SÉCHOIR SOLAIRE OU DESHYDRATEUR SOLAIRE:

Beaucoup de tomates, je vais faire des tomates séchées au soleil, des moelleuses dans l'huile, et pour la première fois, le temps s'y prêtent des tomates en poudre.
 
Elles doivent être seiches et cassantes, et moulues dans un mixer. Longue conservation car séché, 1kg de fraîche donne 100 gr de poudre environ. On peut en faire du concentré avec un peu d'eau, plus d'eau donne du coulis, encore plus d'eau de la soupe de tomate. Ou en condiment dans un plat en sauce.

salut,

il y aura des photos j espère ??

ici, j'ai eu mon pic de production autour du 8 - 10 août,
j'ai donc commencé les stocks pour l'hiver,
9 bocaux de coulis de tomate pour l'instant,
et un séchoir que je viens de mettre en boîte,
les tomates en début de séchage (coupées en 2 et égrainées) :


les mêmes 10j après (avec 2 interruptions d'une journée pour cause de temps pluvieux) :


pile-poil de quoi remplir une petite boîte en fer (boîte de bergamote de Lorraine initialement) :


j'ai un 2ème séchoir en route, que je ferai en bocaux dans l'huile,
et sur pied au jardin de quoi faire encore une bonne quinzaine de bocaux de coulis.

C'est chouette tout ça.
J'aurai cependant bien aimé voir aussi le séchoir. 

chez moi c'est roots, impossible de trouver plus "low-tech" que ça,
c'est ni plus ni moins la claie que tu vois sur la 1ère photo,
avec le même cadre de moustiquaire qui vient faire couvercle,
le tout tenu par 4 pinces aux coins,
je mets ça à sécher sur le toit de mon abris à bois, et le soir, je le rentre sous la terrasse,
(forte tombée d'humidité la nuit l'été ici en bord de mer),
ça fait quotidiennement une bonne dizaine d'heures d'exposition au soleil et aux vents,
j'inspecte les 2 - 3 premiers jours, pour éviter le développement de flores indésirables,
et quand la peau de surface s'est formée, le tour est joué, il n'y a plus qu'à laisser le séchage se finir "à cœur".

ça marche aussi pour des fruits pas trop juteux, comme les abricots par exemple,


bientôt, ce sera le tour des figues !

Merci pour ces précisions pleines d'intérêt.



Avec une claie, une moustiquaire et les cagnas que l'on connaît en ce moment c'est réalisable. Les abricots c'est très long à sécher. Faut quand même être attentif en effet à les mettre à couvert le soir à cause de l'humidité. Donc des manipulations et une attention constante. C'est l'effort à fournir parfois quand on veut faire les choses avec rien, alors qu'il faut bien admettre que notre société actuelle nous incite à tout le contraire.

Aristote a écrit:Merci pour ces précisions pleines d'intérêt.



Avec une claie, une moustiquaire et les cagnas que l'on connaît en ce moment c'est réalisable. Les abricots c'est très long à sécher. Faut quand même être attentif en effet à les mettre à couvert le soir à cause de l'humidité. Donc des manipulations et une attention constante. C'est l'effort à fournir parfois quand on veut faire les choses avec rien, alors qu'il faut bien admettre que notre société actuelle nous incite à tout le contraire.

 exact, avec mes méthodes primitives et sans recours à des artifices extérieurs, j'obtiens souvent des produits de qualité "haut-de-gamme", mais en toute petite quantité et au prix de beaucoup de temps de travail,
quelques fois, je m'amuse à calculer le prix que je devrais les vendre si je voulais en faire commerce, ce serait hors de prix (tomates séchées au prix de la truffe ou du caviar) !
c'est pourquoi je ne produis que ce que je consomme, + un peu de stock qui me sert aussi de "monnaie d'échange" pour mes trocs saisonniers (je fournis par exemple un voisin pécheur en tomates-concombres-aubergines, il me fournit en poissons (marbré-sar-dorade-pageot ...)