Accidents industriels

Un incendie s'est déclaré ce lundi matin route du Rohrschollen à Strasbourg. Le feu serait parti de l'entreprise Sardi au Port du Rhin. Il s'agit d'un centre de tri de déchets non dangereux, des déchets ménagers.

Dans un arrêté, datant du 20 juillet, la préfète ordonne à la société Sardi, propriétaire du centre (qui traite du bois, des matières plastiques, et de la mousse polyuréthane), de faire des analyses de l'eau : "considérant que les eaux d'extinction de cet incendie n'ont pu être efficacement retenues sur site, et que ces eaux polluées par les produits de combustion et d'extinction ont rejoint la darse proche."

En clair, La préfecture craint que l'eau utilisée pour éteindre les flammes se soit déversée dans un bassin voisin et qu'il pourrait donc y avoir une pollution du canal d'Alsace et du Rhin, voire même de la nappe phréatique

'explosion, dont l'origine reste pour le moment indéterminée, a eu lieu dans un bâtiment de l'entreprise Manuco, qui produit de la nitrocellulose pour munitions sur un site classé Seveso « seuil haut » pour le risque incendie et toxique. L'entreprise Manuco a été rachetée en 2021 par Eurenco, leader européen dans le domaine des poudres et explosifs selon leur site internet.

Selon les informations du sous-préfet de Bergerac, Jean-Charles Jobard, l'explosion a eu lieu dans un bâtiment de stockage qui contenait « moins de deux tonnes de nitrocellulose », où un incendie est toujours en cours, mais qui a été circonscrit et ne progresse pas.

(Reuters) - L'incendie qui s'est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi sur un site industriel de Safran Landing Systems classé Seveso seuil haut situé à Molsheim, dans le Bas-Rhin, a été maîtrisé et éteint par les sapeurs pompiers, a annoncé la préfecture dans un communiqué.

"Le bâtiment touché par le sinistre abrite différents produits chimiques, dont notamment de l'acide chromique et de l'acide cyanhydrique", a déclaré la préfecture.

Une diffusion résiduelle et non dangereuse de ces produits à l'extérieur du site a été constatée par les sapeurs pompiers, ajoute la préfecture.

A 8h45, l'entreprise Arkema a déclenché son POI, plan d'opération interne suite à une explosion suivie d'un incendie dans un atelier de conditionnement de Chlorate de sodium sur son site de Jarrie.

Les sirènes du plan particulier d'intervention PPI ont été déclenchées pour alerter la population et donner consigne aux personnes présentes dans un périmètre de 1100 m autour de la plateforme de se mettre à l'abri à l'intérieur d'un bâtiment. La N85 aux abords du site a été coupée à la circulation dans les deux sens, les automobilistes étaient invités à éviter le secteur.

Un feu d'origine éléctrique a entraîné une explosion et un dégagement de fumée. L'incendie a été rapidement contenu par les moyens internes de l'exploitant, rejoints par 83 sapeurs pompiers et les équipes spécialisées du SDIS 38. L'incendie a été rapidement maîtrisé.

L'incident est désormais terminé, et n'a occasionné aucune victime, aucun déversement de produit ou pollution et aucune toxicité n'a été relevée. Le SDIS38 maintient sur place une équipe de surveillance. Il est donc mis fin aux consignes de confinement de la population et à toutes les mesures de coupures de circulation aux abords du site.

Plusieurs explosions, suivies d'un incendie, sont survenues jeudi 10 novembre 2022 sur le site de l'usine Arkema de Jarrie (Isère). Un très gros dégagement de fumée a été constaté par les riverains. Peu après 10 heures, la préfecture annonce que "la situation est maîtrisée" et le confinement de la population, un temps décrété, a été levé.

Le chlorate de sodium (NaCIO3) est fabriqué avec de l’eau et du sel en présence de courant électrique. Ce produit, explique Arkema, "est principalement utilisé pour le blanchiment et la désinfection". C’est un produit stable aux conditions standard de températures. Cependant, "c’est aussi un oxydant puissant qui en présence d’une source d’ignition et de combustible peut conduire à un départ de feu". Il est donc à maintenir à distance de flammes ou de points chauds. Sans quoi il présente un risque... d'explosion notamment. Il est par contre bien moins volatile que ne peut l'être le chlore.

Quand il est question du "conditionnement" du chlorate de sodium il ne faut pas imaginer une mise en carton évidemment. Arkema nous précise que l'incident est intervenu dans un "bâtiment dans lequel le chlorate est mis en fûts d’environ 200kg ou en big bag d’environ 1000kg".

Un incendie s’est déclaré dans l’entreprise de transports Bolloré Logistics, située à Grand-Couronne. Des batteries au lithium ont pris feu lundi 16 janvier 2023. Un important dispositif est déployé pour circonscrire l’incendie. Aucune victime n’est à déplorer. Une évaluation des risques est en cours.

La préfecture de la Seine-Maritime précise dans un communiqué que l’entrepôt concerné est classé à autorisation. Il contient des batteries au lithium et des pièces automobiles (incluant des pneus). Les employés ont été évacués et aucune victime n’est à déplorer. Selon le lieutenant Guillaume Casada, en charge des relations presse au service d'incendie et de secours de Seine-Maritime, à l’AFP : « Il y a de nombreuses explosions, le bâtiment mitoyen de 6 000 mètres carrés renferme 70.000 pneus ».

Sur Facebook, la commune d’Orival conseille à ses habitants de rester confinés, de fermer les fenêtres de sortir sous aucun prétexte. L’intervention est en cours. Il est demandé à la population de faciliter l’accès des secours. À 19h10, la préfecture précise que les interventions sont toujours en cours « dans l’objectif d’inonder le sinistre ». Une évaluation des risques est en cours. C’est la maire de Grand-Couronne Julie Lesage qui dirige les opérations de secours depuis le PC du SDIS76.

« Le préfet, à titre préventif, a pré-activé le centre opérationnel départemental pour être prêt à prendre la direction des opérations de secours si la durée ou la complexité de l’événement dépassaient les moyens de la commune et ceux mis à sa disposition, conformément à l’article L742-2 du code de la sécurité intérieur », précise la préfecture.

Interrogé par l’AFP, le lieutenant Casada craint que les pompiers ne soient mobilisés « plusieurs jours ».

Rammstein a écrit:Incendie d'un bâtiment Bolloré près de Rouen : quels risques pour la population ?

L'une des substances se dégageant du lithium est particulièrement toxique : l'acide fluorhydrique. «C'est un puissant corrosif et un agent décalcifiant redoutable», explique l'expert au Figaro. «Il a une très forte affinité pour le calcium et se fixe dans les dents, les os et le sang», poursuit-il, ajoutant qu'en cas de combustion et d'inhalation, il pouvait provoquer «des œdèmes pulmonaires et des malformations osseuses».

La préfecture de Seine-Maritime est bien consciente de ce risque, mais l'a évacué dans un communiqué. «La combustion du lithium entraîne un dégagement gazeux d'acide fluorhydrique dangereux en proximité du foyer mais qui ne s'est pas dispersé dans l'air à distance du sinistre», explique-t-elle.

Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/incendie-d-un-batiment-bollore-quels-risques-pour-la-population-20230117

Rammstein

...Analyse des gaz émis
Les concentrations moyennes pondérées en benzène et acide fluorhydrique calculées dans la zone
respiratoire des opérateurs, en supposant que la durée de leur journée de travail est égale à 8 heures, et en
prenant comme situations d'expositions celles correspondant à la réalisation, au cours d'une journée, de
l'un des trois essais ou de l'ensemble des trois essais (par les mêmes opérateurs), sont très nettement
inférieures à la VLEP (valeurs limites
d'exposition professionnelle)...

Saturnisme autour de Metaleurop : le bilan définitif du dépistage fait état de huit cas

Lancée l’été dernier et prolongée jusqu’au 6 novembre, la campagne de dépistage du saturnisme dans cinq communes polluées par l’ancienne usine Metaleurop Nord aura permis de repérer huit cas de contamination au plomb chez les enfants. Soixante-quinze autres ont présenté un taux au-dessus du seuil de vigilance et doivent être suivis.

Fin septembre 2022, l’agence régionale de santé (ARS) avait publié un premier bilan de sa campagne de dépistage du saturnisme à Noyelles-Godault, Courcelles-les-Lens, Évin-Malmaison, Dourges et Leforest, les cinq communes les plus touchées par la pollution de l’ex-fonderie Metaleurop Nord.

Fin septembre 2022, l’agence régionale de santé (ARS) avait publié un premier bilan de sa campagne de dépistage du saturnisme à Noyelles-Godault, Courcelles-les-Lens, Évin-Malmaison, Dourges et Leforest, les cinq communes les plus touchées par la pollution de l’ex-fonderie Metaleurop Nord. À cette date, sept cas avait été décelés parmi les enfants de 0 à 18 ans, alors que seuls 11,7 % d’entre eux avaient participé au dépistage (889 sur 7 511). Le bruit médiatique et la pression exercée ensuite par l’association PIGE et son avocat auront permis de prolonger la campagne jusqu’en novembre et de tester un millier d’enfants de plus (1 878 participants au total), soit 25 % de la « population cible ».

La bonne nouvelle, si l’on peut dire, c’est que le nombre de cas de saturnisme, c’est-à-dire avec un taux de plomb dans le sang supérieur à 50 µg/L, n’a pas doublé : « seul » un huitième enfant a été diagnostiqué. Quant au nombre d’enfants au-dessus du seuil de vigilance (0,25 µg/L), il est passé de 61 à 75, entre le bilan provisoire et ce bilan définitif.

Cela n’apaisera cependant en rien la colère des parents des bambins diagnostiqués en 2022. Récemment installés dans le secteur, ces jeunes couples n’auraient jamais été informés du risque, ainsi que deux d’entre eux nous le confiaient en octobre.

Dans son bilan définitif, l’ARS signale que, lors de plombémies de contrôle, deux des huit enfants considérés comme atteints ont présenté un taux inférieur à 50 µg/L et que six des 75 nécessitant un suivi sont repassés sous le seuil des 25 µg/L. Mais pour les parents, l’angoisse demeure : il est trop tôt pour connaître les éventuels effets de l’intoxication au plomb sur le développement intellectuel de leurs enfants.

A mechanical issue probably caused the Norfolk Southern train to derail near the Ohio-Pennsylvania border, federal investigators have said, suddenly hitting the small town with a pollutant-laden fire, the threat of an explosion and the release of at least six toxic chemicals. Officials now face the task of assessing how much contamination has seeped into the ground, soil and water.

The train was not categorized as a high-hazardous material train, DeWine said, meaning the railroad company wasn’t required to give the state any notification about its passage. The governor called on Congress to reexamine regulations for trains carrying toxic substances, something some environmental advocates have long pushed for.

Afraid the train cars would explode, sending shrapnel into neighborhoods, authorities decided the better of “two bad options” was to release and burn the vinyl chloride, DeWine said Tuesday. The move sent dangerous gases, hydrogen chloride and phosgene, into the air, but averted an explosion that DeWine said he had been told would be “catastrophic.”

The EPA has said that no concerning levels of toxins have been detected in the air, though some experts cast doubt on the initial measurements, telling The Post the testing should have been more robust. Officials at the governor’s briefing said residents should be confident in the data coming from authorities.

Le monde du recyclage est en feu et les batteries lithium-ion sont pointées du doigt. « Les recycleurs constatent une augmentation considérable du nombre d'incendies sur des installations de traitement et de recyclage des déchets », s'alarme Federec, l'association des entreprises de recyclage, en soulignant « les conséquences lourdes de cette sinistralité : perte des bâtiments et des machines, arrêts de production, risque humain, grandes difficultés à faire assurer les installations, sanctions administratives ».

L'association voit trois causes à l'actuelle recrudescence d'incendies. Tout d'abord, un temps de stockage plus long des déchets depuis les restrictions apportées à leur exportation hors d'Europe, ainsi que l'augmentation des températures l'été, qu'évoque l'incendie spontané intervenu sur le site d'enfouissement de la Semardel en juin à Vert-le-Grand (Essonne). Mais la troisième raison est la principale : l'arrivée croissante de déchets d'équipements contenant des piles et batteries au lithium. Avant, il n'y en avait que dans les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Désormais, il y en a partout, des vélos aux brosses à dents en passant par les clés de voiture.

Le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels (Barpi) « recense autant d'accidents en l'espace de trois ans (2016-2019) que sur les quinze ans depuis l'arrivée sur le marché en 1991 » des batteries lithium-ion, souligne Federec et « la situation devient ingérable pour les recycleurs, des assureurs refusent désormais d'assurer les sites », prévient le président de Federec, François Excoffier.

L'usine est classée Seveso seuil haut, soit la classification de certains établissements présentant des risques d'accidents majeurs issus de la directive Seveso. Butachimie, en Alsace, a été le théâtre d'une explosion ce mercredi 14 juin.

La préfecture a indiqué que cinq personnes avaient été blessées et se trouvaient en "urgence relative" ce mercredi, ajoutant que "les premiers éléments laissent à penser qu’il n’y a pas de danger pour la population". 

L'AFP précise que Butachimie est une usine qui produit des composants du nylon. L’explosion "est externe aux équipements, il n’y a pas de dommage à nos unités de production et il n’y a pas de fuite"

Une partie du chargement a pris feu "à cause de batteries de portables qui ont explosé quand on a compacté les sacs-poubelles", affirme l'un d'entre eux à France Bleu.

Le début d'incendie a dégagé une épaisse fumée blanche accompagnée d'une odeur de plastique brûlé dans la rue de la Liberté, ce jeudi soir. L'équipage du camion a tenté d'étouffer les flammes à coup de pelle, après avoir étalé les déchets sur le bitume.

Kyraly a écrit:Quid des fumées degagées?

Une énorme boule de feu dans le ciel anglais. Voici la scène apocalyptique à laquelle assistent des automobilistes lundi 2 octobre, peu avant 20h. "D’un seul coup, une lumière très vive a rempli le ciel, puis aussitôt après, il s’est coloré en orange. Il y avait une flamme très intense qui sortait très vite. Ça ne ressemblait pas du tout à un banal incendie", raconte un témoin de la scène. La foudre a frappé une usine de traitement de déchets, située au nord-ouest de Londres.

Ça a déclenché une explosion dans une usine de biogaz, entendue à plusieurs kilomètres à la ronde. Jusqu'à tard dans la soirée, les riverains ont immortalisé cette étrange nuit orange, pendant que les pompiers combattaient l’incendie. Bien que très impressionnant, l’incident n’a fait aucune victime. Mardi 3 octobre, les dégâts sont très visibles sur trois réservoirs. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cet événement rarissime.

Suite à un incident sur le réseau d’électricité survenu vendredi 29 mars 2024 vers 12h30, l’usine Yara France de Montoir-de-Bretagne, site Seveso seuil haut, a été « confronté à une panne électrique sur le site », a révélé la Préfecture de Loire-Atlantique dans un communiqué envoyé à la presse un peu après 22h30.

« Cet incident a conduit l’exploitant à rejeter des eaux industrielles chargées en azote dans la Loire », poursuit la Préfecture qui a demandé des prélèvements d’eau en Loire et dans les rejets de Yara.