Articles de presse sur le survivalisme
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
Episode 1
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Articles de presse sur le survivalisme
Dès qu’il en a l’occasion, Sébastien M*** prend son sac à dos et se réfugie en pleine nature. L’habitant d’Evreux (Eure) se décrit comme solitaire, « n’aimant pas trop l’humain ».
« C’est un loisir qui mélange la randonnée, le bivouac, la sculpture sur bois et l’observation de la faune forestière. Certains le mélangent avec le survivalisme, mais c’est une activité différente », précise Sébastien Macé. Quand les survivalistes se préparent à l’effondrement de la société ou de l’environnement, les pratiquants de bushcraft n’en font qu’un loisir. Pour se nourrir, l’Ébroïcien cueille, glane, des champignons, des aiguilles de pin, des chatons de noisetier, etc.
Dans son sac à dos, il glisse le matériel pour son confort (sac de couchage, hamac, bâche), une trousse de secours, une trousse à sculpture « si je veux sculpter une cuillère pour manger », une bobine de ficelle, une scie de bûcheron, une hache, un couteau, un kit de feu, un appareil photo et une caméra de détection, de la nourriture diverse, « ma gourde et mon filtre à eau si j’ai une rivière à proximité ».
À sa connaissance, Sébastien Macé serait le seul dans l’Eure à s’adonner au bushcraft. « Je suis prêt à faire connaître la chose », propose-t-il, ce qu’il fait sur son compte Instagram.
Discipline encore très méconnue (et très peu pratiquée), le bushcraft semble souffrir d’une image négative. Sébastien Macé a en tout cas des difficultés à trouver des points de chute où il serait autorisé à le faire.
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« La guerre, c'est la paix. » : L Tolstoi (je crois)
« La liberté, c'est l’esclavage. » : Spartacus (pas sur)
« L'ignorance, c'est la force. » : F Dostoïevski (a vérifier)
Kyraly- Membre
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
La vérité" sort de la bouche des innocents.Kyraly a écrit:https://actu.fr/normandie/evreux_27229/quest-ce-que-le-bushcraft-ce-loisir-devenu-passion-dun-habitant-devreux_51062743.html?Dès qu’il en a l’occasion, Sébastien M*** prend son sac à dos et se réfugie en pleine nature. L’habitant d’Evreux (Eure) se décrit comme solitaire, « n’aimant pas trop l’humain ».
« C’est un loisir qui mélange la randonnée, le bivouac, la sculpture sur bois et l’observation de la faune forestière. Certains le mélangent avec le survivalisme, mais c’est une activité différente », précise Sébastien Macé. Quand les survivalistes se préparent à l’effondrement de la société ou de l’environnement, les pratiquants de bushcraft n’en font qu’un loisir. Pour se nourrir, l’Ébroïcien cueille, glane, des champignons, des aiguilles de pin, des chatons de noisetier, etc.
Dans son sac à dos, il glisse le matériel pour son confort (sac de couchage, hamac, bâche), une trousse de secours, une trousse à sculpture « si je veux sculpter une cuillère pour manger », une bobine de ficelle, une scie de bûcheron, une hache, un couteau, un kit de feu, un appareil photo et une caméra de détection, de la nourriture diverse, « ma gourde et mon filtre à eau si j’ai une rivière à proximité ».
À sa connaissance, Sébastien Macé serait le seul dans l’Eure à s’adonner au bushcraft. « Je suis prêt à faire connaître la chose », propose-t-il, ce qu’il fait sur son compte Instagram.
Discipline encore très méconnue (et très peu pratiquée), le bushcraft semble souffrir d’une image négative. Sébastien Macé a en tout cas des difficultés à trouver des points de chute où il serait autorisé à le faire.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
Discipline encore très méconnue (et très peu pratiquée), le bushcraft
Lol...
Looool...À sa connaissance, Sébastien Macé serait le seul dans l’Eure à s’adonner au bushcraft.
« Je suis prêt à faire connaître la chose », propose-t-il, ce qu’il fait sur son compte Instagram.
Ah oui, ça explique pas mal de choses s'il se cantonne aux rezosocio... il a dû passer à côté des vieux croûtons de forums sur le sujet.
Il se sentirait moins seul... mais du coup, il la cherche ou pas sa solitude ? Il veut juste plus de vues ?
Bon sinon il y a une petite nuance entre bivouac et camping sauvage qui pourrait lui permettre de lisser un peu les angles....dans l'Eure l'administration doit assimiler l'activité au squat; sinon il peut venir dans mon coin (et bien d'autres) où j'ai récemment bivouaqué sans souci, avec bon nombre d'adeptes sur les massifs, mais on n'a pas partagé sur "insta"
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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tarsonis- Administrateur
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
ca aura eu le merite de me faire rireKrAvEn a écrit:Crotte ! Le gars est collapsologue.
victor81- Membre Premium
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
Quant à la perte de poids, amha urgente (son toubib doit le tanner derrière), tant que le double-menton se voit, pas la peine de parler de masse musculaire
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tarsonis- Administrateur
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
tarsonis a écrit:Bon sinon il y a une petite nuance entre bivouac et camping sauvage qui pourrait lui permettre de lisser un peu les angles....dans l'Eure l'administration doit assimiler l'activité au squat; sinon il peut venir dans mon coin (et bien d'autres) où j'ai récemment bivouaqué sans souci, avec bon nombre d'adeptes sur les massifs, mais on n'a pas partagé sur "insta"
Pour avoir fréquenté l'Eure, il y a énormément de forets privées (env 85%) contre 25% en Alsace.
Ca peut changer les perceptions administratives.
(bon, après, en règle générale, demander a l'administration c'est souvent s'assurer d'un refus et d'un coup de projecteur de la dite administration... )
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Kyraly- Membre
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
yep tout à fait. Je rebondissais sur la réponse de l'adjoint :
Il y a pas mal de zones Natura 2000 chez nous où il est tout à fait autorisé de bivouaquer.Contacté, l’adjoint à l’Environnement Nicolas Gavard-Gongallud confirme ses réticences. « On n’autorise pas le camping sauvage en forêt. Ce sont des sites classés, avec des zones Natura 2000.
Mais entre "camping sauvage" et bivouac il y a amha une grosse nuance -notamment temporelle- déjà pour nous, mais sûrement d'autant plus pour ceux qui ne sont pas familiers. Perso, un lamba qui lui parle de "camping sauvage", cela va sûrement lui évoquer des images bien précises de cata du lendemain avec les cadavres de bouteilles, les arbres flingués autour qui n'ont plus de cambium, les paquets de chips éventrés, le feu au charbon/alcool, etc.
Entre ça et celui qui parle de sortir un sac de couchage à la nuit tombée et de repartir le lendemain au lever du jour...
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tarsonis- Administrateur
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
Pour en savoir plus : https://inventaire-forestier.ign.fr/
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Wasicun- Membre Premium
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
Conserves périmées depuis 2015, un survivaliste mort avant d'avoir utilisé sa cache....
sgwenn- Membre Premium
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
sgwenn a écrit:Nantes : Une cache remplie de munitions et de vivres découverte en forêt de Carquefou (msn.com)
Conserves périmées depuis 2015, un survivaliste mort avant d'avoir utilisé sa cache....
Il y a pourtant moult sujets sur ce forum qui traitent de la consommation de produits périmés, et une "conserve périmée" c'est juste une conserve qui a dépassée sa DLUO (date limite d'utilisation optimale) et elle est donc encore parfaitement comestible, même 20 ans après cette date.
Au pire elle sera moins bonne (altérations organoleptiques) et contiendra moins de vitamines (qui se dégradent avec le temps).
J'ai moi même des produits périmés dans mon stock, et je m'amuse de temps en temps à goûter. Semaine dernière j'ai testé une soupe lyophilisée type "ramen" périmée depuis 2009.
Très léger gout de ranci venant probablement du sachet de matière grasse fournit, mais parfaitement comestible et si je suis en train de rédiger ce message c'est que c'était pas toxique
Donc ce brave survivaliste est probablement encore vivant, et s'il lit le journal il doit être de sacrément mauvaise humeur
Jeff01- Membre
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
https://www-theguardian-com.translate.goog/news/2022/sep/04/super-rich-prepper-bunkers-apocalypse-survival-richest-rushkoff?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
....Le lendemain matin, deux hommes portant des polaires Patagonia assorties sont venus me chercher dans une voiturette de golf et m'ont transporté à travers les rochers et les sous-bois jusqu'à une salle de réunion. Ils m'ont laissé boire du café et me préparer dans ce que je pensais être ma chambre verte. Mais au lieu que je sois câblé avec un microphone ou emmené sur scène, mon public a été amené à moi. Ils se sont assis autour de la table et se sont présentés : cinq gars super riches - oui, tous des hommes - de l'échelon supérieur du monde de l'investissement technologique et des fonds spéculatifs. Au moins deux d'entre eux étaient des milliardaires. Après un peu de bavardage, j'ai réalisé qu'ils n'avaient aucun intérêt dans le discours que j'avais préparé sur l'avenir de la technologie. Ils étaient venus poser des questions.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
2018 ...repris par The Guardian en 2022...se foulent pas trop les journalistes...Canis Lupus a écrit:Catharing, c'est du réchauffé, on l'a déjà lu ! Voici l'original qui date de 2018 : Survival of the
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Articles de presse sur le survivalisme
Les privilégiés sont entrés dans leurs capsules de sauvetage
https://onezero.medium.com/the-privileged-have-entered-their-escape-pods-4706b4893af7
Note de l'éditeur : cette pièce est un successeur spirituel de "Survival of the Richest", un rapport sur la façon dont les riches complotent pour nous laisser derrière après un événement apocalyptique.
- Traduction de l'article:
Beaucoup d'entre nous n'aiment pas qui nous sommes devenus dans cette pandémie, mais se sentent peu libres de choisir autrement. Officiellement, nous portons peut-être nos masques pour protéger les autres, mais il est certainement approprié de se cacher le visage lorsque nous nous engageons dans tant d'activités de survie égoïstes à la lumière du jour - tirant parti de tout privilège dont nous pouvons profiter pour stocker et équiper nos maisons afin qu'elles puissent servir de bunkers de fortune, de lieux de travail, d'écoles privées et de centres de divertissement hermétiquement fermés.
Bien sûr, parce que je suis toujours payé en tant que professeur à CUNY (la City University of New York), j'ai fait don de mon chèque de secours gouvernemental au garde-manger local et j'envoie une partie importante de mes revenus à des amis qui ne peuvent plus se rencontrer leurs dépenses de base. Mais je suis aussi allé dépenser 500 $ pour une grande piscine en caoutchouc pour que ma fille et les enfants de nos voisins l'utilisent comme base pour un camp d'été privé de fortune. Et j'ai vu des bulles bleues gonflables similaires dans toute la ville.
"Ne le dites à personne", m'a dit un de mes voisins quand il est venu emprunter des pastilles de chlore, "mais nous pensons faire tout ça à Zurich, où les chiffres sont meilleurs." Sa femme a toujours son passeport européen et ils ont tous les deux des emplois qui peuvent être effectués entièrement à distance. Ils rejoindraient des dizaines de personnes que je connais - pas des millionnaires, mais des écrivains, des spécialistes du marketing, des consultants et des développeurs Web - qui se réinstallent au Canada ou en Europe sur la logique que leurs enfants ne devraient pas être sacrifiés au sentiment de honte de leurs parents progressistes sur l'évasion.
Quand je le défie sur l'éthique du renflouement, il rétorque: «Au moins, l'école primaire aura deux corps de moins à espacer à des intervalles de six pieds. Je te rends service. Il ne peut s'empêcher de me montrer la photo sur son téléphone depuis le site de location. C'était une magnifique cabane à énergie solaire sur une colline isolée avec le titre "Luxury Eco-Lodge". Il a souri. "J'ai toujours voulu que les enfants reçoivent une éducation Waldorf, et maintenant ils ont même une option en ligne."
"Ne le dites à personne, mais nous pensons faire tout ça à Zurich, où les chiffres sont meilleurs."
Cela semble idyllique. À tel point que je ne peux m'empêcher de me demander si la menace d'infection est moins la raison de sa nouvelle adhésion à l'isolation virtuelle que l'excuse.
C'est certainement le message que j'ai reçu il y a quelques années lorsque quelques milliardaires de la technologie m'ont demandé de tester leurs stratégies de bunker apocalyptiques. Apparemment, ils s'inquiétaient de «l'événement» - la guerre, la catastrophe climatique ou, oui, la pandémie mondiale qui met fin à la vie telle que nous la connaissons et les oblige à se retirer dans leurs forteresses de haute technologie en Alaska ou en Nouvelle-Zélande. Nous avons passé la majeure partie de la session à discuter des failles potentielles dans leur planification de scénarios, par exemple si les forces de sécurité humaines qu'ils avaient l'intention d'embaucher pourraient être contrôlées de manière adéquate une fois que l'argent n'aurait plus de valeur. Si seulement ils pouvaient résoudre ces derniers problèmes, ils pourraient nous échapper en toute sécurité.
À l'époque, j'ai vu toute cette préparation paranoïaque comme une culpabilité déplacée sur ce que ces gars savaient qu'ils faisaient au monde. Il m'a semblé qu'ils étaient dans un piège, en construisant des entreprises odieuses d'extraction afin de gagner suffisamment d'argent pour s'isoler de la réalité qu'ils créaient en gagnant de l'argent de cette façon. Au lieu de trouver comment s'éloigner du reste d'entre nous, leur ai-je dit, ils pourraient vouloir se concentrer sur la création d'un monde d'où ils n'auraient pas à se retirer.
Mais je ne suis qu'un auteur et un théoricien des médias, après tout, pas un spécialiste de la logistique des catastrophes. J'aime à penser que j'ai réussi à identifier les signaux du futur, mais en repensant à tout l'épisode, j'ai du mal à croire que ce groupe d'investisseurs et d'entrepreneurs technologiques prospères me payait vraiment pour des stratégies de survie légitimes au point de servir comme une sorte de maître de donjon pour leur session de jeu de rôle fantastique. La conversation était presque une forme de théâtre dédiée au développement de leur fantasme collectif, qui se renforçait mutuellement. Ces stations balnéaires alimentées à l'énergie solaire, ces chaînes d'îles flottantes défendables et ces fermes écologiques robotisées étaient moins des derniers recours que des fantasmes d'évasion pour des milliardaires qui ne sont pas assez riches pour construire des programmes spatiaux comme Jeff Bezos et Elon Musk. Non, ils n'avaient pas peur de l'événement ; à un certain niveau, ils l'espéraient.
Je ne pense pas que ces milliardaires preppers aspirent à vivre dans le monde décrit dans The Walking Dead parce que ce sont des gens horribles. Ou du moins pas seulement parce que ce sont des gens horribles.
Ou du moins pas seulement parce que ce sont des gens horribles. Ils succombent simplement à l'un des principes dominants de l'ère numérique, qui consiste à concevoir sa réalité personnelle si méticuleusement que les menaces existentielles sont simplement supprimées de l'équation. Le passage d'un Fitbit qui suit votre fréquence cardiaque à une analyse annuelle du cancer du corps entier ou d'une caméra de surveillance de sonnette à un réseau de sentinelles robotisées autonomes n'est vraiment qu'une question d'argent. Quel que soit le niveau de sécurité existentielle, les émissions Netflix que nous diffusons sont les mêmes.
Maintenant, les pandémies ne font pas nécessairement ressortir nos meilleurs instincts non plus. Peu importe le nombre de réseaux d'entraide, de comités d'école, de garde-manger, de manifestations raciales ou d'efforts de collecte de fonds auxquels nous participons, j'ai l'impression que beaucoup de ceux qui ont le privilège de le faire font encore un calcul interne moins public : combien sont avons-nous autorisé à utiliser nos richesses et nos technologies pour nous isoler, nous et nos familles, du reste du monde ? Et, comme un diable sur notre épaule, notre technologie nous dit de faire cavalier seul. Après tout, c'est un iPad, pas un usPad.
Plus la technologie est avancée, plus elle offre une insularité cocoonée. "J'ai finalement cédé et j'ai eu l'Oculus", m'a envoyé un de mes meilleurs amis sur Signal l'autre soir. "Compte tenu du peu de choses à faire dans le monde réel, cela va changer la donne." En effet, son techno-paradis hermétique inspiré du Covid-19 était désormais complet. Entre VR, Amazon, FreshDirect, Netflix et un revenu durable faisant du trading de crypto, il allait surmonter la pandémie avec style. Pourtant, alors que VRporn.com est certainement une stratégie sexuelle plus sûre à l'ère de Covid-19 que de rencontrer des partenaires via Tinder, chaque choix d'isoler et d'isoler a son impact négatif sur les autres.
La piscine de ma fille ne serait pas arrivée ici sans des légions de travailleurs d'Amazon dans les coulisses, infectés dans des entrepôts ou risquant leur santé en conduisant des camions de livraison tout l'été. Comme avec FreshDirect ou Instacart, les dommages externalisés aux personnes et aux lieux sont cachés. Ces applications sont conçues pour être incroyablement rapides et autonomes - un accès par bouton-poussoir à des objets qui peuvent être laissés à la porte d'entrée sans aucun contact humain. Les livreurs ne sonnent même pas la cloche; une photo du colis sur le perron arrive automatiquement dans la boîte de réception. Comme avec l'ingénieux monte-charge de Thomas Jefferson, il n'y a aucun signe du travail humain qui l'a amené.
Beaucoup d'entre nous ont une fois juré d'Amazon après avoir appris comment il échappait aux impôts, se livrait à des pratiques anticoncurrentielles ou abusait de la main-d'œuvre. Mais nous y sommes, renouvelant à contrecœur nos abonnements de livraison Prime pour obtenir les câbles, les webcams et les casques Bluetooth dont nous avons besoin pour assister aux réunions Zoom qui constituent désormais notre propre travail. D'autres réactivent leurs comptes Facebook oubliés depuis longtemps pour se connecter avec des amis, partageant tous des représentations très soignées de leur nouvelle appréciation de la nature, des couchers de soleil et de la famille. Et comme nous le faisons, beaucoup d'entre nous sont encore plus bercés dans l'isolement numérique - étant récompensés plus nous acceptons la logique de la maison entièrement câblée, coupée du reste du monde.
Et donc le New York Times est occupé à diffuser des photos de familles riches "se retirant" dans leurs résidences d'été - des résidences secondaires qui valent bien plus que la plupart de nos résidences principales - et des histoires sur leurs succès en travaillant à distance depuis la plage ou en transformant des chambres supplémentaires en bureaux . "C'était génial ici", a expliqué un fondateur de fonds de capital-risque. "Si je ne savais pas qu'il y avait un chaos absolu dans le monde … je pourrais le faire pour toujours."
Mais que se passe-t-il si nous n'avons pas à connaître le chaos dans le monde ? C'est la vraie promesse du numérique. Nous pouvons choisir les actualités du câble, les flux Twitter et les chaînes YouTube à diffuser – celles qui reconnaissent le virus et ses impacts ou celles qui ne le font pas. Nous pouvons choisir de continuer à lutter avec les défis civiques du moment, comme renvoyer les enfants à l'école à temps plein, hybride ou à distance. Ou - comme certaines des personnes les plus riches de ma propre ville - nous pouvons former des «groupes» privés, embaucher des tuteurs et offrir à nos enfants le type d'éducation personnalisée et d'élite que nous ne pourrions jamais justifier autrement. "Oui, nous sommes dans une pandémie", a expliqué un fournisseur d'éducation pod au Times. "Mais en ce qui concerne l'éducation, nous pensons également que quelque chose de bon pourrait même en sortir."
Je comprends. Et si j'avais des enfants plus jeunes et que je pouvais me permettre ces choses, je pourrais même être tenté d'en profiter. Mais toutes ces « solutions » favorisent ceux qui ont déjà accepté la promesse de la technologie numérique de fournir ce que le monde réel n'a pas réussi à faire. Les day traders, par exemple, avaient déjà découvert le pouvoir d'Internet pour leur permettre de gagner des revenus en toute sécurité depuis leur domicile en n'utilisant qu'un ordinateur portable et un peu de capital. Dans le cadre de la pandémie, plus de personnes ouvrent que jamais des comptes de trading en ligne, dans l'espoir de participer à la version jeu vidéo du marché.
Pendant ce temps, certains des réseaux sociaux les plus prospères au monde s'installent dans de luxueuses "maisons de battage médiatique" à Los Angeles et à Hawaï, où ils peuvent diffuser en direct leur mode de vie, leurs routines d'exercice et leurs conseils sexuels - ainsi que les produits de leurs sponsors - à leurs millions d'adeptes. Et ce sont peut-être ces jeunes passionnés de médias sociaux, plus florissants que jamais dans des conditions de pandémie, qui incarnent le plus explicitement la promesse originelle de la technologie numérique de répondre à tous nos besoins.
Je me souviens vers 1990, lorsque le philosophe psychédélique Timothy Leary a lu pour la première fois le livre de Stewart Brand, The Media Lab, sur le nouveau centre de technologie numérique que le MIT avait créé dans son département d'architecture. Leary a dévoré la couverture du livre pour couvrir au cours d'une longue journée. Au coucher du soleil, juste au moment où il finissait, il le lança à travers le salon avec dégoût. "Regardez l'indice," dit-il, "de tous les noms, moins de 3% sont des femmes. Cela vous dira quelque chose.
Il a poursuivi en expliquant son problème principal avec le Media Lab et l'univers numérique que ces pionniers de la technologie envisageaient : "Ils veulent recréer l'utérus." Comme Leary le psychologue l'a vu, les garçons qui construisaient notre avenir numérique développaient une technologie pour simuler la femme idéale - celle que leurs mères ne pourraient jamais être. Contrairement à leurs mères humaines, un algorithme prédictif pourrait anticiper tous leurs besoins à l'avance et les satisfaire directement, supprimant toute trace de friction et de désir. Ces gars seraient capables de flotter dans leurs bulles virtuelles – ce que le Media Lab appelait «l'écologie artificielle» – et de ne jamais avoir à affronter la réalité désordonnée et dure exigée des personnes vivant dans un monde réel avec des femmes et des personnes de couleur et même celles avec vues divergentes.
Car il y a le vrai problème avec l'isolement numérique - le problème que ces milliardaires ont identifié lorsque nous jouions sur leurs stratégies de bunker. Les gens et les choses que nous laisserions derrière nous sont toujours là. Et plus nous leur demandons de servir nos bulles, plus ils seront opprimés et en colère. Non, peu importe jusqu'où va Ray Kurzweil avec son projet d'intelligence artificielle chez Google, nous ne pouvons pas simplement nous élever de la chrysalide de la matière en tant que pure conscience. Il n'y a pas de plan Dropbox qui nous permettra de télécharger corps et âme sur le cloud. Nous sommes toujours ici sur le terrain, avec les mêmes personnes et sur la même planète que nous sommes encouragés à laisser derrière nous. Il n'y a pas d'échappatoire aux autres.
Non pas que les gens n'essaient pas. Le fantasme d'évasion numérique ultime nécessiterait une application sérieusement perverse du privilège. Tout pour empêcher les masses non lavées - les personnes travaillant dans les usines de transformation de la viande, les entrepôts Amazon, les camions UPS ou pas du tout - de violer les limites sacrées de nos sacs amnioniques virtuels. Bien sûr, nous pouvons remplacer les ouvriers d'usine par des robots et les livreurs par des drones, mais ils auront encore moins à perdre dans le maintien de nos retraites numériques.
Contrairement à leurs mères humaines, un algorithme prédictif pourrait anticiper tous leurs besoins à l'avance et les satisfaire directement, supprimant toute trace de friction et de désir.
Je ne peux m'empêcher de voir le démantèlement de la poste comme une ultime tentative pour empêcher la majorité de percer les bulles du privilège numérique par quelque chose d'aussi simple que de voter. Montez en sécurité puis tirez l'échelle après nous. Plus de vote, plus de livraison subventionnée de journalisme alternatif (c'était l'objectif constitutionnel initial d'un bureau de poste entièrement financé). Tant mieux pour les algorithmes qui nous diffusent l'image du monde que nous voulons voir, non corrompue par l'imagerie de ce qui se passe réellement là-bas. (Et si cela se produit, balayez simplement vers la gauche, et les algorithmes sauront ne plus jamais interrompre votre état de rêve avec de telles nouvelles réelles.)
Non, bien sûr, nous n'y arriverons jamais. Le climat, la pauvreté, la maladie et la famine ne respectent pas l'espace de jeu de la «limite des gardiens» défini par les préférences de l'utilisateur de l'Oculus VR. Tout comme les milliardaires ne peuvent jamais vraiment laisser l'humanité derrière eux, aucun d'entre nous ne peut remonter dans l'utérus. Lorsque les temps sont durs, bien sûr, prenez la paix et le confort que vous pouvez vous permettre. Utilisez n'importe quelle technologie sur laquelle vous pouvez mettre la main pour améliorer un peu l'éducation en ligne de votre enfant. Profitez de la surabondance de médias en streaming qui reste de l'apogée des guerres Netflix-Amazon-HBO.
Mais ne laissez pas cette crise passagère – oui, passagère – vous tromper en achetant la fausse promesse de la technologie d'échapper à l'humanité pour jouer à des jeux vidéo seuls à perpétuité. Notre isolement Covid-19 nous donne une rare opportunité de voir où cette route nous mène et de choisir d'utiliser nos technologies pour en emprunter une très différente.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Canis Lupus et un ptit breton aiment ce message
Re: Articles de presse sur le survivalisme
Maintenant on peut clairement dire que c'est devenu mainstream... mais trop tard, comme de bien entendu. C'est une fois que le shitstorm a frappé le ventilo que les gouvernements se réveillent.
FRAlert... le gouvernement devient survivaliste et c'est très bien ! - Insolentiae
un simple spot et des messages d’alerte ne feront jamais la préparation de la population.
La préparation est aussi un choix personnel, alors devenez acteur de votre propre sécurité et de celle des autres en vous formant, en faisant du secourisme etc…
Car il est fort probable qu’il soit déjà trop tard quand vous recevrez le message… des autorités !
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Articles de presse sur le survivalisme
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
un ptit breton aime ce message
Re: Articles de presse sur le survivalisme
Bien préparer son sac d'évacuation - Les objets indispensables :
- médicaments et prescriptions médicales
- kit de premiers soins
- radio à piles ou à manivelle
- documents d'identité, argent, cartes bancaires, carte de sécurité sociale, clés de la maison et du véhicule, passeport
- provisions longue conservation (noix et fruits secs, viande séchée...)
- gourde et bouteilles d'eau
- couteau suisse
- lampe de poche à piles ou à manivelle
- sac de couchage ou sac-à-viande
- vêtements de protection contre les intempéries
- bonnet
- gants de travail
- produits d'hygiène
- toilette de camping (???)
- masque de protection
- appareil photo numérique et/ou téléphone portable
- "capsule SOS" pour les enfants, avec nom, adresse, date de naissance, etc
- alarme sonore de poche
Scénarios envisagés : catastrophe naturelle (inondation, séisme, chutes de neige), catastrophe RNBC, acte terroriste, guerre...
Source : https://www.n-tv.de/shopping-und-service/Notfallrucksack-richtig-packen-Diese-Dinge-gehoeren-rein-article23767388.html
Rammstein
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
Survivalistes contre minimalistes. Un homme préparé en vaut 4 et c'est pareil pour les filles ! - Insolentiae
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
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Re: Articles de presse sur le survivalisme
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Articles de presse sur le survivalisme
Survivre, mais pas comme ça - Le Temps
Survivalisme sur National Geographic - La lettre de l'audiovisuel (lettreaudiovisuel.com)
Livre : l’heure des apôtres de la fin du monde a-t-elle sonné ? (lanouvellerepublique.fr)
Usbek & Rica - Survivalisme, communisme, dictature… Les 5 futurs de « The Last of Us » (usbeketrica.com)
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Articles de presse sur le survivalisme
https://usbeketrica.com/fr/article/survivalisme-communisme-dictature-les-5-futurs-de-the-last-of-us
Preuve que le survivalisme n’est pas condamné aux schémas hétérosexuels et virilistes.
Ouf, je suis rassuré....
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