Vers la guerre en Ukraine ?

Une "Zachistka" (en russe : Зачистка, littéralement : nettoyage) est un terme militaire russe non officiel pour désigner une « opération de nettoyage (pièce par pièce) d'un bâtiment ». Dans le contexte de combats, cette opération est effectuée par des patrouilles armées réalisant des fouilles de maison en maison. Le terme est principalement associé, mais non exclusivement, à la « phase d'insurrection » de la deuxième guerre de Tchétchénie après le rétablissement des « opérations de maintien de la paix » russes en Tchétchénie . P
lusieurs opérations de zachistka sont devenues notoires à la suite d'accusations de violations des droits humains, confirmées ou non par les forces russes, y compris le nettoyage ethnique et le pillage. Le terme zachistka est alors devenu exclusivement associé à ces violations, en particulier en Tchétchénie.

Suite à une mission d’enquête menée en Tchétchénie en février 2000, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) recensait ainsi ces violations :

• destructions de villes et villages non justifiées par les exigences militaires ;
  
• attaques et bombardements de villes et de villages non défendus ;
  
• exécutions sommaires et assassinats ;
  
• tortures et mauvais traitements ;
  
• atteintes graves et intentionnelles à l’intégrité physique et à la santé de personnes ne participant pas directement aux hostilités ;
  
• attaques délibérées contre la population civile et contre les moyens de transport et personnel sanitaire ;
  
• arrestations et détentions arbitraires de civils ;
  
• pillages des biens privés .
  

La FIDH conclut que ces violations « constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, en raison de leur caractère massif, généralisé et systématique, conformément aux définitions retenues par le droit international coutumier ainsi que par différents instruments internationaux » (FIDH, février 2000 : 49).

La période qui va de décembre 1999 à février 2000 apparait apparaît donc comme un moment particulier des violences commises en Tchétchénie ; elle correspond à l’entrée des troupes russes sur le territoire et aux premiers contacts avec les civils qui n’avaient pas pu fuir les combats.
Elle permet d’appréhender concrètement le déploiement du dispositif russe (troupes mixtes relevant de différents ministères et enrôlant des appelés et des soldats engagés sur contrats aux côtés des militaires de carrière), mais aussi les discours politiques ciblant l’ensemble de la population tchétchène, alors que « dans un double glissement, le discours officiel russe assimile toute la population tchétchène à des combattants, et tous les combattants à des terroristes » (Le Huérou et Regamey, 2008 : 115).

Spoiler:

Les violences vont de pair avec les pillages ; des personnes ont été exécutées en voulant protéger leurs biens –comme cet homme à Alkhan-Iourt auquel ses voisins avaient confié une partie de leurs possessions (HRW, avril 2000) –ou simplement parce qu’elles étaient témoins de ces pillages.

La découverte samedi 2 avril de nombreux cadavres à Boutcha, une petite ville au nord-ouest de Kiev, a entraîné un tollé international. L'Ukraine a accusé l'armée russe, récemment retirée, d'être à l'origine d'un massacre de civils, ce que Moscou dément. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses publications affirment, images à l'appui, qu'il s'agit d'une "mise en scène" des forces ukrainiennes.
Mais des journalistes AFP sur place confirment la présence de nombreux cadavres dans les rues de la ville, et les images utilisées ne prouvent pas qu'il s'agit de "figurants" qui bougent.

Image choquante:

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Rammstein a écrit:

10000 etres a écrit:Le new York times analyse les photos satellites pour montrer que les cadavres de civils dans les rues de Bucha étaient présents le 2 avril soit bien avant le retrait des forces russes.

Démenti et présomption de manipulation coté (pro-)russe : https://www.donbass-insider.com/fr/2022/04/04/ukraine-le-massacre-de-boutcha-un-timisoara-a-lukrainienne/

Des vidéos montrent des "cadavres" bien vivants lors de l'entrée des troupes ukrainiennes dans la ville, par exemple dans cette vidéo tournée par les ukrainiens à 34sec (un "cadavre" bouge son bras afin de ne pas se le faire écraser par un véhicule) et 55sec (un "cadavre" visible dans le rétroviseur se relève après le passage du véhicule).


Certaines victimes présenteraient une blessure par balle au genou, une blessure souvent infligée aux prisonniers russes par les troupes ukrainiennes. Certains en viennent à penser que certains de ces cadavres pourraient être des prisonniers russes déguisés en civils et exécutés, à l'instar de ces chars ukrainiens détruits et repeints aux couleurs russes (les 2 camps utilisant le même matériel). Quant à savoir où se situe la vérité... Une chose est certaine : la manipulation médiatique fonctionne à bloc des 2 côtés !  

Rammstein

Lab2 a écrit:Propagande contre propagande : il est urgent d'attendre..

"La dénazification est nécessaire lorsqu'une partie importante du peuple - très probablement la majorité - a été maîtrisée et entraînée dans le régime nazi dans sa politique.
C'est-à-dire lorsque l'hypothèse "le peuple est bon - le gouvernement est mauvais" ne fonctionne pas.
La reconnaissance de ce fait est à la base de la politique de dénazification, de toutes ses mesures, et le fait lui-même en est l'objet."

« La dénazification est nécessaire lorsqu'une partie importante de la population, probablement la majorité, a été dominée et attirée par la politique nazie », écrit Timofei Sergeitsev.
Sergeitsev appelle les forces russes à éliminer les prétendus nazis au pouvoir en Ukraine et appelle à une punition exemplaire et brutale pour eux.
« Il doit y avoir un nettoyage total. Toute organisation associée à la pratique du nazisme doit être liquidée et interdite », déclare Sergeitsev.
Sergueïtsev, avec de fausses allégations sans aucun soutien et ne faisant qu'étendre la propagande russe absurde pour justifier son invasion, souligne qu'une proportion importante d'Ukrainiens sont des nazis passifs, et qu'eux aussi sont coupables de soutenir le « gouvernement nazi ».

Il faut comprendre ce que sont les médias en Russie et quel est le statut de ce qu'ils publient. RIA, tout comme les chaînes de télévision majeures, est contrôlé par l'Etat. Tout ce qui est diffusé est acceptable pour l'Etat, mais tout n’a pas un statut de parole d'Etat
Ceux qui ont le malheur de regarder ces chaînes savent à quel point les actualités, mais surtout les grosses émissions politiques, sont remplies de freaks qui appellent au meurtre, au génocide, à la guerre nucléaire. Ceci depuis des années. Sans que ça émeuve les Russes
Dans les médias russes, la ligne rouge n’existe pas tant qu’on avance dans le même sens que l’Etat. Il n’y a pas de sujets tabous quand on va dans la bonne direction. « Nothing is true and everything is possible », comme l’écrivait Pomerantsev.

En l’occurrence, Timofei Sergueitsev, l’auteur du fameux pamphlet appelant au nettoyage de la population ukrainienne, n’occupe aucun poste auprès des institutions étatiques. C’est un électron libre, « politiste », « philosophe », « scénariste », « conseiller politique ».
...
Depuis 2014, il publie des brûlots tout aussi fous et violents sur l’Ukraine (et sur la guerre de la Russie avec l’Occident) dans RIA Novosti. Si nous l’avons remarqué aujourd’hui, c’est parce que Boutcha fait sonner ce texte tout à fait différemment, comme une confirmation.
Je suis ok pour dire que l’idée de l’extermination nécessaire des Ukrainiens en tant que peuple est en train de gonfler dans la société russe. Que ce papier en est une confirmation. Il n’est pas impossible qu’à un moment donné ce discours soit repris par le pouvoir.

Mais pour l’instant, non, ce n’est pas une parole étatique. Ne tombons pas dans « tout est Kremlin ». Nous ne savons pas si les massacres résultent d’un ordre direct d’extermination des Ukrainiens. Perso, je pense que non, mais je n’ai pas de preuves. Donc: je ne sais pas.

Je peux donner l’impression de pinailler. Il faut pinailler. Affirmer ce que l’on sait: la responsabilité de l’armée russe pour ces meurtres. Etre prudents sur le reste. Je comprends pourquoi les Ukrainiens pensent tt de suite « génocide ». J’en parle dans le prochain fil.

Catharing a écrit:

Lab2 a écrit:Propagande contre propagande : il est urgent d'attendre..

Tout à fait..



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Lab2 a écrit:

Catharing a écrit:

Lab2 a écrit:Propagande contre propagande : il est urgent d'attendre..

Tout à fait..

Et donc ?
Quel le kremlin soit directement responsable d'une invasion, de destructions, de morts, d'une putain de catastrophe : ca signifie qu'il n'y a pas de propagandes autre que du gouvernement russe ?

Catharing a écrit:

Lab2 a écrit:

Catharing a écrit:

Lab2 a écrit:Propagande contre propagande : il est urgent d'attendre..

Tout à fait..

Et donc ?
Quel le kremlin soit directement responsable d'une invasion, de destructions, de morts, d'une putain de catastrophe : ca signifie qu'il n'y a pas de propagandes autre que du gouvernement russe ?

Amha,cela signifie que parler de "propagande" et de "fake news" concernant des crimes commis sur la population civile comme c'est le cas à Bucha et sans doute à Borodyanka et dans d'autres villes et villages ukrainiens,est à minima,déplacé voire injurieux pour les victimes.
Sans doute qu'à l'époque,certains auraient eu le même discours concernant Oradour sur glanes....si les résosocios avaient existé.

Lab2 a écrit:Et donc ?
Quel le kremlin soit directement responsable d'une invasion, de destructions, de morts, d'une putain de catastrophe : ca signifie qu'il n'y a pas de propagandes autre que du gouvernement russe ?

merlin06 a écrit:

Lab2 a écrit:Et donc ?
Quel le kremlin soit directement responsable d'une invasion, de destructions, de morts, d'une putain de catastrophe : ca signifie qu'il n'y a pas de propagandes autre que du gouvernement russe ?

Attention, autant la Russie est responsable d'une invasion autant elle est soumise à de fortes pressions de l'Ouest. Action=>réaction.

Les soldats maliens associés à des combattants étrangers présumés être russes ont exécuté sommairement 300 civils, dont certains qu'ils soupçonnaient d'être des jihadistes, fin mars dans une localité du centre du pays, dénonce Human Rights Watch.

Les évènements de Moura ont commencé le 27 mars par l'arrivée en hélicoptères de soldats en plein marché aux bestiaux, dit HRW. Les soldats auraient alors échangé des tirs avec une trentaine d'islamistes armés qui se trouvaient dans la foule; plusieurs islamistes, quelques civils et deux soldats étrangers auraient été tués.

Les étrangers, blancs de peau, sont assimilés à des Russes parce qu'ils ne parlent pas français et qu'il a beaucoup été question dans les médias, y compris de la part des autorités, de l'arrivée de soldats russes ces derniers mois pour aider à combattre les jihadistes.

Les soldats auraient ratissé la localité, "exécutant" un certain nombre de personnes et en capturant des centaines d'autres. Les jours suivants, ils auraient exécuté par balles et par petits groupes des dizaines de captifs, peut-être en fonction de leur tenue vestimentaire ou parce qu'ils portaient la barbe suivant des règles édictées par les jihadistes, ou en raison de leur appartenance ethnique.

Dans le communiqué publié mardi soir, l'état-major indique que l'armée a attaqué un regroupement de "terroristes" auxquels l'ont opposé de violents combats. Une fois le contrôle de Moura assuré, les soldats ont opéré un "tri" et identifié les "terroristes" dissimulés dans la population, dit-il. L'état-major se contente d'évoquer des morts dans les rangs de l'armée sans plus de précision. Il ne fait aucune mention de soldats étrangers. Mais il rapporte que l'opération a engagé quatre groupes de forces spéciales et trois hélicoptères de transport Mi-17 (de conception soviétique) et deux hélicoptères de combat Mi-35 (de fabrication russe), ainsi que des drones de surveillance.

Le Lend-Lease Act, adopté en 1941, autorisait le gouvernement américain à « prêter et louer » des fournitures de guerre à toute nation participant activement à un conflit militaire. Signé par l'ancien président américain Franklin Roosevelt, l'acte est officiellement intitulé "un acte visant à promouvoir la défense (sic) des États-Unis".
Le système a permis à Washington d'aider ses alliés de la Seconde Guerre mondiale avec des fournitures d'armes, notamment des munitions, des chars, des avions, des camions, de la nourriture et des matières premières.
 La loi était un remède au système "cash-and-carry" qui avait été suivi jusqu'en 1940. Roosevelt a proposé le concept de prêt-bail après, en 1940, le Premier ministre britannique Winston Churchill a averti que son pays ne pouvait plus payer en espèces. du matériel de guerre pour combattre le parti nazi dirigé par Adolf Hitler.
Ainsi, est entré dans la loi sur le prêt-bail, un "équipement de don de facto", comme l'a noté Ukraine Intelligence. Les dispositions de la loi stipulaient que le receveur international de matériel de guerre pouvait rembourser la nation donatrice, c'est-à-dire les États-Unis « plus tard ».
La méthode a été considérée comme un "changeur de jeu" car elle a permis à Washington de renforcer l'approvisionnement en matériel de guerre sans obstacles procéduraux politiques ou diplomatiques.

Le coût de la conduite d'une opération spéciale dans les semaines à venir pourrait représenter environ 1% du PIB de la Russie, explique Vasily Kashin, expert à la Higher School of Economics. Cela représente près d'un tiers du budget militaire annuel du pays.

Il était prévu de dépenser moins pour tous les soins de santé cette année - 0,9 % du PIB.
.....
A titre de comparaison, les six premiers mois des actions des forces aérospatiales russes en Syrie, selon  le président Vladimir Poutine, ont coûté au budget 33 milliards de roubles. Selon  des experts cités par RBC, jusqu'à 2 000 personnes y ont participé.
 En 2015, environ 2,5 millions de dollars ont été dépensés quotidiennement pour une opération spéciale en Syrie au taux de change actuel, soit environ 300 millions de roubles.
 Une opération similaire en Libye en 2011 a coûté un peu moins cher à la France et au Royaume-Uni - en moyenne 1,8 million de dollars, et plus cher aux États-Unis - jusqu'à 6,3 millions de dollars par jour.
Les dépenses quotidiennes des États-Unis en Irak en 2007, alors qu'il y avait le contingent militaire le plus important de 150 000 personnes, étaient d'environ 356 millions de dollars. En 2011, avec environ 94 000 soldats américains stationnés là-bas en Afghanistan, les dépenses quotidiennes étaient d'au moins 293 millions de dollars par jour.
.....
Sur la base des déclarations du président et des données publiées dans les médias sur la conduite de l'opération spéciale de la Russie en Syrie, nous pouvons calculer que le coût d'un militaire par jour était d'environ 1,15 mille dollars. C'est deux fois moins que le coût d'une armée américaine en Afghanistan (3,11 milliers de dollars) et nettement moins que le coût de l'opération en Irak (2,21 milliers de dollars).

Selon diverses estimations, dont celles de la partie ukrainienne , environ 150 000 militaires russes sont impliqués dans l'opération en cours. Le ministère russe de la Défense ne fournit pas de données exactes. Si nous supposons que le coût quotidien de l'entretien d'un soldat en Syrie et en Ukraine est comparable, le coût d'une opération militaire coûte à la Russie 200 à 250 millions de dollars par jour.

Les dépenses budgétaires pour 20 jours d'une opération militaire spéciale en Ukraine peuvent s'élever à environ 4 à 5 milliards de dollars (environ 500 milliards de roubles au taux de change actuel). Ainsi, dans les prochains jours, le montant pourrait atteindre 0,5 % du PIB de la Russie.

Encore quelques semaines, et le coût d'une opération spéciale pourrait atteindre 1 % du PIB. Cela représente  1,3 billion de roubles, soit un tiers du budget militaire annuel du pays, qui est de 3,75 billions de roubles.
 À titre de comparaison, le budget fédéral prévoyait de consacrer 0,9 % du PIB aux soins de santé cette année. Compte tenu des fonds de l'assurance maladie obligatoire et des budgets régionaux, les dépenses de santé devraient s'élever à 3,2% du PIB du pays.

L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a suspendu jeudi la Russie de son siège au Conseil des droits de l’homme des Nations unies en raison de l’invasion de l’Ukraine, lors d’un vote qui a recueilli 93 voix favorables et traduit un effritement de l’unité internationale face à Moscou.

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale, 24 ont voté contre cette suspension – la deuxième de l’histoire de l’ONU après l’éviction de la Libye en 2011 –, initiée par les Etats-Unis. 58 pays se sont abstenus, mais les abstentions, un choix dénoncé par Kiev, n’étaient pas prises en compte dans la majorité des deux tiers requise parmi les seuls votes pour et contre.

Parmi les pays ayant voté contre figure la Chine qui a dénoncé une « démarche hâtive », la mise « de l’huile sur le feu » ainsi qu’un « précédent dangereux ». L’Iran, le Kazakhstan et Cuba ont aussi voté contre. Sans surprise, la Russie, la Biélorussie et la Syrie se sont opposées à la résolution proposée au scrutin.

Malgré des pressions de Moscou, ces derniers jours, pour que les pays votent contre, plusieurs Etats africains, dont l’Afrique du Sud et le Sénégal, ont choisi l’abstention, jugeant que la résolution suspendant Moscou « préjuge les résultats de la commission d’enquête » créée début mars par le Conseil des droits de l’homme.

Le Brésil, comme le Mexique et l’Inde, tous trois membres non permanents actuellement du Conseil de sécurité de l’ONU, a adopté la même position abstentionniste. Le Chili a en revanche voté pour. Selon Washington, la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’homme qui siège à Genève est bien davantage symbolique et accroît « l’isolement » de Moscou sur la scène

Kyraly a écrit:Ce qui faut en tirer, c'est que quand ca part en live et qu'en temps que civil on est bloqué dans une zone de conflit, ben on est dans une merde noire... Y'aura surement des témoignages a lire pour en tirer des retex (désolé, faut être pragmatique), et le premier, c'est qu'il vaut mieux se barrer si on en a l'occasion (ce qui est loin d'être évident).

Partir ou rester ?
Il n'y a pas de bonne option pour tout le monde. Répondez aux questions ci-dessous et décidez en fonction de votre situation.

La situation près de chez vous

• Y a-t-il des combats dans votre ville/village (ou à proximité) ?
  
• Votre maison est-elle solide ? Est-il intact ou détruit ?
  
• Y a-t-il actuellement des services publics nécessaires dans la maison : électricité, gaz, chauffage, eau, Internet ? Quelles sont les chances d'arrêter la fourniture de services publics à votre domicile ?
  
• Y a-t-il des objets près de chez vous qui pourraient faire bombarder, endommager ou détruire votre maison : un aérodrome, une unité militaire, une autoroute principale, un grand nœud de relais, etc.
  
• Y a-t-il un abri à proximité où vous pouvez vous cacher en cas d'hostilités ?
  
• Avez vous un emploi? Êtes-vous impliqué dans le support des infrastructures critiques ? Vos travaux peuvent-ils être effectués à distance ?
  
• Quelle est la cohésion de la communauté urbaine ? Y a-t-il des hommes qui peuvent protéger votre quartier, le village ?
  

Actions

• Combien aurez-vous assez de nourriture et d'eau?
  
• Combien de médicaments aurez-vous assez?
  
• Y a-t-il accès aux médicaments et aux installations médicales ?
  
• Y a-t-il un groupe électrogène de rechange (recharger les téléphones, cuisiner) ?
  
• Y a-t-il des appareils de chauffage et des appareils de cuisson en cas de dommages aux services publics ?
  
• L'approvisionnement en eau est-il suffisant ?
  

Qui ira? Qui va rester ?

• Qui est dans la maison ? Enfants, personnes âgées, animaux ?
  
• Comment survivront-ils à la route, compte tenu de leur âge, de leur état de santé et de leurs besoins personnels ?
  

Comment y aller?

• Si dans votre propre voiture
  
  • Qui sera le chauffeur ?
    
  • Le conducteur a-t-il un remplaçant ?
    
  • Où ferez-vous le plein, y a-t-il une réserve de carburant ?
    
  
  
  
• Les transports en commun fonctionnent-ils à votre emplacement ?
  
• Quels itinéraires sont sûrs ?
  
• Si vous êtes en zone rouge, y a-t-il des aménagements de couloirs verts ?
  

Où aller?

• En Ukraine ou à l'étranger ?
  
• Y a-t-il un accord à destination ?
  
• Où passerez-vous la nuit en Ukraine pendant le couvre-feu ? Y a-t-il des contacts / arrangements ?
  

Qu'est ce qui a changé?

• En raison du grand nombre de points de contrôle, l'itinéraire approximatif sera au moins deux fois plus long.
  
• Aux files d'attente de la station-service. Ravitaillement civil : un maximum de 20 litres d'essence, 50 litres de diesel
  
• Essayez de ne pas vous attarder à la station-service. Si vous voulez du café, garez d'abord votre voiture.
  
• À travers des routes et des ponts détruits, l'itinéraire peut changer
  

Que prendre sur la route ?

• Approvisionnement alimentaire, aliments pour bébés,
  
• Produits d'hygiène, médicaments, soins particuliers aux patients,
  
• Accessoires spéciaux (berceau, béquilles, fauteuil roulant, porte-animal)
  
• Serez-vous capable d'emporter tout ce dont vous avez besoin avec vous ?
  
• L'argent (cartes, monnaie, s'il faut changer, car certains bureaux de change ne sont ouverts qu'en semaine à certaines heures)
  
• Comment resterez-vous en contact sur la route / à l'arrivée à destination (mobile / internet) ?
  
• Comment allez-vous recharger les appareils mobiles ?
  

À l'arrivée

• Que comptez-vous faire / comment allez-vous organiser votre vie ?
  
• Connaissez-vous la langue du pays où vous allez ? Comment allez-vous communiquer ?
  
• Avez-vous une réserve d'argent pour le logement, la nourriture, le déménagement, le carburant, le retour à la maison en cas d'impossibilité d'obtenir une aide gratuite ?
  
• Avez-vous encore la possibilité de travailler à distance ou avez-vous besoin de travailler sur place ?
  
• Que souhaitez-vous obtenir : statut de réfugié ou protection temporaire ?
  
• Envie de pays, d'amis, de maison
  
• Le besoin de s'adapter aux règles de vie, aux habitudes, à la nourriture, à la culture, à la langue des autres
  

Faites attention

• Quel est votre état d'esprit : agissez-vous consciemment, essayez-vous de vous contrôler, restez calme, pensez sobre ?
  
• Soyez vigilant lorsque vous négociez et acceptez de l'aide, ne laissez pas les fraudeurs se tromper .
  

Quand revenir
De retour à la maison

Rappelles toi! L'invasion menace de mine! Vous ne pouvez entrer dans la maison qu'avec l'autorisation des services compétents.
Il n'y a pas de réponse unique pour tout le monde. Les questions suivantes vous aideront à comprendre s'il est temps de revenir :

La situation près de chez vous

• Que disent les responsables locaux de la possibilité de retour ?
  
• Y a-t-il des combats dans votre ville/village (ou à proximité) ?
  
• Le territoire est-il sous le contrôle des forces armées ? Quelle est la possibilité de renvoyer les envahisseurs ?
  
• Le territoire est-il déminé ?
  
• Les services publics (électricité, eau, gaz) ont-ils repris leurs activités ?
  
• La connexion est-elle rétablie sur le territoire ?
  
• Les transports en commun fonctionnent-ils ?
  
• Les épiceries ont-elles repris leurs activités?
  
• L'hôpital a-t-il été rouvert ?
  

Ta maison

• Est-il intact ou détruit ?
  
• Les occupants l'ont-ils visité ? Si oui, voici quelques conseils pour un retour en toute sécurité
  
• Y a-t-il actuellement des services publics nécessaires dans la maison ?
  

Qui ira? Qui va rester ?

• Qui ira avec vous ? Enfants, personnes âgées, animaux ?
  
• Comment survivront-ils à la route ? Tenez compte de leur âge, de leur état de santé et de leurs besoins personnels. Que faut-il pour les équiper de tout ce dont ils ont besoin ?
  

Comment y aller?

• Si dans votre propre voiture
  
  • Qui sera le chauffeur ?
    
  • Le conducteur a-t-il un remplaçant ?
    
  • Où ferez-vous le plein, y a-t-il une réserve de carburant ?
    
  
  
  
• Les transports en commun fonctionnent-ils à votre emplacement ?
  
• Quels itinéraires sont sûrs ?
  
• Les itinéraires ont changé en raison des routes et des ponts détruits. Planifiez soigneusement votre voyage avant de revenir.
  

Qu'est ce qui a changé

• Le couvre-feu est en vigueur. Planifiez votre itinéraire en fonction du temps imparti pour entrer dans les villes sur votre itinéraire.
  
• En raison du grand nombre de points de contrôle, le temps de trajet estimé a au moins doublé.
  
• Les embouteillages à l'entrée de la ville peuvent vous retarder de plusieurs heures.
  
• Aux files d'attente de la station-service. Un maximum de 20 litres d'essence et 50 litres de diesel sont ravitaillés pour les civils.
  
• Ne vous attardez pas à la station-service. Si vous voulez du café, garez d'abord votre voiture.
  
• Soyez prudent sur les bords des routes. Il peut encore y avoir des mines
  

Que prendre sur la route ?

• Approvisionnement alimentaire, aliments pour bébés,
  
• Produits d'hygiène, médicaments, soins particuliers aux patients,
  
• Accessoires spéciaux (berceau, béquilles, fauteuil roulant, porte-animaux),
  
• Serez-vous capable d'emporter tout ce dont vous avez besoin avec vous ?
  
• Argent (cartes, monnaie : notez que certains bureaux de change ne sont ouverts qu'en semaine à certaines heures),
  
• Comment resterez-vous en contact sur la route / à l'arrivée à destination (mobile / internet) ?
  
• Comment allez-vous recharger les appareils mobiles ?
  
• Demandez aux résidents de la maison ou de la communauté (dans les salons de discussion) quels sont les besoins actuels. Il y a peut-être besoin de quelque chose, mais vous avez la possibilité d'apporter : des médicaments, de la nourriture, des articles ménagers, etc.
  

À l'arrivée

• Que comptez-vous faire / comment allez-vous organiser votre vie ?
  
• Avez-vous encore la possibilité de travailler ? Avez-vous besoin de chercher un nouvel emploi?
  
• Comment pouvez-vous aider la communauté locale?
  

Faites attention

• Est-il vraiment sûr de revenir ou êtes-vous motivé par le mal du pays ?
  
• Si votre maison était occupée ou si des combats avaient lieu, il faudra un certain temps avant que la vie ne redevienne normale.
  
• Quel est votre état émotionnel ? Agissez-vous consciemment, essayez-vous de vous contrôler, restez calme, pensez sobre ?
  

Le temps viendra et il sera plus sûr de revenir. Pesez soigneusement tous les avantages et les inconvénients.

Kyraly a écrit:Des jeunes appelés russes qui tiennent a la vodka, avec des armes a la main, et qui flippent a fond le soir dans une rue non éclairée, ca doit pas être super au niveau stresstest... 
Et quand les ukrainiens vont choper des russes, après avoir trouvé des cadavres de femmes violées, je doute qu'ils arrivent tous a rester flegmatiques.. 
Ca promet encore quelques émotions.

Après avoir fait le buzz depuis le début de la guerre en tractant des chars en panne de carburant, enlisés et abandonnés par l’attaquant russe, des machines John Deere font à nouveau parler d’elles, quelques jours après avoir été volées.

Deux nouvelles moissonneuses batteuses S760, une S770, un tracteur 6195M ainsi que trois semoirs Väderstad Tempo ont été subtilisé à deux reprises au concessionnaire Agroteck de Melitopol, révèle Elena Faige Neroba, business development manager de l’entreprise Maxigrain. Un précieux butin auquel il faut rajouter des consommables. Valeur totale estimée; plus de 2,5 millions d’euros.

Ce n’est que quelques jours après avoir cessé d’émettre tout signal lié à leur localisation, ces machines de dernière génération ont redonné signe de vie, à près de 1.200 km de la concession. Les spécialistes Agroteck ont en effet, grâce au signal JDLink intégré fonctionnant grâce au GPS retrouvé la trace de leurs équipements en République Tchétchène, et plus précisément la ferme d’un village situé à Zakan-Yourt près de Grozny. Les images ci-dessous prouvent la présence d’au moins deux de ces machines volées.

Dans le cas présent, il paraît cependant bien difficile pour le concessionnaire ukrainien de pouvoir récupérer ses machines, compte tenu de l’hostilité de l’ennemi et de l’accueil qui pourrait lui être fait.

Guerre en Ukraine oblige, le gouvernement polonais - via le RCB / Rządowe Centrum Bezpieczeństwa / Centre de Sécurité du Gouvernement - vient de publier un guide de survie aux crises et aux guerres, ainsi qu'une série de vidéos sur le sujet. Il y est question de stocks, sac d'évacuation, abri, premiers soins, etc.

Pour ceux qui souhaitent la version française intégrale du PDF:https://www.gov.pl/attachment/06a12706-999e-4e3b-96ee-451a56be24f4
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1000 êtres a écrit:
Petite information supplémentaire : dans le référenciel croix-rouge, une fois que l'on a mis la personne en position latérale de sécurité, comme indiqué page 32,  on doit ouvrir la bouche et vérifier que la victime respire toujours.

Ce 13 avril 2022, le gouvernement ukrainien révèle avoir évité de justesse un piratage du réseau électrique du pays.

Les hackers russes ont pris pour cible l’une des principales entreprises énergétiques du pays, et tenté de désactiver ses sous-stations. En cas de succès, plus de deux millions de personnes auraient été plongées dans le noir.

l s’agit de la cyberattaque la plus sérieuse depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Lors d’une conférence de presse, Viktor Zhora du State Service of Special Comunications a révélé que son équipe était avertie depuis le début du conflit d’un risque d’attaque sur les réseaux électriques.

Selon Zhora, les hackers planifiaient des pannes électriques pour le 8 avril. Leur intention était de frapper le vendredi soir, juste avant le weekend. De son propre aveu, l’Ukraine a eu beaucoup de chance de réagir à cette attaque avant qu’il ne soit trop tard.