Vers une pénurie des matières premières

nous entrons dans l’ère de la rareté structurelle.

Guerre en Ukraine. En Belgique, l’heure est déjà aux premiers rationnements de denrées alimentaires

L'indicateur commercial de Kiel estime les flux commerciaux (importations et exportations) de 75 pays et régions du monde, ainsi que le commerce mondial dans son ensemble.
La carte du monde montre une augmentation (verte) ou une diminution (rouge) attendue pour les différents pays. Cliquer sur un pays ouvre un graphique avec plus de détails. On estime les flux commerciaux unilatéraux d'un pays avec le reste du monde. L'indicateur commercial de Kiel est mis à jour vers le 5 et le 20 de chaque mois.

La guerre et son impact conjoncturel sur les marchés agricoles mondiaux ressort la terrible imagerie de la famine mondiale et de la responsabilité quasi-christique des terres à blés française à nourrir le monde. il suffit de suivre les com exaltées visant à "produire + et vite"
comme si "naturellement" la France, en compèt' avec la Russie, devait nourrir le monde car les autres pays "ne peuvent produire du blé c'est comme ça". Voir les grands discours sur la géopolitique de l'arme alimentaire.  
alors je tente ici d'ouvrir un peu le spectre, bossant depuis 15 ans dans le secteur agricole en Afrique.

Philippe-du-75013 a écrit:Dans l'alimentation très préparée qui est celle des pays occidentaux le cout de la matière première est généralement assez faible par rapporta au cout de la main d’œuvre et aux charges.
Que le blé augmente de 10 % c'est 10% sur les 15 % de la farine dans le prix d'une baguette de pain.

Philippe-du-75013 a écrit:Elle est très faible, c'est un produit d'appel, la marge se fait sur les pains spéciaux et la pâtisserie.

Farine, énergie, carburant... face à la forte hausse des coûts de production, certains boulangers risquent d'augmenter le prix de la baguette de pain.

sur Euronext, le blé s'échangeait ces derniers jours entre 360 et 380 euros la tonne sur l'échéance de mai, contre un peu moins de 200 euros un an plus tôt. Cette flambée des prix du blé va se répercuter, logiquement, sur ceux de la farine.

ne mauvaise nouvelle pour les boulangers, d'autant qu'ils doivent aussi faire face à d'autres dépenses en hausse: le gaz ou l'électricité pour faire tourner les fours, très énergivores, le carburant pour assurer les livraisons ou les emballages papier avec lesquels repartent les clients. Il faut également absorber la revalorisation annuelle de la grille salariale.

Une baguette classique était vendue 90 centimes d'euro en moyenne en 2021, selon les chiffres de l'Insee. La baguette tradition, plus chère, s'achète généralement entre 1 euro et 1,50 euro. La marge de l'entreprise ne représente que 8 à 10 centimes du prix d'une baguette de pain, loin derrière les frais fixes comme l'électricité ou le loyer (10 centimes), la matière première (15 à 20 centimes) et surtout la main d'œuvre (50 à 57 centimes), le plus lourd poste de dépense, précisait un rapport d'Agrex Consulting pour FranceAgriMer en 2018.

"On parle d'une hausse de quelques centimes", souligne Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie française (CNBPF), mais c'est un produit que les clients "voient tous les jours", donc ils le remarquent très rapidement.

La famine arrive. La liste des pays les plus concernés.
par Charles Sannat | 15 Avr 2022 revue de presse économique et lien article : Insolentiae

Catharing a écrit:Pour ceux qui habitent en région lyonnaise:
Particuliers, professionnels, associations, tout les publics peuvent se fournir au Minéstock.

tarsonis a écrit:Ça fait déjà quelque temps dans l'Est voire Sud-est

victor81 a écrit:dans le sud ouest aussi...
hmmmm vous devez avoir des puits de petroles secret en dystopie!
surement un heritage des vikings

tarsonis a écrit:Ça fait déjà quelque temps dans l'Est voire Sud-est

KrAvEn a écrit:Pour la première fois, j'ai vu le prix du gazole dépasser, à la pompe, celui de tous les autres carburants. Yep !