Quelques lumières sur l'éclairage

ouais , j'ai l'impression d'investir dans leur boite quand j'en achète un .  J'ai 2   20 watts , et effectivement ça coûte un bras .

J'ai aussi vu le micro spot que tu montres Ash (  ) et c'est vraiment petit style 10 par 10 !! De plus l'intérêt c'est que à priori ça peut prendre des gros chocs ! ce qui arrive souvent et avec les halogènes c'était chiant (rien que le prix de l'ampoule , pas mettre les doigts dessus ...) .
Le produit par contre est très bien fait , les lampes sont fabriquées en alu moulé , c'est bien jointoyé , la connectique est bonne . Par contre je sais pas si c'est réparable , mais au vu de l'usage que j'en fait , mes petits enfants devraient encore en profiter

Alors j'estime que je sponsorise le système et que dans 1 an ou 2 cela soit plus abordable .... je l'ai déjà fait pour apple

Bonjour,

Depuis le temps du lancement de ce thème, la situation a bien évolué.

Les prix des éclairages à LED ont fortement baissé et/ou les performances ont bien augmenté.

Notamment pour les puissances maximales qui sont telles, désormais, que pointer certains modèles dans les yeux d'un tiers peut être dangereux, surtout à courte distance.

De plus, les modèles proposés se sont bien multipliés.

Une version étanche (au moins au ruissellement) me semble devoir être la norme, pour nos usages.

Je reviens sur une remarque, faite à l'époque : quid de la durée réelle de vie de l'électronique de "pilotage" de ces super lampes à LEDs ?

Et, c'est une bonne question, car j'ai déjà eu des problèmes à ce niveau (y compris après un simple choc, pourtant encore modéré).

Pour mémoire, l'on peut faire travailler en sécurité une LED, tout simplement en lui adjoignant une résistance en série, qui sert de ballast et évite de lui administrer un courant supérieur à ce qu'elle peut encaisser.

Si l'on ajoute, toujours en série, à cette première résistance fixe, une résistance variable, l'on a alors un système simple de réglage de l'intensité.

La seule erreur à ne pas commettre, avec ce montage, c'est de dépasser la tension de la ou des piles d'alimentation.

Par exemple : mettre une pile R6 lithium en 3 volt à la place d'une pile R6 alcaline en 1,5 volts.

Le montage est facile à calculer, juste avec la loi d'Ohm, et l'on peut donc se concocter un éclairage sur mesure, avec quelques pièces (éventuellement de récupération), en se fabriquant un modèle exactement adapté à ses besoins, et introuvable dans le commerce.

Le courant maximal admissible figure dans la fiche technique de la LED. Il est préférable de prendre une marge de sécurité (ce qui prolongera sa durée de vie).

Cordialement à tous,

Zapata

Zapata a écrit:Pour mémoire, l'on peut faire travailler en sécurité une LED, tout simplement en lui adjoignant une résistance en série, qui sert de ballast et évite de lui administrer un courant supérieur à ce qu'elle peut encaisser.

Si l'on ajoute, toujours en série, à cette première résistance fixe, une résistance variable, l'on a alors un système simple de réglage de l'intensité.

Avec une LED de puissance, en utilisant cette méthode, d'une part on risque de perdre pas mal d'énergie dans la résistance, d'autre part on ne s'adapte pas à la baisse de tension de des piles avec leur usure. Je pense que l'on doit pouvoir utiliser un circuit limiteur de courant pour résoudre ces problèmes tout en gardant quelque chose de simple (limiteur ajustable + une résistance?). À creuser AMHA.

Bonjour Cyrus_Smith,

J'aurais effectivement dû préciser que le montage élémentaire proposé était relatif à de la LED standard, de diamètre de quelque millimètres (avec la classique forme cylindrique terminée par une demi-sphère), et non pas relatif à ces super-LEDs de plusieurs watts la pièce qui, elles, imposent une système de régulation bien plus élaboré.

Donc, je pensais surtout à des sources de lumière adaptées à des usages de proximité, et non pas à des moyens d'éclairer à plusieurs dizaines de mètres de distance.

Pour ce qui est de la compensation de la baisse progressive de la tension des piles, toujours avec mon montage simple, le potentiomètre permet de la compenser, jusqu'à un certain point.

Si je mentionnais l'emploi de simples résistances (fixes et/ou variables), c'était pour montrer que l'on n'a même pas besoin de diodes zéner, et autres régulateurs de tension ou de courant élaborés, encore une fois, pour des montages de faible puissance.

Même professionnellement, pour ces LEDs de faible puissance, l'on se contente d'une résistance en série, pour les alimenter correctement.

Pour souvent utiliser divers modèles de petites lampes à LED (tenues à la main ou bien frontales), alimentées avec des piles, j'ai pu constater que ces sources de lumière sont capable d'encore fonctionner alors que certaines des piles installées sont complètement à plat (l'aiguille du voltmètre ne bouge plus, quand l'on fait le test).

Bien sûr, dans ce cas, l'intensité lumineuse est alors plus faible qu'au début, mais elle est encore suffisante pour être exploitable. Donc, dans ces cas d'éclairage de proximité, de faible à moyenne intensité, la baisse progressive de la tension des piles n'est pas un problème majeur (en tout cas, pour moi).

Cordialement,

Zapata

Salut !

Zapata a écrit:
Pour mémoire, l'on peut faire travailler en sécurité une LED, tout simplement en lui adjoignant une résistance en série, qui sert de ballast et évite de lui administrer un courant supérieur à ce qu'elle peut encaisser.
Si l'on ajoute, toujours en série, à cette première résistance fixe, une résistance variable, l'on a alors un système simple de réglage de l'intensité.

Le lecteur intéressé pourra trouver une application de ce bidouillage dans mon post "Bidouiller une lanterne et loi d'ohm : comment améliorer un montage bas de gamme"
Avec pour schéma final :

Cyrus_Smith a écrit:
Avec une LED de puissance, en utilisant cette méthode, d'une part on risque de perdre pas mal d'énergie dans la résistance, d'autre part on ne s'adapte pas à la baisse de tension de des piles avec leur usure. Je pense que l'on doit pouvoir utiliser un circuit limiteur de courant pour résoudre ces problèmes tout en gardant quelque chose de simple (limiteur ajustable + une résistance?). À creuser AMHA.

Oui, si on commence à s'intéresser au pourcentage d'énergie perdue dans les résistances de chute de tension, on commence à avoir peur.
On peut utiliser des hacheurs, mais cela devient un peu pénible, avec un rendement pas toujours au rendez vous si les valeurs des composants ont été calculées un peu trop larges.
La meilleure technique consiste à faire le chemin inverse : on va convertir une tension plus faible (1,5V) en tension d'alimentation des LEDs (variant de 1,8 à 3,6V voire plus). Avec trois composants et à la louche, c'est assez vite fait et directement fonctionnel, avec même l'avantage d'être indépendant de la tension d'alimentation; c'est à dire qu'une pile alcaline peut même descendre en dessous de 1V (donc quasiment plate en terme de capacité) avec un éclairage encore conséquent.

C'est le sujet d'un post entier qui sera posté dans le topic
[Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] en raison de la problématique énergétique et low-tech.
La phase de test est terminée, j'en suis à l'étape de rédaction.