Carte réseau Fluvial Francais

Bonjour

Ci dessous le lien pour la carte PDF des voies Navigables de France 

http://www.vnf.fr/vnf/img/cms/Transport_fluvialhidden/Carte_Bienvenue_VNF_2017_20161214100308.pdf

En cas de difficultés, suivre une voie navigable (à pied ou à vélo) peut être une alternative intéressante pour éviter les axes routiers (potentiellement surchargés) tout en restant a coté d'une source d'eau.

Usuellement, les chemins de part et d'autre des voies navigables sont élagués et débroussaillés, donc praticables.

La même carte papier peut être obtenue gratuitement sur simple demande en écrivant à julie.blondeau@vnf.fr 

Des cartes plus précises existent, mais payantes.

Source VNF

Kyraly a écrit:En cas de difficultés, suivre une voie navigable (à pied ou à vélo) peut être une alternative intéressante pour éviter les axes routiers (potentiellement surchargés) tout en restant a coté d'une source d'eau.

Salut ! 
J'avais, à une époque, envisagé un itinéraire d'évacuation suivant les lignes de TGV. Comme les voies navigables, ce sont des lignes à peu près droites (donc plus courtes) qui évitent les axes routiers habituels. 
Le seul problème, comme pour les voies ferrées, les VNF traversent les grandes agglomérations. 
AMHA, dans le cas où une évacuation à pied ou en vélo est indispensable (dans une situation bien merdique, donc), traverser les villes ne semble pas très indiqué...

Resilient a écrit:dans le cas où une évacuation à pied ou en vélo est indispensable (dans une situation bien merdique, donc), traverser les villes ne semble pas très indiqué...

Salut

C'est exact, mais de fait, les grands axes routiers aussi. Il faut donc a l'approche des villes contourner, quelque soit le chemin choisi. Mais je reste persuadé que suivre une voie fluviale (ou ferrée, ton idée est bonne) est un bon moyen de limiter les soucis "entre 2 villes" et de progresser rapidement.

L'avantage des voies fluviales, c'est que cet axe de pénétration dans une agglomération n'est pas le plus évident, donc moins enclin à être "surveillé" ou "fréquenté". Et les voies navigables évitent l'hyper-centre, donc permettent de traverser plus discrètement une agglo.
A contrario, suivre une voie navigable implique de croiser des ouvrages d'art, plus a même d’être "surveillé" puisque goulot d'étranglement.

Enfin, c'est mon avis. In fine, c'est une voie alternative, comme les vélos-routes. 
Si un jour le besoin d'évacuer se faisait sentir, je préfère connaitre toutes les options.

Salut ! 

Kyraly a écrit:A contrario, suivre une voie navigable implique de croiser des ouvrages d'art, plus a même d’être "surveillé" puisque goulot d'étranglement.

Même problème que sur les lignes TGV, en fait : beaucoup de vidéo-surveillance des ponts, gares...C'est ce qui m'avait aussi fait renoncer à cette solution. 

Les voies navigables, pourquoi pas ? Pour info, dans mon ancienne vie, j'avais réalisé un hors-série pour un magazine sur la thématique "le département au fil de l'eau", et on avait pris une pénichette pour aller de l'intérieur des terres jusqu'au littoral (4 jours...les passages d'écluses sont un vrai cauchemar). Et j'avais été surpris de l'absence totale d'entretien des berges sur des tronçons très importants, mais du genre "végétation infranchissable" (ronciers de deux mètres de haut, noisetières pas entretenues et enchevêtrées...). 
En me renseignant, il semblerait qu'il y ait pas mal de contentieux sur la question du droit de passage piétonnier le long des voies d'eau domaniales (canaux, fleuves, rivières...) qui font que des portions complètes de berges sont laissées à l'abandon. Ou, au contraire, totalement rasées et clôturées.

On peut le voir comme un avantage (progression discrète en lisère, petit gibier...) mais c'est aussi un inconvénient en terme de rapidité de progression.   
  
Mais l'idée est intéressante, à la condition de cartographier très précisément ton itinéraire d'évacuation. 

J'avais fait le mien en travaillant avec géoportail, ce qui me permettait de croiser cartes et photographies aériennes, et d'obtenir des fiches de trajet quotidiennes avec des endroits de repos discrets. C'est un boulot énorme et il manque toujours certains facteurs (saison, météo, scénario...), mais c'est bien instructif à faire. Au moins parce que ça permet de comprendre que, dans pas mal de cas, une évacuation est franchement très compliquée, voire illusoire.

Bonjour

Résilient a écrit:Mais l'idée est intéressante, à la condition de cartographier très précisément ton itinéraire d'évacuation. 

Oui, mes ballades dominicales sont souvent orientés le long des canaux locaux. Après, dans l'Est, nous avons un réseau fluvial bien développé et la plupart des chemins de halage étant utilisés comme pistes cyclables, ça facilite les choses.

Même si en ce moment, certaines berges sont bien humides...