Ecocide et extinction des espèces
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Trop d’espèces en voie d’extinction
[quote]
Trop d’espèces en voie d’extinction
Arrêtons le massacre !
Ysengrin, le mardi 8 novembre 2005
La disparition d’espèces, animales ou végétales, fait partie de l’évolution, c’est une conséquence de la sélection naturelle. Elles naissent, se développent et s’adaptent plus ou moins bien, meurent, sans que cela soit forcément préjudiciable à la biodiversité : ainsi, sans la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années, le cours de l’évolution des mammifères aurait certainement été différent... et ce ne serait peut-être pas l’Homme qui dominerait le globe aujourd’hui. Les dinosaures sont un exemple bien connu, mais pas isolé : des centaines de millions d’espèces animales qui ont vécu sur Terre ces derniers 600 millions d’années, seulement 0,1% existent encore aujourd’hui !
Les raisons de la disparition d’une espèce peuvent être multiples et variées : chasse ou prédation, modification des conditions de milieu, concurrence d’autres espèces mieux adaptées...
Au-delà de l’évolution naturelle des espèces, il s’est déjà produit selon les paléontologues cinq phases d’extinction massive d’espèces [1].
Ces grandes crises ont des origines aujourd’hui encore en grande partie inconnues. On pense à des conjonctions de causes diverses (activité volcanique, chute de météorite, changement climatique, modification de l’oxygénation ou de la salinité des océans, modification de l’atmosphère, dérive des continents, inversion du champ magnétique terrestre, etc.) provoquant des changements dans les conditions de milieu, auxquels certaines espèces n’ont pas le temps de s’adapter.
Période
Date (millions d’années)
Durée (millions d’années)
Principales espèces disparues
Proportion d’espèces disparues
fin de l’ordovicien
- 440
0,5
animaux et végétaux, surtout marins
60%
fin du dévonien
- 365
7
poissons, algues
60%
fin du permien
- 250
1
reptiles, amphibiens, insectes
90%
fin du trias
- 145
0,1 à 5
reptiles, gastéropodes et bivalves
20%
fin du crétacé
- 65
5 à 10
dinosaures, reptiles, fougères géantes, ammonites
50%
Elles sont suivies par des périodes d’accroissement du nombre des espèces : adaptation des survivants aux nouvelles conditions et apparition de nouvelles espèces.
La sixième crise biologique
Des scientifiques estiment que nous vivons actuellement la sixième crise biologique. Cette appellation est justifiée au vu du nombre d’espèces aujourd’hui menacées. Mais cette crise est en revanche inédite par sa cause, unique, l’activité humaine, ainsi que par la rapidité du phénomène : le rythme de disparition des espèces est 100 à 1 000 fois plus élevé que le rythme naturel.
La liste rouge des espèces en danger d’extinction publiée par l’IUCN [2] nous fournit des chiffres affolants : en 2004, un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois, trois insectes sur quatre ou huit crustacés sur dix sont menacés de disparition [3].
Ces chiffres ne sont que des évaluations, à manier avec prudence, selon l’IUCN. Le pourcentage total d’espèces menacées atteint les 41% du nombre d’espèces dont les chances de survie ont été étudiées. Mais il tombe à 1% si on le calcule à partir du nombre total d’espèces décrites. Le chiffre réel se situe donc quelque part entre ces deux valeurs. Et nous sommes de plus très loin d’avoir référencé toutes les espèces vivant sur notre planète [4] : on estime connaître plus de 90% des mammifères par exemple, mais on pense n’avoir identifié qu’environ 10% des insectes [5]. Calculer des pourcentages dans ces conditions est un peu hasardeux.
Mais même en s’en tenant aux chiffres bruts, on arrive à des valeurs effrayantes, puisque 15 503 espèces sont en voie d’extinction sur notre planète, et que ce chiffre est en constante augmentation : elles étaient 10 533 en 1998... Et ces chiffres ne concernent que les espèces connues : on estime que ce sont dans l’ensemble 50 à 100 000 espèces qui disparaissent chaque année. Des scientifiques estiment ainsi très sérieusement que de 15 à 50 % des espèces animales et végétales pourraient avoir disparu de la surface de la Terre d’ici cinquante ans.
Notons encore que les disparitions ne sont pas réparties également à la surface du globe : les zones les plus exposées sont situées dans les régions équatoriales. Selon les chiffres de l’IUCN, l’Equateur abrite 2151 espèces menacées, quand l’immense Canada en compte 74. En Europe, ce sont également les pays les plus méridionaux qui sont les plus touchés par le phénomène : l’Espagne avec 153 espèces menacées, le Portugal avec 148, la France avec 120, juste devant l’Italie, qui en compte 114.
Les causes
La rapidité des extinctions actuelles, nous l’avons dit, n’a aucune commune mesure avec celle des cinq premières crises. La différence, c’est que loin de s’expliquer uniquement par des causes naturelles, elles sont cette fois principalement dues à l’activité humaine :
Les conséquences
Les conséquences de la disparition massive d’espèces vont bien au-delà du chagrin que l’on peut ressentir à l’idée de printemps sans hirondelles ou des bambouseraies sans panda.
Elle réduit d’abord la biodiversité, c’est à dire la richesse du patrimoine naturel. Nous avons dit plus haut que les disparitions d’espèces peuvent être bénéfiques à la biodiversité, en donnant leur chance à d’autres formes de vie, comme ce fut le cas pour les mammifères après la disparition des dinosaures. Mais nous savons aussi, grâce à l’étude des cinq grandes crises préhistoriques, que dix millions d’années sont en moyenne nécessaires pour compenser les effets d’une crise. Dix millions d’années, c’est évidemment beaucoup trop pour que l’Homme puisse espérer tirer des bénéfices de la crise actuelle [7]. Or nous ne savons pas de quelles espèces nous aurons besoin à l’avenir pour nos recherches agronomiques, médicales... scientifiques en général.
Elles mettent de plus en jeu le fonctionnement même des écosystèmes, qui résulte d’équilibres fragiles : la disparition d’une espèce, même modeste et de peu d’importance apparente peut condamner toutes celles qui dépendent d’elle, prédateurs qui n’auront plus rien à manger, parasites qui disparaîtront avec leur hôte, plantes qui dépendent d’elle pour leur propagation... Ce phénomène est appelé co-extinction. La disparition de quelques espèces peut donc ruiner le fonctionnement de l’écosystème, induisant un effet boule de neige incontrôlable. Or, si nous avons l’impression pour nombre d’entre nous de vivre dans un environnement entièrement artificiel, nous avons encore besoin de la nature, qui assure une série de services indispensables à notre survie : régulation des climats, épuration de l’air, production d’eau potable et approvisionnement des nappes phréatiques, décomposition et recyclage des déchets formant les sols arables, protection des sols contre l’érosion, maintien des cycles biogéochimiques, contrôle des parasites, virus et autres maladies, etc [8]...
Pour ces raisons, la disparition accélérée d’espèces sauvages a des répercussions sur la survie de l’homme lui-même.
L’Homme : une espèce en voie de disparition ?
Homo sapiens n’est évidemment aujourd’hui aucunement en risque d’extinction. Nous n’avons jamais été si nombreux sur Terre, et même si la majorité d’entre nous vit dans de très mauvaises conditions, tous les démographes s’accordent à dire que les Hommes continueront à se multiplier dans les prochaines décennies. Et pourtant, des signes inquiétants s’accumulent... L’espérance de vie, qui grâce aux progrès de la médecine augmentait globalement, a baissé entre 1975 et 1995 dans 16 pays comptant au total 300 millions d’habitants. La mondialisation permet la diffusion à très grande échelle de poisons mortifères, comme les pesticides, aux effets souvent découverts après leur mise en oeuvre. Les effets à moyen terme des rayonnements électromagnétiques ou des OGM ne sont absolument pas connus, alors même que tout le monde ou presque a déjà un téléphone portable et que les grandes firmes de l’agro-alimentaire peuvent vendre au même moment la même variété de maïs transgénique sur tous les continents...
Je ne peux bien sûr pas appuyer cette vision apocalyptique de l’avenir de l’Homme sur aucune donnée concrète, ce ne sont que des spéculations personnelles [9]. Mais ne devrait-on pas sérieusement se demander comment nous réussirons à survivre dans un monde où nos plus proches cousins dans le monde animal, les grands primates, sont sérieusement menacés à moyen terme ?
Et maintenant... que faire ?
Une fois listées les causes d’extinctions d’espèces... eh bien, il n’y a plus qu’à les résoudre ! Ce qui ne sera pas si simple, une bonne partie de ce problème se posant à l’échelle de la planète tout entière. J’ai tenté de résumer ci-dessous ce que chacun de nous peut malgré tout s’efforcer de faire au quotidien. La liste est loin d’être complète, envoyez-nous vous idées !
Cause
Solutions globales
Actions individuelles
agriculture intensive
favoriser une agriculture biologique plus respectueuse des milieux
consommer des produits locaux et de saison, issus de l’agriculture biologique, ou cultiver soi-même ses légumes !
destruction des forêts équatoriales
stopper la déforestation
boycotter les bois exotiques
réchauffement climatique
limiter les émissions de gaz à effet de serre
limiter sa consommation d’énergies fossiles
pollution
réglementer l’usage des polluants
boycotter les sacs plastiques, préférer des produits non polluants pour nettoyer sa maison, laver son linge...
chasse
réglementation et contrôle de la chasse, mise en place de réserves
ne pas consommer d’espèces en voie de disparition, ne pas laisser la nature aux chasseurs !
De manière générale, l’humanité devrait comprendre qu’elle a encore besoin de la nature, et devrait s’efforcer d’en comprendre les fonctionnements, la gérer et non pas l’exploiter sans vision à long terme. Ce sont des belles paroles un peu creuses, je le sais, mais je suis aussi convaincu que chacun de nous, à notre niveau, avons d’innombrables occasions quotidiennes de les mettre en œuvre, individuellement ou collectivement...
Trop d’espèces en voie d’extinction
Arrêtons le massacre !
Ysengrin, le mardi 8 novembre 2005
La disparition d’espèces, animales ou végétales, fait partie de l’évolution, c’est une conséquence de la sélection naturelle. Elles naissent, se développent et s’adaptent plus ou moins bien, meurent, sans que cela soit forcément préjudiciable à la biodiversité : ainsi, sans la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années, le cours de l’évolution des mammifères aurait certainement été différent... et ce ne serait peut-être pas l’Homme qui dominerait le globe aujourd’hui. Les dinosaures sont un exemple bien connu, mais pas isolé : des centaines de millions d’espèces animales qui ont vécu sur Terre ces derniers 600 millions d’années, seulement 0,1% existent encore aujourd’hui !
Les raisons de la disparition d’une espèce peuvent être multiples et variées : chasse ou prédation, modification des conditions de milieu, concurrence d’autres espèces mieux adaptées...
Au-delà de l’évolution naturelle des espèces, il s’est déjà produit selon les paléontologues cinq phases d’extinction massive d’espèces [1].
Ces grandes crises ont des origines aujourd’hui encore en grande partie inconnues. On pense à des conjonctions de causes diverses (activité volcanique, chute de météorite, changement climatique, modification de l’oxygénation ou de la salinité des océans, modification de l’atmosphère, dérive des continents, inversion du champ magnétique terrestre, etc.) provoquant des changements dans les conditions de milieu, auxquels certaines espèces n’ont pas le temps de s’adapter.
Période
Date (millions d’années)
Durée (millions d’années)
Principales espèces disparues
Proportion d’espèces disparues
fin de l’ordovicien
- 440
0,5
animaux et végétaux, surtout marins
60%
fin du dévonien
- 365
7
poissons, algues
60%
fin du permien
- 250
1
reptiles, amphibiens, insectes
90%
fin du trias
- 145
0,1 à 5
reptiles, gastéropodes et bivalves
20%
fin du crétacé
- 65
5 à 10
dinosaures, reptiles, fougères géantes, ammonites
50%
Elles sont suivies par des périodes d’accroissement du nombre des espèces : adaptation des survivants aux nouvelles conditions et apparition de nouvelles espèces.
La sixième crise biologique
Des scientifiques estiment que nous vivons actuellement la sixième crise biologique. Cette appellation est justifiée au vu du nombre d’espèces aujourd’hui menacées. Mais cette crise est en revanche inédite par sa cause, unique, l’activité humaine, ainsi que par la rapidité du phénomène : le rythme de disparition des espèces est 100 à 1 000 fois plus élevé que le rythme naturel.
La liste rouge des espèces en danger d’extinction publiée par l’IUCN [2] nous fournit des chiffres affolants : en 2004, un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois, trois insectes sur quatre ou huit crustacés sur dix sont menacés de disparition [3].
Ces chiffres ne sont que des évaluations, à manier avec prudence, selon l’IUCN. Le pourcentage total d’espèces menacées atteint les 41% du nombre d’espèces dont les chances de survie ont été étudiées. Mais il tombe à 1% si on le calcule à partir du nombre total d’espèces décrites. Le chiffre réel se situe donc quelque part entre ces deux valeurs. Et nous sommes de plus très loin d’avoir référencé toutes les espèces vivant sur notre planète [4] : on estime connaître plus de 90% des mammifères par exemple, mais on pense n’avoir identifié qu’environ 10% des insectes [5]. Calculer des pourcentages dans ces conditions est un peu hasardeux.
Mais même en s’en tenant aux chiffres bruts, on arrive à des valeurs effrayantes, puisque 15 503 espèces sont en voie d’extinction sur notre planète, et que ce chiffre est en constante augmentation : elles étaient 10 533 en 1998... Et ces chiffres ne concernent que les espèces connues : on estime que ce sont dans l’ensemble 50 à 100 000 espèces qui disparaissent chaque année. Des scientifiques estiment ainsi très sérieusement que de 15 à 50 % des espèces animales et végétales pourraient avoir disparu de la surface de la Terre d’ici cinquante ans.
Notons encore que les disparitions ne sont pas réparties également à la surface du globe : les zones les plus exposées sont situées dans les régions équatoriales. Selon les chiffres de l’IUCN, l’Equateur abrite 2151 espèces menacées, quand l’immense Canada en compte 74. En Europe, ce sont également les pays les plus méridionaux qui sont les plus touchés par le phénomène : l’Espagne avec 153 espèces menacées, le Portugal avec 148, la France avec 120, juste devant l’Italie, qui en compte 114.
Les causes
La rapidité des extinctions actuelles, nous l’avons dit, n’a aucune commune mesure avec celle des cinq premières crises. La différence, c’est que loin de s’expliquer uniquement par des causes naturelles, elles sont cette fois principalement dues à l’activité humaine :
- la liste n’est pas close, elle pourrait compter encore de nombreux alinéas, comme ces accidents un peu ridicules qui virent des explorateurs lâcher inconsciemment un couple de lapins sur une île où ils se multiplient et la transforment rapidement en désert, grignotant au passage toutes ses espèces endémiques.
<LI class=spip>la destruction de la forêt équatoriale, qui abrite plus de la moitié des espèces de la biosphère, celles-ci étant souvent de plus endémiques, est la première cause des extinctions ;
<LI class=spip>sous toutes les latitudes, l’urbanisation a un effet direct de destruction de milieux, et des espèces qui les occupent ;
<LI class=spip>l’agriculture intensive a également des effets dévastateurs sur la biodiversité, quand sur des centaines d’hectares insectes et « mauvaises herbes » sont systématiquement détruits pour laisser la place à une seule variété de céréales ;
<LI class=spip>la pollution fait de gros dégâts, notamment sur les milieux marins ;
<LI class=spip>la chasse peut également entraîner la disparition d’espèces [6] ;
<LI class=spip>le changement climatique, qui n’est plus aujourd’hui contesté par personne, entraîne des modifications des milieux, et la disparition des espèces incapables de s’adapter ;
Les conséquences
Les conséquences de la disparition massive d’espèces vont bien au-delà du chagrin que l’on peut ressentir à l’idée de printemps sans hirondelles ou des bambouseraies sans panda.
Elle réduit d’abord la biodiversité, c’est à dire la richesse du patrimoine naturel. Nous avons dit plus haut que les disparitions d’espèces peuvent être bénéfiques à la biodiversité, en donnant leur chance à d’autres formes de vie, comme ce fut le cas pour les mammifères après la disparition des dinosaures. Mais nous savons aussi, grâce à l’étude des cinq grandes crises préhistoriques, que dix millions d’années sont en moyenne nécessaires pour compenser les effets d’une crise. Dix millions d’années, c’est évidemment beaucoup trop pour que l’Homme puisse espérer tirer des bénéfices de la crise actuelle [7]. Or nous ne savons pas de quelles espèces nous aurons besoin à l’avenir pour nos recherches agronomiques, médicales... scientifiques en général.
Elles mettent de plus en jeu le fonctionnement même des écosystèmes, qui résulte d’équilibres fragiles : la disparition d’une espèce, même modeste et de peu d’importance apparente peut condamner toutes celles qui dépendent d’elle, prédateurs qui n’auront plus rien à manger, parasites qui disparaîtront avec leur hôte, plantes qui dépendent d’elle pour leur propagation... Ce phénomène est appelé co-extinction. La disparition de quelques espèces peut donc ruiner le fonctionnement de l’écosystème, induisant un effet boule de neige incontrôlable. Or, si nous avons l’impression pour nombre d’entre nous de vivre dans un environnement entièrement artificiel, nous avons encore besoin de la nature, qui assure une série de services indispensables à notre survie : régulation des climats, épuration de l’air, production d’eau potable et approvisionnement des nappes phréatiques, décomposition et recyclage des déchets formant les sols arables, protection des sols contre l’érosion, maintien des cycles biogéochimiques, contrôle des parasites, virus et autres maladies, etc [8]...
Pour ces raisons, la disparition accélérée d’espèces sauvages a des répercussions sur la survie de l’homme lui-même.
L’Homme : une espèce en voie de disparition ?
Homo sapiens n’est évidemment aujourd’hui aucunement en risque d’extinction. Nous n’avons jamais été si nombreux sur Terre, et même si la majorité d’entre nous vit dans de très mauvaises conditions, tous les démographes s’accordent à dire que les Hommes continueront à se multiplier dans les prochaines décennies. Et pourtant, des signes inquiétants s’accumulent... L’espérance de vie, qui grâce aux progrès de la médecine augmentait globalement, a baissé entre 1975 et 1995 dans 16 pays comptant au total 300 millions d’habitants. La mondialisation permet la diffusion à très grande échelle de poisons mortifères, comme les pesticides, aux effets souvent découverts après leur mise en oeuvre. Les effets à moyen terme des rayonnements électromagnétiques ou des OGM ne sont absolument pas connus, alors même que tout le monde ou presque a déjà un téléphone portable et que les grandes firmes de l’agro-alimentaire peuvent vendre au même moment la même variété de maïs transgénique sur tous les continents...
Je ne peux bien sûr pas appuyer cette vision apocalyptique de l’avenir de l’Homme sur aucune donnée concrète, ce ne sont que des spéculations personnelles [9]. Mais ne devrait-on pas sérieusement se demander comment nous réussirons à survivre dans un monde où nos plus proches cousins dans le monde animal, les grands primates, sont sérieusement menacés à moyen terme ?
Et maintenant... que faire ?
Une fois listées les causes d’extinctions d’espèces... eh bien, il n’y a plus qu’à les résoudre ! Ce qui ne sera pas si simple, une bonne partie de ce problème se posant à l’échelle de la planète tout entière. J’ai tenté de résumer ci-dessous ce que chacun de nous peut malgré tout s’efforcer de faire au quotidien. La liste est loin d’être complète, envoyez-nous vous idées !
Cause
Solutions globales
Actions individuelles
agriculture intensive
favoriser une agriculture biologique plus respectueuse des milieux
consommer des produits locaux et de saison, issus de l’agriculture biologique, ou cultiver soi-même ses légumes !
destruction des forêts équatoriales
stopper la déforestation
boycotter les bois exotiques
réchauffement climatique
limiter les émissions de gaz à effet de serre
limiter sa consommation d’énergies fossiles
pollution
réglementer l’usage des polluants
boycotter les sacs plastiques, préférer des produits non polluants pour nettoyer sa maison, laver son linge...
chasse
réglementation et contrôle de la chasse, mise en place de réserves
ne pas consommer d’espèces en voie de disparition, ne pas laisser la nature aux chasseurs !
De manière générale, l’humanité devrait comprendre qu’elle a encore besoin de la nature, et devrait s’efforcer d’en comprendre les fonctionnements, la gérer et non pas l’exploiter sans vision à long terme. Ce sont des belles paroles un peu creuses, je le sais, mais je suis aussi convaincu que chacun de nous, à notre niveau, avons d’innombrables occasions quotidiennes de les mettre en œuvre, individuellement ou collectivement...
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Ecocide et extinction des espèces
L'extinction en cours aura des répercutions pour des millions d'années
(Agence Science-Presse) –
source : http://www.sciencepresse.qc.ca/
(Agence Science-Presse) –
source : http://www.sciencepresse.qc.ca/
la suite en anglais iciLa Planète Terre, mise en faillite par les externalités
3 juin 2007
Que se passerait-il si les entreprises devaient rendre compte de tous les coûts induits par les pollutions, l’épuisement des ressources, les catastrophes nées du dérèglement de l’écosystème global, et si nous appliquions à la planète ces mêmes règles comptables, en chiffrant les pertes qu’elle subit ? Et bien l’entreprise Terre serait en faillite.
Contre Info
Dernière édition par KrAvEuNn le Mar 20 Jan 2009 - 17:56, édité 1 fois
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Ecocide et extinction des espèces
Destruction de la nature: elle coûte 2000 milliards d'euros par an
La destruction de la nature coûte 2000 milliards d'euros par an au monde. C'est le résultat d'une étude qui doit être présentée lundi à la conférence de l'ONU sur la biodiversité.
Chaque année, la disparition d'espèces animales et végétales coûte 6% du Produit national brut mondial, affirme l'hebdomadaire "Spiegel" à paraître lundi. Initiée par l'Union européenne et le ministre allemand de l'environnement, l'étude doit être publiée lors de l'ouverture de la 9ème Conférence des signataires de la Convention sur la diversité biologique à Bonn, en Allemagne.
"Les pauvres du monde portent la charge la plus lourde," écrit l'étude. Ainsi, dans les pays pauvres, la perte de biodiversité représente chaque année la moitié de leurs richesses économiques.
La déforestation dans le monde, outre favoriser l'extinction des espèces, est responsable de 20% des émissions de dioxyde de carbone (CO2), soit davantage que toutes les industries de transport, selon les experts.
Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont menacés de disparition sur terre, selon une liste rouge publiée par l'Union mondiale pour la nature (UICN) le 12 septembre dernier.
La destruction de la nature coûte 2000 milliards d'euros par an au monde. C'est le résultat d'une étude qui doit être présentée lundi à la conférence de l'ONU sur la biodiversité.
Chaque année, la disparition d'espèces animales et végétales coûte 6% du Produit national brut mondial, affirme l'hebdomadaire "Spiegel" à paraître lundi. Initiée par l'Union européenne et le ministre allemand de l'environnement, l'étude doit être publiée lors de l'ouverture de la 9ème Conférence des signataires de la Convention sur la diversité biologique à Bonn, en Allemagne.
"Les pauvres du monde portent la charge la plus lourde," écrit l'étude. Ainsi, dans les pays pauvres, la perte de biodiversité représente chaque année la moitié de leurs richesses économiques.
La déforestation dans le monde, outre favoriser l'extinction des espèces, est responsable de 20% des émissions de dioxyde de carbone (CO2), soit davantage que toutes les industries de transport, selon les experts.
Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont menacés de disparition sur terre, selon une liste rouge publiée par l'Union mondiale pour la nature (UICN) le 12 septembre dernier.
SavageBeast- Membre
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Date d'inscription : 20/04/2008
Re: Ecocide et extinction des espèces
Fermeture très controversée de la pêche au thon rouge en Europe
La Commission européenne a décidé vendredi de fermer prématurément la pêche au thon rouge en Méditerranée au nom de la protection de l'espèce, provoquant des protestations des pays concernés et la colère d'une profession déjà à cran à cause du renchérissement du carburant.
Cette fermeture concerne les thoniers senneurs, de grands chalutiers qui pratiquent une forme de pêche industrielle, et comptent à eux seuls pour quelque 70% des captures totales de ce poisson dans les eaux européennes.
Elle s'appliquera à compter du 16 juin pour la Grèce, la France, l'Italie, Chypre et Malte, et à partir du 23 juin pour l'Espagne, selon un communiqué de la Commission.
La saison pour eux aurait dû se terminer fin juin, qui est le mois où ils réalisent la quasi-totalité de leurs captures (90%), à raison de 550 tonnes par jour. En revanche, les pêcheurs artisanaux, essentiellement présents dans l'Atlantique Est, pourront continuer s'ils ont encore des quotas de pêcher jusqu'à la fin de leur propre saison, qui s'achève fin novembre.
"Les quotas alloués seront bientôt atteints" pour les pêcheurs industriels, s'est justifiée la Commission.
"La fermeture est nécessaire pour la protection de cette ressource fragile et pour garantir que le stock (de poissons) puisse se reconstituer", conformément à ce qui est prévu au niveau international, a-t-elle ajouté.
Cette décision a immédiatement été dénoncée par l'Italie et la France, qui comptent parmi les principaux pays de pêche au thon rouge en Europe et sont déjà confrontés à la grogne de leurs pêcheurs depuis des semaines, frappés par l'envolée du prix du gazole pour leurs bateaux.
Le ministre italien de la Pêche, Luca Zaia, a réclamé que Bruxelles suspende sa décision, en dénonçant "l'impact économique et social" sur un secteur "déjà en pleine crise".
Son collègue français Michel Barnier a déploré "cette décision prise sans confrontation des éléments techniques et chiffrés de capture" et demandé "en urgence" une réunion d'un comité d'experts de la Commission européenne pour examiner cette décision.
Même son de cloche du côté de la profession: la principale fédération de pêcheurs italiens a parlé d'une "décision incompréhensible" qui "jette de l'huile sur le feu" alors que la profession est selon elle aux abois avec le prix du gazole.
"Nos efforts pour chercher à calmer les esprits et faire repartir en mer nos pêcheurs sont rendus vains par les mauvais choix de Bruxelles", a protesté le président de la Federcoopesca, Massimo Coccia.
En France, le syndicat des thoniers de Méditerranée a dénoncé une "décision arbitraire", affirmant que "la flotte des thoniers senneurs français n'a même pas atteint 25% du quota de thon rouge 2008".
"La plupart des armements français se voient acculés à la faillite financière à cause d'une décision injuste", souligne-t-il dans un communiqué.
L'an dernier, les pays européens ont dépassé leurs quotas de pêche de 4.400 tonnes et l'UE avait mis fin totalement à la pêche au thon rouge pour 2007 au mois de septembre.
Cette espèce très prisée des consommateurs avec la mode des "sushi", dont les prix ont fortement progressé ces dernières années, voit ses réserves s'amenuiser dangereusement, du fait d'une importante pêche illégale en particulier.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a pour sa part réclamé vendredi des "mesures encore plus radicales" pour préserver l'espèce, comme une fermeture de la pêche sur plusieurs années et une réduction "drastique" de la flotte.
"L'avenir du thon rouge est en jeu en Méditerranée", a-t-il dit, en dénonçant les prises illégales.
La Commission européenne a décidé vendredi de fermer prématurément la pêche au thon rouge en Méditerranée au nom de la protection de l'espèce, provoquant des protestations des pays concernés et la colère d'une profession déjà à cran à cause du renchérissement du carburant.
Cette fermeture concerne les thoniers senneurs, de grands chalutiers qui pratiquent une forme de pêche industrielle, et comptent à eux seuls pour quelque 70% des captures totales de ce poisson dans les eaux européennes.
Elle s'appliquera à compter du 16 juin pour la Grèce, la France, l'Italie, Chypre et Malte, et à partir du 23 juin pour l'Espagne, selon un communiqué de la Commission.
La saison pour eux aurait dû se terminer fin juin, qui est le mois où ils réalisent la quasi-totalité de leurs captures (90%), à raison de 550 tonnes par jour. En revanche, les pêcheurs artisanaux, essentiellement présents dans l'Atlantique Est, pourront continuer s'ils ont encore des quotas de pêcher jusqu'à la fin de leur propre saison, qui s'achève fin novembre.
"Les quotas alloués seront bientôt atteints" pour les pêcheurs industriels, s'est justifiée la Commission.
"La fermeture est nécessaire pour la protection de cette ressource fragile et pour garantir que le stock (de poissons) puisse se reconstituer", conformément à ce qui est prévu au niveau international, a-t-elle ajouté.
Cette décision a immédiatement été dénoncée par l'Italie et la France, qui comptent parmi les principaux pays de pêche au thon rouge en Europe et sont déjà confrontés à la grogne de leurs pêcheurs depuis des semaines, frappés par l'envolée du prix du gazole pour leurs bateaux.
Le ministre italien de la Pêche, Luca Zaia, a réclamé que Bruxelles suspende sa décision, en dénonçant "l'impact économique et social" sur un secteur "déjà en pleine crise".
Son collègue français Michel Barnier a déploré "cette décision prise sans confrontation des éléments techniques et chiffrés de capture" et demandé "en urgence" une réunion d'un comité d'experts de la Commission européenne pour examiner cette décision.
Même son de cloche du côté de la profession: la principale fédération de pêcheurs italiens a parlé d'une "décision incompréhensible" qui "jette de l'huile sur le feu" alors que la profession est selon elle aux abois avec le prix du gazole.
"Nos efforts pour chercher à calmer les esprits et faire repartir en mer nos pêcheurs sont rendus vains par les mauvais choix de Bruxelles", a protesté le président de la Federcoopesca, Massimo Coccia.
En France, le syndicat des thoniers de Méditerranée a dénoncé une "décision arbitraire", affirmant que "la flotte des thoniers senneurs français n'a même pas atteint 25% du quota de thon rouge 2008".
"La plupart des armements français se voient acculés à la faillite financière à cause d'une décision injuste", souligne-t-il dans un communiqué.
L'an dernier, les pays européens ont dépassé leurs quotas de pêche de 4.400 tonnes et l'UE avait mis fin totalement à la pêche au thon rouge pour 2007 au mois de septembre.
Cette espèce très prisée des consommateurs avec la mode des "sushi", dont les prix ont fortement progressé ces dernières années, voit ses réserves s'amenuiser dangereusement, du fait d'une importante pêche illégale en particulier.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a pour sa part réclamé vendredi des "mesures encore plus radicales" pour préserver l'espèce, comme une fermeture de la pêche sur plusieurs années et une réduction "drastique" de la flotte.
"L'avenir du thon rouge est en jeu en Méditerranée", a-t-il dit, en dénonçant les prises illégales.
SavageBeast- Membre
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Re: Ecocide et extinction des espèces
Je pari un paquet de cacahouètes que la colère des pêcheurs fera plier l'administration européenne... ou pire, les gouvernements français, espagnol et italiens (entre autre) pourraient "désobéir" de peur d'une colère accrue des pêcheurs (par rapport au carburant) ...
Armageddon974- Membre
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Re: Ecocide et extinction des espèces
Une crise d'extinction massive est en marche, préviennent les experts
Petite coupure de presse, pour ne, pas oublier "la convergence des crises".
PARIS - La plus grave crise d'extinction des espèces depuis la disparition des dinosaures est en marche, selon des experts réunis à partir de dimanche à Barcelone sous l'égide de l'Union mondiale pour la nature (UICN).
Quelque 8.000 participants - scientifiques, ministres de l'environnement, militants, représentants d'ONG - sont attendus à ce 4ème congrès du le plus vaste réseau de collecte d'informations sur l'environnement, du 5 au 14 octobre.
Le déclin accéléré de la biodiversité provoqué par l'homme, directement ou indirectement, sera au centre des débats.
..reuters
Invité- Invité
Re: Ecocide et extinction des espèces
La moitié des mammifères en déclin, 1/3 menacés d'extinction
BARCELONE (Espagne) - La moitié des espèces de mammifères sont en déclin et probablement un tiers sont menacées d'extinction, selon la "liste rouge" des espèces menacées publiée lundi par l'Union mondiale pour la nature (UICN), à Barcelone.
Les experts de l'UICN, un organisme qui fait autorité en matière de biodiversité, ont consacré aux mammifères l'étude la plus complète jamais réalisée sur le sujet.
Elle confirme la gravité de la crise actuelle: une espèce de mammifère sur quatre est en danger de disparition, soit 1.141 sur 5.487 espèces recensées.
Mais la réalité pourrait s'avérer pire encore en raison d'un manque d'informations concernant 836 mammifères, a averti l'organisation qui tient son 4ème congrès jusqu'au 14 octobre à Barcelone.
Pour les scientifiques, l'absence d'informations concernant une espèce est généralement de mauvais augure.
Reuters
BARCELONE (Espagne) - La moitié des espèces de mammifères sont en déclin et probablement un tiers sont menacées d'extinction, selon la "liste rouge" des espèces menacées publiée lundi par l'Union mondiale pour la nature (UICN), à Barcelone.
Les experts de l'UICN, un organisme qui fait autorité en matière de biodiversité, ont consacré aux mammifères l'étude la plus complète jamais réalisée sur le sujet.
Elle confirme la gravité de la crise actuelle: une espèce de mammifère sur quatre est en danger de disparition, soit 1.141 sur 5.487 espèces recensées.
Mais la réalité pourrait s'avérer pire encore en raison d'un manque d'informations concernant 836 mammifères, a averti l'organisation qui tient son 4ème congrès jusqu'au 14 octobre à Barcelone.
Pour les scientifiques, l'absence d'informations concernant une espèce est généralement de mauvais augure.
Reuters
Invité- Invité
Re: Ecocide et extinction des espèces
A lire : 2050 un million d'espèces disparues. ICI
SavageBeast- Membre
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Re: Ecocide et extinction des espèces
Euh, à fouiner, des arches de Noé végétales sont en constructions à de nombreux endroits, l'OMS prévoit (radio) l'extinction des personnes de type 'nordique', blonds aux yeux bleus pour dans 200 ans... Pas pour les mêmes raisons mais ça fait flipper, quand on sait pourquoi, les ravages de la mondialisation.
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...N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des ères peut mourir même la Mort... Briarée-Erèbe
Ash- Membre Premium
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Re: Ecocide et extinction des espèces
Bonjour, je viens de tombé par hasard su sur truc intéressant.
Il semblerai que d'autre personne pratique le stockage des graine mais a une échelle bien plus importante que la notre !
Ce qui m'inquiète un peu c'est parmi ces personnes ils y à le groupe industriel Monsanto ....
LIEN 1 LIEN 2 LIEN 3
Ça laisse rêveur, rien que pour le bunker !
Il semblerai que d'autre personne pratique le stockage des graine mais a une échelle bien plus importante que la notre !
Ce qui m'inquiète un peu c'est parmi ces personnes ils y à le groupe industriel Monsanto ....
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Ça laisse rêveur, rien que pour le bunker !
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il ne s'agit pas de savoir si l'eau est froide,
il faut traverser.(St exupery)
supercureuil- Membre Premium
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Re: Ecocide et extinction des espèces
J'avoue j'ai eu du mal à trouver le fil de discussion qui avait déjà abordé le sujet du stock de graine scandinave, mais voilà c'est fait et ce n'est plus HS.
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Ecocide et extinction des espèces
Après les abeilles et les grenouilles, c'est le tour des chauves souris de mourir en masse...
Et bien sur vu qu'elles se nourrissent d'insectes, si elles disparaissent la "solution" ça sera encore plus de pesticide...
Curieuse "coincidence" quand même comment c'est TOUJOURS les mêmes qui profitent du crime
Le Celte
Et bien sur vu qu'elles se nourrissent d'insectes, si elles disparaissent la "solution" ça sera encore plus de pesticide...
Curieuse "coincidence" quand même comment c'est TOUJOURS les mêmes qui profitent du crime
Le Celte
Le_Celte- Membre Premium
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Date d'inscription : 10/08/2007
Re: Ecocide et extinction des espèces
La pression humaine sur la nature en France cartographiée
"...Par Loïc Chauveau le 13.07.2019 à 20h00
L’Observatoire national de la biodiversité publie une carte de France de la pressions humaine sur la biodiversité. Peu de régions terrestres et marines échappent à des destructions de la faune et de la flore.
réagir
Carte de l’impact des activité humaines sur la nature en France. Plus la couleur orange est intense, plus forte est la pression.
observatoire national de la biodiversité
A part quelques régions du Massif central, des montagnes pyrénéennes, alpines et vosgiennes, la pression humaine sur le territoire français est partout prégnante. C'est le résultat de la carte établie par l'Observatoire national de la biodiversité dont le rôle est précisément d'évaluer les impacts de l'activité humaine sur les milieux naturels. L'observatoire a ainsi précisément calculé que 52,7 % de la surface du pays peut être considérée comme "peu anthropisée". Un pourcentage qui démontre bien la suprématie d'une seule espèce sur toutes les autres.
En France, les sols s'artificialisent à un rythme supérieur à celui de la croissance de la population. Copyright : observatoire national de la biodiversité
Ce bilan 2019 pointe l'artificialisation du territoire comme une cause majeure de ce recul de la nature. Un demi-million d'hectares de terres agricoles ont ainsi été perdues entre 2006 et 2015 soit la surface d'un département comme la Seine-et-Marne. Cette destruction d'espaces naturels principalement par goudronnage (48 % des surfaces artificialisées) s'opère à un rythme de 1,4 % par an, soit trois fois plus rapidement que l'augmentation de la population. L'habitat de l'homme prend donc de plus en plus de place. Autres données : les surfaces des prairies permanentes ont baissé de 7,9 % entre 2000 et 2010 et les cours d'eau rencontrent un obstacle posé par l'homme (seuils, barrages) tous les six kilomètres.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-pressions-des-francais-sur-leur-territoire-cartographiees_135438?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1dmKJGFks2oiENmiLYUJJRgLErLWkTdUTohHc95hOZouPMduFEDxXeCCc#Echobox=1563041585
"...Par Loïc Chauveau le 13.07.2019 à 20h00
L’Observatoire national de la biodiversité publie une carte de France de la pressions humaine sur la biodiversité. Peu de régions terrestres et marines échappent à des destructions de la faune et de la flore.
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Carte de l’impact des activité humaines sur la nature en France. Plus la couleur orange est intense, plus forte est la pression.
observatoire national de la biodiversité
A part quelques régions du Massif central, des montagnes pyrénéennes, alpines et vosgiennes, la pression humaine sur le territoire français est partout prégnante. C'est le résultat de la carte établie par l'Observatoire national de la biodiversité dont le rôle est précisément d'évaluer les impacts de l'activité humaine sur les milieux naturels. L'observatoire a ainsi précisément calculé que 52,7 % de la surface du pays peut être considérée comme "peu anthropisée". Un pourcentage qui démontre bien la suprématie d'une seule espèce sur toutes les autres.
En France, les sols s'artificialisent à un rythme supérieur à celui de la croissance de la population. Copyright : observatoire national de la biodiversité
Ce bilan 2019 pointe l'artificialisation du territoire comme une cause majeure de ce recul de la nature. Un demi-million d'hectares de terres agricoles ont ainsi été perdues entre 2006 et 2015 soit la surface d'un département comme la Seine-et-Marne. Cette destruction d'espaces naturels principalement par goudronnage (48 % des surfaces artificialisées) s'opère à un rythme de 1,4 % par an, soit trois fois plus rapidement que l'augmentation de la population. L'habitat de l'homme prend donc de plus en plus de place. Autres données : les surfaces des prairies permanentes ont baissé de 7,9 % entre 2000 et 2010 et les cours d'eau rencontrent un obstacle posé par l'homme (seuils, barrages) tous les six kilomètres.
La nature impactée par l'ensemble des activités humaines
La surexploitation des ressources est une cause déjà bien identifiée. Les sols agricoles s'épuisent et la biodiversité des zones agricoles s'effondre, avec 70 % d'insectes et un tiers d'oiseaux en moins. En cause, l'utilisation massive de pesticides qui continue d'augmenter. 40 % des stocks de poissons de la zone économique exclusive française sont surexploités. L'impact du réchauffement climatique est de plus en plus visible sur les animaux et les végétaux. Les oiseaux migrateurs arrivent désormais dans l'Hexagone en décalage avec des ressources alimentaires de plus en plus précoces ce que montre bien le glissement des dates de floraison et de fructification des végétaux. Non citée dans le bilan car venant de paraître dans Biology Letters, une étude du Muséum national d'histoire naturelle reposant sur le réseau de science participative “Vigie Flore” montre qu'en dix ans la composition en plantes de 3118 sites a déjà fortement changé sous l'impact de la hausse des températures. Autre effet : les espèces invasives qui profitent à la fois des échanges commerciaux mondiaux et des nouvelles conditions climatiques. La France en compte officiellement 149. Depuis 1979, chaque département compte six espèces envahissantes supplémentaires tous les dix ans..."https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-pressions-des-francais-sur-leur-territoire-cartographiees_135438?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1dmKJGFks2oiENmiLYUJJRgLErLWkTdUTohHc95hOZouPMduFEDxXeCCc#Echobox=1563041585
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Re: Ecocide et extinction des espèces
Une fondation (https://www.fondationbiodiversite.fr/) propose cette vision qui lie urbanisme et biodiversité : https://www.fondationbiodiversite.fr/file/2019/09/2019-09-Synthese-Conservation-et-urbanisation.pdf
La fondation
Bon, le début de l'article donne le ton :
La fondation
La FRB a été créée en 2008, à la suite du Grenelle de l’environnement, à l’initiative des ministères en charge de la recherche et de l’écologie, par huit établissements publics de recherche. Ceux-ci ont depuis été rejoints par LVMH, l’Ineris et l’université de Montpellier, ce qui porte à 11 le nombre de membres fondateurs.
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité a pour mission de soutenir et d’agir avec la recherche pour accroître et transférer les connaissances sur la biodiversité. Elle est membre associée de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi).
La FRB est une fondation de coopération scientifique de droit privé. Elle exerce ses activités en toute indépendance et compte une vingtaine de salariés.
Bon, le début de l'article donne le ton :
On est dans le voeux pieux et la prospective illusoireLe rôle des villes dans la conservation : un nouveau paradigme ? Souligner le rôle des villes dans la conservation de la biodiversité peut sembler contre-intuitif, voire ironique, car l’expansion des zones bâties constitue elle-même une préoccupation écologique importante (McDonald RI et al., 2008, Güneralp et Seto, 2013). Le développement urbain perturbe les cycles hydrologiques et trophiques, détruit et fragmente l’habitat, concentre la pollution et constitue une voie d’introduction d’espèces envahissantes (Grimm et al., 2008). Conscients de ces impacts, de nombreux efforts sont en cours pour les atténuer grâce à des infrastructures vertes, à la planification de l’utilisation des sols, à la restauration et à une éducation basée sur le lieu. Ces activités sont de plus en plus influencées par de nouveaux développements en écologie urbaine, en biologie de la conservation et en science de la résilience (Pickett et al., 2011). Les activités de conservation urbaine rendent les villes moins destructrices de la nature, mais également plus attractives pour les immigrants et les résidents, qui apprécieront les avantages de la nature locale et dont les modes de vie peuvent être bénéfiques pour la nature ailleurs. Les travaux présentés ici partent du principe qu’une meilleure conservation peut être obtenue lorsque (a) la population humaine se stabilise et commence à diminuer, (b) la pauvreté extrême diminue et (c) la majorité des peuples du monde et des organisations agissent avec la conviction qu’il est dans leur intérêt de préserver les bases naturelles de la vie sur Terre plutôt que de les détruire. En tirant des conclusions crédibles des tendances actuelles, les auteurs forment l’hypothèse que dans 100 ans, la Terre pourrait compter entre 6 et 8 milliards d’habitants, dont très peu vivraient dans une pauvreté extrême et dont 70 à 90 % vivraient dans des villes et mégapoles au sein d’une économie de marché mondialisée. Si les tendances se confirment, dans deux siècles, la population pourrait même être divisée par deux, ce qui facilitera l’atteinte des objectifs de développement durables.
________________________________________________________
« La guerre, c'est la paix. » : L Tolstoi (je crois)
« La liberté, c'est l’esclavage. » : Spartacus (pas sur)
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Kyraly- Membre
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Re: Ecocide et extinction des espèces
Kyraly a écrit:On est dans le voeux pieux et la prospective illusoire
Dans un certain sens, oui. Mais le fait est que le problématique de la démographie commence à vraiment percer dans le débat public.
Il n'y a pas si longtemps, toute personne évoquant la nécessité d'une baisse de la population mondiale était immédiatement traité de nazi...
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Re: Ecocide et extinction des espèces
Oki !
Barbara Pompili et Eric Dupond-Moretti : "Nous créons un délit d'écocide"
https://twitter.com/leJDD/status/1330292311536898048
Barbara Pompili et Eric Dupond-Moretti : "Nous créons un délit d'écocide"
https://twitter.com/leJDD/status/1330292311536898048
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Ecocide et extinction des espèces
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
KrAvEn, Wasicun, Da et Kyraly aiment ce message
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