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Le duopole de Stackelberg ou pourquoi le pétrole est aussi bas

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Message par albertspetz Ven 8 Jan 2016 - 0:21

Long mais il faut le lire en totalité à partir de la source

Pétrole : le pari de l’Arabie Saoudite
.../...
Le prix du pétrole est passé de 110 dollars en juin 2014 à près de 50 dollars en janvier 2015 pour ensuite osciller entre 55 et 65 dollars au premier trimestre 2015. Une baisse sans précédent depuis la chute des cours intervenue en 2008 suite à la faillite de Lehman Brothers. Plusieurs facteurs expliquent ce fléchissement des prix. Le plus important est, sans nul doute, le développement des pétroles de schiste aux États-Unis. Face à cet effondrement des cours, les observateurs du marché pétrolier s'attendaient à un ajustement de l'offre de l'OPEP. Cela avait déjà été le cas en 2001 après l'affaissement de la demande suite aux attentats du 11 septembre ; fin 2006 lorsque la consommation mondiale s'était stabilisée ; ou encore au dernier trimestre 2008, en pleine crise, lorsque les pays de l'OPEP avaient réduit leur production de plus de 3,5 millions de barils par jour pour enrayer la chute des prix. Mais, cette fois-ci, l'OPEP n'est pas intervenue sur le marché et le prix a continué à plonger pour passer sous le seuil symbolique des 50 dollars.
.../...
Une stratégie gagnante... jusqu'à l'arrivée du pétrole de schiste
.../...
Le choix de la guerre des prix

À la réunion du 27 novembre 2014, les pays de l'OPEP étaient divisés sur la stratégie à adopter face à la chute des prix. L'Arabie saoudite, rejointe par les Émirats arabes unis et par le Qatar, était favorable à un maintien des quotas quand les autres membres de l'organisation prônaient une réduction du niveau de production pour rétablir les prix. Mais l'Arabie saoudite sait très bien qu'elle va devoir supporter quasiment seule la baisse des prix et que les autres pays vont se comporter comme des free riders en produisant davantage pour compenser le manque à gagner dû à la baisse des prix...
.../...
Le pari risqué de l'Arabie saoudite

En suivant le choix de l'Arabie saoudite de ne pas intervenir sur le marché pétrolier, l'OPEP laisse les prix poursuivre leur chute jusqu'en dessous de la barre des 50 dollars. Cette situation met l'ensemble des pays producteurs de pétrole sous pression. Les revenus du pétrole représentent plus de 90 % des exportations des membres de l'OPEP et entre 80 et 90 % de leur budget. Bien que la plupart des pétroles de l'OPEP nécessitent un prix du baril beaucoup plus faible que le prix actuel du marché pour atteindre leur seuil de rentabilité, les équilibres budgétaires des différents pays exigent un prix beaucoup plus élevé.
.../...
L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar ont des fonds souverains bien garnis et une faible population avec un niveau de vie dans l'ensemble élevé, ce qui n'est pas le cas de pays comme le Venezuela, le Nigeria ou l'Algérie. Un baril durablement figé autour de 50-60 dollars ne semble pas tenable pour l'ensemble des pays de l'OPEP. Si les prix ne remontent pas, il n'est pas impossible que l'on assiste à une scission entre un groupe d'États favorables au statu quo (les trois pays du Golfe) et les autres.
.....
Source : http://www.politiqueinternationale.com/revue/read2.php?id_revue=148&id=1416&search=&content=texte
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Message par Barnabé Ven 8 Jan 2016 - 1:39

L'auteur explique que les prix bas actuels sont le résultat d'un choix délibéré, de l'Arabie saoudite notamment, de faire une "guerre des prix pour « casser » la rentabilité du pétrole de schiste et, ainsi, stopper son développement aux États-Unis comme à l'échelle mondiale".

Sur la suite : outre la possibilité que cela provoque une scission de l'OPEP... il y a aussi la question de savoir combien de temps la production de pétrole de schiste va mettre à vraiment "couler". Pour le moment, ça résiste. L'Arabie Saoudite espérait une victoire rapide, mais ils s'accrochent, les ricains. Le risque pour l'Arabie Saoudite est donc non seulement de destabiliser l'OPEP, mais aussi que l'objectif de détruire la production américaine de pétrole de schiste ne soit pas atteint, ou en tout cas pas autant qu'espéré. En gros, le jeu est de voir qui craquera en premier, entre les producteurs de pétrole conventionnels et les producteurs de pétrole de schiste.

Par ailleurs, question naïve. Supposons que l'OPEP gagne son pari : le pétrole de schiste se casse la gueule. L'OPEP peut alors enfin relever les prix au-delà des 70 $. Est-ce que la production de pétrole de schiste ne peut pas, alors, reprendre rapidement ? Je n'en sais rien, mais je ne sais pas combien de temps il faut pour relancer la production. Mais si c'était le cas, l'OPEP aurait alors enduré ces années de prix bas pour rien si, dès que le prix remonte et qu'ils rentrent enfin des sous, le concurrent renaît alors de ses cendres.

Dernier sujet : il y a un point qui ne relève pas de l'économie, mais de la géologie et de la technique pétrolière. Sur un puits vieillissant, plus on tire fort dessus, plus on accélère son déclin et plus on augmente la part qui sera irrécupérable en fin d'exploitation. En inondant la planète de pétrole bon marché, les pays du golfe "maltraitent" donc leurs puits. Ils risquent de s'en repentir dans quelques années. Ils ont choisi une politique très court-termiste.

PS : voir aussi cette interview : http://www.sudouest.fr/2016/01/03/petrole-l-abondance-menacee-par-la-chute-des-investissements-2232785-706.php
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Message par Kerkallog Ven 8 Jan 2016 - 14:09

...un lien peut-être déjà publié(?) par ailleurs en 2015=

http://leseconoclastes.fr/2015/05/le-pic-petrolier-naura-pas-lieu/

"Pourtant, il restait 40 ans de pétrole il y a 40 ans et 40 ans plus tard, il en reste toujours 40 ans:
Et dans 40 ans il en restera toujours 40 ans d’ailleurs ! Mais il ne s’agit pas du même pétrole, les réserves de pétrole étant calculées sur la base des contraintes économiques et techniques du moment, c’est-à-dire du prix du pétrole :

  • Il y a 40 ans, il restait 40 ans de pétrole à 10$ le baril
  • Aujourd’hui, il reste 40 ans de pétrole à 100$ le baril
  • Dans 40 ans, il restera 40 ans de pétrole à 1000$ le baril

Sauf qu’il y a très peu de chance que l’on ait les moyens de se payer ce pétrole à 1000$ le baril, étant donné que la demande mondiale de pétrole a la mauvaise idée de se contracter dès que le prix du baril franchit les 120$.
Nous irons donc chercher tout le pétrole disponible à moins de 120$ le baril, mais il y a de très fortes chances que nous laissions le pétrole plus cher à extraire sous nos pieds car nous n’aurons tout simplement pas les moyens de nous le payer !
...
Le pic « tous pétroles » est donc la rencontre entre des coûts d’extractions du pétrole qui ne cessent d’augmenter depuis le début des années 2000 – plus de 100$ par exemple sur les sables bitumineux canadiens – et un prix maximum du pétrole que nous pouvons nous payer, estimé à 120$ le baril.
Et quand bien même nous serions en mesure de nous payer du pétrole à 250$ le baril, cela ne décalerait ce pic « tous pétroles » que de quelques années et ne résoudrait en rien notre problème de raréfaction de pétrole, à la base de 95% de nos déplacements.

Le « pic tous pétroles » ou « peak all oil » sera-t-il pour 2015?
C’est une hypothèse plus que possible. Si la majorité des experts voient la production mondiale d’hydrocarbures liquides plafonner dans les 10 prochaines années, la chute récente du prix du pétrole risque sans aucun doute de précipiter l’avènement de ce pic « tous pétroles » soit pour cette année, soit pour la suivante.
En effet, hors pétrole de roche mère américain, la production mondiale de pétrole est déjà en baisse depuis 2011.

Dès lors que l’augmentation de l’extraction de pétrole de roche-mère américain ne compensera plus la baisse de l’extraction de pétrole du reste du monde, nous serons à ce fameux pic « tous pétroles » !
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Arabie Saoudite a très très envie qu’il arrive le plus vite possible, au grand dam de leur allié historique – les Etats-Unis – qui ont beaucoup plus à perdre qu’ils ne l’imaginent avec cette baisse abyssale des prix du pétrole.

Ne reverrons-nous plus jamais des prix du pétrole à 3 chiffres comme l’affirme ce prince saoudien ?
Trop d’acteurs ont besoin d’un prix du pétrole à trois chiffres pour que nous ne revenions pas à ces niveaux d’ici 2 ans maximum (début 2017 au plus tard) :

  • Les sables bitumineux canadiens pour poursuivre leur lent développement
  • Le pétrole de schiste américain qui pousse devant lui une dette énorme à rembourser
  • Les grandes compagnies pétrolières pour maintenir leurs niveaux actuels de dividendes en même temps que leurs programmes d’investissements.
  • Les pays producteurs pour équilibrer leur budget et maintenir la paix sociale


Le pic pétrolier n’aura pas lieu. Il a lieu en ce moment.
Nicolas Meilhan, Ingénieur – Conseil Energie & Transport, membre d’ASPO France et des Econoclastes
Papier publié dans la première lettre périodique des Econoclastes"

_il me semble avoir entendu, peu ou prou, des propos similaires dans des conférences vidéo de J.M. Jancovici: http://www.manicore.com/

________________________________________________________
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Message par Barnabé Ven 8 Jan 2016 - 14:57

Kerkallog : le discours "peakiste" est bien connu.

Je ne suis pas très convaincu par ce qu'écrit Nicolas Meilhan. Le peak all oil serait déjà passé, et un prix à 3 chiffres de retour d'ici 2017 au plus tard. Peut-être. A voir. Mais ça me semble un trop ressembler au discours "peakiste" classique, tout juste revisité pour intégrer la baisse actuelle des prix.

Les "peakistes" se sont quand même bien plantés sur leur incapacité à prévoir la pseudo-abondance actuelle de pétrole et le retour (probablement durable) des prix bas.
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Message par troisgriffes Sam 9 Jan 2016 - 8:51

Il y a une différence entre un fait et son acceptation.C'est un classique.
Cela me rappelle l'histoire du pic du production pour le pétrole conventionnel qui à bien eu lieu mais qui n'a été reconnu que bien des années après.
Et dans la foulée,de ne plus parler du pétrole qu'en oblitérant la distinction entre pétrole conventionnel et les non-conventionnels.
Le pic de production ne devenant plus un sujet d'actualité.Et oui c'est de la manipulation d'opinion...
Une fois la phase d'effervescence et de lobbying passé,il s’avère que le pétrole de roche mère n'est qu'une rustine à moyen terme(déplétion des champs déjà publiés sur le fofo)dont les réserves extractibles ont été vu très à la baisse(aussi sur le fofo).

Un autre lieu commun,quand les prix s'envolent(accessoirement le pétrole ici)il y a un mouvement d'investissements massifs sur-calibrés(tout le monde veut sa part du gâteau)qui entraine une chute des prix puis de la production et une fois un plus bas atteint,on repart pour un tour.
La fameuse "tôle ondulée".
Un autre facteur bien identifié mais sous estimé voir négligé était qu'avec la crise l'économie tournait grâce au moteur chinois.
Lorsque l'économie chinoise s'est tassée,il y a eu chute de la demande en matières premières.Ce qui par ricochet a impacté les pays en voie de développement qui approvisionnaient la Chine.Cela aussi avait été envisagé mais minoré.

Un autre facteur à prendre en compte lorsque l'on lit des articles:
Les traders,les politiciens,les moldus(nous( Very Happy ))et les statisticiens n'utilisent pas la même définition pour les même termes de temps.

Par contre en ce qui concerne la décision historique de l'Arabie Saoudite de ne plus maintenir les cours du pétrole, à moins d’être un intime des Saoud ou d'utiliser des techniques occultes,ce n'était pas vraiment prévisible...

Mais j'envisage de corriger cela car j'ai vu qu'il y avait à Paris une formation en sept jours sur la lecture dans le marc de café et les feuilles de thé. BAT
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Message par Barnabé Mar 12 Jan 2016 - 0:20

En fait, j'ai des gros doutes sur l'explication essentiellement économique donnée dans l'article cité en début de fil.

Le pétrole est, plus que jamais, une arme géopolitique.

Intérêts des Etats-Unis en 2014 et début 2015 : faire baisser les prix pour assécher les revenus pétroliers de la Russie et de l'Iran, pays "ennemis" de longue date, mais aussi, plus récemment, parce ces deux pays soutiennent le régime de Bachar al Assad. Dans cette stratégie, les USA et l'Arabie saoudite auraient été alliés et non pas opposés. Cf. : http://www.slate.fr/story/93261/baisse-petrole-pacte-etats-unis-arabie-saoudite

Plus récemment, avec l'accord sur le nucléaire iranien du 14 juillet dernier et la levée des sanctions contre l'Iran, les USA seraient redevenus plus favorables à l'Iran, ou en tout cas moins défavorables...
Réciproquement l'Arabie Saoudite n'a sans doute pas apprécié que l'Iran revienne en grâce, et pourrait rester motivée à assécher les ressources financières de l'Iran même si les USA ne le souhaitent plus ? L'Arabie contraint fortement l'Iran, parce que même si l'Iran peut augmenter beaucoup ses exportations avec la fin des sanctions, beaucoup de volume x 36 $, ça ne fait pas beaucoup d'argent, et surtout pas beaucoup de bénéfice.
Cf. : http://www.slate.fr/story/104447/accord-iranien-excedents-petrole

De ce point de vue, les dégâts sur l'industrie du pétrole de schiste américain sont peut-être un dégât collatéral acceptable pour les USA, car les considérations géopolitique priment ? Ou bien, peut-être était-ce le cas il y a encore un an ou 6 mois, mais depuis, les USA auraient bien voulu que le jeu de massacre sur le prix cesse, mais c'est alors l'Arabie Saoudite qui a décidé de continuer ce petit jeu, en désobéissant aux consignes américaines ?

J'ai du mal à y voir clair dans ce jeu, mais il est assez probable que les intérêts géopolitiques priment dans les explications du phénomène des prix bas. Peut-être que la guerre économique "Arabie saoudite contre pétrole de schiste américain" n'est que l'arbre qui cache la forêt ?

Là où l'aspect économique est flagrant, c'est que les pays pétroliers tirent la langue. Il y a un petit jeu de savoir qui criera grâce en premier, étranglé par les prix bas du pétrole. Le problème, c'est qu'il peut y avoir un et même plusieurs pays qui crient grâce, ça ne suffira pas. Il faut un accord de l'OPEP pour réduire la production et que les prix remontent enfin. Un seul pays ne peut pas prendre cette décision, car même un gros pays producteur ne peut assécher l'offre à lui seul. Tant que les autres produisent, ce pays qui restreindra sa production, non seulement ne fait pas remonter les prix, mais en plus il est le seul couillon à brider sa production, donc il ne s'y retrouve même pas sur le volume. Donc, un pays seul ne pas faire remonter les prix. Du coup, cet accord de l'OPEP semble improbable tant que l'Arabie saoudite n'y est pas favorable.

Donc, ce qu'il y a d'à peu près certain, c'est que c'est l'Arabie saoudite qui détient le pouvoir de faire remonter, ou non, les prix du pétrole.

Mais du coup, il devient bien difficile de savoir pour quelle raison l'Arabie saoudite accepterait de faire remonter les prix du pétrole. Parce qu'ils seront étranglés financièrement (= parce que l'Arabie saoudite fera enfin partie des pays qui crient grâce) ? Parce que les USA leur en donneront l'ordre ? Autre raison encore ?

Finalement, on ne sait pas combien de temps vont durer les prix bas. Parce qu'on ne sait pas quand l'Arabie saoudite se décidera enfin à brider l'offre. Et on ne peut pas savoir quand l'Arabie se décidera, parce qu'on ne sait pas quel est le facteur qui les fera prendre cette décision.
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