une grande sérénité. Cela n'efface pas mes peurs ni mes angoisses, mais cela me permet, au moins, d'en tirer l'information utile pour me mettre au travail. Là où j'en suis et comme je peux.
L'orientation au sein de la complexité est, pour moi beaucoup moins évidente. En réponse au chaos mental dans lequel je me retrouve, je commence généralement par une recherche forcenée et plus ou moins anarchique de toutes sortes d'informations me paraissant, a priori, en rapport avec cette question urgente : "comment survivre à cette catastrophe en cours?" .
Très vite, je me retrouve alors noyé dans une masse d'informations hétéroclites et souvent conflictuelles. Je sais alors qu'il est temps d'essayer d'organiser un peu ces informations et de m'en faire une sorte de carte métaphorique représentant le territoire au sein duquel je vais devoir tracer mon chemin pour survivre au chaos menaçant.
En l’occurrence, trois ressources me sont aussitôt venues à l'esprit: la démarche constructiviste ("le chemin se fait en marchant"), une approche de l'intégralité et de la complexité de notre expérience (empruntée à Ken Wilber), et la stratégie du "deuxième cerveau" (celui d'autrui pour palier aux insuffisances du mien).
La démarche constructiviste:
Tout cheminement est celui de quelqu'un(e) sur un territoire et l'un est l'autre sont en continuel remaniement et en interaction l'un avec l'autre. Si bien que nous ne pouvons avancer qu'en explorant et explorer qu'en avançant. Se nourrissant de chacun de nos pas, notre démarche ne peut donc être que déterminée, aléatoire et sans cesse à reconsidérer.
Une certaine approche de l'intégralité et de la complexité de notre expérience:
Un des modèles de Ken Wilber ( l' AQAL: "all quadrants, all levels" ) divise l'intégralité de notre expérience en quatre perspectives, quatre "cadrans".
- Cadran 1: la perspective subjective-individuelle: notre "vécu" intérieur, c'est à dire nos croyances, nos pensées, nos émotions, etc.
- Cadran 2: la perspective intersubjective-collective: notre culture (continentale, nationale, confessionnelle, tribale, familiale, interpersonnelle, etc),
- Cadran 3: la perspective objective-individuelle: notre comportement observable de l'extérieur, c'est à dire notre comportement concret.
- Cadran 4: la perspective inter interobjective-collective: les moyens concrets existant au service de notre organisation collective (politique, économique, etc)
Le contenu de chacun de ces "cadrans" est en relation avec celui des trois autres "cadrans". Quand ces contenus sont en accord, en cohérence, les uns avec les autres notre expérience est équilibrée, harmonieuse et au meilleur de sa capacité d'adaptation à son environnement. dans le cas contraire, quand ces contenus sont en désaccord, en incohérence ou quand un de ces "cadrans" n'est pas pris en compte, invalidé sous-développé ou sous-entraîné, alors aux défis posés par notre environnement s'ajoutent ceux de notre propre disharmonie fonctionnelle.
Par ailleurs Wilber divise notre expérience en différents niveaux. Chacun de ces niveaux correspondant à un stade de développement comme, par exemple, dans le "cadran" individuel-subjectif, le stade de développement de notre intelligence, correspondant, dans le "cadran" individuel-objectif, (en autre) à celui du développement de notre cerveau. Et ces stades correspondant dans les "cadrans" individuels ont aussi leur correspondance dans le cadran inter-subjectif, collectif, dans l'exemple pris ici, les interactions entre les personnes et la culture qui en résulte et dans le "cadran" inter-objectif, collectif l'existence et la nature des infra-structures et les outils pour s'organiser et fonctionner en société.
Ce petit modèle de Ken Wilber permet déjà, en lui-même, une sorte de rapide cartographie diagnostique de notre propre représentation et expérience des choses et de leur complexité. Bien utile pour l'exploration et l'action une fois confronté à l'inédit.
La stratégie du "deuxième cerveau":
L'efficacité de notre comportement individuel repose sur la richesse et la pertinence de notre représentation du monde. Et cette représentation est fonction du stade de notre développement, de notre éducation et de notre histoire de vie. Particulière, cette représentation personnelle a ses possibilités et ses limites qui ne sont pas toutes celles des autres personnes. En cela notre efficacité, tant individuelle que collective, repose sur notre bonne volonté et notre capacité à communiquer entre nous. L'idée, l'attention ou l'observation qui peut nous manquer à un moment de notre voyage en résilience peut se trouver dans la tête d'un autre. C'est une des raison d'être d'un forum et c'est aussi ce qui peut émerger de tout dialogue ou de toute concertation mutuelle. C'est une des raison de mon envie d'inscrire ma démarche nécessairement individuelle dans une dimension collective (cf)
Comment ais-je commencer à utiliser ces repères et ressources pour mon projet de résilience en effondrement:
La démarche constructiviste m'a décidé à "démarrer avant de commencer" et à conjuguer continuellement l'action et l'exploration. Avant même d'être certain de quoi que ce soit, j'ai lancé alors mon invitation à une réunion d'orientation et action "dans la vraie vie" entre personnes désireuse d'inscrire leur propre démarche individuelle et débutante dans une approche collective. Et je me suis aussi inscrit à ce forum.
La stratégie du "deuxième cerveau" m'a encouragé à organiser cette réunion d'orientation et action de façon à ce qu'elle soit fondée sur la communication et la consultation mutuelle. Ma participation à ce forum en est aussi un effet.
L'approche de l'intégralité m'a rappelé l'importance vitale qu'il y a d'inclure, à multiplier et à conjuguer les différents points de vue sur l'effondrement et la résilience. Tout autre personne impliquée dans cette problématique est ainsi susceptible d'enrichir ma carte, de développer ma flexibilité, ma compétence et l'efficacité de mon action et adaptation à la situation en cours. Pour cela, qu'ils soient dans un forum en ligne ou dans une réunion "dans la vrai vie", plus les participants sont différents les uns des autres et plus tout le monde peut en tirer profit.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
Là comme gloubi glouba auto-félicitant le point " daniken" * est dépassé .
J'ai eu quelques lueurs -faiblardes- sur le constructivisme ( en logique) , en apprentissage ( situations ad hoc pour l'école), en ontogénèse ( pour les processus de développement)....
Bref . rien a voir. bonne promenade .
le transfert épistémologique est toujours hasardeux.
Quand au second ' cerveau" il est connu depuis longtemps en Chine et au Japon - au moins- c'est le hara; confirmé par des recherches récentes
http://future.arte.tv/fr/le-ventre-notre-deuxieme-cerveau-0
d"ou l'interet d'harmoniser ces foyers . avec du travail de la concentration sans "tirer" trop sur le mental
* je viens de l'inventer, ce fut un écrivain d'ouvrages "inspirés" lignée Bergier et ses magiciens, féru de grands anciens, civilisations disparues, etc ... ancètre des Xphiles
J'ai eu quelques lueurs -faiblardes- sur le constructivisme ( en logique) , en apprentissage ( situations ad hoc pour l'école), en ontogénèse ( pour les processus de développement)....
Bref . rien a voir. bonne promenade .
le transfert épistémologique est toujours hasardeux.
Quand au second ' cerveau" il est connu depuis longtemps en Chine et au Japon - au moins- c'est le hara; confirmé par des recherches récentes
http://future.arte.tv/fr/le-ventre-notre-deuxieme-cerveau-0
d"ou l'interet d'harmoniser ces foyers . avec du travail de la concentration sans "tirer" trop sur le mental
* je viens de l'inventer, ce fut un écrivain d'ouvrages "inspirés" lignée Bergier et ses magiciens, féru de grands anciens, civilisations disparues, etc ... ancètre des Xphiles
Invité- Invité
Re: Premiers pas d'un bébé résilient
L'approche de l'intégralité m'a rappelé l'importance vitale qu'il y a d'inclure, à multiplier et à conjuguer les différents points de vue sur l'effondrement et la résilience. Tout autre personne impliquée dans cette problématique est ainsi susceptible d'enrichir ma carte, de développer ma flexibilité, ma compétence et l'efficacité de mon action et adaptation à la situation en cours. Pour cela, qu'ils soient dans un forum en ligne ou dans une réunion "dans la vrai vie", plus les participants sont différents les uns des autres et plus tout le monde peut en tirer profit.
Sinon, faire un potager, c'est bien aussi.
Et pis, ça nourrit un peu plus...
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“L'intelligence, ce n'est pas ce que l'on sait ; mais ce que l'on fait quand on ne sait pas.”
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luz23- Membre
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
C'est pire que de lire le " Guide Lefebvre fiscal " .......
Un peu de simplicité ne fait pas de mal.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
Bon, ben... ... c'est pas gagné ...
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
T.o a écrit:Bon, ben... ... c'est pas gagné ...
En résumé...
Une fois persuadé de l'effondrement en cours, sur quoi s'appuyer pour commencer à s'orienter pour agir ? .
Outre une capacité à ne pas se laisser déstabiliser par ses propres peurs, être à même de se faire une représentation intégrale, cohérente et pertinente de la situation, solliciter et intégrer la perception, l'expérience et la coopération des autres, le tout pour combiner en continu action et exploration me semblent de bonne ressources pour cela.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Comment avez-vous fait ?
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
T.o a écrit:Bon, ben... ... c'est pas gagné ...
_Défaitiste: déjà 5 réponses!!!
" ...C'est une des raison d'être d'un forum et c'est aussi ce qui peut émerger de tout dialogue ou de toute concertation mutuelle. C'est une des raison de mon envie d'inscrire ma démarche nécessairement individuelle dans une dimension collective... "
Avant de dire ou même de lire des trucs zarbis, un peu de détente:
_ & pour remplacer votre anxiolytique habituel:
http://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1991_num_9_46_1832
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
To a écrit:6 - Votre scénario - à quoi vous préparez vous ? À ce qui, selon moi, est déjà en train de commencer à se produire : un effondrement dont j'ignore encore la teneur, l'amplitude et le déroulement.
C'est à cette question que tu dois répondre si tu veux commencer à travailler efficacement.
Visiblement, tu en es au stade du "tout va péter, faut faire kek'chose !", c'est-à-dire, à la simple perception intuitive que quelque chose cloche globalement, mais sans pouvoir mettre dessus un nom, un élément déclencheur, une cause...
Dès lors, si tu n'as pas les idées claires sur la nature de cet événement ou série d'événements dont la survenance te paraît inéluctable, il semble difficile d'en envisager les conséquences concrètes qui, seules, te permettront d'envisager des réponses concrètes en terme de préparation personnelle et/ou collective.
Fin du pétrole ? Crise sanitaire majeure ? Crise sociale profonde ? Guerre ? Accident nucléaire ? Ou tout ça ensemble (en plus d'autres choses), chaque événement étant plus ou moins articulé avec les autres ?
Commencer par analyser les scénarios qui te paraissent les plus probables me semblerait plus efficace pour décider des suites concrètes à donner à ta préparation, plutôt que d'essayer de te faire une idée sur la base des scénarios des autres (car chacun ici a sa propre conviction sur le sujet).
C'est le meilleur moyen de remettre de la rationalité opérationnelle dans ce qui n'est pour l'instant chez toi, je pense, qu'au stade de l'intuition.
Mais je me trompe peut-être.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
Bonjour
Les deux questions que tu poses, t;o, et que je caricaturerai de la sorte :
Il va sûrement se passer quelque chose, mais quoi ?
Quoi qu'on fait, au plan individuel ?
Me semblent pertinentes, à cette heure, peut-être bien avancée.
Et comme cette heure est avancée, il ne faudra pas négliger de consulter ce qu'ont fait ceux qui ont "compris" depuis longtemps, certains se préparent depuis plus de dix ans ...
Il existe nombre de forums qui traitent plus ou moins ces questions.
Tu proposes une démarche d'analyse technique, il n'est pas surprenant que certains soient déroutés. Je ne connais pas ce modèle, il me semble à priori intéressant, même si un peu complexe à mettre en oeuvre à mon goût, mais si tu es un inconditionnel de celui-ci, je peux convertir mes réponses dans celui-ci.
Moi, pour essayer de me représenter ce qui risque de se passer, j'utilise l'approche systémique, puisque je me représente notre fonctionnement socio-économique sous forme systémique.
Très grossièrement, dans cette approche, il apparait que la maîtrise d'une énergie très dense (le pétrole) nous a permis de rendre négligeable le prix du transport dans notre système de production, ce qui nous a encouragé à localiser nos systèmes productifs aux endroits où la matière première, physique et humaine, était la moins chère, et à y produire à grande échelle afin de bénéficier des économies d'échelle. On a donc mondialisé, et on a atteint par ce moyen, et également grâce aux avancées de la connaissance, un niveau de productivité jamais atteint auparavant par l'humanité.
Le problème que nous rencontrons aujourd'hui, c'est que la mondialisation, et donc la mise en oeuvre de ce système productif, s'achève, que ce niveau de productivité n'est possible que par une débauche énergétique très liée aux transports, alors même que notre capacité à produire cette énergie va dorénavant probablement diminuer.
Le problème c'est qu'un tel système ne peut pas revenir en arrière ; car re-localiser serait synonyme de rendements moindre, donc de coûts de productions supérieurs, donc de non compétitivité.
Un tel système, qui ne peut plus avancer ni reculer est condamné à s'effondrer, et vu la nature de ce système, qui utilise méthodologiquement le juste à temps et les stocks 0, ça risque d'être extrêmement brutal.
Un grand nombre de scénarios peuvent être évoqués, mais il n'est pas irréaliste, particulièrement en France, de se retrouver sans eau au robinet, sans énergie fournisseur, et les magasins vides en quelques semaines.
Le simple risque d'une telle hypothèse invite à essayer de diminuer sa dépendance individuelle au système, en essayant d'être en capacité à produire ses capacités de subsistances au cas où, et en capacité à défendre ces capacités de production au cas où, car l'ambiance d'une telle hypothèse pourrait être tendue. Pour la défense, pas sur ce forum, mais pour le reste, il y a à lire.
Il y a beaucoup à dire au plan psychologique.
Simplement, il faut d'abord continuer à vivre, car l'avenir n'est jamais sûr.
Mais il est peut être prudent aussi de prendre des dispositions visant à limiter autant que possible les conséquences pour nous résultant de l'hypothèse d'un avenir particulièrement incertain.
Les deux questions que tu poses, t;o, et que je caricaturerai de la sorte :
Il va sûrement se passer quelque chose, mais quoi ?
Quoi qu'on fait, au plan individuel ?
Me semblent pertinentes, à cette heure, peut-être bien avancée.
Et comme cette heure est avancée, il ne faudra pas négliger de consulter ce qu'ont fait ceux qui ont "compris" depuis longtemps, certains se préparent depuis plus de dix ans ...
Il existe nombre de forums qui traitent plus ou moins ces questions.
Tu proposes une démarche d'analyse technique, il n'est pas surprenant que certains soient déroutés. Je ne connais pas ce modèle, il me semble à priori intéressant, même si un peu complexe à mettre en oeuvre à mon goût, mais si tu es un inconditionnel de celui-ci, je peux convertir mes réponses dans celui-ci.
Moi, pour essayer de me représenter ce qui risque de se passer, j'utilise l'approche systémique, puisque je me représente notre fonctionnement socio-économique sous forme systémique.
Très grossièrement, dans cette approche, il apparait que la maîtrise d'une énergie très dense (le pétrole) nous a permis de rendre négligeable le prix du transport dans notre système de production, ce qui nous a encouragé à localiser nos systèmes productifs aux endroits où la matière première, physique et humaine, était la moins chère, et à y produire à grande échelle afin de bénéficier des économies d'échelle. On a donc mondialisé, et on a atteint par ce moyen, et également grâce aux avancées de la connaissance, un niveau de productivité jamais atteint auparavant par l'humanité.
Le problème que nous rencontrons aujourd'hui, c'est que la mondialisation, et donc la mise en oeuvre de ce système productif, s'achève, que ce niveau de productivité n'est possible que par une débauche énergétique très liée aux transports, alors même que notre capacité à produire cette énergie va dorénavant probablement diminuer.
Le problème c'est qu'un tel système ne peut pas revenir en arrière ; car re-localiser serait synonyme de rendements moindre, donc de coûts de productions supérieurs, donc de non compétitivité.
Un tel système, qui ne peut plus avancer ni reculer est condamné à s'effondrer, et vu la nature de ce système, qui utilise méthodologiquement le juste à temps et les stocks 0, ça risque d'être extrêmement brutal.
Un grand nombre de scénarios peuvent être évoqués, mais il n'est pas irréaliste, particulièrement en France, de se retrouver sans eau au robinet, sans énergie fournisseur, et les magasins vides en quelques semaines.
Le simple risque d'une telle hypothèse invite à essayer de diminuer sa dépendance individuelle au système, en essayant d'être en capacité à produire ses capacités de subsistances au cas où, et en capacité à défendre ces capacités de production au cas où, car l'ambiance d'une telle hypothèse pourrait être tendue. Pour la défense, pas sur ce forum, mais pour le reste, il y a à lire.
Il y a beaucoup à dire au plan psychologique.
Simplement, il faut d'abord continuer à vivre, car l'avenir n'est jamais sûr.
Mais il est peut être prudent aussi de prendre des dispositions visant à limiter autant que possible les conséquences pour nous résultant de l'hypothèse d'un avenir particulièrement incertain.
pragma tic- Membre
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
T.o a écrit:T.o a écrit:Bon, ben... ... c'est pas gagné ...
En résumé...
Une fois persuadé de l'effondrement en cours, sur quoi s'appuyer pour commencer à s'orienter pour agir ? .
Outre une capacité à ne pas se laisser déstabiliser par ses propres peurs, être à même de se faire une représentation intégrale, cohérente et pertinente de la situation, solliciter et intégrer la perception, l'expérience et la coopération des autres, le tout pour combiner en continu action et exploration me semblent de bonne ressources pour cela.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Comment avez-vous fait ?
C'est pas gagné, mais .... c'est pas perdu non plus ... après vos réactions à la forme de mon discours et mon réajustement linguistique, vos débuts de réponses, merci pour ça.
@ Kerkallog
J'apprécie Frank Lepage, même si je trouve un peu facile et un peu démago sa critique des abstractions linguistiques, ou plutôt de l'usage qu'en font certains. Il est bien évident qu'un mot abstrait peut tout aussi bien être utilisé pour ne rien dire que pour dire quelque chose. Mais comprendre un mot prononcé par quelqu'un d'autre suppose que l'on ait l'expérience de ce à quoi il renvoie chez celui qui l'a prononcé, ce qui n'est pas toujours le cas. C'est toute la difficulté, entre autre des jargons professionnels et de la communication interpersonnelle, notamment sur un forum.
Merci pour ce lien http://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1991_num_9_46_1832 Il s'inscrit, effectivement tout à fait dans la dimension épistémologique "inter-subjective, collective" dont parle ken Wilber.
@ Résilient:
Bien évidemment que le "jardin potager", en plus de nourrir plus, est un excellent exemple et une parfaite métaphore de coopération à tout niveaux. Mais il suppose que des personnes se soient déjà réunies, sur un terrain avec la même intention de le travailler ensemble. Pour ma part, je suis encore, chez moi et en ville à chercher à contacter ET rencontrer, physiquement des gens concernés et motivés par la mise en œuvre de cette résilience possible en effondrement.
"si tu n'as pas les idées claires sur la nature de cet événement ou série d'événements dont la survenance te paraît inéluctable, il semble difficile d'en envisager les conséquences concrètes qui, seules, te permettront d'envisager des réponses concrètes en terme de préparation personnelle et/ou collective."
Effectivement. Mais même si je pense déjà être passé de l'intuition à l'évidence non seulement de l'effondrement mais de l'extrême difficulté à simplement en concevoir le déroulement, même si je partage l'idée d'un effondrement général tissé de celui d'effondrements particuliers, multiples et combinés, cela ne me donne pas pour autant une représentation utilisable pour l'élaboration d'une stratégie résiliente. J'ai le sentiment de manquer encore de beaucoup d'informations et de "savoir concevoir-percevoir" sur la situation et sur des ressources potentiellement utilisables. Les scénarios possibles de l'effondrement sont innombrables et leur probabilité si aléatoire. Dès lors difficile de les énumérer, de les évaluer et d'en déduire toutes les conséquences. Si l'idée de tenter de le faire est tentante, elle me paraît, pour l'instant, ni réaliste ni pragmatique.
Les scénarios des autres, par contre, m'intéressent au plus haut point, moins par leur efficacité avancée ou leur pertinence partielle que par la vision qu'ils présupposent et qui peut certainement enrichir la mienne, ne serait-ce qu'en la remettant en question.
La richesse du contenu de ce forum en terme de préparation concrète est indéniable et d'une grande valeur "opérationnelle" . Je compte bien m'y abreuver dès que je saurais dans quelle stratégie inscrire ma démarche en résilience.
@ pragma tic
"il ne faudra pas négliger de consulter ce qu'ont fait ceux qui ont "compris" depuis longtemps, certains se préparent depuis plus de dix ans ...Il existe nombre de forums qui traitent plus ou moins ces questions."
Bien évidemment ! Je compte bien continuer à le faire même si je n'ai encore rien trouver qui puisse m'aider à concevoir une ou des stratégies générales. Quant à la durée de préparation elle ne garantit pas, a priori, en elle-même, que cette préparation ait été faite, dans le bon domaine, sur le bon niveau et dans la bonne direction. Souvenons-nous de la ligne Maginot
"Tu proposes une démarche d'analyse technique, il n'est pas surprenant que certains soient déroutés. Je ne connais pas ce modèle, il me semble à priori intéressant, même si un peu complexe à mettre en œuvre à mon goût."
Je ne qualifierai pas ce que j'appelle mon "modèle mou" d'analyse technique parce qu'il inclut mais dépasse l'analyse et la technique. Et oui, bien sur, il est complexe, parce que notre expérience l'est aussi. Quant à sa mise en œuvre, une fois les éléments de base de ce modèle relativement maîtrisés, elle en est au contraire grandement facilité. Et il ne m'est pas nécessaire d'imposer ce modèle et cette démarche à quiconque pour en tirer profit pour moi et faciliter notre communication et coopération éventuelle. Mais il est vrai que tout cela est délicat, parce que notre existence est délicate.
"j'utilise l'approche systémique"
Pour ton information, pour Ken Wilber, "l'approche systémique" n'est qu'une épistémologie possible parmi d'autres avec lesquelles elle doit être conjuguée pour une moindre distorsion de la perception et de l'action. Je ne suis pas un fan prosélyte de Ken Wilber mais si tu lis l'anglais et veut te faire une idée de ce qu'il peut apporter d'intéressant, je te conseillerai de lire "Sex, Ecology, Spirituality"
"Le simple risque d'une telle hypothèse invite à essayer de diminuer sa dépendance individuelle au système, en essayant d'être en capacité à produire ses capacités de subsistances au cas où, et en capacité à défendre ces capacités de production au cas où, car l'ambiance d'une telle hypothèse pourrait être tendue."
Oui, c'est bien là, en effet que se trouve le déclencheur du système d'alarme individuel et le début de l'aspiration "survivaliste". Et c'est là que les premières difficultés se présentent. comment sortir d'un système dont on fait partie? Comment faire partie de la solution quand on fait partie du problème ?
"Il y a beaucoup à dire au plan psychologique."
Oui, comme sur les autres plans je suppose. Mais, en matière de psychologie (au sens vague et commun de ce mot), mis a part notre "instinct" animal, il s'agit en effet du premier déterminant de notre comportement.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
salut a tous
Comme je n'ai pas eu de réponse( no problemo ) je continue sur mon erre - ma lancée.
L'approche systémique ( merici Ptic , excellent ) nous donne comme probable un big crunch. C'est aussi mon avis avec d'autres raisons concordantes : épuisement du modèle de santé allopathique, montée des allergies, état physique pitoyable de ce coté ci du monde ,etc .
Les zotres ont été de bon conseil et pertinents . longtemps ce fut mon boulot ( prof dans des lieux variés pour plusieurs topics et domaines ) .
Mon avis à la louche ( ou a la hache ) :
Comme tu utilises des concepts que tu ne maitrises pas suffisamment (euphémisme de compétition) , en plus d'être HS ici ( pour le peu que je connais des gens et des options ) ; ça tombe un peu à plat :
trop général, trop vague, peu de connaissances opérationnelles, voire testés ( modèles : j'avais mis des pistes un peu moins imprécises )
Je ne prendrais qu'un morceau de citation pour faire court
" je pense déjà être passé de l'intuition à l'évidence"
Et je me demande : sais tu vraiment ce que l'intuition veut dire ; IRL ; la vraie ; celle qui peut te sauver la peau ou te faire tuer, celle qu'il faut apprendre écouter ( pas trop mais assez) , celle qui veint d'une longue expérience et d'un lointain passé ? .
Lis quelques posts sur IRL . Cherche ta place , ta distance surtout avec le mental .
seul conseil pratique : essaie quelques zahèmes qui te plairaient ( avec sortie de la zone de confort parfois ) .
EOF
ah oui évidence elle te vient d'où celle-là / version leibnitz, musashi, spinoza;nietzche ???
Comme je n'ai pas eu de réponse( no problemo ) je continue sur mon erre - ma lancée.
L'approche systémique ( merici Ptic , excellent ) nous donne comme probable un big crunch. C'est aussi mon avis avec d'autres raisons concordantes : épuisement du modèle de santé allopathique, montée des allergies, état physique pitoyable de ce coté ci du monde ,etc .
Les zotres ont été de bon conseil et pertinents . longtemps ce fut mon boulot ( prof dans des lieux variés pour plusieurs topics et domaines ) .
Mon avis à la louche ( ou a la hache ) :
Comme tu utilises des concepts que tu ne maitrises pas suffisamment (euphémisme de compétition) , en plus d'être HS ici ( pour le peu que je connais des gens et des options ) ; ça tombe un peu à plat :
trop général, trop vague, peu de connaissances opérationnelles, voire testés ( modèles : j'avais mis des pistes un peu moins imprécises )
Je ne prendrais qu'un morceau de citation pour faire court
" je pense déjà être passé de l'intuition à l'évidence"
Et je me demande : sais tu vraiment ce que l'intuition veut dire ; IRL ; la vraie ; celle qui peut te sauver la peau ou te faire tuer, celle qu'il faut apprendre écouter ( pas trop mais assez) , celle qui veint d'une longue expérience et d'un lointain passé ? .
Lis quelques posts sur IRL . Cherche ta place , ta distance surtout avec le mental .
seul conseil pratique : essaie quelques zahèmes qui te plairaient ( avec sortie de la zone de confort parfois ) .
EOF
ah oui évidence elle te vient d'où celle-là / version leibnitz, musashi, spinoza;nietzche ???
Dernière édition par kyuzo le Mar 1 Nov 2016 - 12:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Premiers pas d'un bébé résilient
To a écrit:Les scénarios des autres, par contre, m'intéressent au plus haut point, moins par leur efficacité avancée ou leur pertinence partielle que par la vision qu'ils présupposent et qui peut certainement enrichir la mienne, ne serait-ce qu'en la remettant en question.
OK.
Mais ton objectif, c'est quoi ? Discuter de scénarios pour vous faire peur en communauté ?
Dès lors que tu es convaincu de l'imminence d'un effondrement, l'impératif immédiat serait plutôt de mettre en place des mesures de préparation adéquates (abri, bouffe, eau, énergie...) que de discuter du bien-fondé des scénarios de chacun, que ce soit virtuellement ou IRL.
Tu dis être convaincu que l'effondrement est en cours et ta seule préoccupation est de trouver des gens pour discuter de scénarios ? C'est pas sérieux.
Si ta maison brûle, il est un peu tard pour discuter des statistiques sur les causes de survenance des incendies : tu appelles plutôt les pompiers, non ?
Ou j'ai strictement rien compris à ta démarche, ce qui reste possible, hein...
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
Résilient a écrit:To a écrit:Les scénarios des autres, par contre, m'intéressent au plus haut point, moins par leur efficacité avancée ou leur pertinence partielle que par la vision qu'ils présupposent et qui peut certainement enrichir la mienne, ne serait-ce qu'en la remettant en question.
OK.
Mais ton objectif, c'est quoi ? Discuter de scénarios pour vous faire peur en communauté ?
Dès lors que tu es convaincu de l'imminence d'un effondrement, l'impératif immédiat serait plutôt de mettre en place des mesures de préparation adéquates (abri, bouffe, eau, énergie...) que de discuter du bien-fondé des scénarios de chacun, que ce soit virtuellement ou IRL.
Tu dis être convaincu que l'effondrement est en cours et ta seule préoccupation est de trouver des gens pour discuter de scénarios ? C'est pas sérieux.
Si ta maison brûle, il est un peu tard pour discuter des statistiques sur les causes de survenance des incendies : tu appelles plutôt les pompiers, non ?
Ou j'ai strictement rien compris à ta démarche, ce qui reste possible, hein...
Ce que tu appelle mon "objectif" : J'ai lancé une invitation, dans ce forum et ailleurs, à une réunion à Cachan le 11 décembre. D'ici là j'explore on ligne pour enrichir ma préparation à cette réunion. Le but de cette réunion n'est pas de se faire peur ensemble mais plutôt de sortir de la peur de la peur et s'entre-aider à pouvoir, à terme, se faire une représentation opérationnelle de la situation favorisant une stratégie résiliente. Il ne s'agira pas de "discuter" et encore moins de "débattre" ou d'évaluer et juger les scénarios des uns ou des autres, mais de communiquer nos sentiments, visions et interrogations et débuts de réponses. Il s'agira aussi de commencer à créer, mettre en pratique et tester des modes de coopération qui, s'il s'avèrent efficaces pourront se reproduire et se répandre, au-delà et indépendamment de ce petit groupe, éphémère ou pas, de participants à cette réunion.
En gestion du temps on utilise une formule qui me semble bien s'appliquer à ma situation : " Si c'est urgent, c'est pas pressé!" . Voulant signifier par là qu'une distinction importante est à faire entre "importance" et "urgence". L'urgence à tendance à induire un sentiment dans lequel on perd de vue l'importance. Mise à part des cas extrêmes, comme par exemple, effectivement, la déclaration immédiate, d'un incendie, nous pouvons être dans l'importance de nous préparer à cette éventualité. Et l'importance de cette préparation requière la mobilisation d'une réflexion sereine, c'est à dire que nous ne soyons pas dans la panique aveugle qui peut être suscitée par une véritable urgence. Mieux encore, cette formule a aussi son utilité dans le cas d'une véritable urgence. Afin de rester en possession de tous ses moyens y compris (et peut-être "surtout") "quand il y a le feu".
"Résilient", je suppose que tu as déjà parcouru un chemin sur lequel je rentre à peine (m'en faire part ne pourrait que m'instruire). Je n'en suis encore qu'à essayer de me faire une représentation personnelle de la situation générale. Je suis loin d'avoir pu rassembler et intégrer les informations dont j'ai besoin pour cela. Patience s'il te plaît. Qu'est-ce que tu me suggères ? De me précipiter dans le premier supermarché du coin pour acheter des tonnes de spaghettis, des sac de terreaux et un couteau à cran d'arrêt? Faudrait-il que je retire tout mon argent au distributeur ? Que je remplisse ma baignoire d'eau ? Peut-être bien en effet. Mais je n'ai pas encore l'évidence que cela soit, pour moi, "les" choses à faire cette après-midi.
Hé rappelez-vous, je ne suis qu'un "bébé-résilient" et, en plus je suis aussi un "pépé-résilient" et qui plus est plutôt en mauvais état (intox aux métaux lourds, infections profondes dont maladie de Lyme" etc, etc.) je sais que ma vie ne vaudrait pas lourd pour certains "survivalistes" mais seulement voilà, c'est la mienne, et j'y tiens comme elle me tient. Alors il me faut bien faire avec. Et, tu sais quoi, je la trouve magnifique telle qu'elle est.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
T.o a écrit:Oui, c'est bien là, en effet que se trouve le déclencheur du système d'alarme individuel et le début de l'aspiration "survivaliste". Et c'est là que les premières difficultés se présentent. comment sortir d'un système dont on fait partie? Comment faire partie de la solution quand on fait partie du problème ?
Bonjour,
Alors, je ne conseille à personne la sortie du système. Quand on ne sait ni quoi ni quand ...
Je veux bien décrire ma préparation, à titre d'exemple, sachant bien qu'il n'existe pas de solution universelle, plutôt une démarche qui sera optimale en fonction de la situation et des moyens de chacun ...
J'ai pris connaissance du problème en 2007, je suis marié avec un jeune enfant, ma préparation implique donc prioritairement de protéger ma famille. (Célibataire, je ne me serais pas foulé).
En 2007, je venais de terminer un boulot (je retapais des boites du secteur social en difficulté), et comme j'ai la chance d'avoir une femme qui gagne bien sa vie et qui accepte de prendre en compte le problème, je ne travaille plus depuis et me prépare à plein temps. J'habitais alors dans le centre d'une ville moyenne. Ma première mesure a été (fin 2008) de déménager à une vingtaine de kilomètres de ma ville moyenne, ce qui a eu pour conséquence de doubler le temps de transport de ma femme, mais de nous situer en plein secteur rural, notre maison sur un terrain d'un hectare bien orienté. J'ai installé un jeune verger sur ce terrain (qui commence à donner aujourd'hui), et réservé des zones pour la culture potagère. J'ai ensuite fait réaliser un forage sur mon terrain, et 'installé une pompe manuelle sur celui-ci, à l'aide de cet outil, je pompe aisément un m3 par heure dans la nappe phréatique (eau analysée potable). Cette pompe donnant sur un bassin de 10 m3, pouvant être rempli soit au moyen de la pompe, soit par l'écoulement de pluie en provenance d'un grand abri à bois situé à proximité. J'ai depuis clôt mes surfaces potagères, et entrepris de me mettre à la culture de légumes, (je produis mes patates et quelques légumes chaque année, surtout dans une logique d'apprentissage).
Je suis en train de terminer la phase logistique (j'ai réalisé un système de production électrique autonome, je suis en train de creuser une cave, et je me ferai encore une grande serre en dur). Je suis chasseur et tireur sportif, dispose du matériel associé, et suis en capacité de mettre en oeuvre rapidement des systèmes de détection et de ralentissement d'approche, de jour comme de nuit, autour de ma maison.
Comme je fais tout ce qu'il est possible de faire à la main manuellement, ma puissance physique a largement doublé ces dernières années, et je crois que c'est un point à ne pas négliger.
Si le système tient encore quelques temps, je m'orienterai vers une petite production professionnelle de fruits et légumes bio, histoire de me faire la main.
Je suis déjà en gros en capacité à être autonome au niveau de la survie pour ma famille, pour une bonne période temporelle, si le besoin de se planquer se faisait sentir. Moi, ça me rassure. Je n'ai pas quitté le système pour autant. Juste une petite reconversion professionnelle.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
To a écrit:Patience s'il te plaît. Qu'est-ce que tu me suggères ? De me précipiter dans le premier supermarché du coin pour acheter des tonnes de spaghettis, des sac de terreaux et un couteau à cran d'arrêt? Faudrait-il que je retire tout mon argent au distributeur ? Que je remplisse ma baignoire d'eau ?
Parcours un peu le forum, et tu comprendras qu'ici, personne ne raisonne comme cela.
Par contre, désolé, mais je ne comprends strictement rien à ce que tu racontes ni à ce que tu attends comme réponse : trop de bla-bla conceptuel qui n'a pas, comme te l'a déjà précisé Kyuzo, sa place sur ce forum. On tourne en rond.
Ce sera donc sans moi pour la suite.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
Ne pas négliger que les ennuis de santé peuvent arriver plus tôt que prévu malgré une bonne hygiène de vie, je parle d'expérience. Les trajets domicile/travail (de bureau) deviennent difficile à encaisser, les projets cyclistes pour le début de la retraite sont remisé définitivement, etcpragma tic a écrit:
....., ma puissance physique a largement doublé ces dernières années, et je crois que c'est un point à ne pas négliger.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
pragma tic a écrit:T.o a écrit:Oui, c'est bien là, en effet que se trouve le déclencheur du système d'alarme individuel et le début de l'aspiration "survivaliste". Et c'est là que les premières difficultés se présentent. comment sortir d'un système dont on fait partie? Comment faire partie de la solution quand on fait partie du problème ?
Bonjour,
Alors, je ne conseille à personne la sortie du système. Quand on ne sait ni quoi ni quand ...
Je veux bien décrire ma préparation, à titre d'exemple, sachant bien qu'il n'existe pas de solution universelle, plutôt une démarche qui sera optimale en fonction de la situation et des moyens de chacun ...
Pragma tic, merci pour ta bonne volonté et le témoignage de ta démarche. Il m'est très précieux et va certainement contribuer à la croissance du bébé-résilient que je suis.
Rassure-toi, non seulement je ne conseillerai à personne de "sortir" du système, si j'avais à donner mon conseil, mais encore je pense que cela (en terme de "systémique" justement) est tout à fait impossible. Plus encore, cette appartenance infaillible et incontournable au système doit être à prendre en compte pour tenter une meilleure transition possible. Je crois que dans son livre " comment tout peut s'effondrer" Pablo signifie cette difficulté en rappelant qu'une "décroissance" n'est possible que si le système maintient une certaine "croissance" qui est pourtant largement responsable de notre situation catastrophique actuelle. Ne serait-ce que pour avoir les moyens du démantèlement de nos centrales nucléaires. Et ce genre de difficulté se rencontre au niveau individuel, qu'il s'agisse des fonctions affectives et relationnelles de nos modes de vie contemporains ou des technologies et matériaux utilisés pour nos équipements "high tech". Plus profondément encore, notre "nature humaine" et nos modes de vies anti-vie entretiennent parfois de bien troubles rapports dont il va falloir tenir compte. Je crois que nous y avons fait allusion dans un précédent échange.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
Philippe-du-75013 a écrit:Ne pas négliger que les ennuis de santé peuvent arriver plus tôt que prévu malgré une bonne hygiène de vie, je parle d'expérience. Les trajets domicile/travail (de bureau) deviennent difficile à encaisser, les projets cyclistes pour le début de la retraite sont remisé définitivement, etcpragma tic a écrit:
....., ma puissance physique a largement doublé ces dernières années, et je crois que c'est un point à ne pas négliger.
Bonsoir Philippe,
de par ma propre expérience, mon age et mon état de santé je partage abondamment ton point de vue. Ayant été jeûne et relativement bien portant, je me souviens aussi à quel point il est facile d'occulter notre vulnérabilité pourtant bien réelle à tout âge, comme tu le soulignes.
Peut-être devrions-nous ouvrir un ligne de discussion " seniors et résilience". La réserve que je pourrais avoir à ce sujet, c'est justement que cette vulnérabilité est inhérente à tout être humain, jeûne, vieux, hommes, femme, etc.
Traditionnellement cette difficulté était gérée, non seulement pour la survie de l'espèce et des individus mais aussi pour leur épanouissement par le regroupement et la solidarité, tribale, locale ou autre.
La modernité consumériste et capitaliste a largement rompus tous ces liens vitaux entre les individus. Si bien que notre résilience aux épreuves à venir en est, selon moi, grandement handicapée.
Le regroupement, "dans la vraie vie" pour aborder ensemble ces problématiques peut servir, entre autre de laboratoire et d'écoles pour ré-apprendre à tisser et entretenir une solidarité qui pourrait être salvatrice pour beaucoup dans un proche avenir. C'est une forme de "préparation" dont je n'ai pas encore trouver la trace dans ce forum. Merci de m'indiquer ou il se trouve, s'il existe.
Ce souci de travailler pas seulement chacun pour soi ou pour son entourage immédiat mais collectivement et pour la collectivité aussi est central chez beaucoup de tenant de la "transition" et de la "décroissance". Je ne connais pas encore les milieux du "survivalisme" pour savoir si et comment ils pensent gérer cet aspect de la survie. Je pense pour ma part que cela peut avoir son importance même pour ceux qui ne visent que leur propre survie et celle de leurs tout-proches.
De la même façon je pense, j'espère trouver chez les "survivaliste" des réponses dont se soucient peu les "décroissants" et transitionneurs".
Un sujet, incontournable selon moi pourrait peut-être permettre une réponse constructive entre le tenants extrêmes de ces deux approches, c'est celui de la vulnérabilité et de la sécurité des personnes et des biens, justement.
avec toute ma sympathie...
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
Salut, fais des efforts de synthèse STP, beaucoup de mots pour peu de signal, c'est pénible à lire, merci de citer des sources dans la mesure du possible.
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Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.
Nul ne réveille celui qui feint le sommeil.
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
C'est déjà fait : A 60 ans changes ton plan de survieT.o a écrit:
Peut-être devrions-nous ouvrir un ligne de discussion " seniors et résilience". La réserve que je pourrais avoir à ce sujet, c'est justement que cette vulnérabilité est inhérente à tout être humain, jeûne, vieux, hommes, femme, etc.
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Philippe-du-75013- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
En très court :
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
T.o a écrit:Ce souci de travailler pas seulement chacun pour soi ou pour son entourage immédiat mais collectivement et pour la collectivité aussi est central chez beaucoup de tenant de la "transition" et de la "décroissance". Je ne connais pas encore les milieux du "survivalisme" pour savoir si et comment ils pensent gérer cet aspect de la survie. Je pense pour ma part que cela peut avoir son importance même pour ceux qui ne visent que leur propre survie et celle de leurs tout-proches.
De la même façon je pense, j'espère trouver chez les "survivaliste" des réponses dont se soucient peu les "décroissants" et transitionneurs".
Bonjour,
Je crois que tu abordes là une question essentielle, je crois d'ailleurs avoir vu Yves Cochet tenter de la traiter dans une de ces dernières interventions, du type : comment conserver le lien social ? (sur le blog de l'institut momentum)
Mon propre avis sur la question est assez pessimiste. J'ai peur que l'avenir ne nous soumette à des pressions très fortes, de nature à shunter notre fonctionnement cognitif au profit de nos instincts. Dans ces conditions précises, que j'ai plus ou moins eu l'occasion d'expérimenter, les comportements individuels sont profondément modifiés de façon très aléatoire. Il est quasi impossible, dans des conditions de tension normales comme aujourd'hui, de savoir comment se comporterait untel ou untel sous forte pression.
Dès lors, je vise une autonomie maximale, surtout pour éviter au maximum toute dépendance qui pourrait s'avérer critique en situation tendue.
Quand je dis que ce sera la fin des illusions, j'inclus celle-ci, qui serait d'estimer qu'on peut aujourd'hui préparer le réseau social sur lequel on s'appuiera demain. Je crois que demain, plus rien ne sera comme aujourd'hui.
Ce n'est pas une raison pour négliger son réseau social aujourd'hui, bien sûr. Je dis simplement qu'il pourrait être à l'origine de déconvenues de prévoir s'appuyer dessus en situation de crise aigüe.
Dans ma représentation, on vit aujourd'hui dans une société x, avec des codes comportementaux en relation avec cette société x.
Après le crash, tôt ou tard, naitra une société y, avec des codes comportementaux liés à cette société y. Je crois que c'est lors de la naissance de cette société y que l'aspect solidarité reprendra ses droits. (retour de notre comportement grégaire). Entre les deux, j'ai peur que ça décape pas mal.
pragma tic- Membre
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Re: Premiers pas d'un bébé résilient
troisgriffes a écrit:En très court :
Édifiant en effet ! Aucun doute sur ce à quoi il faut s'attendre...
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