[Nucléaire] - incidents & accidents

Stalker a écrit:1. Je n'ai pas de formation à la radiodétection.
2. Je n'ai pas d'information sur le contexte (phénomènes naturels tels qu'éruptions solaires, vents cosmiques, etc...).
3. Les résultats de mon unique appareil sont infirmés par les professionnels compétents.
4. Il n'y a pas de réseau connu dans ma région de radiodétecteurs amateurs avec qui je pourrais comparer les données.

1 -> Tu peux essayer le stage d'initiation de la CRIIRAD le 25 octobre 2008.
2 -> Il faudrait d'autres "radiodétecteurs" amateurs autour de la centrale pour confronter les mesures, de manière à déterminer la moyenne des mesures.
3 -> Il ne faut pas se fier aux pollueurs mais plutôt à la CRIIRAD...
4 -> N'y a-t-il pas d'association d'habitants qui se préoccupe de ces questions ?

Tu pourrais également recouper tes résultats avec un 2e appareil neuf.

Le problème du compteur Geiger est qu'après "un certain temps" il faut le recalibrer. Le tien est sans doute en décalage par rapport à la radioactivité réelle. Par contre, même avec un appareil déréglé, tu peux travailler en relatif et mesurer les variations de radioactivité. Et si tu constates des variations importantes, c'est plutôt inquiétant...

Si tu en as l'opportunité, procures-toi des dosimètres. Ils te permettront de mesurer la quantité de radioactivité présente dans ton environnement immédiat sur une période donnée. A savoir qu'une exposition prolongée à une faible radioactivité est toute aussi dangereuse pour la santé qu'une brève exposition à des doses plus importantes, les effets néfastes de la radioactivité étant cumulatifs.

Pour l'anecdote, le "coq" surmontant l'église de ma ville natale en Savoie vient d'être démonté en catastrophe : il irradiait ! Apparemment il aurait un peu trop "morflé" lors de la catastrophe de Tchernobyle...

Rammstein

Ton BOB est prêt, Stalker ?

Tricastin : vers une évacuation des populations ?

L'article recourt un peu trop au conditionnel cependant : l'auteur chercherait-il à faire peur au lecteur ?

Rammstein

Deux autres articles de Libé pour comparer :

Là

Et là

Ben écoutez, j'ai écouté la semaine dernière, au cours d'une réunion d'assoc sportive, une conversation entre deux gars qui travaillent sur le site du Tricastin, dont l'un précisément sur la tranche qui est à l'arrêt.
Ca m'a scié.
Ils prennent le truc avec énormément de légèreté. L'un se vantant de n'avoir rien à faire de ses journées vu que ce sont d'autres ingénieurs qui bossent pour résoudre le problème, et qu'il n'a pas été affecté ailleurs. L'autre s'extasiant sur les vidéos prises dans le coeur ouvert où l'on voit des dégagements de vapeur le long des éléments.
Pour établir un bon diagnostic, il disent qu'il faudrait des plongeurs... mais je me demande bien avec quel scaphandre !

J'ai demandé naïvement si on ne pouvait pas intercaler quelque chose entre les éléments coincés dans le couvercle pour éviter qu'ils ne tombent inopinément dans la cuve.
Ils m'ont fait les gros yeux.

Sinon, après les quelques jours de "déconnade" des 12-13 septembre, mon compteur reste généralement en dessous des 0.1 r/hr mais il y a des variations importantes d'une heure à l'autre. Vivement que je compare les données de mon compteur avec un autre pour être fixé sur son niveau de fiabilité.

Pour ceux que ça intéresse, voici le rapport de l'IRSN sur la surveillance environnementale, demandé par le ministre la suite des incidents de cet été.

Comme d'hab, tout est normal officiellement.

De mon côté, je constate que mon compteur qui était redescendu progressivement à la normale dans le courant de la semaine se remet à grimper dans les 0.01 r/hr depuis ce matin (pas de vent, temps clair).

Un article d'Univers Nature concernant ce problème au Tricastin :

On aurait pu penser que la série d’incidents qui a touché le site
nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, était close, mais il n’en est
rien. C’est au cours d’une opération périodique de renouvellement du
combustible nucléaire qu’un nouvel incident a eu lieu le 8 septembre
dernier. Proposé initialement au niveau 1 sur l’échelle INES (1), soit
l’échelon le plus faible, l’incident s'est produit lors de l’ouverture
du cœur du réacteur à eau pressurisée 'Tricastin 2', pour y renouveler
le combustible qui se présente sous la forme de 157 assemblages
comportant chacun 264 crayons de combustible.

Au cours de l’opération, alors que le couvercle de la cuve du
réacteur et les structures internes supérieures de maintien sont
retirés pour remplacer le combustible (2), 2 assemblages sont restés
accrochés à ces structures au cours de l’enlèvement (cf. illustration).
En conséquence, l’opération a été immédiatement stoppée, les 2
assemblages restant suspendus sous l’eau dans la cuve, tandis que
l’exploitant faisait procéder à l’évacuation du bâtiment réacteur et à
son isolement.


Schéma de l'incident survenu sur le réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire du Tricastin

Aujourd’hui,
alors que l’incident est toujours en cours, l’ASN (Autorité de Sûreté
Nucléaire) évalue la solution technique proposée par EDF pour récupérer
les deux assemblages combustibles, avant de donner son aval à
l’opération. Si pour le moment il n’y a pas eu de conséquences tant
pour le personnel de la centrale que pour l’environnement, dans la
situation actuelle 'une éventuelle chute des deux assemblages pourrait
avoir deux conséquences : un risque de criticité, à savoir le
déclenchement d’une réaction en chaîne incontrôlée, et un risque de
relâchement à l’intérieur et à l’extérieur de la centrale de produits
de fission gazeux', selon l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Bien qu’elle
reconnaisse ces risques, sachant que les assemblages combustibles
demeurent suspendus dans de l’eau de refroidissement ayant une forte
concentration de bore, absorbant les neutrons, l’ASN considère une
réaction en chaîne peu probable.

Néanmoins, même si le nucléaire français connaît déjà un précédent
(en 1999, à la centrale nucléaire de Nogent sur Seine, dans l’Aube),
sans tomber dans le catastrophisme, il faut reconnaître que la
situation au Tricastin est plus grave avec 2 barres suspendues, au lieu
d’une seule en 1999. En effet, lors de l’opération de récupération du
premier assemblage combustible, le risque de provoquer la chute du
second est réel. Par ailleurs, dans ce réacteur certains crayons
contiennent du plutonium, ce qui augmente nettement les risques de
réaction en chaîne.


S’il reconnaît que l’hypothèse d’un accident avec relâchement de
radioactivité n’est pas la plus certaine, le réseau Sortir du nucléaire
souligne toutefois qu’il est 'absolument nécessaire' que la date
d’intervention sur les 2 barres suspendues soit rendue publique pour
permettre aux riverains de 'décider s’ils veulent rester ou non à
proximité de la centrale lors de la tentative d’EDF, dont personne ne
sait comment elle se finira'. En outre, l’association rappelle que 'les
pastilles d’iode, parfois distribuées par les autorités en cas
d’accident nucléaire, ne protègent que de l’iode radioactif mais pas
des autres produits radioactifs dégagés par un accident nucléaire.'


Si la survenue d’un incident sur un site industriel, fût-il
nucléaire, n’est hélas pas un événement exceptionnel, la succession
d’incidents en un laps de temps aussi court, comme actuellement sur le
site du Tricastin, souligne immanquablement un dysfonctionnement. Face
à cette situation, la prudence voudrait que les responsables du site se
donnent le temps d’analyser le pourquoi de cette succession d’incidents
avant que l’on ne gravisse les niveaux de l’échelle INES…

Pascal Farcy
Schéma © ASN

1-
L'INES est l'échelle internationale de classement des événements
nucléaires. Elle couvre les événements se produisant dans toutes les
installations nucléaires civiles et pendant le transport des matières
radioactives et compte 7 niveaux : par ordre croissant, de 0 à 3, la
dégradation progressive des différentes barrières entre le cœur du
réacteur nucléaire et l'extérieur, de 4 à 7, une incidence croissante
sur l'environnement et les personnes.

2- En préalable à l'ouverture du réacteur, celui-ci est évidemment
arrêté, le circuit de refroidissement dépressurisé, puis la piscine du
réacteur où se trouve le combustible est remplie d'eau borée.

D'un point de vue statistique, plus le temps passe sans incident, et plus on a de risque d'avoir un incident. On peut aussi admettre que la loi de Murphy s'applique actuellement à certaines installations nucléaires, et que cela va cesser une fois que tous les problèmes identifiés seront résolus.

A mon sens, le compteur Geiger dans l'EDC, suivant les zones où l'on habite est une bonne solution, car nous serons rapidement avertis en cas de fuite, et pourrons prendre les dispositions nécessaires. Le mien m'accompagne où que j'aille. Du reste, ici en Espagne, je dois être à moins de 50Km d'une centrale nucléaire localisée sur le bord de mer... En fait, je viens de voir qu'il y en a 2, et que les deux sont en panne...

ASCO

VANDELLOS

Je ne me fais gère d'illusion sur les retombées d'une manif, mais si des olduviens ont envie de participer à celle-ci, je les invite cordialement à prendre l'apéro à la maison

J'en reviens.

Les accès principaux étaient gardés au niveau des rond-points par des cars de gendarmes en combinaisons anti-émeute. Pour passer, il fallait déclarer qu'on allait à la manif. Et j'ai eu l'impression qu'un certain nombre de voitures préféraient faire demi-tour.
Sur place, au final, il y avait presque autant de gendarmes et de journalistes... que de manifestants. Manifestants surtout composés de militants d'associations anti-nucléaire. Je m'attendais quand même à trouver plus de gens locaux.
C'est à croire que les habitants du Tricastin se rangent dans deux catégories : ceux qui vivent du nucléaire -directement ou indirectement-, et ceux qui préfèrent ignorer l'existence du site.
Conclusion : le jour où il y aura un pépin, il faudra que les pompiers aillent chercher les gens chez eux pour leur dire qu'il y a danger

Sinon, on y a appris que les travaux de récupération des deux assemblages du réacteur numéro 2 avaient commencé. La procédure est toutefois confidentielle. En gros, il n'y a qu'EDF Tricastin et l'autorité de sureté nucléaire qui savent ce qui se passe. C'est dommage, car rendre la procédure publique permettrait à des experts indépendants de se prononcer et de minimiser les risques.
Bref, quelques discours sympas (j'ai bien aimé l'évocation de la crise financière qui pourrait remettre en question les coûteux programmes nucléaires des grands puissances ; pensez que l'action d'Areva a perdu la MOITIE de sa valeur depuis juin dernier!), les habituelles banderoles, les combinaisons BNC, et une marche vers Bollène à laquelle je n'ai pas participé.
Un petit évènement quoi.
Suis curieux de voir comment la presse va en rendre compte.

Pour info :
Intervention à risque, en cours, à la centrale nucléaire du Tricastin


L’opération de récupération des 2 assemblages de combustible,
restés suspendus lors d’une opération de renouvellement du combustible
nucléaire d’un des réacteurs de la centrale du Tricastin, a été lancée
par EDF ce mercredi 22 octobre.

C’est le 8 septembre dernier, alors que le couvercle de la cuve du
réacteur et les structures internes supérieures de maintien étaient
retirés pour remplacer le combustible, que 2 assemblages (sur les 157 que compte le réacteur) sont restés accrochés aux structures au cours de l’enlèvement.
Cet incident a évidemment bloqué l’intervention, les 2 assemblages
restant suspendus sous l’eau dans la cuve, tandis que l’exploitant
faisait procéder à l’évacuation du bâtiment réacteur et à son
isolement.


Avant de procéder au décrochage des 2 assemblages, EDF devait
d’abord obtenir l’assentiment de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)
sur la procédure arrêtée. Alors qu’un premier procédé a été présenté le
30 septembre, c’est finalement la solution technique proposée par EDF
le 14 octobre qui est actuellement mise en œuvre. Avant de donner son
accord, l’ASN a assisté aux opérations de qualification du nouveau
procédé, le 17 octobre au centre d’expérimentation et de validation des
techniques d’intervention sur chaudières nucléaires à eau pressurisée
(CETIC) de Chalon-sur-Saône. Un des points importants tient à
l’engagement de EDF d’assurer la sécurisation des assemblages contre le
risque de chute (1), avant toute opération de décrochage. Par ailleurs,
à l’issue de l’intervention, il a également été demandé à EDF de
vérifier l’état des structures internes supérieures auxquelles sont
habituellement suspendus les assemblages combustibles.


A noter que le Réseau Sortir du nucléaire n’a pas été entendu dans
sa demande de rendre la date d’intervention publique à l’avance, pour
permettre aux riverains de décider s’ils veulent rester ou non à
proximité de la centrale lors de l’opération.

Pascal Farcy

1-
L’ASN considère que "une éventuelle chute des deux assemblages pourrait
avoir deux conséquences : un risque de criticité, à savoir le
déclenchement d’une réaction en chaîne incontrôlée, et un risque de
relâchement à l’intérieur et à l’extérieur de la centrale de produits
de fission gazeux".

Source : Univers Nature

Communiqué du Réseau Sortir du nucléaire du lundi 12 janvier 2009

Scandale de très grande ampleur dans le nucléaire français



- Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans
l'environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires
EDF ont perdu leurs agréments !

ici

plus de précision ici

Oui, en même temps, il faut préciser qu'il n'y a jamais eu d'agrément auparavant. EDF faisait ses relevés, la CRIIRAD faisait les siens, l'ASN aussi. Ils n'étaient pas tous d'accord mais ça n'allait pas plus loin.

Cette histoire d'agrément pourrait servir à gêner EDF au profit de SUEZ (qui a lui aussi des projets dans le nucléaire, dont un EPR sur le Tricastin). Qui sait, Borloo est peut-être très copain avec les gens de SUEZ ?

iodure de potassium



Nikolai D. Tarakanov raconte...


"Le sacrifice" Documentaire de 24 mn de Wladimir Tchertkoff (2003)

Le sacrifice : bande annonce.


d'autres...

Pour répondre à Cerise, je remets ce que Rammstein a posté dans un autre topic :

Si on n'a pas de pastilles d'iode, utiliser de la Bétadine ou de la teinture d'iode. PAS EN L'AVALANT, mais en l'appliquant sur la peau de l'abdomen ou des avants bras.

Dosage 8ml de teinture d'iode a 2% pour un adulte /par jour en comptant sur 2 heures pour faire effet.
4 ml pour les enfants entre 3 et 18 ans
2 ml pour les enfants en dessous de 3 ans
1 ml pour les nouveaux nés.

Réduire
la dose si la concentration en iode est plus forte, s'assurer de ne pas
être allergique à l'iode. Une cuillére à café est égale à 5 ml.

Pour l'exposition à un élément radioactif, il peut exceptionnellement se produire un incident :
,je me souviens d'un cycliste qui nous a dit avoir ramassé un objet hors du commun de la taille d'un briquet sur le bord de la route et mis dans sa poche le temps du retour. Il est arrivé peu de temps après aux urgence avec une brûlure sur la cuisse. Je mais je suis presque certain que c'était dû à un composé radioactif.
Mais plusieurs questions subsistent : même si les convois d'alimentation aussi bien que de traitement de déchets sont considérés comme "très surveillés". Comment se fait t-il qu'il y ait des objets radioactifs d'une taille si réduite (outils, élément radioactif...) ? Peut être que des ingénieurs du nucléaire pourront lever ce mystère qui me perturbe depuis.
La brûlure était à la fois sous cutanée (le plus souvent les rayons gamma) et superficielle (de l'ordre des alpha, béta). Donc quel pourrait être cet élément. Cette personne pourrait nous avoir caché qqchose ? Du genre pas "ramassé" mais plutôt prêté par un ami "pour voir" ? Merci !

Pour ce qui est de la préparation évoquée par Stalker, il y a un témoignage intéressant qui est celui du Dr Michihiko qui était en fonction dans un hopital d'hiroshima. Il y décrit les symptômes des patients qui arrivent au fur et à mesure, en ayant lui même été irradié.

Les substances radioactives sont largement répandues dans notre société. Outre les installations nucléaires réputées sûres (le site de la Hague dispose par exemple d'un important personnel de sécurité - armé - patrouillant constamment sur le site et contrôlant tous les accès), on en trouve également dans les cabinets dentaires & vétérinaires, les laboratoires radiologiques, les laboratoires universitaires, les hôpitaux, certaines usines agro-alimentaires (pour "ioniser" la barquette d'endives), certains usines fabriquant du matériel spécialisé (détecteurs de fumée)...

Bref, notre quotidien regorge de sources de radioactivité à la dangerosité variable...

Rammstein

Merci pour cette précision. [...] . En un certain sens, cela me rassure un peu quant à mes interrogations sur la provenance....

A l'heure actuelle tout ce qui touche au nucléaire dans les domaines de la médecine (donc véto aussi), c'est autorisation du ministère de la défense pour avoir l'accréditation, et encore, pas tout le monde dans le labo, à renouveler chaque année etc.

J'avais lu dans un magazine l'histoire de "Radioactive Boy" qui avait lancé une réaction en chaine, avec des produits radioactifs récupérés sur des veilles horloges luminescentes, manchons de lampes à gaz... bien entendu maintenant ce n'est plus possible, mais dans certaines casses ou décharges (voire antiquaires) on peut encore en trouver...

ps rammstein : les détecteurs de fumés maintenant sont electroniques, j'en avait acheté une paire une fois pour mesurer la radio-activitée, et rien, c'est des compos maintenant, de même qu'ont ne trouve presque plus de radioactivitée si facilement (néanmoins groupe teroriste motivé peut en trouver )

Effectivement, tout dépend du pays où l'on se trouve, en sachant tout de même que ceux contenant une source radioactive sont les moins chers à produire. A garder à l'esprit si l'on est fan de "made in China".

Lien sur les détecteurs de fumée

Rammstein

Elena Filatova, une ukrainienne, raconte sa traversée à moto de Tchernobyl, la ville fantôme. Compteur Geiger de rigueur !

Lien

Les anecdotes et photos méritent le détour.

Extraits :

I was a schoolgirl back in 1986 and within a few hours of the accident , dad put all of us on the train to grandma's house. Granny lives 800 kms from here and dad wasn't sure if it was far enough away to keep us out of reach of the big bad wolf of a nuclear meltdown.



The day after the accident, this place on the bridge provided a good view of the gaping crack in the nuclear containment vessel that was ruptured by the explosion. Many curious people came here to have a look and were bathed in a flood of deadly x-rays emanating directly from the glowing nuclearcore.

Dans le même genre, un reportage sur les environs du site. Et encore plus d'infos sur le site d'Elena.

Enfin, complètement HS, des fouilles archéologiques dans la région de Kiev...

Rammstein

Pour ceux qui ont lu "La route" de Cormac McCarthy, vu sur le site d'Elena:



Petrus.

Chute de matériels à la centrale nucléaire EDF du Tricastin
à se demander comment ils utilisent/entretiennent leurs ponts roulants...



Sinon c'est le grand jour(pour la 4eme fois) :
15 juin 2009 : lancement de la campagne de distribution d’iode pour les populations riveraines des centrales nucléaires françaises(vraiment proche... qui a dit ridiculement proche ?)

Une distribution en deux étapes

pour comparer : les conseils québécois

pour aller plus loin :
le Mémento de la radioprotection en exploitation
ça va plaire au possesseurs de tenue et dosimètres !