DANGER OGM
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Petrus16
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DANGER OGM
A tous,
Pour ceux qui s'interesse à ce qu'il bouffe (et boive)
Source:http://www.greenpeace.org/france/detectivesOGM/ogm-assiette/produits-etiquetes/pour-humains/boutique-horreurs
Petrus
Pour ceux qui s'interesse à ce qu'il bouffe (et boive)
Une détective OGM vient de découvrir des croissants de la marque Leclerc étiquetés OGM dans un hypermarché Leclerc. C'est une première sur un produit hautement symbolique de la culture française. Jusque-là, seuls 24 produits sur environ 80 000 références alimentaires avaient été détectés. Le nombre de ces produits est d'ailleurs en baisse. Mais alors qu'il s'agissait jusque-là uniquement de produits de niche, le croissant est un produit emblématique de l'alimentation française et, de surcroît, de très grande consommation.
Cette alerte avait donc de quoi nous effrayer! Mais, sitôt l'information révélée, Greenpeace a reçu l'assurance que Leclerc ne commercialisait sous sa marque aucun produit contenant des OGM et qu'il s'agissait d'une erreur d'étiquetage. Leclerc s'est engagé à modifier immédiatement les étiquettes erronées et a réitéré fermement son engagement de ne pas commercialiser sous sa marque des produits contenant des OGM. Michel-Edouard Leclerc s'était déjà engagé à ce que tous les produits de la marque Leclerc soient garantis sans OGM. » Pour nos marques de distributeurs, tous les fournisseurs se sont engagés, par écrit, sur l'absence d'OGM dans les produits qu'ils fabriquent pour notre compte », écrivait-il sur son blog en septembre 2006.
Voilà encore une preuve que votre vigilance est plus que nécessaire! Nous devons rester vigilant et continuer à traquer les OGM sur les étiquettes, que ce soit sur les produits d'importation, les huiles, mais aussi tous les autres produits susceptible de contenir du soja et du maïs.
Alors, à vos loupes!
Source:http://www.greenpeace.org/france/detectivesOGM/ogm-assiette/produits-etiquetes/pour-humains/boutique-horreurs
Petrus
Petrus16- Membre Premium
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Re: DANGER OGM
Desolé de faire remonter le fil mais :
J'ai l'impression qu'on ne peut plus s'alimenter "naturellement"...
Pour ne pas avoir d'ogm dans l'assiette reste le potager et l'elevage familial, mais sans compter sur les polutions de surfaces et des nappes et ... j'en oublie certainement voir je suis pas au courant de tout
Si vous avez d'autres soutions je suis preneur.
++
J'ai l'impression qu'on ne peut plus s'alimenter "naturellement"...
Pour ne pas avoir d'ogm dans l'assiette reste le potager et l'elevage familial, mais sans compter sur les polutions de surfaces et des nappes et ... j'en oublie certainement voir je suis pas au courant de tout
Si vous avez d'autres soutions je suis preneur.
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http://www.lionsdeguerre.com/
L'habit ne fais pas le moine ...
L'histoire est un phenomene cyclique ...
Re: DANGER OGM
Le Monde : OGM interdit en Bretagne BRAVO !!
Pourquoi on en interdit la culture , mais on en autorise la commercialisation !!??
Pourquoi on en interdit la culture , mais on en autorise la commercialisation !!??
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La faim est proche
Eco.foxtrot- Membre
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Re: DANGER OGM
Le Grenelle a du Plomb dans l'aile, Les OGM :
Ce qui a énervé les écologistes
«Déchets, forêts, publicité, éco-pastille, OGM ... les premières mesures de suivi et de mise en oeuvre du Grenelle conduisent à une remise en cause une à une des décisions prises il y a moins de 6 semaines», fait valoir Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace et porte-parole du collectif.
«L'Alliance demande au président de la République et au ministre d'Etat de remettre en marche la dynamique de travail collective et ainsi de restaurer la confiance», ajoute Jadot.
La publication jeudi matin d'un arrêté du ministre de l'Agriculture prononçant un gel «a minima» des cultures d'OGM jusqu'au 9 février a précipité la décision de l'Alliance. Pour cette dernière, il s'agit d'une «remise en cause par le gouvernement de la décision du Grenelle d'activer au niveau européen la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810 (seul OGM cultivé en France)».
Source:20 minutes info
Ce qui a énervé les écologistes
«Déchets, forêts, publicité, éco-pastille, OGM ... les premières mesures de suivi et de mise en oeuvre du Grenelle conduisent à une remise en cause une à une des décisions prises il y a moins de 6 semaines», fait valoir Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace et porte-parole du collectif.
«L'Alliance demande au président de la République et au ministre d'Etat de remettre en marche la dynamique de travail collective et ainsi de restaurer la confiance», ajoute Jadot.
La publication jeudi matin d'un arrêté du ministre de l'Agriculture prononçant un gel «a minima» des cultures d'OGM jusqu'au 9 février a précipité la décision de l'Alliance. Pour cette dernière, il s'agit d'une «remise en cause par le gouvernement de la décision du Grenelle d'activer au niveau européen la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810 (seul OGM cultivé en France)».
Source:20 minutes info
Invité- Invité
Re: DANGER OGM
Pour la Haute autorité, le maïs MON 810 a un impact sur "la flore et la faune"
On commence enfin a se sortir les doignts du cul ....
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La faim est proche
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Re: DANGER OGM
La France suspend la culture de maïs OGM
Le gouvernement français a activé la clause de sauvegarde sur le maïs Monsanto 810, permettant d'interdire provisoirement la culture de cet OGM autorisé par Bruxelles. José Bové se dit "très satisfait" et arrête sa grève de la faim entamée le 3 janvier.
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La faim est proche
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Re: DANGER OGM
Les Américains devraient bientôt pouvoir manger des animaux clonés
La Food and Drug Administration (FDA) a donné son feu vert, mardi 15 janvier, à la commercialisation de produits d'animaux clonés, les jugeant sans risque pour la consommation humaine, confirmant une information parue mardi dans le Washington Post.
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La faim est proche
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Re: DANGER OGM
Eco.foxtrot a écrit:Les Américains devraient bientôt pouvoir manger des animaux clonésLa Food and Drug Administration (FDA) a donné son feu vert, mardi 15 janvier, à la commercialisation de produits d'animaux clonés, les jugeant sans risque pour la consommation humaine, confirmant une information parue mardi dans le Washington Post.
Plus le temps passe plus je suis content d'etre végétarien depuis 10 ans quand je lit des trucs comme ca
Le Celte
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Re: DANGER OGM
les suisses en mangeraient déjà..
Les Suisses mangent de la viande clonée sans le savoir
Simon Koch - 14/01/2008
Le Matin Bleu
Ces animaux ont tous pour géniteur un supertaureau américain prénommé «Revenge-ET», lui-même né d'une vache clonée.
En Suisse, sa semence a donné le jour à quelque 200 veaux, dont la moitié a été consommée sans indication, selon «Blick». Seul leurs éleveurs savent à quels bouchers ils ont vendu leurs animaux, clonés à la 3e génération.
Aucune loi suisse n'interdit l'importation d'animaux clonés ni la vente de leurs produits, selon l'Office vétérinaire fédéral.
Un risque pour la santé du consommateur? Le débat divise l'Europe. Le
principal syndicat d'agriculteurs italien voit dans les produits clonés un «risque inacceptable». Cette prise de position faite hier répond à l'Autorité européenne de sécurité alimentaire. Vendredi, cette dernière a estimé «très improbable» une différence de sécurité entre les produits issus du clonage et les autres.
A la Fédération romande des consommateurs (FRC), on est plus prudent. «Le mode de production de la viande devrait être indiqué sur l'emballage pour que le consommateur puisse choisir, au moins en attendant de connaître les implications directes de la viande clonée», explique Aline Clerc,
responsable des questions d'alimentation à la FRC.
source
Re: DANGER OGM
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La faim est proche
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Re: DANGER OGM
"Telles sont les conclusions qui ont été tirées à l’issue du colloque « Biotechnologies et Agriculture durable » organisé le 17 janvier dernier par l’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS), et regroupant près de 150 personnes, en majorité des chercheurs."
Et l'autre partie c'est quoi? Des emissaires et des commerciaux de monsanto?
Un "impact raisonable" du maïs? et la dissémination du pollen sur plusieur dizaines de kilomètres? ça à bien été confirmé récement?
Et c'est bien une contamination qui empêche les cultures conventionelles et biologiques? S'il ne s'agit pas là d'une grave atteinte, ne serait ce qu'économique...
Un "impact environemental moindre" pour les ogm que les pesticides...Merci on s'en doute quand même, il ne manquerais plus que ça pollue autant que les pesticides...Maintenant à quel prix? si on doit se retrouver avec une monoculture de maïs transgénique, bravo "l'impact environnemental moindre" sur la biodiversité...
Tout cela pour ne pas dire que la pyrale commence à etre résistante et s'attaque même au mais transgénique...Quand comprendrons ils que la monoculture fragilise les plantes et les exposes plus facilement aux maladies, ravageurs, et particulièrement dans des sols carencés...
"Cette issue lamentable était déjà prévisible au constat du démantèlement de la Commission du Génie Biomoléculaire (constituée d’experts scientifiques de la recherche publique, et présidée par un médecin) pour lui substituer une commission « pluridisciplinaire » savamment pesée sur le plan politique et dont la présidence était confiée à un parlementaire. La confusion des genres est donc à son comble."
On a retrouvé le fils du professeur Frankenstein
"Science sans concience n'est que ruine de l'ame" (et de notre monde désormais). Alors heureusement que les politiques s'ingèrent là dedans. Effectivement c'est par démagogie, mais cela veut aussi dire que c'est ce que souhaitent les citoyens. Alors pour une fois que les politiquent servent à quelquechose...
Et l'autre partie c'est quoi? Des emissaires et des commerciaux de monsanto?
Un "impact raisonable" du maïs? et la dissémination du pollen sur plusieur dizaines de kilomètres? ça à bien été confirmé récement?
Et c'est bien une contamination qui empêche les cultures conventionelles et biologiques? S'il ne s'agit pas là d'une grave atteinte, ne serait ce qu'économique...
Un "impact environemental moindre" pour les ogm que les pesticides...Merci on s'en doute quand même, il ne manquerais plus que ça pollue autant que les pesticides...Maintenant à quel prix? si on doit se retrouver avec une monoculture de maïs transgénique, bravo "l'impact environnemental moindre" sur la biodiversité...
Tout cela pour ne pas dire que la pyrale commence à etre résistante et s'attaque même au mais transgénique...Quand comprendrons ils que la monoculture fragilise les plantes et les exposes plus facilement aux maladies, ravageurs, et particulièrement dans des sols carencés...
"Cette issue lamentable était déjà prévisible au constat du démantèlement de la Commission du Génie Biomoléculaire (constituée d’experts scientifiques de la recherche publique, et présidée par un médecin) pour lui substituer une commission « pluridisciplinaire » savamment pesée sur le plan politique et dont la présidence était confiée à un parlementaire. La confusion des genres est donc à son comble."
On a retrouvé le fils du professeur Frankenstein
"Science sans concience n'est que ruine de l'ame" (et de notre monde désormais). Alors heureusement que les politiques s'ingèrent là dedans. Effectivement c'est par démagogie, mais cela veut aussi dire que c'est ce que souhaitent les citoyens. Alors pour une fois que les politiquent servent à quelquechose...
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J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: DANGER OGM
D'un point de vue strictement éthique, pourquoi s'accrocher à la bio transgénèse comme moyen de nourrir la planète?
La biotransgénèse doit se cantoner à un seul but, le seul où il n'y ai aucun risque : la production à grande échelle en milieu fermé de substance médicamenteuses (on a tous entendu parler des molécules destinées à soigner la mucovicidose).
Après je ne vois pas comment ces "scientifiques" ne peuvent pas garder leur réserves en ayant conaissance des méthodes de Monsanto, des dérives que cela entraine ne serait ce que sur le point économique.
Il se comportent de la même manière que les scientifiques qui ont travaillé sur le nucléaire, persuadé que ce serait une avancée pour l'Homme, et incapables, voir aveugles aux effets néfastes.
La biotransgénèse doit se cantoner à un seul but, le seul où il n'y ai aucun risque : la production à grande échelle en milieu fermé de substance médicamenteuses (on a tous entendu parler des molécules destinées à soigner la mucovicidose).
Après je ne vois pas comment ces "scientifiques" ne peuvent pas garder leur réserves en ayant conaissance des méthodes de Monsanto, des dérives que cela entraine ne serait ce que sur le point économique.
Il se comportent de la même manière que les scientifiques qui ont travaillé sur le nucléaire, persuadé que ce serait une avancée pour l'Homme, et incapables, voir aveugles aux effets néfastes.
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J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: DANGER OGM
DURABILITÉ
Paola Ghillani: «Les OGM sont un mal très sournois»
<BLOCKQUOTE>Image © Philippe Krauer
Paola Ghillani</BLOCKQUOTE>
L'ex-directrice de Max Havelaar, désormais conseillère en développement durable, livre sa vision sur la manière de rendre l'économie plus éthique
Julian Pidoux - le 03 mai 2008, 20h19
Le Matin Dimanche
0 commentaire
Paola Ghillani, votre nomination en avril au conseil d'administration de la Migros a coïncidé avec la campagne vantant les efforts de réduction de CO2 du géant orange. C'est «l'effet Ghillani» qui agit?
Je dirais que ce n'est qu'à moitié un hasard. Car si je n'entre officiellement au conseil d'administration que le 1er juillet, j'ai énormément travaillé avec la Migros sur certains aspects de développement durable. J'ai le sentiment qu'au-delà de mon expérience en gestion d'entreprise, les délégués qui m'ont élu ont vu en moi une personne dont la philosophie est proche de celle de Gottlieb Duttweiler, le fondateur de la Migros. Quelqu'un qui met l'être humain au centre des préoccupations économiques. C'est d'ailleurs la vision de mon entreprise.
La société Paola Ghillani & Friends, accompagne des entreprises dans la mise en place d'un «modèle économique durable». Que faut-il comprendre par là?
La notion de durabilité est souvent mal interprétée. Elle est fréquemment perçue comme l'antithèse d'une économie rentable, ce qui est fort regrettable. Il ne s'agit surtout pas d'égratigner la compétitivité, qui est nécessaire. Penser «durable» signifie qu'une entreprise ne doit plus seulement avoir la bonne direction de ses finances à l'esprit, mais qu'elle accepte d'adopter une gestion des aspects sociaux et environnementaux.
Le développement durable et la finance n'ont pas toujours fait bon ménage. N'est-ce pas là juste un effet de manches?
Je suis convaincue qu'il ne s'agit pas d'une mode. Il n'y a qu'à regarder le nombre croissant d'investisseurs qui désirent prendre cette direction. Cela me réjouit, d'autant plus que sans un engagement de la finance, il deviendrait difficile de concevoir et d'atteindre un développement durable de la vie sur notre planète.
Aujourd'hui, aucune entreprise un tant soit peu soucieuse de son image ne contesterait cette philosophie. Alors concrètement, cela signifie quoi d'être la durable?
Il faut inscrire des objectifs économiques, sociaux et écologiques au coeur de la stratégie d'entreprise. Puis, des plans d'action sont mis en place avec la participation des collaborateurs, générant ainsi une valeur ajoutée appréciée des investisseurs et des consommateurs. Dans les faits, il s'agit, par exemple, d'offrir des salaires décents aux employés. Cela leur permettra de payer leurs factures, de se loger correctement ou de financer les études de leurs enfants. Il y a trop de personnes en Suisse vivant au-dessous du seuil de pauvreté, alors qu'elles ont un emploi. Les rémunérer correctement améliorerait leur pouvoir d'achat, permettant ainsi à la société de mieux fonctionner. Quant aux actions écologiques, les entreprises doivent, de leur propre initiative, chercher des solutions pour réduire leur impact sur l'environnement.
C'est-à-dire acheter des certificats d'émission à l'étranger pour compenser le CO2 produit en Suisse?
Surtout pas. Pour moi, c'est se voiler la face que de procéder de cette manière. C'est exactement comme d'aller à l'église le dimanche pour se donner bonne conscience, alors que tout le reste de la semaine vous vous comportez comme d'habitude. Nous avons le devoir de traiter la cause de nos nuisances écologiques.
Vous sous-entendez donc que nos politiciens se gargarisent de concepts environnementaux inefficaces?
Disons que nous sommes plus lents que l'Allemagne par exemple, notamment dans le domaine des énergies renouvelables. Certains de nos politiciens, souhaitant être réélus, se laissent trop influencer par les lobbies encore très puissants dans notre pays. Ils sont donc contraints de mettre l'eau dans leur vin. Mais les choses changent.
En matière de développement durable, où se situent les entreprises suisses sur le plan international?
Je dirais que les PME ont atteint un très bon niveau, alors que les sociétés cotées en Bourse sont dans la moyenne. J'irais même jusqu'à affirmer que la Suisse a un réel potentiel pour devenir une sorte de «vallée du développement durable». Et, dans l'ensemble, nos entreprises ont compris que de maximiser leurs bénéfices à n'importe quel prix ne constituait pas une valeur en soi. Car la Suisse est trop petite pour espérer concurrencer les volumes de production et les prix de pays comme la Chine ou les Etats-Unis. Il faut miser sur notre goût pour l'innovation et notre excellent niveau d'éducation, de manière à trouver des solutions pour préserver l'environnement et la société. Des techniques que nous pourrons commercialiser en Suisse et à l'étranger, puisqu'elles correspondent à une forte demande liée aux défis futurs.
Mais il y a encore de gros progrès à faire, surtout au vu des émeutes de la faim que nous découvrons depuis quelques semaines...
Nous vivons dans la société du pétrodollar. Ceux qui investissent dans ce domaine sont conscients que les réserves diminuent. Ils cherchent donc à diversifier leurs portefeuilles dans des secteurs porteurs. L'alimentation est devenue un objet de haute spéculation, à l'image des prêts hypothécaires à risques par le passé. Nous sommes entrés dans une ère de capitalisme virtuel: on vend et on achète derrière un écran des biens qui n'existent pas, ou pas encore. Cela fait changer les cours boursiers et génère des problèmes dans les pays émergents, dont les monnaies ne sont plus assez fortes pour permettre aux habitants de s'acheter cette nourriture. Il semble si facile d'imprimer des billets de banque pour équilibrer la situation dans la crise des «subprime». Alors quid de simples gens qui n'arrivent plus se payer de quoi manger?
Cette spéculation n'est pourtant pas la seule cause de la crise. Les stocks de nourriture sont tout de même très bas...
C'est juste. A l'avenir, il faut faire en sorte que ces populations, plus particulièrement du Sud, puissent avoir des productions qui leur permettent d'affronter ces crises et d'être autonomes. L'agriculture de proximité est une vraie réponse. C'est-à-dire cultiver des produits qui sont directement utiles pour la survie des personnes, et éviter ainsi que ces pays restent aussi dépendants de leurs importations, comme ils le sont aujourd'hui.
Et les OGM dans tout ça?
Je n'y crois pas deux secondes. Il y a suffisamment de nourriture sur la planète et nous avons assez de moyens pour la produire. Mais il y a de grands défis à relever dans ce domaine. Il s'agit notamment de la distribution et de la logistique, ainsi que de la possibilité de préinvestir dans les graines et les récoltes. Ce qui m'inquiète, c'est que l'on mélange tout, dans cette situation alimentaire difficile. Ce d'autant plus que les OGM sont un mal très sournois. Je crains en effet que l'on utilise la crise actuelle pour dire que les OGM sont nécessaires, alors que les semences normales fonctionneraient très bien. En plus, les OGM provoquent des mutations sur les gènes dans la chaîne alimentaire. On a pu observer un grossissement du foie chez le rat suite à l'ingestion du MON 810 de Monsanto.
Si vous êtes contre les OGM, vous êtes donc également peu favorable aux agrocarburants?
C'est une mauvaise idée d'utiliser un produit alimentaire comme le maïs pour les générer et c'est encore pire lorsque c'est une justification pour planter davantage d'OGM. Par contre, je n'ai rien contre le fait de produire des agrocarburants avec des déchets.
Paola Ghillani: «Les OGM sont un mal très sournois»
<BLOCKQUOTE>Image © Philippe Krauer
Paola Ghillani</BLOCKQUOTE>
L'ex-directrice de Max Havelaar, désormais conseillère en développement durable, livre sa vision sur la manière de rendre l'économie plus éthique
Julian Pidoux - le 03 mai 2008, 20h19
Le Matin Dimanche
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Paola Ghillani, votre nomination en avril au conseil d'administration de la Migros a coïncidé avec la campagne vantant les efforts de réduction de CO2 du géant orange. C'est «l'effet Ghillani» qui agit?
Je dirais que ce n'est qu'à moitié un hasard. Car si je n'entre officiellement au conseil d'administration que le 1er juillet, j'ai énormément travaillé avec la Migros sur certains aspects de développement durable. J'ai le sentiment qu'au-delà de mon expérience en gestion d'entreprise, les délégués qui m'ont élu ont vu en moi une personne dont la philosophie est proche de celle de Gottlieb Duttweiler, le fondateur de la Migros. Quelqu'un qui met l'être humain au centre des préoccupations économiques. C'est d'ailleurs la vision de mon entreprise.
La société Paola Ghillani & Friends, accompagne des entreprises dans la mise en place d'un «modèle économique durable». Que faut-il comprendre par là?
La notion de durabilité est souvent mal interprétée. Elle est fréquemment perçue comme l'antithèse d'une économie rentable, ce qui est fort regrettable. Il ne s'agit surtout pas d'égratigner la compétitivité, qui est nécessaire. Penser «durable» signifie qu'une entreprise ne doit plus seulement avoir la bonne direction de ses finances à l'esprit, mais qu'elle accepte d'adopter une gestion des aspects sociaux et environnementaux.
Le développement durable et la finance n'ont pas toujours fait bon ménage. N'est-ce pas là juste un effet de manches?
Je suis convaincue qu'il ne s'agit pas d'une mode. Il n'y a qu'à regarder le nombre croissant d'investisseurs qui désirent prendre cette direction. Cela me réjouit, d'autant plus que sans un engagement de la finance, il deviendrait difficile de concevoir et d'atteindre un développement durable de la vie sur notre planète.
Aujourd'hui, aucune entreprise un tant soit peu soucieuse de son image ne contesterait cette philosophie. Alors concrètement, cela signifie quoi d'être la durable?
Il faut inscrire des objectifs économiques, sociaux et écologiques au coeur de la stratégie d'entreprise. Puis, des plans d'action sont mis en place avec la participation des collaborateurs, générant ainsi une valeur ajoutée appréciée des investisseurs et des consommateurs. Dans les faits, il s'agit, par exemple, d'offrir des salaires décents aux employés. Cela leur permettra de payer leurs factures, de se loger correctement ou de financer les études de leurs enfants. Il y a trop de personnes en Suisse vivant au-dessous du seuil de pauvreté, alors qu'elles ont un emploi. Les rémunérer correctement améliorerait leur pouvoir d'achat, permettant ainsi à la société de mieux fonctionner. Quant aux actions écologiques, les entreprises doivent, de leur propre initiative, chercher des solutions pour réduire leur impact sur l'environnement.
C'est-à-dire acheter des certificats d'émission à l'étranger pour compenser le CO2 produit en Suisse?
Surtout pas. Pour moi, c'est se voiler la face que de procéder de cette manière. C'est exactement comme d'aller à l'église le dimanche pour se donner bonne conscience, alors que tout le reste de la semaine vous vous comportez comme d'habitude. Nous avons le devoir de traiter la cause de nos nuisances écologiques.
Vous sous-entendez donc que nos politiciens se gargarisent de concepts environnementaux inefficaces?
Disons que nous sommes plus lents que l'Allemagne par exemple, notamment dans le domaine des énergies renouvelables. Certains de nos politiciens, souhaitant être réélus, se laissent trop influencer par les lobbies encore très puissants dans notre pays. Ils sont donc contraints de mettre l'eau dans leur vin. Mais les choses changent.
En matière de développement durable, où se situent les entreprises suisses sur le plan international?
Je dirais que les PME ont atteint un très bon niveau, alors que les sociétés cotées en Bourse sont dans la moyenne. J'irais même jusqu'à affirmer que la Suisse a un réel potentiel pour devenir une sorte de «vallée du développement durable». Et, dans l'ensemble, nos entreprises ont compris que de maximiser leurs bénéfices à n'importe quel prix ne constituait pas une valeur en soi. Car la Suisse est trop petite pour espérer concurrencer les volumes de production et les prix de pays comme la Chine ou les Etats-Unis. Il faut miser sur notre goût pour l'innovation et notre excellent niveau d'éducation, de manière à trouver des solutions pour préserver l'environnement et la société. Des techniques que nous pourrons commercialiser en Suisse et à l'étranger, puisqu'elles correspondent à une forte demande liée aux défis futurs.
Mais il y a encore de gros progrès à faire, surtout au vu des émeutes de la faim que nous découvrons depuis quelques semaines...
Nous vivons dans la société du pétrodollar. Ceux qui investissent dans ce domaine sont conscients que les réserves diminuent. Ils cherchent donc à diversifier leurs portefeuilles dans des secteurs porteurs. L'alimentation est devenue un objet de haute spéculation, à l'image des prêts hypothécaires à risques par le passé. Nous sommes entrés dans une ère de capitalisme virtuel: on vend et on achète derrière un écran des biens qui n'existent pas, ou pas encore. Cela fait changer les cours boursiers et génère des problèmes dans les pays émergents, dont les monnaies ne sont plus assez fortes pour permettre aux habitants de s'acheter cette nourriture. Il semble si facile d'imprimer des billets de banque pour équilibrer la situation dans la crise des «subprime». Alors quid de simples gens qui n'arrivent plus se payer de quoi manger?
Cette spéculation n'est pourtant pas la seule cause de la crise. Les stocks de nourriture sont tout de même très bas...
C'est juste. A l'avenir, il faut faire en sorte que ces populations, plus particulièrement du Sud, puissent avoir des productions qui leur permettent d'affronter ces crises et d'être autonomes. L'agriculture de proximité est une vraie réponse. C'est-à-dire cultiver des produits qui sont directement utiles pour la survie des personnes, et éviter ainsi que ces pays restent aussi dépendants de leurs importations, comme ils le sont aujourd'hui.
Et les OGM dans tout ça?
Je n'y crois pas deux secondes. Il y a suffisamment de nourriture sur la planète et nous avons assez de moyens pour la produire. Mais il y a de grands défis à relever dans ce domaine. Il s'agit notamment de la distribution et de la logistique, ainsi que de la possibilité de préinvestir dans les graines et les récoltes. Ce qui m'inquiète, c'est que l'on mélange tout, dans cette situation alimentaire difficile. Ce d'autant plus que les OGM sont un mal très sournois. Je crains en effet que l'on utilise la crise actuelle pour dire que les OGM sont nécessaires, alors que les semences normales fonctionneraient très bien. En plus, les OGM provoquent des mutations sur les gènes dans la chaîne alimentaire. On a pu observer un grossissement du foie chez le rat suite à l'ingestion du MON 810 de Monsanto.
Si vous êtes contre les OGM, vous êtes donc également peu favorable aux agrocarburants?
C'est une mauvaise idée d'utiliser un produit alimentaire comme le maïs pour les générer et c'est encore pire lorsque c'est une justification pour planter davantage d'OGM. Par contre, je n'ai rien contre le fait de produire des agrocarburants avec des déchets.
SavageBeast- Membre
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Localisation : Bientôt ailleurs.
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: DANGER OGM
La Chine va investir dans les OGM pour son indépendance alimentaire
Article
source : Univers Nature
Les enjeux liés au marché de la semence sont autant stratégique
qu'économique, les sociétés engagées dans le développement et la
promotion d'OGM l'ont bien compris. En modifiant et brevetant les
semences, elles s'approprient une ressource qui, jusqu'à il y a peu,
était encore aux mains des agriculteurs. Ce faisant, elles prennent une
part de plus en plus importante dans le contrôle de l'alimentation
mondiale avec les avantages économiques qui en découlent.
Or, ces sociétés (1) sont essentiellement occidentales :
américaines, françaises et allemandes pour les principales, une
situation qui ne satisfait évidemment pas de nombreux pays, ne
serait-ce qu'en terme de sécurité alimentaire.
Dans ce cadre, la Chine vient de décider de rattraper son retard
pour s'affranchir notamment des droits de propriété intellectuelle,
autrement dit ne pas avoir une agriculture dépendante des
multinationales étrangères à l'heure où les Chinois consomment
davantage et s'ouvrent de plus en plus au modèle alimentaire
occidental. En conséquence, le premier ministre Wen Jiabao souhaite que
son pays se dote rapidement d'une réserve de gènes à haute valeur
ajoutée permettant à l'agriculture chinoise d'afficher des rendements
élevés et une bonne résistance aux ravageurs (insectes, etc.). A ce
titre, la Chine va fortement investir en recherche et développement, en
octroyant plus de 400 millions d'euros supplémentaires aux chercheurs.
Si la volonté de concentrer les efforts sur le riz et le blé (2)
peut s'expliquer par des raisons de sécurité alimentaire,
commercialement ces plantes représentent également un enjeu économique
majeur. En effet, les producteurs d'OGM n'ont visiblement pas encore
trouvé les déclinaisons transgéniques à même de séduire les
agriculteurs, le marché reste donc très ouvert.
1-
En 2008, 5 entreprises contrôlent le marché mondial des OGM : Monsanto,
DuPont-Pioneer, Syngenta, Dow, Bayer, tandis que les sociétés Advanta,
BASF et Limagrain tentent également de se positionner sur ce secteur à
la croissance soutenue.
2- Le maïs et le bétail feront également l'objet d'un développement spécifique.
Et.....
Le Vietnam veut parvenir à 70 % d’OGM
Article de la même source
Si le Vietnam affiche une croissance économique à faire pâlir
nombre de pays, une part importante de celle-ci demeure tributaire de
l’importation de matières premières d’origine agricole. C’est ainsi que
le Vietnam, pour nourrir son bétail, est aujourd’hui le premier pays
asiatique en terme d’importation de soja (2,4 millions de tonnes par
an) ou, autre exemple, que son industrie de la transformation de coton
est la 2e du pays en terme d’exportation.
Considérant l’importance tant économique qu’alimentaire de ces deux
plantes pour le pays, afin de limiter sa dépendance de l’extérieur, le
gouvernement vient d’annoncer un développement tous azimuts des
cultures transgéniques en définissant un seuil à atteindre de 70 %
d’OGM dans la production nationale de soja, coton et maïs, d’ici à
2020.
Notons qu’actuellement le Vietnam ne fait pas partie des pays
cultivant des OGM et que des déclarations gouvernementales montrent que
les autorités sont conscientes qu’un tel seuil d’OGM ne permet pas de
se prémunir d’éventuels risques sanitaires liés aux organismes
génétiquement modifiés. En conséquence, cette décision apparaît
froidement stratégique.
Après la récente décision chinoise de promouvoir la recherche en matière d'OGM pour asseoir son indépendance alimentaire, l'Asie est de plus en plus ouverte aux OGM.
Article
source : Univers Nature
Les enjeux liés au marché de la semence sont autant stratégique
qu'économique, les sociétés engagées dans le développement et la
promotion d'OGM l'ont bien compris. En modifiant et brevetant les
semences, elles s'approprient une ressource qui, jusqu'à il y a peu,
était encore aux mains des agriculteurs. Ce faisant, elles prennent une
part de plus en plus importante dans le contrôle de l'alimentation
mondiale avec les avantages économiques qui en découlent.
Or, ces sociétés (1) sont essentiellement occidentales :
américaines, françaises et allemandes pour les principales, une
situation qui ne satisfait évidemment pas de nombreux pays, ne
serait-ce qu'en terme de sécurité alimentaire.
Dans ce cadre, la Chine vient de décider de rattraper son retard
pour s'affranchir notamment des droits de propriété intellectuelle,
autrement dit ne pas avoir une agriculture dépendante des
multinationales étrangères à l'heure où les Chinois consomment
davantage et s'ouvrent de plus en plus au modèle alimentaire
occidental. En conséquence, le premier ministre Wen Jiabao souhaite que
son pays se dote rapidement d'une réserve de gènes à haute valeur
ajoutée permettant à l'agriculture chinoise d'afficher des rendements
élevés et une bonne résistance aux ravageurs (insectes, etc.). A ce
titre, la Chine va fortement investir en recherche et développement, en
octroyant plus de 400 millions d'euros supplémentaires aux chercheurs.
Si la volonté de concentrer les efforts sur le riz et le blé (2)
peut s'expliquer par des raisons de sécurité alimentaire,
commercialement ces plantes représentent également un enjeu économique
majeur. En effet, les producteurs d'OGM n'ont visiblement pas encore
trouvé les déclinaisons transgéniques à même de séduire les
agriculteurs, le marché reste donc très ouvert.
Pascal Farcy
1-
En 2008, 5 entreprises contrôlent le marché mondial des OGM : Monsanto,
DuPont-Pioneer, Syngenta, Dow, Bayer, tandis que les sociétés Advanta,
BASF et Limagrain tentent également de se positionner sur ce secteur à
la croissance soutenue.
2- Le maïs et le bétail feront également l'objet d'un développement spécifique.
Et.....
Le Vietnam veut parvenir à 70 % d’OGM
Article de la même source
Si le Vietnam affiche une croissance économique à faire pâlir
nombre de pays, une part importante de celle-ci demeure tributaire de
l’importation de matières premières d’origine agricole. C’est ainsi que
le Vietnam, pour nourrir son bétail, est aujourd’hui le premier pays
asiatique en terme d’importation de soja (2,4 millions de tonnes par
an) ou, autre exemple, que son industrie de la transformation de coton
est la 2e du pays en terme d’exportation.
Considérant l’importance tant économique qu’alimentaire de ces deux
plantes pour le pays, afin de limiter sa dépendance de l’extérieur, le
gouvernement vient d’annoncer un développement tous azimuts des
cultures transgéniques en définissant un seuil à atteindre de 70 %
d’OGM dans la production nationale de soja, coton et maïs, d’ici à
2020.
Notons qu’actuellement le Vietnam ne fait pas partie des pays
cultivant des OGM et que des déclarations gouvernementales montrent que
les autorités sont conscientes qu’un tel seuil d’OGM ne permet pas de
se prémunir d’éventuels risques sanitaires liés aux organismes
génétiquement modifiés. En conséquence, cette décision apparaît
froidement stratégique.
Après la récente décision chinoise de promouvoir la recherche en matière d'OGM pour asseoir son indépendance alimentaire, l'Asie est de plus en plus ouverte aux OGM.
luxferrrare- Modérateur
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Le risque OGM
Une étude russe sur les OGM a été présentée à la presse. Celle-ci, menée par une équipe indépendante , et qui s'étale sur une période de 2 ans, présente des résultats plus que frappants. Elle devrait être rendu publique en juillet, et n'a pas encore été validée par une parution dans la presse scientifique.
L'article (ICI dans sa version française), est, amha, à lire dans son entièreté. Cependant, histoire de vous mettre l'eau à la bouche, voici quelques "morceaux choisis":
L'article (ICI dans sa version française), est, amha, à lire dans son entièreté. Cependant, histoire de vous mettre l'eau à la bouche, voici quelques "morceaux choisis":
Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide.
[....]
Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n'ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel. Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n'a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total dont 20% sont finalement morts. Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l'étude ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n'étaient plus capables de se reproduire... Mais une autre surprise de taille a été observée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils... dans la bouche, un phénomène d'une extrême rareté.
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Re: DANGER OGM
On y est....
Un insecte se régale de maïs OGM conçu pour le combattre
Un insecte se régale de maïs OGM conçu pour le combattre
ENVIRONNEMENT
[...]
Un insecte vorace que combattent depuis longtemps les cultivateurs de maïs en Amérique du Nord se régale d'une variété répandue d'OGM conçue pour aider à éradiquer cette chrysomèle, provoquant des craintes de création d'un nuisible supérieur à la science. Il n'y a pas de preuves qu'un nombre important de ces chrysomèles aient développé une résistance à la toxine protectrice contenue dans ce maïs. Cependant, des experts estiment que ces insectes résistants, s'ils devaient proliférer, provoqueraient un recours intensif aux pesticides.
Selon certains d'entre eux, l'utilisation déraisonnée de certains OGM accélère même le développement d'animaux résistants. «La chrysomèle des racines du maïs est l'un des insectes nuisibles les mieux implantés aux Etats-Unis et a le potentiel pour devenir un insecte bien implanté en Europe», prévient Michael Gray, agronome de l'université de l'Illinois.
Traditionnellement, les agriculteurs combattaient les nuisibles par la rotation des espèces cultivées. Une résistance qui se transmet de génération en génération Mais ces insectes ont commencé à pondre sur des graines de soja, et plus seulement sur les cultures de maïs, ce qui leur a permis de rester sur les mêmes champs en permanence, et a contraint à l'utilisation de pesticides. Or ces chrysomèles se sont adaptées et ont commencé à y survivre.
Le géant américain des semences Monsanto avait répliqué en livrant en 2003 le premier grain OGM conçu pour se protéger des attaques. En 2009, il représentait 45% des cultures de maïs aux Etats-Unis. Les premières traces des chrysomèles résistantes sont apparues cette année-là dans des champs de l'Iowa (Nord) largement attaqués.
Des recherches ont prouvé que cette résistance était transmise de génération en génération. «Ces résultats montrent que des améliorations dans la gestion de la résistance et une approche plus globale à l'utilisation des semences Bt [Bacillus thuringiensis, la toxine intégrée dans les céréales] pourrait être nécessaire», a écrit un chercheur de l'université d'Iowa State, Aaron Gassmann. M. Gray recherche si celles qui ont dévoré du maïs OGM cette année dans l'Illinois sont également dotées de cette capacité de résistance.
Monsanto prend les résulats au sérieux, mais ne recommande pas de changement
En Iowa, les semences avaient été utilisées au moins trois ans de suite. Et pour M. Gassmann, l'une des raisons de la prolifération des insectes est l'insuffisance des «refuges»: la loi contraint normalement les agriculteurs à cultiver au moins 20% de plantes non modifiées génétiquement dans leurs champs, ce qui doit concentrer les bêtes dans ces secteurs et les empêcher de muter. Monsanto a tâché de faciliter la tâche des agriculteurs en leur vendant des grains mélangés entre OGM et non-OGM.
[...]
2011 AFP
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Maïs Monsanto: l'UE recadre la France
La Cour de justice européenne a demandé aujourd'hui à la France de revoir sa copie sur la suspension de culture du maïs génétiquement modifié de Monsanto, estimant que cette décision remontant à 2008 n'avait pas été prise de façon satisfaisante sur le plan juridique. La justice européenne note que Paris était en droit d'adopter "des mesures d'urgence" pour suspendre la mise en culture de cet OGM controversé mais souligne que cette procédure est soumise à des règles précises et contraignantes.
Le Conseil d'Etat français devra se prononcer sur la légalité ou non de la décision des autorités françaises de suspendre la mise en culture de l'OGM MON 810 à la lumière de l'arrêt de la Cour européenne de justice (CEJ). La France a suspendu en février 2008 la mise en culture de l’OGM MON 810 sur le territoire national en recourant à une clause de sauvegarde prévue par la législation européenne et en invoquant des "risques sérieux pour l’environnement".
Or, note la CEJ, "un Etat membre (de l'UE) ne peut recourir à la clause de sauvegarde pour adopter des mesures suspendant puis interdisant provisoirement l'utilisation ou la mise sur le marché d'un OGM tel que le maïs MON 810". En revanche, ajoute l'arrêt, des "mesures d'urgence" peuvent être adoptées. Cependant, détaille le tribunal, lorsqu'un Etat entend adopter de telles mesures d'urgence il doit respecter plusieurs conditions et notamment informer "officiellement la Commission (européenne) de la nécessité de (les) prendre".
Si la Commission ne prend pas de mesures, l'Etat doit alors l'informer "immédiatement" de la teneur des mesures conservatoires qu'il a adoptées. Cette information doit intervenir "au plus tard de manière concomitante à l'adoption des mesures d'urgence", précise la Cour.
Outre l'urgence, les Etats sont dans l'obligation d'établir l'existence d'une situation susceptible de présenter un risque important "mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement", souligne également la Cour. L'évaluation des risques doit être "aussi complète que possible", insiste le tribunal. La CEJ répondait à une demande du Conseil d'Etat en France, saisi de plusieurs recours introduits par le géant américain Monsanto, l'Association générale des producteurs de maïs et par plusieurs producteurs de semences.
La culture des produits génétiquement modifiés divise les Etats de l'UE. Six autre pays --Allemagne, Hongrie, Grèce, Luxembourg, Autriche et Bulgarie-- ont comme la France suspendu la culture du maïs de Monsanto sur leur territoire.
Le Conseil d'Etat français devra se prononcer sur la légalité ou non de la décision des autorités françaises de suspendre la mise en culture de l'OGM MON 810 à la lumière de l'arrêt de la Cour européenne de justice (CEJ). La France a suspendu en février 2008 la mise en culture de l’OGM MON 810 sur le territoire national en recourant à une clause de sauvegarde prévue par la législation européenne et en invoquant des "risques sérieux pour l’environnement".
Or, note la CEJ, "un Etat membre (de l'UE) ne peut recourir à la clause de sauvegarde pour adopter des mesures suspendant puis interdisant provisoirement l'utilisation ou la mise sur le marché d'un OGM tel que le maïs MON 810". En revanche, ajoute l'arrêt, des "mesures d'urgence" peuvent être adoptées. Cependant, détaille le tribunal, lorsqu'un Etat entend adopter de telles mesures d'urgence il doit respecter plusieurs conditions et notamment informer "officiellement la Commission (européenne) de la nécessité de (les) prendre".
Si la Commission ne prend pas de mesures, l'Etat doit alors l'informer "immédiatement" de la teneur des mesures conservatoires qu'il a adoptées. Cette information doit intervenir "au plus tard de manière concomitante à l'adoption des mesures d'urgence", précise la Cour.
Outre l'urgence, les Etats sont dans l'obligation d'établir l'existence d'une situation susceptible de présenter un risque important "mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement", souligne également la Cour. L'évaluation des risques doit être "aussi complète que possible", insiste le tribunal. La CEJ répondait à une demande du Conseil d'Etat en France, saisi de plusieurs recours introduits par le géant américain Monsanto, l'Association générale des producteurs de maïs et par plusieurs producteurs de semences.
La culture des produits génétiquement modifiés divise les Etats de l'UE. Six autre pays --Allemagne, Hongrie, Grèce, Luxembourg, Autriche et Bulgarie-- ont comme la France suspendu la culture du maïs de Monsanto sur leur territoire.
Belenos- Membre Premium
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Loisirs : Balades et bivouacs dans les dunes et les bois, lecture.
Date d'inscription : 04/04/2011
Re: DANGER OGM
L'Allemagne est déja passée devant la même juridiction et elle a gagné.
La cour de justice ne se prononce pas sur les OGM , elle ne dit pas que la France ou un autre état ne doit pas les interdire , elle a juste dit que la France s'y est mal pris.
C'est donc considérée comme une victoire pour la confédération paysanne ( cf lien dés que je peux )
La cour de justice ne se prononce pas sur les OGM , elle ne dit pas que la France ou un autre état ne doit pas les interdire , elle a juste dit que la France s'y est mal pris.
C'est donc considérée comme une victoire pour la confédération paysanne ( cf lien dés que je peux )
________________________________________________________
Les habitants ne croient plus en l'avenir. Pourtant notre civilisation est éternelle , nous sommes les élus. Nous avons la science et la vérité " dit le scribe à Pharaon. ( texte écrit sur un papyrus - 2500 av j.c.)
La prochaine révolution ne sera pas celle du travail !!!
un ptit breton- Modérateur
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Date d'inscription : 02/12/2008
Re: DANGER OGM
Le gouvernement prépare le grand bond en arrière des paysans !
La proposition de loi qui sera examiné le 09 novembre par la Commission Economique de l’Assemblée Nationale fait suite au vote des sénateurs du 13 Juillet. Une majorité de sénateurs a suivi la demande de l'industrie des semences pour l’octroi de taxes prélevées sur les semences de ferme, issues du produit de la récolte des paysans. Si les députés confirmaient le vote du Sénat, les paysans connaîtraient une régression sans précédent de leur droit le plus fondamental : celui de ressemer librement sa propre récolte.
Source
La proposition de loi qui sera examiné le 09 novembre par la Commission Economique de l’Assemblée Nationale fait suite au vote des sénateurs du 13 Juillet. Une majorité de sénateurs a suivi la demande de l'industrie des semences pour l’octroi de taxes prélevées sur les semences de ferme, issues du produit de la récolte des paysans. Si les députés confirmaient le vote du Sénat, les paysans connaîtraient une régression sans précédent de leur droit le plus fondamental : celui de ressemer librement sa propre récolte.
Source
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Localisation : Pays de Retz
Loisirs : Balades et bivouacs dans les dunes et les bois, lecture.
Date d'inscription : 04/04/2011
Re: DANGER OGM
La culture du MON 810 de nouveau autorisée
Le gouvernement n'a pas, selon le Conseil d'État, apporté «la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement». Greenpeace et José Bové appellent le gouvernement à réagir.
Le gouvernement désavoué. Le Conseil d'État a annulé lundi la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto décidée par le gouvernement français en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne.
Cette dernière avait demandé début septembre à la France de revoir sa copie, estimant que sa décision ne reposait pas sur une base juridique acceptable. Le gouvernement français avait alors répondu qu'il prendrait «une nouvelle clause de sauvegarde» si la suspension actuelle était annulée. Objectif, selon le ministère de l'Écologie : «éviter la mise en culture d'un OGM qui n'a pas été évalué suivant les nouvelles exigences demandées au niveau européen ou pour lequel des incertitudes quant à ses impacts potentiels sur l'environnement persistent».
«Tirant les conséquences de l'arrêt de la Cour de justice européenne, le Conseil d'État relève que le ministre de l'Agriculture n'a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement», explique ce lundi le Conseil dans un communiqué. La décision du Conseil d'État entraîne de facto l'autorisation pour un agriculteur de cultiver le maïs OGM de Monsanto en France, a indiqué au Figaro.fr un membre de l'institution. Le gouvernement n'avait toutefois pas encore réagi à cette décision lundi après-midi.
Suite et source ici
Le gouvernement n'a pas, selon le Conseil d'État, apporté «la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement». Greenpeace et José Bové appellent le gouvernement à réagir.
Le gouvernement désavoué. Le Conseil d'État a annulé lundi la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto décidée par le gouvernement français en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne.
Cette dernière avait demandé début septembre à la France de revoir sa copie, estimant que sa décision ne reposait pas sur une base juridique acceptable. Le gouvernement français avait alors répondu qu'il prendrait «une nouvelle clause de sauvegarde» si la suspension actuelle était annulée. Objectif, selon le ministère de l'Écologie : «éviter la mise en culture d'un OGM qui n'a pas été évalué suivant les nouvelles exigences demandées au niveau européen ou pour lequel des incertitudes quant à ses impacts potentiels sur l'environnement persistent».
«Tirant les conséquences de l'arrêt de la Cour de justice européenne, le Conseil d'État relève que le ministre de l'Agriculture n'a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement», explique ce lundi le Conseil dans un communiqué. La décision du Conseil d'État entraîne de facto l'autorisation pour un agriculteur de cultiver le maïs OGM de Monsanto en France, a indiqué au Figaro.fr un membre de l'institution. Le gouvernement n'avait toutefois pas encore réagi à cette décision lundi après-midi.
Suite et source ici
________________________________________________________
La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon. (Dominique Venner).
Belenos- Membre Premium
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