La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
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La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
http://www.delaplanete.org/Regard-sur-la-terre,329.html
LIEN
La mort des abeilles met la planète en danger
SOURCE
Abeilles, pollinisation, ogm, etc. VIDEOLa diversité des abeilles et celle des fleurs sauvages déclinent en parallèle
Selon une nouvelle recherche menée en Grande-Bretagne et aux Pays Bas, la diversité des abeilles et celle des fleurs sauvages qui en dépendent pour la pollinisation déclinent simultanément. Alors que d’autres études se sont intéressées à la réduction du nombre d’insectes assurant une pollinisation spécifique, il s’agit de la première à suggérer des pertes à grande échelle. « Nous avons été choqués par le déclin des plantes et des abeilles », a affirmé Koos Biesmeijer, chercheur à l’université de Leeds et auteur principal de l’analyse publiée dans le numéro de Science du 21 juillet. « Si ce schéma se reproduit ailleurs, le « service de pollinisation » que nous tenons pour acquis pourrait être en danger. »
LIEN
La mort des abeilles met la planète en danger
Un automne sans pommes (VO)
Les abeilles s'éteignent par milliards depuis quelques mois. Leur disparition pourrait sonner le glas de l'espèce humaine.
C'est une incroyable épidémie, d'une violence et d'une ampleur faramineuse, qui est en train de se propager de ruche en ruche sur la planète. Partie d'un élevage de Floride l'automne dernier, elle a d'abord gagné la plupart des Etats américains, puis le Canada et l'Europe jusqu'à contaminer Taiwan en avril dernier. Partout, le même scénario se répète : par milliards, les abeilles quittent les ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible, pas plus que de squatter pourtant prompt à occuper les habitats abandonnés.
La suite sur le lien...
SOURCE
Bernard Vaissière : "Oui, les abeilles pourraient disparaître"[/b]« Pas de pommes, nulle part... Il n’y a pas eu d’abeilles, c’est à cause de ça. Nous n’avons vu pratiquement aucun fruit cette année. Pas de prunes, pas de cerises, rien. » Les habitants de la Nouvelle Ecosse, à l’est du Canada, n’ont pas vu d’abeilles cet été. Et les conséquences sont là.
Interwiew sur le lien donné en titre.
Un monde sans abeilles serait un monde sans fruits ni fleurs LIEN
15 octobre 2007Bernard Vaissière, spécialiste de la pollinisation à l’INRA, « prend au sérieux » l’hypothèse d’une disparition des abeilles. Elles assurent la pollinisation de 35% des volumes produits par l’agriculture, et 80% des espèces cultivées et des fleurs en dépendent. Leur extinction provoquerait « un bouleversement sans précédent dans l’histoire de l’humanité. »
Dernière édition par KrAvEuNn le Ven 18 Mar - 12:06:51, édité 1 fois
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Petrus16- Membre Premium
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
attention aussi au frelon asiatique, mais il paraîtrait que c'est une menace bien moindre que les pesticides. pauvres abeilles !
"Quand les abeilles auront disparu, les humains n'auront que cinq années à vivre sur cette planète". Albert Einstein.
"Quand les abeilles auront disparu, les humains n'auront que cinq années à vivre sur cette planète". Albert Einstein.
Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
C'est pas grave ! Ca fera le ménageAlbert Einstein a écrit:"Quand les abeilles auront disparu, les humains n'auront que cinq années à vivre sur cette planète"..
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Merci pétrus pour ce lien ; pour la première fois depuis des années j'ai revu une abeille chez moi (à la campagne), c'est peut être bon signe
Je veux investir dans 4 ou 5 ruche mais ça coûte la peau des fesses (l'essain seul, 600 francs), il est un peu tard pour ça je pense (le mieux c'est de les installer début printemps). Dans le temps (une vingtaine d'année encore), mon père prélevait des essains sauvages ; je n'en ai jamais revu depuis C'est la misère !
tu peux quand même essayer divers trucs (j'ai eu mes abeilles comme çà et j'ai 7 ruches aujourd'hui et je m'attends à ce que çà essaime encore)...
(pas de mortalité cet hiver même sans nourrissage ni traitement, sauf un pic qui a fait un gros trou dans l'une et un mustélidé qui lui a donné un coup de main pour la vider ensuite...)
- une vieille ruche d'occase (ou bricolée soi-même mais faut être un peu doué) avec quelques cadres à l'intérieur, posée dans la nature risque fort d'être habitée dès le mois de mai lorsque les abeilles essaiment. Elles cherchent alors des "nichoirs" et s'installent là où çà leur convient. Et tu as des chances car dans la nature elles ne trouvent plus beaucoup de gîtes...
- si tu ne veux pas faire de frais du tout : tu bricoles une caisse de la dimension approximative d'une ruche ou mieux d'un tronc d'arbre creux. (mais cloisons de 5cm à cause de l'hiver donc éventl.deux couches de planches si on n'a pas des grosses)... Un couvercle que l'on peut enlever devant et derrière avec une fente d'entrée pour les abeilles bien entendu, d'un côté. Tout çà posé horizontalement.
Un peu de cire frottée à l'intérieur et çà te fera un nichoir à abeilles où elles viendront s'installer.
Il n'y aura pas de cadres mais les Corses n'avaient que des ruches comme çà (le miel se prélève une fois l'an en rayons entiers, en juillet par l'arrière - j'en expérimente deux et je crois que c'est la méthode qui va avoir ma préférence : c'est la ruche optimale de l'après-pétrole quand il n'y aura plus la technologie... on peut d'ailleurs s'amuser à creuser carrément un tronc aussi...) alors soit tu ne t'en occupes pas du tout et les abeilles sont contentes et se débrouillent, soit tu peux prélever du miel comme dit... (la seconde année)
En prime par contre les abeilles vont essaimer l'an prochain et tu auras alors de nouveaux essaims tout çà gratuitement. A la fin tu ne sais plus quoi faire des essaims :-)
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
il faut que tu la mettes de préférence de suite au bon endroit, pour ne plus avoir à y toucher (sinon c'est gênant pour la déplacer une fois que les abeilles y sont... pas évident sauf éventuellement à le faire le soir de leur installation après avoir bouché les orifices - plus tard faut la déplacer à plusieurs km sinon elles ne retrouvent plus la ruche enfin c'est alors un peu compliqué) tu mets des cadres gauffrés à l'intérieur si tu veux pratiquer le système traditionnel avec cadres... tu en as peut-être dans la ruche ?
sinon tant pis tu fais sans cadre et tu vois ce que çà donne...
ce sera une ruche nichoir pour produire tes essaims futurs. (à condition de les attraper ou encore qu'ils veuillent bien s'installer dans une autre ruche à disposition)... :-)
tu as le temps car c'est surtout en mai que les essaims partent et se balladent à la recherche d'un logis... sauf peut-être plus tôt dans le midi...
j'ai parlé un peu trop tôt tout à l'heure, je viens de démonter en catastrophe mais trop tard une vieille ruche qui en deux jours - je ne l'avais pas remarqué - est devenue une fourmilière : nous avons des masses partout de la très grosse fourmi des bois... de vrais petits robots de 1cm qui courrent partout.
Mais bon les abeilles qui volaient encore il y a quelques jours avaient apparemment déjà du mal et ont été liquidées... trop faible la ruche, mais pas trop grave y en aura d'autres... en plus c'était une très vieille ruche déglinguée vais en profiter pour la remplacer...
Les abeilles aiment bien les lisières de forêt. Il faut que le terrain t'appartienne ou que tu aies une autorisation du proprio. Ensuite que le trou d'envol ne donne pas directement sur un chemin ou autre endroit de passage de personnes.
Après ben tu attends : peut-être que çà ne donne rien, mais des éclaireuses vont certainement venir inspecter et un beau jour tu as un énorme nuage d'abeilles qui se pointe, se densifie en s'agglomérant à l'entrée de la ruche - génialement impressionnant - et c'est bon...
Un essaim qui quitte une ruche est impressionnant aussi : pour moi c'est la réplique de la formation de la matière. Il y en a partout dans l'air et tout doucement elles se rapprochent en tournoyant tout le temps, se densifient, et à la fin t'as une planète-essaim accrochée à une branche d'arbre : quelques milliards d'années et tu as une vraie planète qui s'est formée de la même façon... sauf que la planète tient toute seule en l'air
:-)
D'ailleurs c'est une autre façon de récupérer un essaim mais il faut avoir la chance de le trouver et accessible, d'être là au bon moment : vois un peu on doit trouver sur le net les quelques rudiments pour récupérer puis installer un essaim... sinon demande...
sinon tant pis tu fais sans cadre et tu vois ce que çà donne...
ce sera une ruche nichoir pour produire tes essaims futurs. (à condition de les attraper ou encore qu'ils veuillent bien s'installer dans une autre ruche à disposition)... :-)
tu as le temps car c'est surtout en mai que les essaims partent et se balladent à la recherche d'un logis... sauf peut-être plus tôt dans le midi...
j'ai parlé un peu trop tôt tout à l'heure, je viens de démonter en catastrophe mais trop tard une vieille ruche qui en deux jours - je ne l'avais pas remarqué - est devenue une fourmilière : nous avons des masses partout de la très grosse fourmi des bois... de vrais petits robots de 1cm qui courrent partout.
Mais bon les abeilles qui volaient encore il y a quelques jours avaient apparemment déjà du mal et ont été liquidées... trop faible la ruche, mais pas trop grave y en aura d'autres... en plus c'était une très vieille ruche déglinguée vais en profiter pour la remplacer...
Les abeilles aiment bien les lisières de forêt. Il faut que le terrain t'appartienne ou que tu aies une autorisation du proprio. Ensuite que le trou d'envol ne donne pas directement sur un chemin ou autre endroit de passage de personnes.
Après ben tu attends : peut-être que çà ne donne rien, mais des éclaireuses vont certainement venir inspecter et un beau jour tu as un énorme nuage d'abeilles qui se pointe, se densifie en s'agglomérant à l'entrée de la ruche - génialement impressionnant - et c'est bon...
Un essaim qui quitte une ruche est impressionnant aussi : pour moi c'est la réplique de la formation de la matière. Il y en a partout dans l'air et tout doucement elles se rapprochent en tournoyant tout le temps, se densifient, et à la fin t'as une planète-essaim accrochée à une branche d'arbre : quelques milliards d'années et tu as une vraie planète qui s'est formée de la même façon... sauf que la planète tient toute seule en l'air
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D'ailleurs c'est une autre façon de récupérer un essaim mais il faut avoir la chance de le trouver et accessible, d'être là au bon moment : vois un peu on doit trouver sur le net les quelques rudiments pour récupérer puis installer un essaim... sinon demande...
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Et encore une fois, si disparition des abeilles cette année, plus 5 ans...ca nous mène a la date "butoir" de 2012...
Incoryable quand même ces "coincidences"
Le Celte
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Cette apres midi, je sciais un arbre sur mon "terrain" et j'ai vu un gros "truc" qui volait autour de moi et c'est posé sur le tronc d'arbre...En regardant de plus pres j'ai vu qu'il s'agissait de 2 frelons en train de "copuler"...La femelle (une reine surement) etait beucoup plus terne que le male.
Une grande claque avec les gants special "gros travaux" a mis fin definitivement à laurs ebats !
j'envisage aussi de mettre une ruche par la suite !
Pas seulement pour le miel mais aussi dans un but dissuasif pour eviter les "visites indesirées".
Un petit panneau "Attention Abeilles" devrait bien le faire aussi !
Une grande claque avec les gants special "gros travaux" a mis fin definitivement à laurs ebats !
j'envisage aussi de mettre une ruche par la suite !
Pas seulement pour le miel mais aussi dans un but dissuasif pour eviter les "visites indesirées".
Un petit panneau "Attention Abeilles" devrait bien le faire aussi !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
les frelons sont inoffensifs, gentils et utiles en plus. en Allemagne ils sont protégés par la loi.
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Ha mince....J'avais vu une video (l'adresse est sur le site) ou on voyait des centaines d'abeilles massacrées par les frelons !
Alors j'ai pas fait de details.... ça me fait penser à mon "lapin" ce coup là !
Alors j'ai pas fait de details.... ça me fait penser à mon "lapin" ce coup là !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
j'envisage aussi de mettre une ruche par la suite !
Pas seulement pour le miel mais aussi dans un but dissuasif pour eviter les "visites indesirées".
Un petit panneau "Attention Abeilles" devrait bien le faire aussi !
Panneaux autour de la villa "Capausoleil" :
- Clôture, barbelés
- Cabane en hauteur = mirador
- "Attention abeilles"
- "Entrée interdite"
- "Propriété privée"
- "Danger pièges"
- "Souriez vous êtes filmés"
- "ACME Radar Security Detector"
- "Détecteurs de présence"
- "Champ de tir"
- "Chutes de grenades"
- "Essais de munitions"
- "Tests NBC"
- "Dispositifs pyrotechniques"
- "Chiens méchants"
- "Reptiles, araignées vénimeuses"
- "Champignons vénéneux"
- "Circulez ya rien à voir !"
:zi:
splotch- Membre
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
"Chien méchant et très con" marche bien aussi...
Le celte
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Le_Celte- Membre Premium
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
la vidéo c'est du cinéma asiatique...
les frelons sont sympas si on les laisse en paix et ils mangent plein d'insectes surtout pour nourrir leurs larves... ils capturent effectivement aussi des abeilles parfois... mais il en naît des centaines tous les jours dans une ruche... de sorte qu'on peut leur en laisser un peu... :-) (certaines araignées crabes spécialisées dans les abeilles en capturent tout autant... en les guettant dans les fleurs qu'elles viennent butiner)
actuellement j'ai plein de bourdonnements dans mes jeunes saules : des guêpes polistes (une espèce svelte plus pacifique que l'habituelle guêpe germanique) qui viennent prélever les sécrétions sucrées des pucerons gris qui recouvrent les branches...
des frelons il y en avait pas mal au printemps mais l'été pourri leur a fiche un mauvais coup, aux guêpes d'ailleurs aussi.
au printemps les frelons se posent sur l'écorce des arbres qu'ils rabotent et emportent pour construire leur nid.
Voila : c'était leçon de sciences naturelles pour l'après-pétrole :-)
les frelons sont sympas si on les laisse en paix et ils mangent plein d'insectes surtout pour nourrir leurs larves... ils capturent effectivement aussi des abeilles parfois... mais il en naît des centaines tous les jours dans une ruche... de sorte qu'on peut leur en laisser un peu... :-) (certaines araignées crabes spécialisées dans les abeilles en capturent tout autant... en les guettant dans les fleurs qu'elles viennent butiner)
actuellement j'ai plein de bourdonnements dans mes jeunes saules : des guêpes polistes (une espèce svelte plus pacifique que l'habituelle guêpe germanique) qui viennent prélever les sécrétions sucrées des pucerons gris qui recouvrent les branches...
des frelons il y en avait pas mal au printemps mais l'été pourri leur a fiche un mauvais coup, aux guêpes d'ailleurs aussi.
au printemps les frelons se posent sur l'écorce des arbres qu'ils rabotent et emportent pour construire leur nid.
Voila : c'était leçon de sciences naturelles pour l'après-pétrole :-)
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Splotch + 1splotch a écrit:
Panneaux autour de la villa "Capausoleil"
Le-Celte -1Le_Celte a écrit:
Chien méchant et très con" marche bien aussi.
Capausoleil- Membre Premium
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
l'an prochain, je déménage et je compte prendre une maison avec jardin. Sinon, je louerais un jardin ouvrier ou carrément un hectare de terre (j'aimerais l'acheter... pour y bâtir moi-même ou faire bâtir ma maison - qui aura d'immenses caves de stockages et de grandes réserves d'eau !) afin de cultiver par moi-même - et je compte réverver une partie de ma terre à la pousse de plantes sauvages pour des ruches que j'installerais.
Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
on peut voir à peu près comment çà se faisait dans les maisons paysannes anciennes : caves et grenier, dépendances comme granges... mais çà n'avait pas forcément besoin d'être immense...
et l'eau à la pompe à bras ou à la fontaine du village...
mais c'était déjà le début de la société de consommation et du métro boulot dodo : le paysan faisait le forçat pour les autres et devait disposer des moyens en cheptel, bâtiments, et matériels en conséquence.
plus proche de l'autarcie on a besoin de moins...
et l'eau à la pompe à bras ou à la fontaine du village...
mais c'était déjà le début de la société de consommation et du métro boulot dodo : le paysan faisait le forçat pour les autres et devait disposer des moyens en cheptel, bâtiments, et matériels en conséquence.
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
geispe a écrit:on peut voir à peu près comment çà se faisait dans les maisons paysannes anciennes : caves et grenier, dépendances comme granges... mais çà n'avait pas forcément besoin d'être immense...
et l'eau à la pompe à bras ou à la fontaine du village...
mais c'était déjà le début de la société de consommation et du métro boulot dodo : le paysan faisait le forçat pour les autres et devait disposer des moyens en cheptel, bâtiments, et matériels en conséquence.
plus proche de l'autarcie on a besoin de moins...
Tout cela, ces réserves, ce sera pour ma survie et aussi, pour celle de la "communauté"
Quant aux abeilles, ce problème me touchait déjà auparavant. Mais toujours, l'argent... Désormais, je suis fonctionnaire (ma femme ne peut pas travailler néanmoins), donc je peux me lancer !
Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
pour connaitre un peu l'apiculture, je te souligne seulement que même un hectare de plantes nectarifère, c'est tout juste pour une ruche (bien entendu, plusieurs espèces, étalant leur productions en pollens et nectars de fevrier à novembre...)
C'est pas pour te décourager, mais je dis ça par ce que ce n'est pas ce que tu plantera qui fera que tes abeilles produiront ou auront du mal: c'est la zone à un kilomètre (voir plus) qui te le dira. Si tu es dans une zone avec plein de jardin, c'est super, mais si ces gens sont adeptes des traitements insecticides, tes abeilles peuvent en souffrir et ton miel sera un tout petit peu toxique...
si tu es dans une zone boisée, tes abeilles auront des soucis dès que la floraison des chataigners ou autres sera finie (ça veut dire que l'été elle devront aller puiser presque uniquement dans ton jardin...)
ensuite les classiques: vergers, champs de tournesols, de carottes ou de légumineuses...Si tout cela n'est pas traité, c'est parfait, mais si c'est traité, les abeilles peuvent ne pas revenir au bercaille... donc un facteur non négligeable, c'est ce qui entoure ton jardin/domaine.
C'est pas pour te décourager, mais je dis ça par ce que ce n'est pas ce que tu plantera qui fera que tes abeilles produiront ou auront du mal: c'est la zone à un kilomètre (voir plus) qui te le dira. Si tu es dans une zone avec plein de jardin, c'est super, mais si ces gens sont adeptes des traitements insecticides, tes abeilles peuvent en souffrir et ton miel sera un tout petit peu toxique...
si tu es dans une zone boisée, tes abeilles auront des soucis dès que la floraison des chataigners ou autres sera finie (ça veut dire que l'été elle devront aller puiser presque uniquement dans ton jardin...)
ensuite les classiques: vergers, champs de tournesols, de carottes ou de légumineuses...Si tout cela n'est pas traité, c'est parfait, mais si c'est traité, les abeilles peuvent ne pas revenir au bercaille... donc un facteur non négligeable, c'est ce qui entoure ton jardin/domaine.
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J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Selon un apiculteur de mes connaissances, les abeilles vont butiner dans un rayon de 40 kms...ça fait de la marge
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
puisses-tu pardonner mon insolence ô Ainé, mais je doute sérieusement de ces chiffres...
J'en doute car à la base, quand on veut bouger une ruche de place, il faut l'éloigner au moins à 3 ou 4 kilomètres (ça c'est concret et éprouvé), afin que les butineuses ne retournent pas à l'emplacement initial... Donc pour moi, si des abeilles pouvaient voyager ne serait ce qu'a 20 km, ne serait ce pas une bagatelle pour elles de revenir sans encombres à un endroit à (à peine) 3 km...?
et pour appuyer ma présomption, il me semble que des ruches éloignées d'à peine un kilomètre peuvent donner très aléatoirement (une ruche située à X donnera toujour un tier de plus qu'une autre située à Y, alors qu'X est à 1000 mètres de X hein! ) c'est du éprouvé...
donc les abeilles doivent s'approvisionner principalement sur place, et les voyages lointains, même sur de bon endroits, ne peuvent enrayer ce fait vu que le temps du déplacement devient contre-productif (aah quel concept affreux, mais c'est vrai que 40 km chargée de miel, l'abeille met la journée pour revenir non?
J'en doute car à la base, quand on veut bouger une ruche de place, il faut l'éloigner au moins à 3 ou 4 kilomètres (ça c'est concret et éprouvé), afin que les butineuses ne retournent pas à l'emplacement initial... Donc pour moi, si des abeilles pouvaient voyager ne serait ce qu'a 20 km, ne serait ce pas une bagatelle pour elles de revenir sans encombres à un endroit à (à peine) 3 km...?
et pour appuyer ma présomption, il me semble que des ruches éloignées d'à peine un kilomètre peuvent donner très aléatoirement (une ruche située à X donnera toujour un tier de plus qu'une autre située à Y, alors qu'X est à 1000 mètres de X hein! ) c'est du éprouvé...
donc les abeilles doivent s'approvisionner principalement sur place, et les voyages lointains, même sur de bon endroits, ne peuvent enrayer ce fait vu que le temps du déplacement devient contre-productif (aah quel concept affreux, mais c'est vrai que 40 km chargée de miel, l'abeille met la journée pour revenir non?
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Damned ! tu as raison de me reprendre ; je voulais dire (écrire) 4 kms...diantre ! mon clavier numérique a fourchéTelimectar a écrit:puisses-tu pardonner mon insolence ô Ainé, mais je doute sérieusement de ces chiffres...
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
lol me disais bien, qu'un apiculteur disant ça devait user et abuser de boissons à base de cormes...
Enfin, il me semble que 4 km c'est vraiment dans les cas où la nourriture est rarifiée, et vraiment, il faut bien regarder tout ce qui pousse dans un rayon de 1 km afin d'éviter aux abeilles d'aller trop loin: risque accru de se faire gober par un martinet, poignarder par un frelon, ou même, la fatigue...(les butineuses sont des ouvrières en fin de vie, alors faudrait peut etre les bichonner hein^^)
Enfin, il me semble que 4 km c'est vraiment dans les cas où la nourriture est rarifiée, et vraiment, il faut bien regarder tout ce qui pousse dans un rayon de 1 km afin d'éviter aux abeilles d'aller trop loin: risque accru de se faire gober par un martinet, poignarder par un frelon, ou même, la fatigue...(les butineuses sont des ouvrières en fin de vie, alors faudrait peut etre les bichonner hein^^)
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Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
en attendant : elles crèvent et nous les suivront :
Enquête
Les abeilles malades de l'homme
LE MONDE | 29.08.07 | 14h27 • Mis à jour le 29.08.07 | 14h42
Francesco Panella se remémore très bien le jour où il a découvert cinquante de ses plus belles ruches désertées par leurs occupantes. "C'était le 28 avril, raconte-t-il dans un excellent français ourlé d'accent italien. Cela faisait plusieurs jours que j'étais complètement débordé, je recevais sans cesse des appels de mes collègues." M. Panella est président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens. Ses interlocuteurs lui décrivent le même étrange phénomène. Les ruches, qui débordaient d'abeilles au sortir de l'hiver, se sont brutalement vidées. Personne n'y comprend rien.
M. Panella fonce jusqu'à l'un de ses ruchers, près du fleuve Ticino, dans la région de Milan. Là aussi, les butineuses se sont volatilisées. "Elles étaient les plus populeuses de toutes ! s'exclame-t-il, encore secoué d'émotion. En trente ans de métier, je n'avais jamais vu ça." Pendant deux heures, il tourne en rond, passe en revue toutes les explications rationnelles, mais rien ne colle. "Je me suis assis, j'ai fumé une cigarette, et je me suis dit : "Quel con !" C'est la même chose que chez les autres ! Je ne pouvais pas croire que ça m'arriverait à moi."
Ce sentiment d'incrédulité, beaucoup d'apiculteurs l'ont ressenti depuis quelques années. Partout ou presque, les abeilles meurent dans des proportions trop importantes. Certes, l'ampleur des pertes varie d'une région du monde à l'autre et d'une année sur l'autre. La saison et les circonstances ne sont pas toujours identiques. Mais c'est bien le même phénomène qui se produit, "sur une large échelle", précise Peter Neumann, du Centre agroscope Liebefeld-Posieux. Installé à Berne, la capitale de la confédération helvétique, cet institut assure la coordination du groupe de travail européen sur la prévention des mortalités. " Quelque chose est en train de dérailler" estime notre spécialiste. "Cela a lieu de plus en plus souvent et dans des proportions plus importantes."
Aux Etats-Unis, où l'on parle de "syndrome d'effondrement des colonies", quelque 25 % du cheptel auraient disparu au cours de l'hiver 2006-2007. En Europe, la France, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne, la Suisse, l'Espagne, la Grèce, la Pologne, les Pays-Bas ont été touchés depuis le début des années 2000. Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies. "Il est possible que cela se produise dans d'autres régions du monde, mais nous manquons de données", ajoute M. Neumann.
Tout allait pourtant pour le mieux depuis des millions d'années. Rien n'était venu déranger le tête-à-tête évolutif entre les plantes à fleurs, rivalisant d'éclat auprès des insectes pollinisateurs, et les abeilles, qui puisaient le nectar entre leurs pétales. Leurs vies se passaient immuablement, dans une troublante soumission aux lois de la ruche, où il n'est d'autre destin possible que travailler à la perpétuation de l'espèce. L'homme est-il en train de tuer à petit feu l'industrieux insecte qu'il a tant bien que mal domestiqué depuis l'Antiquité ? "Nous n'avons pas la clé du mystère, il y a un élément que nous ne comprenons pas, prévient Jean-Daniel Charrière, chercheur au Centre de Berne. Nous n'aimons pas être dans l'inconnu. Pourtant, avec les abeilles, nous le sommes souvent." Dans l'incertitude, les spécialistes en sont réduits à énumérer toutes les causes de mortalité possibles.
Un temps envisagée, la piste des ondes électromagnétiques est écartée. Les OGM, en revanche, figurent toujours sur la liste des suspects. Selon une étude publiée dans la revue Science du 8 juin, les cultures transgéniques ont cependant un effet moins important sur les abeilles que les champs traités aux pesticides. Et l'hypothèse OGM ne peut expliquer les mortalités en Europe, où les surfaces plantées sont très faibles.
Restent deux pistes privilégiées : les maladies, virus, parasites et autres champignons, d'un côté. La dégradation générale de l'environnement - changements climatiques, raréfaction des fleurs et surtout surdose de produit chimiques -, de l'autre. Peut-être tout cela à la fois. "On peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte", explique M. Neumann. Pour les apiculteurs, l'abeille est une "sentinelle", une "sonnette d'alarme", le témoin de dérèglements invisibles à nos yeux. Une chose est certaine, au bout de toutes les pistes, c'est toujours l'homme que l'on retrouve.
Jean Brun pose sur sa table de cuisine un lourd traité apicole, daté de 1931, soigneusement protégé d'un tissu à fleurs. Son grand-père Antoine y pose fièrement. C'est lui qui a offert à Jean, pour ses 12 ans, son premier enfumoir. Cinquante ans plus tard, l'homme a le visage brûlé par le soleil et les traits tirés. Il n'a pas dormi de la nuit. Il a fallu emporter des ruches près de champs de lavande situés à des dizaines de kilomètres de Saint-Rémy-de-Provence, où la famille est installée.
Chaque année au printemps, les apiculteurs sillonnent les routes. C'est la "transhumance", la grande quête des fleurs. Les plus communes (colza, tournesol) donneront les "miels de France". Les plus nobles, les plus rares, prodigueront leur arôme à ces miels d'acacia, de romarin, de ronce, ou d'arbousier que les apiculteurs vous font déguster, l'oeil étincelant, comme des viticulteurs leur dernier cru.
Le métier a bien changé depuis que l'aïeul Etienne Brun s'est lancé, vers 1870. A l'époque, les colonies d'abeilles, élevées dans des troncs d'arbres, sont asphyxiées en fin de saison et la délicate cité de cire écrasée pour en extraire le miel. L'adoption de la ruche à cadres mobiles, qui permet de récolter sans anéantir la colonie, marque la naissance de l'apiculture moderne, dans la première moitié du XXe siècle.
Jusqu'aux années 1960, tout était très simple. "On ne bougeait pas les ruches, il y avait des fleurs à Saint-Rémy, raconte Jean Brun. On posait les hausses où les abeilles stockent le miel au printemps, et on récoltait 40 kg."
Sans efforts. Puis les cultures de légumes ont recouvert la région. Ailleurs en France ce furent le blé, le maïs, le tournesol. La transhumance commença, le grand jeu de cache-cache avec les pesticides aussi. "Ils sont arrivés dans les années 1970, on s'est pris de sacrées raclées", se souvient Jean Brun. Cela continue. L'an dernier, il a perdu quatre-vingt six colonies. "Le voisin avait traité ses pommiers, il n'y avait pas de fleurs sur les arbres, mais au sol, oui, et les abeilles ont dérouillé." L'année précédente, c'était "à cause d'un mariage". "Quelqu'un ne voulait pas de moustiques à la noce de sa fille. Après le traitement, il n'y a plus eu ni moustiques ni abeilles."
A force, les apiculteurs dessinent leur propre cartographie du territoire. Il y a les zones "sûres" et les zones "à risque". Ils descendent dans le détail, à la parcelle. "La quantité de traitements peut être divisée au moins par deux selon les agriculteurs, relève Norbert Maudoigt, 49 ans, un voisin de Jean Brun. Cela dépend de leur âge, de leur caractère, s'ils sont plutôt inquiets ou pas, s'ils écoutent le commercial qui leur vend les produits, s'ils y consacrent vraiment du temps." Les confrontations "d'homme à homme" ne manquent pas. Mais rares sont ceux qui condamnent en bloc l'agriculture. "Je ne peux pas en vouloir à des gens qui sont piégés, dit Jean-Claude Canac, apiculteur à Servian, dans l'Hérault. On a dit aux agriculteurs d'être productifs pour pas cher, on les a payés pour arracher les zones dont ont besoin les abeilles."
Dans la guerre chimique menée par l'homme aux insectes ravageurs des cultures, les armes ont évolué. De plusieurs kilos de matières actives à l'hectare, on est passé à quelques dizaines de grammes. Mais les abeilles ne semblent pas s'en porter mieux. "Avant, on avait surtout des paquets d'insectes morts devant les ruches, maintenant c'est de plus en plus diffus, de plus en plus sournois, constate Norbert Maudoigt. Les produits leur bousillent le sens de l'orientation, elles meurent à l'extérieur de la ruche. Nous, on voit qu'il manque du monde, mais comme on n'a pas d'abeilles mortes, c'est difficile d'apporter la preuve."
La route qui conduit chez Martin Machado, dans le Cher, est monotone. Du blé, encore du blé, toujours du blé, c'est le royaume des grandes cultures : céréales, colza, tournesol. Le temps est mauvais, les abeilles agressives. Elles fondent sur l'intrus, crépitant contre sa combinaison de coton et son voile protecteur. "Voilà des ruches populeuses, lance Martin Machado. Il y a quelques années, quand je les portais sur le tournesol, au bout d'une semaine, je pouvais me promener torse nu dans le rucher."
Cela fait quinze ans que Martin Machado a choisi ce métier de "caractériel autodidacte", dit-il en souriant. Au début, 10 % des abeilles mouraient chaque année. Le taux est passé à 25 % ou 30 %. Les récoltes se sont effondrées. Certains apiculteurs ont lâché prise. Les autres ont pris l'habitude de compenser les pertes tous les ans en achetant des reines. Cette année, le taux de mortalité est revenu à la normale. L'apiculteur pense que la suspension des insecticides Gaucho et Régent a joué un rôle, mais il ne crie pas victoire. "C'est encore trop tôt pour dire qu'on est tirés d'affaire, prévient-il. Le problème, c'est que nous ne sommes plus maîtres de rien." Les cultures changent, les molécules changent. "Et en plus, maintenant, on a les facteurs climatiques qui viennent se greffer à tout le reste." La pluie et le soleil ne viennent plus jamais quand on les attend, déréglant la mécanique de précision de la ruche.
Les apiculteurs sont aussi aux prises, depuis le début des années 1980, avec un parasite répondant au nom évocateur de Varroa destructor. Rond, rougeâtre, l'acarien - de 1 à 2 millimètres de longueur - suce l'hémolymphe des abeilles, l'équivalent du sang. C'était, à l'origine, un parasite de l'abeille asiatique, Apis ceranae. Cette dernière s'en était accommodée, développant la pratique de l'épouillage. L'histoire dit que l'acarien a été introduit en Europe au début des années 1980, par la faute de chercheurs allemands ayant importé des reines asiatiques. Mais il était présent en Russie au début des années 1950. Il a aussi voyagé au gré des échanges commerciaux de reines entre continents.
Cas d'école de ce que les scientifiques appellent les espèces "envahissantes", le "vampire de l'abeille" a rapidement conquis tous les continents. En dehors d'Apis ceranae, aucune espèce ne possède de parade contre lui. Sans traitement acaricide - souvent des produits chimiques - les ruches s'étiolent. Les apiculteurs parlent tous de l'époque "d'avant le varroa" comme d'un paradis perdu.
Les ruches de Boris Bachofen ne lui ont pas échappé. Elles hivernent dans un environnement des plus accueillants : un paisible verger du canton de Neuchâtel, en Suisse, où sont conservées cent soixante-quatorze variétés anciennes de poiriers. "Ici, ce n'est pas très chargé en produits chimiques", constate le jeune apiculteur. Pourtant l'année dernière, les trois quarts des colonies ont été anéanties. "Je n'ai rien fait de spécial, j'ai traité contre le varroa deux fois l'été et une fois l'automne. Mais peut-être que ce qui était suffisant avant ne l'est plus aujourd'hui", avance-t-il. Les scientifiques pensent que le varroa pourrait aussi transmettre des maladies aux abeilles.
L'abeille domestique est-elle une espèce en danger ? On n'en est pas là. Mais son sort a de multiples raisons d'inquiéter. "C'est une pollinisatrice particulièrement efficace, explique Bernard Vaissière, qui dirige le laboratoire de pollinisation entomophile à l'INRA d'Avignon. Et elle est en train de disparaître de régions entières." Voyant leurs ruches péricliter, les petits apiculteurs amateurs, qui contribuaient à maintenir partout la présence de l'espèce, sont de moins en moins nombreux.
Or la survie de 80 % des plantes à fleurs et la production de 35 % de la nourriture des hommes dépendent de la pollinisation. Aux Etats-Unis, ce marché a été évalué à 15 milliards de dollars. Certes, ni le blé, ni le riz, ni les pommes de terre n'ont besoin d'abeilles. Mais imagine-t-on un monde sans fruits, sans légumes et sans fleurs ? Circonstance aggravante, les autres pollinisateurs ne s'en tirent pas mieux. "On a toutes les raisons de penser que quand l'abeille domestique a des soucis, c'est pire pour les espèces sauvages, car la colonie a un effet protecteur", explique Bernard Vaissière. Les spécialistes de l'abeille se sentent un peu seuls. Nous vivons dans une société "insectophobe", dit Francesco Panella. Pourtant, sans les insectes, rien ne marche. Ils sont la colonne vertébrale des écosystèmes terrestres. "Ce sont les grands oubliés du monde animal, déplore Marie-Pierre Chauzat, membre de l'équipe abeille de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Ils n'ont pas les grands yeux du panda, les belles plumes des oiseaux, la jolie fourrure des bébés phoques."
Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 30.08.07.
Enquête
Les abeilles malades de l'homme
LE MONDE | 29.08.07 | 14h27 • Mis à jour le 29.08.07 | 14h42
Francesco Panella se remémore très bien le jour où il a découvert cinquante de ses plus belles ruches désertées par leurs occupantes. "C'était le 28 avril, raconte-t-il dans un excellent français ourlé d'accent italien. Cela faisait plusieurs jours que j'étais complètement débordé, je recevais sans cesse des appels de mes collègues." M. Panella est président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens. Ses interlocuteurs lui décrivent le même étrange phénomène. Les ruches, qui débordaient d'abeilles au sortir de l'hiver, se sont brutalement vidées. Personne n'y comprend rien.
M. Panella fonce jusqu'à l'un de ses ruchers, près du fleuve Ticino, dans la région de Milan. Là aussi, les butineuses se sont volatilisées. "Elles étaient les plus populeuses de toutes ! s'exclame-t-il, encore secoué d'émotion. En trente ans de métier, je n'avais jamais vu ça." Pendant deux heures, il tourne en rond, passe en revue toutes les explications rationnelles, mais rien ne colle. "Je me suis assis, j'ai fumé une cigarette, et je me suis dit : "Quel con !" C'est la même chose que chez les autres ! Je ne pouvais pas croire que ça m'arriverait à moi."
Ce sentiment d'incrédulité, beaucoup d'apiculteurs l'ont ressenti depuis quelques années. Partout ou presque, les abeilles meurent dans des proportions trop importantes. Certes, l'ampleur des pertes varie d'une région du monde à l'autre et d'une année sur l'autre. La saison et les circonstances ne sont pas toujours identiques. Mais c'est bien le même phénomène qui se produit, "sur une large échelle", précise Peter Neumann, du Centre agroscope Liebefeld-Posieux. Installé à Berne, la capitale de la confédération helvétique, cet institut assure la coordination du groupe de travail européen sur la prévention des mortalités. " Quelque chose est en train de dérailler" estime notre spécialiste. "Cela a lieu de plus en plus souvent et dans des proportions plus importantes."
Aux Etats-Unis, où l'on parle de "syndrome d'effondrement des colonies", quelque 25 % du cheptel auraient disparu au cours de l'hiver 2006-2007. En Europe, la France, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne, la Suisse, l'Espagne, la Grèce, la Pologne, les Pays-Bas ont été touchés depuis le début des années 2000. Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies. "Il est possible que cela se produise dans d'autres régions du monde, mais nous manquons de données", ajoute M. Neumann.
Tout allait pourtant pour le mieux depuis des millions d'années. Rien n'était venu déranger le tête-à-tête évolutif entre les plantes à fleurs, rivalisant d'éclat auprès des insectes pollinisateurs, et les abeilles, qui puisaient le nectar entre leurs pétales. Leurs vies se passaient immuablement, dans une troublante soumission aux lois de la ruche, où il n'est d'autre destin possible que travailler à la perpétuation de l'espèce. L'homme est-il en train de tuer à petit feu l'industrieux insecte qu'il a tant bien que mal domestiqué depuis l'Antiquité ? "Nous n'avons pas la clé du mystère, il y a un élément que nous ne comprenons pas, prévient Jean-Daniel Charrière, chercheur au Centre de Berne. Nous n'aimons pas être dans l'inconnu. Pourtant, avec les abeilles, nous le sommes souvent." Dans l'incertitude, les spécialistes en sont réduits à énumérer toutes les causes de mortalité possibles.
Un temps envisagée, la piste des ondes électromagnétiques est écartée. Les OGM, en revanche, figurent toujours sur la liste des suspects. Selon une étude publiée dans la revue Science du 8 juin, les cultures transgéniques ont cependant un effet moins important sur les abeilles que les champs traités aux pesticides. Et l'hypothèse OGM ne peut expliquer les mortalités en Europe, où les surfaces plantées sont très faibles.
Restent deux pistes privilégiées : les maladies, virus, parasites et autres champignons, d'un côté. La dégradation générale de l'environnement - changements climatiques, raréfaction des fleurs et surtout surdose de produit chimiques -, de l'autre. Peut-être tout cela à la fois. "On peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte", explique M. Neumann. Pour les apiculteurs, l'abeille est une "sentinelle", une "sonnette d'alarme", le témoin de dérèglements invisibles à nos yeux. Une chose est certaine, au bout de toutes les pistes, c'est toujours l'homme que l'on retrouve.
Jean Brun pose sur sa table de cuisine un lourd traité apicole, daté de 1931, soigneusement protégé d'un tissu à fleurs. Son grand-père Antoine y pose fièrement. C'est lui qui a offert à Jean, pour ses 12 ans, son premier enfumoir. Cinquante ans plus tard, l'homme a le visage brûlé par le soleil et les traits tirés. Il n'a pas dormi de la nuit. Il a fallu emporter des ruches près de champs de lavande situés à des dizaines de kilomètres de Saint-Rémy-de-Provence, où la famille est installée.
Chaque année au printemps, les apiculteurs sillonnent les routes. C'est la "transhumance", la grande quête des fleurs. Les plus communes (colza, tournesol) donneront les "miels de France". Les plus nobles, les plus rares, prodigueront leur arôme à ces miels d'acacia, de romarin, de ronce, ou d'arbousier que les apiculteurs vous font déguster, l'oeil étincelant, comme des viticulteurs leur dernier cru.
Le métier a bien changé depuis que l'aïeul Etienne Brun s'est lancé, vers 1870. A l'époque, les colonies d'abeilles, élevées dans des troncs d'arbres, sont asphyxiées en fin de saison et la délicate cité de cire écrasée pour en extraire le miel. L'adoption de la ruche à cadres mobiles, qui permet de récolter sans anéantir la colonie, marque la naissance de l'apiculture moderne, dans la première moitié du XXe siècle.
Jusqu'aux années 1960, tout était très simple. "On ne bougeait pas les ruches, il y avait des fleurs à Saint-Rémy, raconte Jean Brun. On posait les hausses où les abeilles stockent le miel au printemps, et on récoltait 40 kg."
Sans efforts. Puis les cultures de légumes ont recouvert la région. Ailleurs en France ce furent le blé, le maïs, le tournesol. La transhumance commença, le grand jeu de cache-cache avec les pesticides aussi. "Ils sont arrivés dans les années 1970, on s'est pris de sacrées raclées", se souvient Jean Brun. Cela continue. L'an dernier, il a perdu quatre-vingt six colonies. "Le voisin avait traité ses pommiers, il n'y avait pas de fleurs sur les arbres, mais au sol, oui, et les abeilles ont dérouillé." L'année précédente, c'était "à cause d'un mariage". "Quelqu'un ne voulait pas de moustiques à la noce de sa fille. Après le traitement, il n'y a plus eu ni moustiques ni abeilles."
A force, les apiculteurs dessinent leur propre cartographie du territoire. Il y a les zones "sûres" et les zones "à risque". Ils descendent dans le détail, à la parcelle. "La quantité de traitements peut être divisée au moins par deux selon les agriculteurs, relève Norbert Maudoigt, 49 ans, un voisin de Jean Brun. Cela dépend de leur âge, de leur caractère, s'ils sont plutôt inquiets ou pas, s'ils écoutent le commercial qui leur vend les produits, s'ils y consacrent vraiment du temps." Les confrontations "d'homme à homme" ne manquent pas. Mais rares sont ceux qui condamnent en bloc l'agriculture. "Je ne peux pas en vouloir à des gens qui sont piégés, dit Jean-Claude Canac, apiculteur à Servian, dans l'Hérault. On a dit aux agriculteurs d'être productifs pour pas cher, on les a payés pour arracher les zones dont ont besoin les abeilles."
Dans la guerre chimique menée par l'homme aux insectes ravageurs des cultures, les armes ont évolué. De plusieurs kilos de matières actives à l'hectare, on est passé à quelques dizaines de grammes. Mais les abeilles ne semblent pas s'en porter mieux. "Avant, on avait surtout des paquets d'insectes morts devant les ruches, maintenant c'est de plus en plus diffus, de plus en plus sournois, constate Norbert Maudoigt. Les produits leur bousillent le sens de l'orientation, elles meurent à l'extérieur de la ruche. Nous, on voit qu'il manque du monde, mais comme on n'a pas d'abeilles mortes, c'est difficile d'apporter la preuve."
La route qui conduit chez Martin Machado, dans le Cher, est monotone. Du blé, encore du blé, toujours du blé, c'est le royaume des grandes cultures : céréales, colza, tournesol. Le temps est mauvais, les abeilles agressives. Elles fondent sur l'intrus, crépitant contre sa combinaison de coton et son voile protecteur. "Voilà des ruches populeuses, lance Martin Machado. Il y a quelques années, quand je les portais sur le tournesol, au bout d'une semaine, je pouvais me promener torse nu dans le rucher."
Cela fait quinze ans que Martin Machado a choisi ce métier de "caractériel autodidacte", dit-il en souriant. Au début, 10 % des abeilles mouraient chaque année. Le taux est passé à 25 % ou 30 %. Les récoltes se sont effondrées. Certains apiculteurs ont lâché prise. Les autres ont pris l'habitude de compenser les pertes tous les ans en achetant des reines. Cette année, le taux de mortalité est revenu à la normale. L'apiculteur pense que la suspension des insecticides Gaucho et Régent a joué un rôle, mais il ne crie pas victoire. "C'est encore trop tôt pour dire qu'on est tirés d'affaire, prévient-il. Le problème, c'est que nous ne sommes plus maîtres de rien." Les cultures changent, les molécules changent. "Et en plus, maintenant, on a les facteurs climatiques qui viennent se greffer à tout le reste." La pluie et le soleil ne viennent plus jamais quand on les attend, déréglant la mécanique de précision de la ruche.
Les apiculteurs sont aussi aux prises, depuis le début des années 1980, avec un parasite répondant au nom évocateur de Varroa destructor. Rond, rougeâtre, l'acarien - de 1 à 2 millimètres de longueur - suce l'hémolymphe des abeilles, l'équivalent du sang. C'était, à l'origine, un parasite de l'abeille asiatique, Apis ceranae. Cette dernière s'en était accommodée, développant la pratique de l'épouillage. L'histoire dit que l'acarien a été introduit en Europe au début des années 1980, par la faute de chercheurs allemands ayant importé des reines asiatiques. Mais il était présent en Russie au début des années 1950. Il a aussi voyagé au gré des échanges commerciaux de reines entre continents.
Cas d'école de ce que les scientifiques appellent les espèces "envahissantes", le "vampire de l'abeille" a rapidement conquis tous les continents. En dehors d'Apis ceranae, aucune espèce ne possède de parade contre lui. Sans traitement acaricide - souvent des produits chimiques - les ruches s'étiolent. Les apiculteurs parlent tous de l'époque "d'avant le varroa" comme d'un paradis perdu.
Les ruches de Boris Bachofen ne lui ont pas échappé. Elles hivernent dans un environnement des plus accueillants : un paisible verger du canton de Neuchâtel, en Suisse, où sont conservées cent soixante-quatorze variétés anciennes de poiriers. "Ici, ce n'est pas très chargé en produits chimiques", constate le jeune apiculteur. Pourtant l'année dernière, les trois quarts des colonies ont été anéanties. "Je n'ai rien fait de spécial, j'ai traité contre le varroa deux fois l'été et une fois l'automne. Mais peut-être que ce qui était suffisant avant ne l'est plus aujourd'hui", avance-t-il. Les scientifiques pensent que le varroa pourrait aussi transmettre des maladies aux abeilles.
L'abeille domestique est-elle une espèce en danger ? On n'en est pas là. Mais son sort a de multiples raisons d'inquiéter. "C'est une pollinisatrice particulièrement efficace, explique Bernard Vaissière, qui dirige le laboratoire de pollinisation entomophile à l'INRA d'Avignon. Et elle est en train de disparaître de régions entières." Voyant leurs ruches péricliter, les petits apiculteurs amateurs, qui contribuaient à maintenir partout la présence de l'espèce, sont de moins en moins nombreux.
Or la survie de 80 % des plantes à fleurs et la production de 35 % de la nourriture des hommes dépendent de la pollinisation. Aux Etats-Unis, ce marché a été évalué à 15 milliards de dollars. Certes, ni le blé, ni le riz, ni les pommes de terre n'ont besoin d'abeilles. Mais imagine-t-on un monde sans fruits, sans légumes et sans fleurs ? Circonstance aggravante, les autres pollinisateurs ne s'en tirent pas mieux. "On a toutes les raisons de penser que quand l'abeille domestique a des soucis, c'est pire pour les espèces sauvages, car la colonie a un effet protecteur", explique Bernard Vaissière. Les spécialistes de l'abeille se sentent un peu seuls. Nous vivons dans une société "insectophobe", dit Francesco Panella. Pourtant, sans les insectes, rien ne marche. Ils sont la colonne vertébrale des écosystèmes terrestres. "Ce sont les grands oubliés du monde animal, déplore Marie-Pierre Chauzat, membre de l'équipe abeille de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Ils n'ont pas les grands yeux du panda, les belles plumes des oiseaux, la jolie fourrure des bébés phoques."
Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 30.08.07.
Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
ba je croise les doigts, pour l'instant, par chez moi, cette année est très bonne concernant la santé des abeilles et leur multiplication...le miel est certes peu abondant, mais c'est secondaire...
pour lutter contre les pesticides, c'est vrai que c'est la cata; car même si l'on plante plein de mellifères chez soi, les agriculteurs sont peu regardant et pour peu qu'ils traitent leurs champs ou vergers sous une légère brise...c'est bibi qui prend tout...
Pour le Varroa, les grilles placées aux lieux de passage étroits des abeilles sont (à mon mentor apiculteur et à moi) le seul traitement utilisé, et jusqu'à maintenant il nous reussit bien (pas de traitement depuis deux ans et tout semble même aller mieux...)
Enfin, j'espère que nos abeilles tiendront le coup jusqu'à ce que tous ces produits de mort disparaîssent...mais c'est pas gagné...
pour lutter contre les pesticides, c'est vrai que c'est la cata; car même si l'on plante plein de mellifères chez soi, les agriculteurs sont peu regardant et pour peu qu'ils traitent leurs champs ou vergers sous une légère brise...c'est bibi qui prend tout...
Pour le Varroa, les grilles placées aux lieux de passage étroits des abeilles sont (à mon mentor apiculteur et à moi) le seul traitement utilisé, et jusqu'à maintenant il nous reussit bien (pas de traitement depuis deux ans et tout semble même aller mieux...)
Enfin, j'espère que nos abeilles tiendront le coup jusqu'à ce que tous ces produits de mort disparaîssent...mais c'est pas gagné...
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J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: La diversité des abeilles & celle des fleurs sauvages dé
Bon, alors j'ai reçu ma ruche hier....Voici quelques photos de la "chose" !
Le colis :
Vue d'ensemble :
Vue de l'interieur :
On vois bien le "corps" de la ruche et la "hausse" avec chacun un cadre équipée d'une feuille de "cire gauffrée".
Le fond est en grillage pour la lutte contre les "varroas" et la chaleur en été....J'ai un fond coulissant pour fermer en hiver.
Reste plus qu'a trouver un essaim.....ça va pas être facile en ville....
Le colis :
Vue d'ensemble :
Vue de l'interieur :
On vois bien le "corps" de la ruche et la "hausse" avec chacun un cadre équipée d'une feuille de "cire gauffrée".
Le fond est en grillage pour la lutte contre les "varroas" et la chaleur en été....J'ai un fond coulissant pour fermer en hiver.
Reste plus qu'a trouver un essaim.....ça va pas être facile en ville....
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