Au-delà du survivalisme
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Au-delà du survivalisme
Bon, en fait la perception générale du survivalisme est mauvaise.
Pendant longtemps, ce mot sera associé aux divers mouvements de "Mall
Ninja" et autres paramilitaires US. Des gosses fascinés par leurs armes.
Or bon, survivre c'est bien autre chose que de décimer d'hypothétiques
hordes de Mutant Zombies Bikers qui n'ariveront peut-être jamais.
Par exemple, lorsque nos grands-mères faisaient leus bocaux de fruits,
de légume, de marmelade, elles avaient aussi la survie à l'esprit.
Lorsque des agences gouvernementales conseillent de se constituer un
BoB, et des réserves de nourriture, c'est pour le bien général.
Donc il faut construire un autre concept (c'est bien plus qu'un
changement de "label" digne d'une opération de com'), quelque chose qui
ne soit pas du "survivalisme".
Un concept qui a été abordé par des connaissances australiennes est celui de continuité.
Bon là aussi c'est quelque chose qui existe déjà, dans les entreprises,
la continuité de service. Mais du coup, c'est plus proche de la réalité
à laquelle nous nous préparons, à savoir s'adapter aux conditions de
vie difficiles et continuer tout de même à vivre, apprendre, jouir de
la vie etc.
Le "survivalisme", c'est en fait pour survivre des cataclysmes
apocalyptiques hollywoodiens (à la Katrina), mais ce n'est pas
configuré pour des crise d'une amplitude longue et à évolution
graduelle, voire à dégradation continue mais lente, comme le serait le
Peak Oil.
Alors allons-y pour le brainstorming, tous ensemble !
Pendant longtemps, ce mot sera associé aux divers mouvements de "Mall
Ninja" et autres paramilitaires US. Des gosses fascinés par leurs armes.
Or bon, survivre c'est bien autre chose que de décimer d'hypothétiques
hordes de Mutant Zombies Bikers qui n'ariveront peut-être jamais.
Par exemple, lorsque nos grands-mères faisaient leus bocaux de fruits,
de légume, de marmelade, elles avaient aussi la survie à l'esprit.
Lorsque des agences gouvernementales conseillent de se constituer un
BoB, et des réserves de nourriture, c'est pour le bien général.
Donc il faut construire un autre concept (c'est bien plus qu'un
changement de "label" digne d'une opération de com'), quelque chose qui
ne soit pas du "survivalisme".
Un concept qui a été abordé par des connaissances australiennes est celui de continuité.
Bon là aussi c'est quelque chose qui existe déjà, dans les entreprises,
la continuité de service. Mais du coup, c'est plus proche de la réalité
à laquelle nous nous préparons, à savoir s'adapter aux conditions de
vie difficiles et continuer tout de même à vivre, apprendre, jouir de
la vie etc.
Le "survivalisme", c'est en fait pour survivre des cataclysmes
apocalyptiques hollywoodiens (à la Katrina), mais ce n'est pas
configuré pour des crise d'une amplitude longue et à évolution
graduelle, voire à dégradation continue mais lente, comme le serait le
Peak Oil.
Alors allons-y pour le brainstorming, tous ensemble !
Andros- Membre fondateur
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Re: Au-delà du survivalisme
Andros a écrit:Le "survivalisme", c'est en fait pour survivre des cataclysmes apocalyptiques hollywoodiens (à la Katrina), mais ce n'est pas configuré pour des crise d'une amplitude longue et à évolution graduelle, voire à dégradation continue mais lente, comme le serait le Peak Oil.
Alors allons-y pour le brainstorming, tous ensemble !
Je dis non
Pour moi, le survivalisme est un ensemble de compétences et connaissances qui te permettent de survivre dans une situation de crise, qu'elle dure un jour (coupure d'eau) ou qu'elle perdure pour toujours (pénurie énergétique). La volonté de survivre coûte que coûte, c'est dans les tripes, mais quand tu es préparé, tu augmentes tes chances de survivre. C'est naturel : l'écureuil fait des réserves pour l'hiver.
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Au-delà du survivalisme
Clairement je ne crois pas du tout à la survie de très longue durée.
Dans quelques endroits il peut être possible de vivre de ceuillette et de chasse le temps de faire pousser une premiere recolte.
Seulement amha c'est un scenario valable pour une poignée d'individus .
Pour le reste c'est foutu si la société est détruite.
Par contre je trouve très intéressant de se préparer pour une période limitée , de façon à etre indépendant d'un système social chaotique le temps de s'adapter à la nouvelle situation.
Et bien sur je trouve interessant de se preparer, selon le lieu d'habitation , à affronter les diverses catastrophes naturelles possibles. Mais là est ce du survivalisme ou bien du simple bon sens ?
Sinon en terme de vocabulaire si le terme survivaliste est génant il existe en francais la notion de résilience .
Dans quelques endroits il peut être possible de vivre de ceuillette et de chasse le temps de faire pousser une premiere recolte.
Seulement amha c'est un scenario valable pour une poignée d'individus .
Pour le reste c'est foutu si la société est détruite.
Par contre je trouve très intéressant de se préparer pour une période limitée , de façon à etre indépendant d'un système social chaotique le temps de s'adapter à la nouvelle situation.
Et bien sur je trouve interessant de se preparer, selon le lieu d'habitation , à affronter les diverses catastrophes naturelles possibles. Mais là est ce du survivalisme ou bien du simple bon sens ?
Sinon en terme de vocabulaire si le terme survivaliste est génant il existe en francais la notion de résilience .
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"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Re: Au-delà du survivalisme
Résilience ! Ca correspond tout à fait, ça !
Andros- Membre fondateur
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Re: Au-delà du survivalisme
Pas mal...résilience, résilient (ça fait un peu film à la vandamme (répliquant) mais c'est plutôt un terme psy
Définitions
« La résilience, c'est l'aptitude des individus et des systèmes (les familles, les groupes et les collectivités) à vaincre l'adversité ou une situation de risque. Cette aptitude évolue avec le temps ; elle est renforcée par les facteurs de protection chez l'individu ou dans le système et le milieu ; elle contribue au maintien d'une bonne santé ou à l'amélioration de celle-ci(1). »
"La Résilience définit La capacité à se développer quand même, dans des environnements qui auraient dû être délabrants."
La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour quelqu'un touché par un traumatisme, à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression et le poison que ce traumatisme peut causer. C'est « vivre avec », dans le sens où cela fait partie de la vie de cet individu, ne le diminue pas mais au contraire lui permet de revivre. La résilience est rendue possible grâce à la réflexion, à la parole, et dans le meilleur des cas grâce à l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse.
Le constat de la résilience est une observation d’exception avec l’adversité. Certains s’en sortent. La résilience est un terme pour expliquer la résistance des matériaux aux chocs, les premières publications datent de 1939-1945 (Cyrulnik avait entre deux et sept ans à l'époque) Les travaux de Werner et Smith, deux psychologues scolaires américaines à Hawaï, travaillaient avec des enfants à risque psychopathologique, condamnés à présenter des troubles, elles les ont suivis pendant trente ans, une proportion s’en sort par eux-mêmes, sans thérapie, sans psychologue, sans rien, uniquement grâce aux qualités individuelles et aux opportunités de l’environnement. La source de la problématique était la difficulté de généraliser les faits pathogènes d’une certaine situation générale à tous les individus puisque certains s’en sortent.
En France et après John Bowlby qui avait introduit le terme dans ses écrits sur l'attachement, c'est l'éthologue Boris Cyrulnik qui développe le concept de résilience en psychologie, en partant de l'observation des survivants des camps de concentration, puis dans divers groupes d'individus, dont les enfants des orphelinats roumains et des enfants des rues boliviens. Auparavant, l'on parlait d'« invulnérabilité », mais la résistance absolue n'existe pas. Actuellement, des groupes de travail l'étendent à d'autres situations difficiles comme par exemple celles que vivent les aidants des malades d'Alzheimer.
Dans le domaine de l'assistance aux collectivités en cas de catastrophe (naturelle ou causée par l'homme) on parle également de communautés résilientes. La démarche d'assistance post-immédiate aux personnes touchées par un évènement critique a généralement une dimension psychosociale.
La résilience n'est pas seulement une dimension, c'est le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives. Elle est dynamique et parmi les Processus qui contribuent à la résilience, on a pu en repérer neuf :
La défense-protection
l'équilibre face aux tensions
l'engagement-défi
la relance
l'évaluation
la signification-valuation
la positivité de soi
la responsabilisation
la création.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Au-delà du survivalisme
Resilient Evil : Apocalypse
(Bon je sais c'était facile)
En dehors du terme, qui est décidément prometteur, je me coucherais
moins con ce soir, c'est vraiment intéressant ces infos de psychologie
sur la résilience.
(Bon je sais c'était facile)
En dehors du terme, qui est décidément prometteur, je me coucherais
moins con ce soir, c'est vraiment intéressant ces infos de psychologie
sur la résilience.
Andros- Membre fondateur
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Re: Au-delà du survivalisme
Site survivaliste consacré à l’anticipation des risques majeurs (déplétion des énergies fossiles, changement climatique, épuisement des ressources minérales et naturelles, pollutions, pandémies, conflits, etc.)
si on fait sauter le mot survivaliste - dont on n'a pas besoin - çà reste très bien...
puisque çà donne :
Site consacré à l’anticipation des risques majeurs (déplétion des énergies fossiles, changement climatique, épuisement des ressources minérales et naturelles, pollutions, pandémies, conflits, etc.)
si on fait sauter le mot survivaliste - dont on n'a pas besoin - çà reste très bien...
puisque çà donne :
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Re: Au-delà du survivalisme
En effet...de survivalistes on passe olduvaïen(ne)s et notre mouvement devient olduvaïen ou olduvaïste (mais je n'aime pas trop les ismes)
Sinon il y avait surviveurs (ça ne semble pas pris...175 résultats sur le gogole) et surviveurisme (beuark !)
Sinon il y avait surviveurs (ça ne semble pas pris...175 résultats sur le gogole) et surviveurisme (beuark !)
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Re: Au-delà du survivalisme
Pas mal l'idée d'élaguer la présentation.
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transhuman- Membre Premium
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Re: Au-delà du survivalisme
d'un autre côté la définition et l'explication du survivalisme sur Wikipédia ne m'a pas l'air si "méchante" que çà ?
surtout que Olduvaï est cité à la fin :-)
la question que je me pose, du coup... faites-vous une différence entre une préparation individuelle - à laquelle vous accorderiez votre priorité - et une préparation collective qui finalement ne serait pas de votre rayon ?
le survivaliste est-il un individualiste ?
d'où peut-être l'image "j'ai ma cave et mon grenier pleins ... et j'ai un bon fusil... :-)
surtout que Olduvaï est cité à la fin :-)
la question que je me pose, du coup... faites-vous une différence entre une préparation individuelle - à laquelle vous accorderiez votre priorité - et une préparation collective qui finalement ne serait pas de votre rayon ?
le survivaliste est-il un individualiste ?
d'où peut-être l'image "j'ai ma cave et mon grenier pleins ... et j'ai un bon fusil... :-)
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Re: Au-delà du survivalisme
Bravo pour l'initiative de repenser le vocabulaire.
Survivalisme, outre sa connotation sulfureuse américaine, fait survie précaire, inconfortable, dernier stade avant la mort. Ca fait régressif, cloitré en position foetale dans sa cave avec ses conserves.
Resillience est un bon terme mais un peu pompeux et mystérieux. Personne ne connait. Selon moi il s'adresse plutôt à une collectivité, sa capacité à absorber les chocs externes.
Résistance aurait son mot à dire, mais il est déjà pris par ailleurs et il est trop compliqué de chercher à l'en déloger.
En vrac, quelqe néolog-ismes approchants :
Précautionnisme, prudentisme, trop chochotte
Adaptabilisme, ça fait neo-Darwin
Préparisme, à chier.
Flexiblisme, adoré au medef
Autonomisme, aïe ça se Corse !
Indépendantisme, pas mieux.
Endurance, trop sportif
Dans ses synonymes (maj-F7), Word m'a donné Rénitence, grosso-modo résistance à la déformation dans un cadre médical.
Attention au vocabulaire psy-machin-chose. Il fait fuir beaucoup de monde, moi le premier (et en hurlant encore).
Bonne question. Je dirais qu'en France compte-tenu de la culture sociale (d'aucuns diraient assistanat), le survivaliste préfèrerait une réponse collective mais à défaut se prépare dans son coin. "Je préfèrerais que le Titanic ne coule point, et s'il coule qu'il y ait des canots de sauvetage...mais j'ai mon gilet de sauvetage perso".
J'aurai peut-être l'occasion d'introduire le concept dans un cadre sérieux, donc pas de mot qui fâche, sous l'angle de la préparation énergétique.
En gros je veux expliquer que chaque citoyen, chaque entité (entreprise, collectivité) a intérêt à produire une partie de son énergie (20%) afin de ne pas être pieds et poings liés à un fournisseur unique et se trouver totalement démuni en cas de rupture.
Le vocabulaire à destination d'un public de décideurs bien ancrés dans le "business as usual" m'intéresse (les idées aussi).
"Continuité de service" est un terme qui leur parle (manque à gagner = €--)
A noter que la Protection Civile, et ses variantes comme la Croix-Rouge... diffusent désespérément des conseils à la population les incitant à se prendre un peu plus en charge. Ces organismes sont un peu poussièreux mais font le même boulot que nous.
p'taing 4 posts d'affilée ! j'vais m'faire virer
SPLOTCH TU ME RECOPIERAS 100 FOIS "J'UTILISE LA FONCTION EDITER QUAND JE VEUX RAJOUTER QUELQUE CHOSE DANS MON MESSAGE AU LIEU D'EN ECRIRE UN NOUVEAU" !
Survivalisme, outre sa connotation sulfureuse américaine, fait survie précaire, inconfortable, dernier stade avant la mort. Ca fait régressif, cloitré en position foetale dans sa cave avec ses conserves.
Resillience est un bon terme mais un peu pompeux et mystérieux. Personne ne connait. Selon moi il s'adresse plutôt à une collectivité, sa capacité à absorber les chocs externes.
Résistance aurait son mot à dire, mais il est déjà pris par ailleurs et il est trop compliqué de chercher à l'en déloger.
En vrac, quelqe néolog-ismes approchants :
Précautionnisme, prudentisme, trop chochotte
Adaptabilisme, ça fait neo-Darwin
Préparisme, à chier.
Flexiblisme, adoré au medef
Autonomisme, aïe ça se Corse !
Indépendantisme, pas mieux.
Endurance, trop sportif
Dans ses synonymes (maj-F7), Word m'a donné Rénitence, grosso-modo résistance à la déformation dans un cadre médical.
Attention au vocabulaire psy-machin-chose. Il fait fuir beaucoup de monde, moi le premier (et en hurlant encore).
la question que je me pose, du coup... faites-vous une différence entre une préparation individuelle - à laquelle vous accorderiez votre priorité - et une préparation collective qui finalement ne serait pas de votre rayon ?
le survivaliste est-il un individualiste ?
Bonne question. Je dirais qu'en France compte-tenu de la culture sociale (d'aucuns diraient assistanat), le survivaliste préfèrerait une réponse collective mais à défaut se prépare dans son coin. "Je préfèrerais que le Titanic ne coule point, et s'il coule qu'il y ait des canots de sauvetage...mais j'ai mon gilet de sauvetage perso".
J'aurai peut-être l'occasion d'introduire le concept dans un cadre sérieux, donc pas de mot qui fâche, sous l'angle de la préparation énergétique.
En gros je veux expliquer que chaque citoyen, chaque entité (entreprise, collectivité) a intérêt à produire une partie de son énergie (20%) afin de ne pas être pieds et poings liés à un fournisseur unique et se trouver totalement démuni en cas de rupture.
Le vocabulaire à destination d'un public de décideurs bien ancrés dans le "business as usual" m'intéresse (les idées aussi).
"Continuité de service" est un terme qui leur parle (manque à gagner = €--)
A noter que la Protection Civile, et ses variantes comme la Croix-Rouge... diffusent désespérément des conseils à la population les incitant à se prendre un peu plus en charge. Ces organismes sont un peu poussièreux mais font le même boulot que nous.
p'taing 4 posts d'affilée ! j'vais m'faire virer
SPLOTCH TU ME RECOPIERAS 100 FOIS "J'UTILISE LA FONCTION EDITER QUAND JE VEUX RAJOUTER QUELQUE CHOSE DANS MON MESSAGE AU LIEU D'EN ECRIRE UN NOUVEAU" !
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Le mythe de la croissance infinie s'apparente à une vente pyramidale. Elle s'effondre tôt ou tard.
splotch- Membre
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Date d'inscription : 23/06/2007
Re: Au-delà du survivalisme
Là est la question, notre isolement et l'émiettement de nos membres font qu'il n'y a, pour l'instant, guère possibilité de former des assos ou des groupements (autres que groupes fermés j'entends).geispe a écrit:la question que je me pose, du coup... faites-vous une différence entre une préparation individuelle - à laquelle vous accorderiez votre priorité - et une préparation collective qui finalement ne serait pas de votre rayon ?
Notre "marginalisation" (nombre peu élevé confinant à la confidentialité et la radicalité de notre vision des choses), fait qu'en plus il est difficile de sortir au grand jour (on passe pour des cinglés) et donc de sensibiliser la population.
Par bien des aspects, nous sommes dans la droite ligne des recommandations de la protection civile et aussi en droite ligne de ce que tu fait toi geispe avec "après pétrole"...ce qui bloque, définitivement, c'est notre côté groupusculaire et catastrophiste...ça intrigue et ça fait peur.
oui et non en fait, on agit d'abord pour sauver sa peau, mais aussi celle de ses proches (donc ça n'est pas totalement un courant indivisdualiste). L'existence de ce forum (ouvert à tous) prouve que nous avons une volonté de nous faire connaitre et de partager nos savoirs et notre expérience...ceci à fin qu'un maximum de personnes soient à même de s'en sortir.le survivaliste est-il un individualiste ?
Cette image me semble en fait principalement relever d'un phantasme (même si des survivalistes sont armés...comme une bonne partie de la population civile dit en passant) ; on ne peut imaginer le survivor terré dans sa retraite que retranché dans un fort tenu par des armes.d'où peut-être l'image "j'ai ma cave et mon grenier pleins ... et j'ai un bon fusil... :-)
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Re: Au-delà du survivalisme
A mon avis, comme d'habitude on ne comprendra les personnes prévoyantes que Lorsque La Bise Sera Venue.
Je vois ça tout les jours à l'école, l'apprentissage par les faits et par l'échec.
A mon avis on a pas besoin du tout de former des groupes, notre propre
famille est notre groupe, et elle deviendra "survivaliste" par la force
des choses.
Par contre, on peut envisager de former des réseaux, pour échanger des infos, trouver des ressources etc.
Mais je suis désolé, même si vous m'êtes tous sympathiques je ne
risquerais pas ma vie pour vous, ni accepterais-je de vivre avec vous
dans un mini-kibboutz survivaliste...
Je vois ça tout les jours à l'école, l'apprentissage par les faits et par l'échec.
A mon avis on a pas besoin du tout de former des groupes, notre propre
famille est notre groupe, et elle deviendra "survivaliste" par la force
des choses.
Par contre, on peut envisager de former des réseaux, pour échanger des infos, trouver des ressources etc.
Mais je suis désolé, même si vous m'êtes tous sympathiques je ne
risquerais pas ma vie pour vous, ni accepterais-je de vivre avec vous
dans un mini-kibboutz survivaliste...
Andros- Membre fondateur
- Nombre de messages : 1138
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Au-delà du survivalisme
Je ne parlais pas de groupes communautaires, mais de groupes au sens intellectuel du terme (cercles, clubs, assos...) La vie en communauté n'est pas plus mon truc que toi et notre famille et notre cercle de connaissances suffisent
Oui, c'est là où je veux en venir...des réseaux, des cercles de réflexions et d'échanges
Par contre, on peut envisager de former des réseaux, pour échanger des infos, trouver des ressources etc.
Oui, c'est là où je veux en venir...des réseaux, des cercles de réflexions et d'échanges
100% d'accord.on ne comprendra les personnes prévoyantes que Lorsque La Bise Sera Venue.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Au-delà du survivalisme
Sur l'individualisme, j'ai l'impression que le trait commun qui nous regroupe, malgré des avis parfois très éloignés et des parcours de vie dissemblables, c'est que nous cherchons à nous assumer individuellement sans nous en remettre systématiquement à un Etat/une société providence (les plus paranos parce qu'ils ne lui font pas confiance).
En ce sens il est indéniable que nous sommes individualistes et cherchons peu ou prou l'autonomie, qu'elle soit économique, culturelle, intellectuelle et/ou matérielle. Par contre, cela n'oblige pas à nier tout altruisme en nous, à différent niveau. Que ce soit par la diffusion d'informations au plus grand nombre sur les raisons qui poussent certains d'entre nous à agir ainsi, par des conseils sur comment faire face à l'adversité etc., par la volonté éventuelle d'intégrer à notre démarche nos proches ou nos amis et plus encore.
Un véritable survivor surarmé parano et haineux du monde resterait retranché dans son AAA en maudissant les "nègres, youpins et jaunes" qui ont détruit ce monde qui était parfait jusqu'alors. Il me semble que les Olduviens ne sont pas du tout dans cette démarche, ne serait-ce que par leur volonté d'échanges, avec de parfaits inconnus IRL, meme si ils font partie d'un petit cercle partageant un certain nombre de références. Et le forum est ouvert aux visiteurs, ainsi que le site en préparation, ce qui est révélateur d'un certain état d'esprit ouvert je trouve.
En ce sens il est indéniable que nous sommes individualistes et cherchons peu ou prou l'autonomie, qu'elle soit économique, culturelle, intellectuelle et/ou matérielle. Par contre, cela n'oblige pas à nier tout altruisme en nous, à différent niveau. Que ce soit par la diffusion d'informations au plus grand nombre sur les raisons qui poussent certains d'entre nous à agir ainsi, par des conseils sur comment faire face à l'adversité etc., par la volonté éventuelle d'intégrer à notre démarche nos proches ou nos amis et plus encore.
Un véritable survivor surarmé parano et haineux du monde resterait retranché dans son AAA en maudissant les "nègres, youpins et jaunes" qui ont détruit ce monde qui était parfait jusqu'alors. Il me semble que les Olduviens ne sont pas du tout dans cette démarche, ne serait-ce que par leur volonté d'échanges, avec de parfaits inconnus IRL, meme si ils font partie d'un petit cercle partageant un certain nombre de références. Et le forum est ouvert aux visiteurs, ainsi que le site en préparation, ce qui est révélateur d'un certain état d'esprit ouvert je trouve.
Yann-K- Membre Premium
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Re: Au-delà du survivalisme
Yann-K a écrit:
En ce sens il est indéniable que nous sommes
individualistes et cherchons peu ou prou l'autonomie, qu'elle soit
économique, culturelle, intellectuelle et/ou matérielle. Par contre,
cela n'oblige pas à nier tout altruisme en nous, à différent niveau.
100% d'accord : puisque nous sommes des êtres sociaux, nous savons que
notre bonheur individuel dépend aussi de notre environnement social.
Si ton voisin a mangé à sa faim ce soir, tu peux dormir tranquille la
porte ouverte (comme le faisaient nos ancêtres d'ailleurs).
Andros- Membre fondateur
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Re: Au-delà du survivalisme
<<<Mais je suis désolé, même si vous m'êtes tous sympathiques je ne
risquerais pas ma vie pour vous, ni accepterais-je de vivre avec vous
dans un mini-kibboutz survivaliste...>>>
vrai que je découvre que ma question pouvait s'interpréter de différentes façons :
le survivaliste individualiste c'est très bien et c'est ce que je pense perso : je suis individualiste ou autonomiste si l'on veut.
Je dois pouvoir me débrouller tout seul en cas de crash.
Mais ensuite et au-delà, je reprends cette dernière phrase qui me plait bien : "Si ton voisin a mangé à sa faim ce soir, tu peux dormir tranquille la
porte ouverte (comme le faisaient nos ancêtres d'ailleurs)."
Il faudrait donc que nous arrivions à convaincre les autres de devenir aussi survivalistes, chacun individuellement.
Et troisième étape : il y a quand même des choses qui doivent s'organiser collectivement, qu'on le veuille ou non, ne serait-ce que la nécessité de fixer les limites de chacun, le territoire, les droits et devoirs de chacun... Dans un monde sans pétrole par exemple, ces territoires, ces droits et devoirs n'ont plus beaucoup à voir avec ceux d'aujourd'hui... On ne peut bien sûr pas les appliquer aujourd'hui, mais on peut les penser pour être moins pris au dépourvu le moment venu.
Ceci pour dire aussi que perso j'ai plutôt trouvé intéressant qu'un(e) journaliste s'intéresse au sujet...
risquerais pas ma vie pour vous, ni accepterais-je de vivre avec vous
dans un mini-kibboutz survivaliste...>>>
vrai que je découvre que ma question pouvait s'interpréter de différentes façons :
le survivaliste individualiste c'est très bien et c'est ce que je pense perso : je suis individualiste ou autonomiste si l'on veut.
Je dois pouvoir me débrouller tout seul en cas de crash.
Mais ensuite et au-delà, je reprends cette dernière phrase qui me plait bien : "Si ton voisin a mangé à sa faim ce soir, tu peux dormir tranquille la
porte ouverte (comme le faisaient nos ancêtres d'ailleurs)."
Il faudrait donc que nous arrivions à convaincre les autres de devenir aussi survivalistes, chacun individuellement.
Et troisième étape : il y a quand même des choses qui doivent s'organiser collectivement, qu'on le veuille ou non, ne serait-ce que la nécessité de fixer les limites de chacun, le territoire, les droits et devoirs de chacun... Dans un monde sans pétrole par exemple, ces territoires, ces droits et devoirs n'ont plus beaucoup à voir avec ceux d'aujourd'hui... On ne peut bien sûr pas les appliquer aujourd'hui, mais on peut les penser pour être moins pris au dépourvu le moment venu.
Ceci pour dire aussi que perso j'ai plutôt trouvé intéressant qu'un(e) journaliste s'intéresse au sujet...
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Re: Au-delà du survivalisme
Une petite mise au point par rapport à l'individualisme tout de même.
On nous accusent d'être individualistes, mais n'oublions surtout pas que c'est l'individualisme forcené d'une société hyper matérialiste où le citoyen a démissionné pour se convertir en consommateur qui nous a conduit à l'impasse dans laquelle nous sommes actuellement et qui nous pousse, alors qu'il aurait été préférable de traiter efficacement les problèmes avant qu'ils ne deviennent crise, qui nous forcent a prendre des mesures individuelles de survie...n'inversons pas trop les rôles : le sur-consommateur est bien plus individualiste (et égoïste) que nous.
pire encore, les méga sociétés, les actionnaires et les spéculateurs sont les plus grands responsables de la destructuration du tissu social et de la dégradation de notre environnement social (et naturel).
Il n'y a d'autre alternative que la réaction individuelle face à un problème sociétal et ceci consécutivement au manque de structures sociales pour anticiper les crises.
Les altermondialistes eux-mêmes ne sont-ils pas finalement démissionnaires en refusant de remettre profondément en cause le système consummériste ?
bref, ne nous trompons pas de problème ; le vrai problème, c'est notre mode de vie et la logique interne de notre société.
Notre parti pris de remettre radicalement en cause cet état de fait nous marginalise d'entrée et entrave toute communication avec la société civile qui refuse de percevoir les problèmes autrement que dans une fuite en avant mortifère.
Nous pourrions modérer notre discourt et notre position en lachant du lest (en étant moins radicaux), mais le prix serait finalement de nous conformer à la rêgle commune de la fuite en avant (ne pas remettre en question le système consummériste).
Nous sommes piégés par notre radicalisme, mais nous "assouplir" serait finalement ne rien proposer d'autre que le statu quo.
On nous accusent d'être individualistes, mais n'oublions surtout pas que c'est l'individualisme forcené d'une société hyper matérialiste où le citoyen a démissionné pour se convertir en consommateur qui nous a conduit à l'impasse dans laquelle nous sommes actuellement et qui nous pousse, alors qu'il aurait été préférable de traiter efficacement les problèmes avant qu'ils ne deviennent crise, qui nous forcent a prendre des mesures individuelles de survie...n'inversons pas trop les rôles : le sur-consommateur est bien plus individualiste (et égoïste) que nous.
pire encore, les méga sociétés, les actionnaires et les spéculateurs sont les plus grands responsables de la destructuration du tissu social et de la dégradation de notre environnement social (et naturel).
Il n'y a d'autre alternative que la réaction individuelle face à un problème sociétal et ceci consécutivement au manque de structures sociales pour anticiper les crises.
Les altermondialistes eux-mêmes ne sont-ils pas finalement démissionnaires en refusant de remettre profondément en cause le système consummériste ?
bref, ne nous trompons pas de problème ; le vrai problème, c'est notre mode de vie et la logique interne de notre société.
Notre parti pris de remettre radicalement en cause cet état de fait nous marginalise d'entrée et entrave toute communication avec la société civile qui refuse de percevoir les problèmes autrement que dans une fuite en avant mortifère.
Nous pourrions modérer notre discourt et notre position en lachant du lest (en étant moins radicaux), mais le prix serait finalement de nous conformer à la rêgle commune de la fuite en avant (ne pas remettre en question le système consummériste).
Nous sommes piégés par notre radicalisme, mais nous "assouplir" serait finalement ne rien proposer d'autre que le statu quo.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Au-delà du survivalisme
Qu'on ne s'y trompe pas, radicalisme ne veut pas dire fanatisme ou extrémisme, mais position et détermination à savoir ce que l'on veut et à vouloir faire bouger vraiment les choses.
Le radicalisme désigne des idées ou des actions jugées radicale mais non excéssives menées par différents groupes. Ne jamais rester insensible face aux injustices peut être considéré comme une forme de radicalisme.
Dans de nombreuses positions radicales, on retrouve les éléments suivants :
Envie de changement avant tout
Pour les personnes radicalisées, la société va de mal en pire. De simples réformes ne suffiront pas à l'améliorer. Il faut un changement rapide, à l'aide de réformes radicales de l'économie, en ce qui concerne ceux de gauche.
Détermination
Qualité ou défaut selon les convictions politiques de chacun, une des caractéristiques des radicaux est la détermination face aux aléas de la lutte.
Conscience
Les radicaux ont conscience de faire parti d'une dynamique. Ils savent ce qu'ils veulent et pour quelles raisons.
Développent plus facilement une forme de radicalisme :
Les milieux défavorisés.
Les milieux où le chômage est très élevé et où l'espoir de trouver un travail à disparu.
Les milieux progressistes.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Au-delà du survivalisme
splotch a écrit:J'aurai peut-être l'occasion d'introduire le concept dans un cadre sérieux, donc pas de mot qui fâche, sous l'angle de la préparation énergétique.
En gros je veux expliquer que chaque citoyen, chaque entité (entreprise, collectivité) a intérêt à produire une partie de son énergie (20%) afin de ne pas être pieds et poings liés à un fournisseur unique et se trouver totalement démuni en cas de rupture.
Le vocabulaire à destination d'un public de décideurs bien ancrés dans le "business as usual" m'intéresse (les idées aussi).
"Continuité de service" est un terme qui leur parle (manque à gagner = €--)
On peut imaginer que leur parler de "stabilisation du contexte social" ou encore de "lisser les à coups dus aux aléas climatiques ou sociaux" ne les laissera pas indifférents.
Maintenant, amha, tout dépends à qui tu t'adresse . S'il s'agit de décideurs au niveau de l'entreprise tu pourra être entendu.
Par contre je crains que s'il s'agit de décideurs nationaux ( et au delà ) tu soit écouté mais pas entendu!
Pour ce que j'en vois la grande ligne politique de l'instant est d'une part d'agiter quelques chiffons rouges ( cf le Grenelle de l'environnement !! ) et d'autre part et surtout de se dire "tant que le public n'a pas conscience de tous les problèmes on n'a rien à craindre !! "
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"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
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Re: Au-delà du survivalisme
Sinon il y a le terme spermophile, comme l'écureuil du même nom
http://fr.wikipedia.org/wiki/Spermophile
Non ? Pourquoi non ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Spermophile
Non ? Pourquoi non ?
Andros- Membre fondateur
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Re: Au-delà du survivalisme
... à petites oreilles, à abajoues et dont la queue est assez courte et plus ou moins fournie.
ça me rappelle quelqu'un.... Mais qui?
Petrus.
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Petrus16- Membre Premium
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Re: Au-delà du survivalisme
Andros
"Mais je suis désolé, même si vous m'êtes tous sympathiques je nerisquerais pas ma vie pour vous, ni accepterais-je de vivre avec vous dans un mini-kibboutz survivaliste..."
Au nom de tous ceux qui se sentent visés je m'insurge lol. C'est réducteur et presque insultant!(connotation religieuse etc...)
Comme je le dis un peu partout, le survivalisme (comme survie à une crise) c'est une question de (relativement)courte durée, or, comme nous tous, je ne veux pas survivre mais vivre avant tout. Or seul, c'est techniquement impossible (ou très riqué),et même simplement avec sa famille, ce n'est pas perein.
Et comme de toute façon on envisage la fin du système de consommation, comment survivre ailleur qu'au sein de petites communautés? (seul nous ne serions à l'abri de rien*, en grandes villes impossible techniquement) après on s'organise comme on veux, cependant faire la comparaison avec un kibboutz, c'est pas sympa lol
Après chacun voit à quelle vitesse cela viendra, cependant à mon très humble avis c'est inéluctable, sans etre Nostradamus je ne vois rien d'autre pour vivre bien que le mini kibboutz survivaliste lol.
(je sais pas si c'est compulsif ou quoi mais je suis mdr à chaque fois que je relis cette association de mot...peut etre que j'imagine inconsciamment plein de survivalistes portant la kippa dans la forêt armoricaine...)
*oui oui Geipse^^ la petite ferme isolée n'est pas du tout sûre pour moi, on ne sais jamais ce qui peut arriver et si des nomades vivant de rapines (lol je parle pas des gitans, qui sont pas moins honnêtes que les sédentaires) arrivent chez toi, je doute que ta philanthropie les satisfasse.
"Mais je suis désolé, même si vous m'êtes tous sympathiques je nerisquerais pas ma vie pour vous, ni accepterais-je de vivre avec vous dans un mini-kibboutz survivaliste..."
Au nom de tous ceux qui se sentent visés je m'insurge lol. C'est réducteur et presque insultant!(connotation religieuse etc...)
Comme je le dis un peu partout, le survivalisme (comme survie à une crise) c'est une question de (relativement)courte durée, or, comme nous tous, je ne veux pas survivre mais vivre avant tout. Or seul, c'est techniquement impossible (ou très riqué),et même simplement avec sa famille, ce n'est pas perein.
Et comme de toute façon on envisage la fin du système de consommation, comment survivre ailleur qu'au sein de petites communautés? (seul nous ne serions à l'abri de rien*, en grandes villes impossible techniquement) après on s'organise comme on veux, cependant faire la comparaison avec un kibboutz, c'est pas sympa lol
Après chacun voit à quelle vitesse cela viendra, cependant à mon très humble avis c'est inéluctable, sans etre Nostradamus je ne vois rien d'autre pour vivre bien que le mini kibboutz survivaliste lol.
(je sais pas si c'est compulsif ou quoi mais je suis mdr à chaque fois que je relis cette association de mot...peut etre que j'imagine inconsciamment plein de survivalistes portant la kippa dans la forêt armoricaine...)
*oui oui Geipse^^ la petite ferme isolée n'est pas du tout sûre pour moi, on ne sais jamais ce qui peut arriver et si des nomades vivant de rapines (lol je parle pas des gitans, qui sont pas moins honnêtes que les sédentaires) arrivent chez toi, je doute que ta philanthropie les satisfasse.
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J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: Au-delà du survivalisme
la notion de kibboutz me semble associée au business, bon je ne connais pas vraiment mais il s'agit de produire un max pour vendre ? mini ou maxi çà ne me semble donc pas adapté à un scénario de monde post crash, du moins à mon image.
je pensais la même chose à propos de la ferme : il y a un fermier qui trime un max pour lui mais aussi pour les autres : business donc aussi.
Je ne pensais même pas aux rapines car plus j'avance et tourne et retourne mon scénario, plus je crains que la densité humaine ne s'amenuise au point non pas que l'on va craindre les arrivants mais qu'on sera peut-être content d'en voir arriver...
je pensais la même chose à propos de la ferme : il y a un fermier qui trime un max pour lui mais aussi pour les autres : business donc aussi.
Je ne pensais même pas aux rapines car plus j'avance et tourne et retourne mon scénario, plus je crains que la densité humaine ne s'amenuise au point non pas que l'on va craindre les arrivants mais qu'on sera peut-être content d'en voir arriver...
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Re: Au-delà du survivalisme
Ouais Telimectar on va pas sursauter à chaque mot bizarre quand même, on est pas sur libération.fr non plus.
Quand je parle de kibboutz, c'est parce qu'il s'agit de communautés
construites sur un idéologie, et non pas sur une cellule familiale.
Donc le mini kibboutz survivaliste, il y a plein de survivalistes dedans
(qui se bouffent les oreilles ou qui dissertent de la fin du monde en
regardant les femmes bosser) alors que ce qui est mieux, c'est de
s'occuper des gens qui sont pas survivalistes mais qui nous sont bien
plus importants (famille amis etc.).
Quand je parle de kibboutz, c'est parce qu'il s'agit de communautés
construites sur un idéologie, et non pas sur une cellule familiale.
Donc le mini kibboutz survivaliste, il y a plein de survivalistes dedans
(qui se bouffent les oreilles ou qui dissertent de la fin du monde en
regardant les femmes bosser) alors que ce qui est mieux, c'est de
s'occuper des gens qui sont pas survivalistes mais qui nous sont bien
plus importants (famille amis etc.).
Andros- Membre fondateur
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