[Crise économique] (3)

3 milliards et demi d’habitants de cette planète viennent de sortir de l’économie productive…
C’est tout simplement du jamais vu.

Même pendant la seconde guerre mondiale jamais un pays européen n’a été à l’arrêt de cette façon-là et Dieu sait que les destructions et les pertes furent énormes.
Le choc économique est donc considérable.

Restaurants, hôtels, commerce… beaucoup ne rouvriront pas.

La FAO estime que la pandémie de coronavirus menace les liens économiques en place, notamment le transfert de la main-d’oeuvre là où elle est nécessaire, vers les fermes et d’autres exploitations agricoles.
Des perturbations attendues dès le mois d’avril

Soucieux d’éviter une récession prolongée, les décideurs politiques ont pris des mesures d’urgence d’une ampleur qui dépasse probablement même la réponse à la crise financière de 2008. Ils prolongent la durée de vie des crédits aux entreprises, versent des espèces aux ménages et aident les entreprises à couvrir leurs salaires afin qu’elles ne fasse pas faillite ».

phyvette a écrit:Cependant les économistes devraient plutôt s'attendre a une reprise en "L".

“Main d’oeuvre saisonnière, les réfugiés en renfort!”. Le titre du communiqué de la préfecture de Seine-et-Marne, diffusé ce lundi 30 mars, n’y allait pas par quatre chemins pour répondre aux inquiétudes d’un secteur agricole en pénurie de main d’oeuvre, en pleine crise du coronavirus.
Le préfet “mobilise les réfugiés” renchérissait même l’annonce diffusée sur les réseaux sociaux, alors que se profile dans les prochains jours le ramassage des fruits et légumes et la plantation des futures récoltes. 
Pour ce faire, les autorités du département francilien ont donc demandé “aux gestionnaires des hébergements d’urgence des demandeurs d’asile de faciliter la mise en relation entre les réfugiés et les professionnels agricoles”.

KrAvEn a écrit:

phyvette a écrit:Cependant les économistes devraient plutôt s'attendre a une reprise en "L".

Yep ! C'est la conclusion de Sannat (une lourde chute sans reprise).

Da a écrit:

KrAvEn a écrit:

phyvette a écrit:Cependant les économistes devraient plutôt s'attendre a une reprise en "L".

Yep ! C'est la conclusion de Sannat (une lourde chute sans reprise).

Je dirai quand même un petit effet rebond à la fin du confinement, car les gens vont se mettre à se "rattraper" sur la consommation. Après, c'est l'inconnu. Enfin si, les états vont sortir la planche à billet, comme depuis 2008, mais en pire, voire combien de temps le système tiendra...

merlin06 a écrit:Attention, nous ne sommes pas du tout dans du post WW2.
Les outils de production et une part des logements n'ont pas été détruits dans les combats, il n'est pas nécessaire de les reconstruire.

montargie a écrit:Avez-vous remarquez la très importantes augmentation du taux Euro avec certaine monnaie nordique?

Da a écrit:Oui, c'est le système US, surtout pour les jobs sans qualifications: pas d'activité, licenciement direct.
Un membre de la famille aux US s'est vu licencié la semaine passé, because confinement, et sera rembauché après la reprise. On ne peut pas comparer avec le système français.

Plus Bruno vous explique qu’il n’y aura pas de pénurie, plus il vous dit qu’il n’y aura pas d’augmentation trop forte parce que lui, super-Bruno va encadrer les prix du kilo de tomate, plus je peux vous annoncer que c’est exactement l’inverse qu’il va se passer.
Bruno nous prépare une apocalypse frigo d’anthologie digne de la Seconde guerre.

S’il y a 10 % de moins à bouffer, les prix montent de 50 %… S’il y a 20 % en moins, les prix montent de 100 %.

En France, alors que je vous parlais de 3.6 millions de Français au chômage partiel (c’était hier) dans Apocalypse-Boulots, nous sommes aujourd’hui à 4.4 millions de nos concitoyens en chômage partiel.

La planète risque fort d'être confrontée à un risque de "pénurie alimentaire" à cause des perturbations liées au coronavirus dans le commerce international et les chaînes d'approvisionnement alimentaire, ont averti deux agences de l'ONU et de l'OMC.

Dans cet épisode de C’est Cash, Oliver Delamarche et Thomas Bonnet reviennent sur l’actualité et s'interrogent sur l'avenir de l’économie face à l’épidémie.
Le Fonds monétaire international l'a annoncé : «L’économie mondiale est en récession.» Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, les marchés financiers continuent de battre des records de chute et le chômage explose aux Etats-Unis. En France, un gigantesque plan d'action pour sauver l’économie et éviter le chômage de masse a été annoncé par le gouvernement. Pour cette émission spéciale, Olivier #Delamarche et Thomas Bonnet passent en revue les conséquences pour le monde, mais abordent également des cas concrets. Faut-il fermer les marchés financiers ? L’Union européenne est-elle de taille pour lutter contre le virus ? Les Français doivent-il craindre pour leur emploi ou leur épargne ? Réponse à ces questions et bien d’autres dans C'est Cash !

Dans cette vidéo, on parle des chiffres annoncés hier aux Etats Unis qui annoncent 6,6 millions de chômeurs supplémentaires en une semaine, ce qui fait monter le nombre de chômeurs à 10 millions sur une période de 2 semaines seulement. Le chômage américain, qui est déjà à 20% pourrait monter à 30%, voir plus...

Avec Olivier Delamarche, on va se demander ce que veut dire concrètement cette mauvaise nouvelle et comment elle va impacter l’économie américaine, bien sûr, mais aussi l’économie mondiale.

Parce qu’on a jamais connu, même en temps de guerre, une économie mondiale à l’arrêt et que personne ne sait comment on sort d’une situation pareille.

Parce que si une récession “normale” coûte entre 30 et 40% et voit les bourses chuter, on se rend bien compte que la crise du virus n’est pas une crise normale.

La récession amorcée en 2010 prend aujourd’hui toute son ampleur, le président des Etats-Unis a annoncé que la situation sanitaire américaine actuelle était une question de vie ou de mort et a appelé à respecter les conditions sanitaires.

Les solutions qui seront mises en place pour faire respecter cette décision sont un point d’interrogation plutôt inquiétant.

Les prévisions annoncées par Donald Trump vont de 150 000 à 2 millions de morts : comment va évoluer cette maladie dans un pays qui n’a pas de service de soin ?

Donald Trump propose de donner 1000 dollar à chaque américain pour relancer l’économie américaine, ces 250 milliards de dette supplémentaire peuvent-ils vraiment aider l’économie américaine ?

« 5 millions de salariés bénéficient du chômage partiel et « en trois jours, 450 000  petites entreprises ont sollicité le fonds de solidarité ».
Sur le plan de la consommation, chute de « 50 % la semaine dernière par rapport à 2019 » des paiements par carte bancaire.

Ce sera une correction de 10 % ou un krach de 60 % mais pas de hausse.

Si [la crise] est durable (supérieure à un an), il faudra geler les loyers, le rendement disparaîtra, les loyers professionnels déjà suspendus ne seront jamais recouvrés. Les propriétaires n’auront plus de loyers… mais des crédits qui courent encore ! Ce sera l’apocalypse immo. Pas un krach non, pas une correction, ce sera apocalyptique pour le secteur comme pour les patrimoines de nos concitoyens.