Nuits d'émeutes

(d'un autre côté fallait vraiment avoir la dalle / ma prof. d’espagnole en 2nde en revanche, bref ... je digresse).

Le déni, toujours le déni ... Le relativisme, etc La population sait de quelle communautés, (s)  parce qu'elles n'ont que la religion en commun, viennent 80 % des problèmes de délinquance, de violence, surtout de violence à l'égard du système scolaire qu'elles pourrissent. 

Historiquement le vote FN et assimilé (Me Tixier-Vignancourt) c'était 2 à 4 % à chaque élection puis un jour à la grande surprise de Lionel Jospin le FN de JMLP est devenu le deuxième parti de France en faisant et défaisant les élections. Cris d'orfraie et arguments dignes du PCF "Nos (ex)électeurs se sont juste trompés ... nous ne les rejetons pas " (Lajoinie successeur de Georges Marchais quasiment texto devant un PCF devenu exsangue).


"Ils" en sont toujours là depuis le deuxième tour de la présidentielle de 2002!

Philippe-du-75013 a écrit:
"Ils" en sont toujours là depuis le deuxième tour de la présidentielle de 2002!

Ben oui, mais ça fonctionne plutôt bien : entre les confinements, les masques, les vaccins, la déraison climatique, l'aveuglement sur la situation géopolitique et énergétique (l'épisode ukrainien), on a tout accepté collectivement.

La république des Castors a encore de beaux jours devant elle...

Bon, vous l'avez peut être vu passer, mais c'est nouveau : des pompiers caillassés par des wesh se rebiffent et coursent leurs agresseurs.



Agriculteurs, chauffeurs routiers, taxis, la jacquerie is comming.
Jupiter envoie les préfets à le rencontre des agriculteurs pour discuter les enfumer et, ni vu ni connu, la leur faire à l'envers. 
Emmanuel Macron demande aux préfets d'aller à la rencontre des agriculteurs dès ce week-end





Celle-là on l'avait presque vu venir : des fâcheux de la France périphérique, le white trash gaulois réfractaire, qui descend dans les rues des vainqueurs de la mondialisation heureuse ne peuvent être que fans du moustachu.   On nous refait le coup des gilets jaunes racistes, beaufs et antisémites. 
Sauf que les paysoux, eux, ont de gros engins et que ça va faire un peu la différence question énucléation, amputations... 

Ah ben ! Mince alors ! Les agriculteurs bloquent en Allemagne et en France… en Occitanie.
On m'apprend que les ploucs déplorables fâcheux de la mort qui tue qui entrent en jacquerie contre le Mozart du dialogue social et son gouvernement de cooptés, font ce qu'ils font (manifester) hors syndicat. 
AAAAAhhh minnnccceeee !
C'est peut être pour ça qu'ils sont si bien organisés et déterminés et que le mouvement dur, dur, dur et ne lâche rien. 
Le mouvement est infiniment plus efficace et durable sans les syndicats qu'avec eux. Oh surprise !
Et Jupiter qui craint une montée du RN lors des élections européennes. 
Comment il va faire, là, le Mozart du réarmement national pour contrôler le mouvement sans les syndicats corrompus ? 
Au final, si même les ploucs déplorables se mettent à avoir une réelle intelligence stratégique et à s'organiser par le bas, on risque de vivre quelques moments fameux... jusqu'à ce que la république et ses hussards noirs ne reprennent la main par quelques traitrises dont elle a le secret.

Kraven a écrit:Comment il va faire, là, le Mozart du réarmement national pour contrôler le mouvement sans les syndicats corrompus ?

Avec les médias corrompus peut-être ?

Catharing a écrit:

Kraven a écrit:Comment il va faire, là, le Mozart du réarmement national pour contrôler le mouvement sans les syndicats corrompus ?

Avec les médias corrompus peut-être ?

El famoso néo hussards noirs de la république. 

KrAvEn a écrit:

Catharing a écrit:

Kraven a écrit:Comment il va faire, là, le Mozart du réarmement national pour contrôler le mouvement sans les syndicats corrompus ?

Avec les médias corrompus peut-être ?

El famoso néo hussards noirs de la république. 

Qui a les moyens de rendre une gréve populaire ou impopulaire?
La recette est toujours la même:
- quelques témoignages pathétiques bien choisis,la mère qui n'a pas pu aller chercher sa fille à l'école,le gars qui bosse et qui risque de perdre son job, ou le routier qui ne peut pas livrer son chargement..,commentaires négatifs auxquels une bonne partie de la population peut s'identifier.
-puis tu passes ça en boucle 24/24 ..
Rajoutes à cela,les pontes de l'éditocratie de plateaux télés...

Taxis et chauffeurs poids lourds rejoignent la manif. J'attend de voir comment l'exécutif va la leur faire à l'envers.
Je le répète, les paysoux sont les idiots utiles de la globalisation heureuse. Toujours plus de primes, toujours plus de surfaces au détriment du voisin, la paysannerie comme une entreprise productiviste... Cocus et contents... jusqu'à maintenant où ils sont sacrifiés sur l'hôtel de l'UE et de la globalisation.

L'horrible vérité, derrière la belle façade :

Bon, au final, on va vers des jacqueries et le populisme.

Pas de doute : ça sent le populisme !

Vous vous la racontez comme vous voulez, mais des milliers de gros engins, ça la pose là :

Marins pêcheurs et agri, z'ont de quoi faire pression avec leurs gros engins.

Réellement, s'ils le veulent, ils peuvent mettre la France à genou. Reste à savoir si ce sont des consanguins stupides, vendus à la globalisations heureuse et aux syndicats, ou des stratèges. 

Ahahah ! Ca vient noyauter, récupérer et flinguer le mouvement des fâcheux :

Apprêtez vous à un monde qui sort du confort. Endurcissez vous ! Ca fait mal. Anti fragiles vous êtes. Ou pas... 

j'va aller faire quelques provisions . arvi pa

Les facheux parlent aux facheux. 

Jean-Louis : les promesses ils vont en faire, mais ils ne vont pas les tenir ! 
Ben, oui, lol ! Comme d'hab', mon Jean-Louis. 

On vous endort avec des subventions !

(P.A.C. : des Promesses aux Agriculteurs trop Cons)

Ben tiens, demain je vais à Périgueux voir les potes paysans (pour raviver mon bushcraft agricole, comme on disait sur autre fil)

Étape 1: inventer des besoins qui nourrissent les semenciers, producteurs de machines et banquiers
Étape 2: rendre l'agriculture non rentable pour les paysans en détruisant les prix
Étape 3: donner des subventions et les rendre dépendants
Étape 4: ?


Le coup du GNR et du Groupe Avril avec son président également leader FNSEA est fantastique.
Avril avait un stand énorme avec une équipe pléthorique pour promouvoir leur biocarburant Oléo100 au salon du Transport à Lyon en fin d'année dernière.
https://oleo100.com/
Par contre quand je me suis arrêté pour demander "Quel EROI pour ce carburant?" personne n'a voulu répondre.

merlin06 a écrit:Étape 1: inventer des besoins qui nourrissent les semenciers, producteurs de machines et banquiers
Étape 2: rendre l'agriculture non rentable pour les paysans en détruisant les prix
Étape 3: donner des subventions et les rendre dépendants
Étape 4: ?

Etape 4...le Monopoly agricole?
De grands groupes industriels rachètent les terres agricoles : « Un phénomène invisible »
https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/entretien-de-grands-groupes-industriels-rachetent-les-terres-agricoles-un-phenomene-invisible-5371c1e0-9fdc-11ed-9bd9-72327e8859fe

Dans son livre « Hold-up sur la terre » (éditions Seuil), la journaliste Lucile Leclair a enquêté sur le rachat des terres par de grandes firmes, principalement du secteur agroalimentaire et de la dermo-cosmétique.

Extrait : « Aujourd’hui, les Safer ne sont pas armées pour fermer la porte aux grands groupes. La dernière loi Sempastous (député MODEM) leur permet d’intervenir sur les transactions en parts de société (lorsqu’une firme s’associe à un agriculteur, puis rachète peu à peu les parts pour devenir propriétaire). Mais le texte n’est pas suffisamment précis pour contrer l’arrivée de ces groupes à la campagne. Et les moyens accordés pour assumer cette nouvelle mission se révèlent insuffisants…

Quand le géant industriel du porc français fait main basse sur des fermes
https://basta.media/geant-industriel-porc-francais-Cooperl-main-basse-fermes-agricoles-France

KrAvEn a écrit:Bon, manifestement, désormais, les voitures qui brulent, les flics et les pompiers caillassés, etc, ça dépasse les anciennes frontières de l'hexagone. Pays bas, Allemagne, Espagne, Belgique... sont touchés.

Puis-je suggérer une solution à la Corse ?
Un vrai peuple qui aime sa culture, ses traditions et qui veut les garder. En plus, il se bougent pour les garder, avec les bons arguments.
Là-bas, même les femmes ont des couilles.
Sur le continent, pour les mecs, ça se discute.

KrAvEn

Bon, au final, on va vers des jacqueries et le populisme.
Pas de doute : ça sent le populisme !

J'accepte cette odeur.

AMHA Sannat pose une intéressante remarque sur la situation sociale. Pour lui monsieur tout le monde démissionne, avance en reculant, se désengage... de manière silencieuse et invisible. « Ca va péter. Vers une convergence des luttes ? ». L’édito de Charles SANNAT

j'ai vu, pendant l’épisode neigeux que nous venons de vivre 5 centimètres de neige qui ne bloquaient pas les voitures sans chaînes des managers et autres entrepreneurs ou dirigeants, mais qui empêchaient toutes les voitures des salariés plus très engagés (et c’est un euphémisme) de rouler pendant deux jours. [...] des écoles désertées aussi bien par les profs que par les élèves. [...] des lycées et des collèges vides, y compris de ceux qui pouvaient venir à pieds.[...] J’ai vu la France rester au chaud et ne plus faire le moindre effort.

Autre constat, de sa part, la fin de la croyance en la république. 
Comme il le dit, ça ressemble quand même vachement à l'état d'esprit prévalant dans l'URSS pré effondrement. Les babouchkas savaient que l'état mentait et que tout était pipeauté, tout le monde savait et tout le monde n'en avait plus rien à cirer. 
Yep ! Le colosse aux pieds d'argile républicain semble encore marcher, mais c'est par inertie. L'état Potemkine.

La grande grève (Atlas Shrugged) is comming (grève silencieuse, grève passive).

On avait déjà évoqué le sujet en 2022,
À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Cette situation résonne avec la France. Ici aussi, l’exode a commencé. Des centaines de milliers de postes ne sont pas pourvus, faute de candidats, dans l’hôtellerie ou la restauration tandis que dans les grandes écoles, chez les classes moyennes supérieures, la sécession couve. Au-delà des discours tonitruants dans la presse, une révolte plus silencieuse se propage. Dans chaque promotion, et même là où on l’attend le moins, dans les entreprises des énergies fossiles ou dans la haute administration publique.
Le doute se répand. La crise écologique vient battre en brèche les rêves d’antan au goût de naphtaline. Que vaut une promotion face au péril climatique ? Pourquoi se battre pour des places quand c’est tout le système qui vacille ? À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Volet deux et trois
Désenchantement radical

L’acceptabilité sociale sur laquelle repose le système économique s’effrite. Malgré ses promesses de renouvellement, avec l’utopie cybernétique ou le fantasme de la Silicon Valley, le capitalisme vit aujourd’hui « une phase de désenchantement radicale ». « Les gens n’y trouvent plus de sens et ne s’y reconnaissent plus. Ce n’est pas encore complètement une révolte mais c’est une désaffiliation profonde »,

La désertion est une affaire ancienne, à laquelle le système en place a été obligé de répondre. Dans De l’esclavage au salariat, le chercheur Yann Moulier Boutang montre que l’un des moteurs principaux de l’histoire du capitalisme est la fixation d’une main-d’œuvre constamment fugitive : « La capture sans cesse à reprendre du paysan sans terre, du bohémien nomade, de l’apprenti en fuite, du soldat déserteur, de l’esclave évadé, de l’incorrigible vagabond et de tous les réfractaires à la mise en discipline. »

Quel individu normalement constitué pourrait sortir indemne psychologiquement de ce que nous vivons depuis plusieurs années?
Certes rien à voir avec l'enfer de ceux qui ,journellement ,font face aux horreurs de la guerre (Ukraine,Gaza,etc)mais l'accumulation de contraintes,de mauvaises nouvelles,de hausses des taxes (+10% pour l’électricité alors que certains en profitent pour augmenter leurs frais de mandats de 300€ par exemple),toutes ces "infos" martelées en boucle par certains médias créent à force une sorte d'apathie générale,genre "plus rien à foutre".
D’où la désertion,la démission comme une sorte de résistance passive.
Cette inertie pacifique peut très bien déboucher sur quelque chose de moins soft, les "citoyens" se rendant(enfin)compte qu'ils sont les invités d'un "diner de cons",organisé à grande échelle par des gens qui les méprisent ouvertement ,il est clair que cela va forcement finir par péter...et bien avant la fin du diner...

KrAvEn a écrit:

Ça, c'est chez moi (ou presque). Pays essentiellement agricole.