Développement personnel

Entre intégration au groupe, auquel tu vas te plier, quitte à te conformer à l'excès, mais au bénéfice d'une sécurité et d'une tranquillité/confort et la préférence pour l'individualisme, qui va t'isoler, atomiser la société, te permettre de vivre tes particularisme sans entraves et, potentiellement, te condamner à une certaine incertitude, solitude et absence de sens... le chemin est tortueux et inconfortable, peut faire sens, lui aussi.
Mais, amha, ça dépend de ta personnalité, de ton vécu. Des personnes un peu "hors jeu" il y en a toujours eut. Tu en fais partie, ou pas. C'est comme ça.

Krav a écrit:Entre intégration au groupe, auquel tu vas te plier, quitte à te conformer à l'excès, mais au bénéfice d'une sécurité et d'une tranquillité/confort et la préférence pour l'individualisme, qui va t'isoler, atomiser la société, te permettre de vivre tes particularisme sans entraves et, potentiellement, te condamner à une certaine incertitude, solitude et absence de sens

Oui, mais sans oublier que l'individualisme contemporain (le snowflake), le "mon corps mon choix", la société du divorce et tout l'orchestre des conneries woke, ne sont rendus possibles que grâce aux milliers d'esclaves virtuels que l'énergie abondante et pas chère met au service de chacun. 


Si tu coupes le jus, c'en est fini en 3 mois de ce genre de vie. Retour à la sécurité du groupe, de la famille et de ce modèle oppressif cisgenré, patriarcal et hétéronormé qui, bon an mal an, nous a tout de même amené du primate jusqu'en 2024...

Yep ! Le pétrole, et les machines qu'il alimente, nous ont amenés une sécurité qu'autrefois nous apportait le groupe.
Pas sûr que les générations élevées dans le confort de l'oléocène puissent s'adapter à un "retour de bâton" au combien violent et déstabilisant, qui risquerait d'en laisser plus d'un complètement interloqué ou, pour ne pas dire, déconnecté.
Enfin, bon, le post-oléocène sent aussi l'écrasement de l'individu (comme l'oléocène, après tout). Après, ça ou crever...

Enfin, quand même, c'était relou, autrefois. Aujourd'hui aussi, c'est relou. Les années 70 et 80, bien que moches sur quasi tous les points (musique, mode...), c'était la belle vie. 

Après, si tu n'étais pas trop con, trop névrosé, trop alcoolique... autrefois, tu pouvais louvoyer entre curés et familles/voisins dégénérés et pis, mourir de mort violente (pourvu que ça ne dure pas trop longtemps), pour la république ; ça avait plus de classe que de mourir d'un cancer, ou du diabète. Ca donnait un sens à la mort et à la vie. 
Mais, bon, ça fait quand même un peu suer ; on a perdu l'habitude de mourir de mort violente (sauf accident, ou déséquilibrisme).

C'est clair, ça envoie du rêve : 

70' 80' t'avais pas autant de contraintes que cette époque de merde actuel c'est vrai la liberté est verrouillé dans les esprits et multiples problèmes ,bien sur c'etait pas la joie comme toutes les decennies mais là c'est d'une médiocrité de faux jetons et que ceux qui sont nés après ne connaîtrons jamais parce non vécus ,pis  les jeunes font des thèses comme des vérité généralistes du haut de leur pieds d'estale ,mais il n'ons pas vécus ces époques ,pourquoi jugent t'il durement ?ben c'est que ça leur fous les boules ce maintenant et qu'ils fouttent rien pour arranger les choses sans prendre sur eux mêmes ,faire du gratis c'est être un pigeon dans leur calcul mental l'ère je sais tout par le web ,tient mon oeil !
après ça gémis !  ça vas pas gnagna ect....  à nôtre époque on as a chier et les moments de bonheur était plus intenses et aprécier dans la simplicité ,maintenant ça gamberge des trucs à la con .

Dans les années 70 le contrôle social était encore terrible même si ça avait diminué un peu après mai 68. Les homosexuels visibles étaient opprimés sans que cela choque: "Vous n'avez qu'à être normaux", etc 

A titre personnel j'avais noué une relation sérieuse avec une jeune femme où tout était à l'envers : 4 ans de plus que moi, bien plus d'études (bac + 5), milieu social aisé et catho pratiquants. Tout le monde a été contre nous, même mes parents.

Philippe-du-75013 a écrit:Dans les années 70 le contrôle social était encore terrible même si ça avait diminué un peu après mai 68. Les homosexuels visibles étaient opprimés sans que cela choque: "Vous n'avez qu'à être normaux", etc 

Ceux qui ont encore des enfants scolarisés peuvent apprécier la pesanteur du contrôle social actuel. Et qui est, AMHA, beaucoup plus pesant que celui que nous avons eu à supporter dans les années 80...

Entre le délire féministe total, la lutte contre le patriarcat, la politisation à outrance de leurs cours par les profs gauchistes et la "défense" (perso, je irais plutôt "la promotion", mais bon...) de l'homosexualité et de la théorie du genre, on a du mal à saisir, nous qui avons grandi dans les années 80 et pour qui une fille avait un pilou-pilou et un garçon avait une zigounette, où se situe la limite de l'oppression. 

Mon gamin a quand même eu un cours d'une heure le lois dernier avec 2 gendarmettes névrosées, initialement sur la prévention du harcèlement scolaire, et qui s'est terminé en cours sur le "consentement à l'acte sexuel chez la femme". 

Je vous la fais synthétique : 

- "quand une femme dit non, ça veut dire non"
- "quand une femme dit oui, ça peut vouloir dire non : il faut observer le langage du corps" 
- "quand une femme dit oui, mais qu'elle est sous emprise de substances ou d'alcool, c'est forcément non".  

Sans déconner, dans 5 ans, il faudra une attestation écrite de consentement en 2 exemplaires avant de tirer un coup.  
 
Et après, on s'étonnera de la croissance exponentielle du porno chez les jeunes....

Les hommes ne draguent plus et le célibat explose. Enjoy le néo contrôle social.
.c'est la même pour la légitime défense.

Moins d'instinct de conservation = apathie et mort.