Mouchoir en tissu

salut à tous

Depuis quelques mois je suis passé au mouchoir en tissu , comme ça , par envie , comme faisaient nos pères , et les leurs .

Je ne suis pas à 100% , car quelques boites de mouchoirs en papier traînent à la maison    mais globalement ça le fait , et même très bien .

Je viens de lire quelques forum où ils causent des problèmes de bactéries etc ... et le résultat est plutôt interessant , pas de soucis particuliers , et plus d'achat de boites ou de paquets de mouchoirs jetables .

Avez vous essayé ? pratiquez vous déjà ? voulez vous qu'on en parle  

La réaction normale des gens, beurkkkkkkkkkk



Sinon d'un point de vu, résilience et économie, au finale ça doit quand même paraitre un peu. J'ai pas d'expérience dans ce domaine, mais je me dit que, hors grippe ça doit être assez bien gérable?

(parce que avec la grippe pas sur que j'aurais envie de remettre le mouchoire dans mes poches, faut dire que quand j'ai la grippe heu... comment dire ça.... y a du stock quoi. )

Salut !

J'ai été élevé à la douceur du mouchoir en tissu ; toutefois j'utilise souvent du PQ en rouleau quand j'ai un méga rhûme, car si vous ne disposez pas d'un stock conséquent de mouchoirs en tissu ceux-ci deviennent rapidement trop humides et finissent par vous irriter la lèvre supérieure... et ça brûle.

Par contre ce sujet me fait penser à la prévention des rhûmes, etc ; nous n'avons maheureusement pas la culture du masque sanitaire. Pourquoi les Japonais(es) portent des masques

Salut,

En gestion courante, pour moi, c'est le top. J'ai une gestion très poussée du mouchoir en tissu. Je me mouche 9 fois dedans : une fois par côté, une fois par "inter-côté", une fois au milieu. Je replie à chaque fois après l'opération. Pour ne pas m'y perdre, le mouchoir utilisable est placé dans la poche droite du gilet polaire (mon équipement 9 mois de l'année) ou du blouson. Ensuite, il passe en poche gauche avant de partir au lavage. Bon, le lavage, c'est le plus compliqué : il faut déplier totalement le mouchoir pour éviter de le ressortir tout gluant de la machine à laver.

Je ne le met jamais dans la poche du pantalon pour de pas qu'il se mette en boule et s'imbibe totalement avant les 9 utilisations.

Maintenant, en cas de gros rhume, je reprend du mouchoir en papier que je jette tout de suite après utilisation. Je n'aime pas trop notamment à cause du petit nuage de poussière de papier à chaque fois que j'en sors un de la boîte...

Bref... Beau sujet !

Pour les lèvres et nez fragiles : utilisez Céralip !

J'ai pratiqué assez longtemps.
Avantage :
- douceur
- Ecologie (en principe ; mais quantité d'eau et de lessive ?)

Inconvénients :
- effectivement, les gens font "beurk"
- en cas de rhume qui prend par surprise, le mouchoir est vite trempé
- pas hygiénique : dans les faits, dès qu'on a un rhume ou la grippe, on en ramasse sur les doigts. Surtout qu'au fur et à mesure qu'on les lave, ils sont de plus en plus fins !

Au final, je suis repassé aux mouchoirs en papier :
- hors rhume, j'en consomme très peu
- en période de rhume, c'est le seul truc qui est à la fois pratique, hygiénique et doux pour le nez
- en besoin de dépannage, il y a le distributeur d'essuie-mains du bureau...

J'ai utilisé les mouchoirs en tissus toute mon enfance. Mon père les utilise toujours. Il suffit de les mettre régulièrement à laver... et d'en avoir des colorés!
çà augmente pas spécialement les lessives, tu les met avec le blanc à bouillir. Suffit d'en avoir un stock de propre. C'est pas cher à l'achat apparemment, un peu plus d'un euro le mouchoir. Donc c'est économique rapidement.
Le problème c'est qu'il faut les repasser et les plier. On les met à sécher à plat sur le fil, plié à la moitié. Souvent plusieurs mouchoirs l'un sur l'autre avec une épingle. Pendu par un coin c'est pire pour les repasser.

Après il y a des gens comme moi qui utilisent leurs mouchoirs en papier plus de trois fois ! (tant qu'il est mouchable ) je ne pense pas que c'est plus hygiénique. Mais je trouve que jeter un mouchoir en papier (type paquet) à chaque utilisation c'est faire de l'hygiénisme et du gâchis. Je pense aux séquoias que l'on transforme en tire-jus
En dernier recours j'ai dans mon sac un buff pour éviter de céder à la rhinotillexomanie

Et le mouchage dit "à la bretonne" encore pratiqué par les cyclistes expérimentés?

Pratiquer le vélo l'hiver provoque une sur-sécrétion nasale surement due à l'air froid et au volume respiré à l'effort.

Il s'agit d'un mouchage par évacuation forcée violente, le vent du à la vitesse du vélo se chargeant d'évacuer la chandelle obtenue loin du corps. On attends un ligne droite sans obstacle et on regarde derrière l'absence de suiveur. Pour la narine droite on penche la tête à droite légèrement tourné à droite et en bas, on pince le nez en bouchant la narine gauche tout en levant haut le coude et on souffle de toute la force dont on est capable et très vite. Plus compliqué expliquer qu'à faire. Lorsque les deux narines sont vidées le soulagement est intense.

Pour dégoutant que cela puisse vous paraitre cette pratique est un fort marqueur d'expérience et de tradition chez les cyclistes.

mouchoir en papier, car pas envie de gérer les beurk et les nétoyages, sinon PQ quand je suis en voiture et chez moi! Chaque fois que c'est possible j'utilise jusqu'à 5-6 fois un mouchoir papier

Mouchoirs en tissu depuis toujours !
Il est plus solide qu'un mouchoir en papier (j'en ai déchiré quelques uns en me mouchant... beurk aussi), j'en toujours un plié dans la poche arrière gauche du jeans, et un "en cours" dans la poche avant gauche, avec retournement stratégique...
Je prends des modèles "grand-père", genre 50 cm de côté. C'est immense, solide et moche
J'ai quand même dans mon brol un paquet de mouchoir en papier, plus pour offrir quand nécessaire que pour mon usage perso.

Wanamingo a écrit:çà augmente pas spécialement les lessives, tu les met avec le blanc à bouillir.

Mais je ne lave jamais en blanc à bouillir. Je lave maxi à 40°, toujours un seul lavage. Et c'est vrai qu'avec les mouchoirs en tissu, parfois il en reste autant qu'au début, bien visqueux (et là c'est vraiment beurk).
Donc si je devais me mettre à laver le linge de maison plus chaud ou avec pré-lavage spécialement pour les mouchoirs, il y aurait bien une surconso d'eau, d'élec et de lessive induite par les mouchoirs.

pff barna , ça se voit que tu n'as pas des bleus de travail à nettoyer !

pour revenir à ces fameux mouchoirs, en fait ma réflexion première est que en cas de rupture d'approvisionnement de mouchoirs en papier c'est marqué dommage ! Donc j'ai acheté une 20 aine de mouchoirs en tissus , y'a deux ans environ.
Puis , je suis retombé sur ce stock et j'ai fait un essai concluant .

Je dérive un peu , mais dans le genre consommable y'a aussi le PQ , et là c'est un peu plus pointu comme gestion ... faisaient comment y'a 300 ans ?

Les vieux journaux ! Ou des feuilles de houx en hiver.

Sans rire je crois qu'il ne reste qu'à se laver. De nombreux peuples n'utilisent pas le PQ.
Il n'y aurait pas un code main droite/main gauche dans le monde arabe d'ailleurs ? Genre une pour manger et une... Ou alors rien à voir et c'est lié aux ablutions.

Au XIXème ils avaient tout pensé quand même. Moi j'ai redécouvert la vraie fonction du pyjama, du bonnet de nuit et de la robe de chambre à dormir sans chauffage... pour ne pas se les peler. J'utilise mes sous-vêtements mérino, mon bonnet en alpaga pour dormir sous mes trois couvertures, et je me balade avec mon sweat shirt polaire

Salut !

serilynpayne a écrit:faisaient comment y'a 300 ans ?

A la parisienne je suppose, c'est-à-dire comme les cyclistes cités par Philippe13 ; entre les doigts et en soufflant très fort, légèrement penché en avant et légèrement tourné sur un côté... au risque de s'en mettre plein les liquettes et les doigts. Pratique à la campagne ; un peu moins à la ville, surtout en habits du dimanche. Sinon avec la manche de son habit, ou un coin de son gilet. Le mouchoir, alias "coffin à roupies" ne devient populaire qu'après le moyen-âge et, en attendant, on se mouche entre les doigts, quand on est distingué, ou bien avec ses liquettes quand on est un peu frustre. D'où les " Qui veut moucher autrui doit avoir les doigts propres", ou "'Ne te brûle pas les doigts à moucher la chandelle d'autrui".

En parlant de laver vos mouchoirs, n'oubliez pas, comme moi, vos bouts de PQ dans vos poches de pantalons, au risque de crépir vos frusques de pâte à papier.

Dites, en K2KK (même bref - genre tempête de 1999), ne pensez-vous pas que les machines à laver cesseront de fonctionner faute de courant avant l'épuisement d'une réserve raisonnable de mouchoirs en papier?

Les mouchoirs en tissu on peut les laver à la main... petits paresseux.

Certes, comme tout, et en cas de longue crise on y reviendra. Mais sinon ça ajoute un boulot supplémentaire à un moment où on risque d'avoir d'autres choses à faire...

Jusqu'au debut du XX siècle les officiers de marine issu du corps des sous-officiers avaient une rangée de boutons supplémentaires sur le bas de leur manche pour les distinguer. La légende veut que ce soit à l'origine pour oter l'habitude à ces hommes d'extraction plus modeste de s'y moucher et s'y essuyer la bouche.

Salut,

se moucher à la bretonne !!! quand on a l'habitude , c'est très sain. Pas de contact avec la matière et un petit deuxième souffle dans le mouchoir et il n'y a presque rien à laver ensuite.

serilynpayne a écrit:pff barna , ça se voit que tu n'as pas des bleus de travail à nettoyer !

pour revenir à ces fameux mouchoirs, en fait ma réflexion première est que en cas de rupture d'approvisionnement de mouchoirs en papier c'est marqué dommage ! Donc j'ai acheté une 20 aine de mouchoirs en tissus , y'a deux ans environ.
Puis , je suis retombé sur ce stock et j'ai fait un essai concluant .

Je dérive un peu , mais dans le genre consommable y'a aussi le PQ , et là c'est un peu plus pointu comme gestion ... faisaient comment y'a 300 ans ?

Pour le papier toilette, il faudrait lire cet ouvrage :
http://booknode.com/histoire_et_bizarreries_sociales_des_excrements_des_origines_a_nos_jours_015802

Il y a un rapide résumé ici :
http://www.lefaiseurderipailles.fr/pages/les-soins-du-corps-au-moyen-age/l-hygiene-du-corps-au-moyen-age.html
http://www.lefaiseurderipailles.fr/pages/hygiene-au-moyen-age/le-torche-cul-au-moyen-age-ancetre-du-papier-toilette.html

" "Aller à la selle" :
Les plus riches avaient recours à l’étoupe de lin ou de chanvre pour s’essuyer. Il semble qu’un petit morceau de bois fit son apparition au bas moyen-âge afin d’essuyer "le plus gros" et que l’on finissait avec du foin, des feuilles ou de la terre. Les gens du peuple devaient se contenter des bienfaits de la nature et utilisaient des feuilles de marronnier ou de certaines plantes à feuilles duveteuses que l’on trouve dans les jachères. "

Dites, en K2KK (même bref - genre tempête de 1999), ne pensez-vous pas
que les machines à laver cesseront de fonctionner faute de courant avant l'épuisement d'une réserve raisonnable de mouchoirs en papier?

En k2kk on va pas tomber nécessairement justement malade en même temps que la tempête. Et pour la courte durée on peut les entasser avec les autres linges que l'on aurait ni le temps ni la capacité de laver, pour quand l'élec revient.

Des machines à laver manuelle existe, plusieurs modèle (à la main, à pédale etc.)

Mouchoirs en tissu de mon côté, un bon stock. Toujours un sur moi, rarement utilisé. En cas de nez fontaine (en général 1 à 2 jour max) c'est PQ, tissu pour le reste. Idem pour mon homme, un mouchoir tissu par jour.

Le mouchoir en tissu, c'est un signe de reconnaissance pour moi (je reconnais "mes pairs" dans les transports par ex. )

Barnabé a écrit:
Mais je ne lave jamais en blanc à bouillir. Je lave maxi à 40°, toujours un seul lavage. Et c'est vrai qu'avec les mouchoirs en tissu, parfois il en reste autant qu'au début, bien visqueux (et là c'est vraiment beurk).
Donc si je devais me mettre à laver le linge de maison plus chaud ou avec pré-lavage spécialement pour les mouchoirs, il y aurait bien une surconso d'eau, d'élec et de lessive induite par les mouchoirs.

serilynpayne a écrit:pff barna , ça se voit que tu n'as pas des bleus de travail à nettoyer !

C'est quoi cette manie européenne de laver à l'eau chaude? je lave :

- Linge de sport (couvert sueur)
- Linge de bureau (la ses facile)
- linge de boucherie (couvert de sang)
- linge de bucheronage, jardinage, mécanique, peinture et autres travaux (terre, herbe, graisse, peinture, allouette)

A l'eau froide, et quand je dit froide c'est autour de 3-4 degré, l'eau qui sort de la terre quoi. Dans les 3 premier cas, le linge sort sans aucune tache, sang ou autre et ça sens bon le frais. Dans les derniers cas, le linge sort et sens bon le linge frais laver et même si il reste une tache de peinture ou deux j'en ai rien a faire, c'est le linge que je met pour peinturer, qui est le cave qui met son linge de bureau pour peindre? (oui bon je l'ai déjà fait moi aussi )

Si jamais je tache des vêtement propre avec un truc tenace, style du vin, du raisin, du café, ou autre, bas je frotte 10 seconde avec du savon du pays avant de l'envoyé dans la brasser avec le reste et voilà, ça ressort plus de taches. Je le fais pas avec le linge de gros travaux, puisque justement ça sert à ça ce linge là.

Autrement dit je n'ai jamais eu à laver quoi que se soit a l'eau chaude, en fait la valve d'eau chaude pour ma machine a laver a juste jamais été ouverte. Bon j'ai jamais eu a laver de couche lavable ou de mouchoir en tissus donc la je sais pas.

Pour précision, le sang DOIT se laver à l'eau froide (si on ne veut pas cuire la tache dans les fibres). Je prélave le sang à la main à l'eau froide et au savon avant de faire la machine. Je plussoie argoth, perso je lave au savon noir, idem : un peu sur la tache si nécessaire. Je lave à 30 mais je pourrais tout autant laver à l'eau froide (au fond c'est une idée à laquelle j'aurais dû penser bien plus tôt, merci argoth).

Concernant la "désinfection" du linge en cas de maladie à risque ( j'insiste, ce sont des cas rares : très grave et hautement transmissible, ou présence de personne immunodéprimée) laver à + de 61 suffit pour la majorité des bactéries dite pathogène, au pire le repassage les achève, 95° si vous êtes parano. S'il le faut vraiment, pour le blanc, prétrempage à l'eau oxygénée (ou le percarbonate de sodium)

ghp a écrit:Il semble qu’un petit morceau de bois fit son apparition au bas moyen-âge afin d’essuyer "le plus gros" et que l’on finissait avec du foin, des feuilles ou de la terre.

Alias "torche-cul". On voit l'un de ces bâtons, avec un chiffon humide à son embout, à l'oeuvre dans la série "Spartacus: Gods of the Arena", épisode "Past Transgressions (1/6)", dans une scène de toilettes publiques à la romaine, c'est-à-dire à l'air libre et à la vue de tous (water pas du tout closet).

Sinon, pour ceux qui ont peur de connaître une pénurie de mouchoirs : mouchez vous dans votre linge sale (draps, t-shirt, etc) - enfin, il y a sale et sale, hein ! - ça dépanne.

Cyrus_Smith a écrit: Mais sinon ça ajoute un boulot supplémentaire à un moment où on risque d'avoir d'autres choses à faire...

C'est là qu'intervient le rôle de la bonne femme