[Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
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[Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
"Les fils de l'homme" :
http://www.imdb.com/title/tt0206634/
Ce film très récent est excellement bien réalisé, tant sur le plan de la réalisation que des thèmes qu'il aborde. Je le conseille vivement.
Attention spoilers à partir de maintenant
Il est très difficile de parler de ce film, qui est avant tout une expérience cinématographique. Je vais directement à l'interpétation du film.
L'histoire en elle-même est bien sûr un prétexte, et même un prétexte habile que bien entendu la plupart des critiques n'ont pas vu : la stérilité mondiale est bien sûr le fait qu'il n'y ait plus d'avenir pour ce monde-ci.
Le film est sensé se passer en 2027, en fait c'est notre monde à nous. Quelques gadgets technologiques sont crédibles mais mineurs et surtout n'interviennent pas dans l'histoire (foin de "Deus ex Machina")
Ce monde est ravagé par un captialisme global qui a achevé de traire la vache à mort, et qui continue quand même car ceux qui en profitent ne se posent plus de questions. (irresponsabilité complète)
En dehors de la Grande-Bretagne, le monde a sombré dans un chaos type "ex-Yougoslavie" ou "Sierra Leone". Quelques rares personnes ont réussi à se rendre ne Grande-Bretagne, où ils sont pourchassés. L'analogie avec le IIIème Reich n'est pas dissimulée.
Le gouvernement est clairement fasciste, et se justifie au moyen d'une guerre contre la terreur, terreur qu'il fabrique lui-même. (Toute ressemblance avec un pays nord-américain quelqconque serait fortuite)
Les "résistants" sont soit des fanatiques haineux soit des opportunistes, dirigés par des ordures du même calibre que ceux qu'il faudrait remplacer.
Un hippie non-violent a réussi à se créer un havre de paix loin dans la forêt, mais deale quand même de la dope pour vivre (et dans doute pour rester en paix). Il est rattrapé finalement par le chaos (et y succombe).
En dehors d'une classe moyenne ultra-coincée (piégée ?) dans son confort, et l'hyper-élite invisible car barricadée, le reste de la population retourne à la primitivité (à la fin du film, on voit des dessins type "Lascaux" apparaître)
Ce ne sont pas là tous les thèmes abordés (exemple, ca dure dix secondes et on a quand même compris : un type à table concentré sur une sorte d'ordinateur, à faire des trucs qu'on comprend pas, et qui est totalement découplé du monde, peut-être depuis des années)
De fait, il n'y a pas de message dans le film. Il y a une histoire qui est un prétexte, et qui finit comme telle. Ce que nous voyons, c'est nous, c'est la fin de notre monde mais alors on le voit bien bien bien.
Plus que la fin de l'ère du pétrole, c'est toute une civilisation que l'on voit mourir. C'est très impressionnant.
http://www.imdb.com/title/tt0206634/
Ce film très récent est excellement bien réalisé, tant sur le plan de la réalisation que des thèmes qu'il aborde. Je le conseille vivement.
Attention spoilers à partir de maintenant
Il est très difficile de parler de ce film, qui est avant tout une expérience cinématographique. Je vais directement à l'interpétation du film.
L'histoire en elle-même est bien sûr un prétexte, et même un prétexte habile que bien entendu la plupart des critiques n'ont pas vu : la stérilité mondiale est bien sûr le fait qu'il n'y ait plus d'avenir pour ce monde-ci.
Le film est sensé se passer en 2027, en fait c'est notre monde à nous. Quelques gadgets technologiques sont crédibles mais mineurs et surtout n'interviennent pas dans l'histoire (foin de "Deus ex Machina")
Ce monde est ravagé par un captialisme global qui a achevé de traire la vache à mort, et qui continue quand même car ceux qui en profitent ne se posent plus de questions. (irresponsabilité complète)
En dehors de la Grande-Bretagne, le monde a sombré dans un chaos type "ex-Yougoslavie" ou "Sierra Leone". Quelques rares personnes ont réussi à se rendre ne Grande-Bretagne, où ils sont pourchassés. L'analogie avec le IIIème Reich n'est pas dissimulée.
Le gouvernement est clairement fasciste, et se justifie au moyen d'une guerre contre la terreur, terreur qu'il fabrique lui-même. (Toute ressemblance avec un pays nord-américain quelqconque serait fortuite)
Les "résistants" sont soit des fanatiques haineux soit des opportunistes, dirigés par des ordures du même calibre que ceux qu'il faudrait remplacer.
Un hippie non-violent a réussi à se créer un havre de paix loin dans la forêt, mais deale quand même de la dope pour vivre (et dans doute pour rester en paix). Il est rattrapé finalement par le chaos (et y succombe).
En dehors d'une classe moyenne ultra-coincée (piégée ?) dans son confort, et l'hyper-élite invisible car barricadée, le reste de la population retourne à la primitivité (à la fin du film, on voit des dessins type "Lascaux" apparaître)
Ce ne sont pas là tous les thèmes abordés (exemple, ca dure dix secondes et on a quand même compris : un type à table concentré sur une sorte d'ordinateur, à faire des trucs qu'on comprend pas, et qui est totalement découplé du monde, peut-être depuis des années)
De fait, il n'y a pas de message dans le film. Il y a une histoire qui est un prétexte, et qui finit comme telle. Ce que nous voyons, c'est nous, c'est la fin de notre monde mais alors on le voit bien bien bien.
Plus que la fin de l'ère du pétrole, c'est toute une civilisation que l'on voit mourir. C'est très impressionnant.
Andros- Membre fondateur
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Date d'inscription : 12/12/2006
[film] Le temps du loup
"le temps du loup".
http://www.imdb.com/title/tt0324197/
Haneke est un excellent réalisateur, mais il est ardu. Je crois que c'est le réalisateur qui approche au plus près les préoccupations survivalistes, dans leur fondement. "Caché", "Code Inconnu" montrent bien ce qui ne va pas chez nous, et ce en quoi nous sommes vraiment faibles. (J'ai pas encore vu "Benny's video" ni "Funny Games" mais c'est pour bientôt.
Haneke s'intéresse à la bourgeoisie parce que c'est la force motrice de notre société. Elle dicte les comportements et l'économie.
Or cette bourgeoisie est malade. D'aucuns diront qu'elle est décadente, mais ce n'est pas vrai, "Caché" ou "la Pianiste" auraient tout aussi bien pu se passer à l'ère victorienne (nonobstant les détails techniques). La froideur des relations humaines, la déconnexion croissant avec 1. la chaleur humaine 2. la réalité fait qu'elle nous emmène droit dans le mur.
Au-delà de ce mur, c'est "le temps du loup". "Le temps du loup", c'est l'anti-Mad-Max (en fait, l'anti Mad-Max 2 et 3, il n'aurait pas vraiment juré avec Mad Max 1).
Une catastrophe a eu lieu en Europe, on sait pas quoi vraiement, apparemment c'était assez explicite et traumatique, du type méga-Tchernobyl. Quoi qu'il en soit la seule eau potable est l'eau de pluie. (on l'apprendra au milieu du film). Il y a du rationnement et des émeutes en ville.
Malins, cette famille de la classe moyenne supérieure qui se rend dans sa "retreat" quelque part dans une forêt... sauf que la reatraite est occupée par une famille de pauvres hères qui flinguent le père. Du coup, la mère et ses deux gosses se retrouvent sur les chemins, et comme tout le monde sont maintenant des réfugiés (économiques et écologiques).
Et là le film devient génial, parce qu'il montre la difficulté de la vie en dehors du confort moderne, la fragilité des valeurs et des référents culturels (cette même culture qui se gausse du survivalisme aujourd'hui). L'Europe dans ce film est est arrivé au même degré de détresse qu'un pays d'Afrique sous la sécheresse et la guerre, et ca détruit tout.
Certains voient dans la fin une note d'espoir. La fin n'est pas dans le train, elle est juste avant, bien sûr, dans ce bûcher au fin fond de la nuit implacable. C'est le Moyen-Age qui revient.
http://www.imdb.com/title/tt0324197/
Haneke est un excellent réalisateur, mais il est ardu. Je crois que c'est le réalisateur qui approche au plus près les préoccupations survivalistes, dans leur fondement. "Caché", "Code Inconnu" montrent bien ce qui ne va pas chez nous, et ce en quoi nous sommes vraiment faibles. (J'ai pas encore vu "Benny's video" ni "Funny Games" mais c'est pour bientôt.
Haneke s'intéresse à la bourgeoisie parce que c'est la force motrice de notre société. Elle dicte les comportements et l'économie.
Or cette bourgeoisie est malade. D'aucuns diront qu'elle est décadente, mais ce n'est pas vrai, "Caché" ou "la Pianiste" auraient tout aussi bien pu se passer à l'ère victorienne (nonobstant les détails techniques). La froideur des relations humaines, la déconnexion croissant avec 1. la chaleur humaine 2. la réalité fait qu'elle nous emmène droit dans le mur.
Au-delà de ce mur, c'est "le temps du loup". "Le temps du loup", c'est l'anti-Mad-Max (en fait, l'anti Mad-Max 2 et 3, il n'aurait pas vraiment juré avec Mad Max 1).
Une catastrophe a eu lieu en Europe, on sait pas quoi vraiement, apparemment c'était assez explicite et traumatique, du type méga-Tchernobyl. Quoi qu'il en soit la seule eau potable est l'eau de pluie. (on l'apprendra au milieu du film). Il y a du rationnement et des émeutes en ville.
Malins, cette famille de la classe moyenne supérieure qui se rend dans sa "retreat" quelque part dans une forêt... sauf que la reatraite est occupée par une famille de pauvres hères qui flinguent le père. Du coup, la mère et ses deux gosses se retrouvent sur les chemins, et comme tout le monde sont maintenant des réfugiés (économiques et écologiques).
Et là le film devient génial, parce qu'il montre la difficulté de la vie en dehors du confort moderne, la fragilité des valeurs et des référents culturels (cette même culture qui se gausse du survivalisme aujourd'hui). L'Europe dans ce film est est arrivé au même degré de détresse qu'un pays d'Afrique sous la sécheresse et la guerre, et ca détruit tout.
Certains voient dans la fin une note d'espoir. La fin n'est pas dans le train, elle est juste avant, bien sûr, dans ce bûcher au fin fond de la nuit implacable. C'est le Moyen-Age qui revient.
Andros- Membre fondateur
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Je suis vraiment déçu car le film ne passe plus et je n'ai pas pu le voir au ciné. PdeBdeM, il est sorti le 18 octobre...
La créativité cinématographique, faut la chercher pour la trouver. Les films à gros budgets sont de plus en plus des adaptations de romans, sniffff.
Les Fils de l'homme d'Alfonso Cuaron est l'adaptation du roman homonyme de P.D. James publié en 1993
La créativité cinématographique, faut la chercher pour la trouver. Les films à gros budgets sont de plus en plus des adaptations de romans, sniffff.
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Andros- Membre fondateur
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Date d'inscription : 12/12/2006
Films post apocalyptiques
The Postman
film américain réalisé par Kevin Costner sorti en 1997. Il est adapté d'un roman éponyme de David Brin, publié en 1985.
Synopsis :
2013, le monde est devasté. Les rares survivants vivent comme ils peuvent sur les restes de la civilisation disparue. Le Général auto-proclamé Bethlehem à la tête d'une armée conséquente décide d'imposer son pouvoir par la force. Mais heureusement un voyageur solitaire va s'opposer à lui... (merci Wikipédia)
J'ai adoré ce film, qui a pourtant reçu de virulentes critiques.
film américain réalisé par Kevin Costner sorti en 1997. Il est adapté d'un roman éponyme de David Brin, publié en 1985.
Synopsis :
2013, le monde est devasté. Les rares survivants vivent comme ils peuvent sur les restes de la civilisation disparue. Le Général auto-proclamé Bethlehem à la tête d'une armée conséquente décide d'imposer son pouvoir par la force. Mais heureusement un voyageur solitaire va s'opposer à lui... (merci Wikipédia)
J'ai adoré ce film, qui a pourtant reçu de virulentes critiques.
Mariner- Membre Premium
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Je viens enfin de voir le film "le temps du loup" (merci amazon !) : je comprends un peu mieux pourquoi la censure l'a descendu en flamme !
Le film est en effet hors norme : pas de héros (peut-être la fille ?), pas de début, pas de fin, peu d'explications sur le contexte du film. On voit seulement les acteurs se dépatouiller (mal) au jour le jour pour subvenir à leurs besoins élémentaires, en attendant la venue d'un improbable train qui les sauvera du m**dier.
On a l'impression que tout part en sucette : plus d'approvisionnements, troc ou débrouille pour trouver de quoi boire et manger, réglements de comptes, premiers morts suite au manque de soins, suicides...
C'est clair qu'un critique parisien ne peut saisir la force de ce film !
Plusieurs allusions m'ont échappé : le fait par exemple que la caméra s'attarde si longtemps sur une carte postale. J'ai cru comprendre que les nuages, de par leur forme, rappelle un vague champignon nucléaire...
Au passage, le mythe de la "retreat" perdue au milieu de nul part en prend un coup !
En conclusion : un film qui dérange, à voir.
Rammstein
Le film est en effet hors norme : pas de héros (peut-être la fille ?), pas de début, pas de fin, peu d'explications sur le contexte du film. On voit seulement les acteurs se dépatouiller (mal) au jour le jour pour subvenir à leurs besoins élémentaires, en attendant la venue d'un improbable train qui les sauvera du m**dier.
On a l'impression que tout part en sucette : plus d'approvisionnements, troc ou débrouille pour trouver de quoi boire et manger, réglements de comptes, premiers morts suite au manque de soins, suicides...
C'est clair qu'un critique parisien ne peut saisir la force de ce film !
Plusieurs allusions m'ont échappé : le fait par exemple que la caméra s'attarde si longtemps sur une carte postale. J'ai cru comprendre que les nuages, de par leur forme, rappelle un vague champignon nucléaire...
Au passage, le mythe de la "retreat" perdue au milieu de nul part en prend un coup !
En conclusion : un film qui dérange, à voir.
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Salut à tous,
J'ai un vague souvenir (l'age, l'alcool...ça aide pas...) d'un film, ou téléfilm, anglais avec un titre comme "terres brulées".
Le sujet:
Suite à une épidémie mondiale, d'abord sur le bétail et ensuite sur les humains, il s'en suit un beau bordel ( famine,émeutes...).
Les "héros" sont une famille ordinaire qui tente de rejoindre leur maison de campagne....
Comme je suis clair, n'est-il pas? 8)
Je compte sur votre culture cinématographique pour me retrouver le titre exacte.
Petrus16
J'ai un vague souvenir (l'age, l'alcool...ça aide pas...) d'un film, ou téléfilm, anglais avec un titre comme "terres brulées".
Le sujet:
Suite à une épidémie mondiale, d'abord sur le bétail et ensuite sur les humains, il s'en suit un beau bordel ( famine,émeutes...).
Les "héros" sont une famille ordinaire qui tente de rejoindre leur maison de campagne....
Comme je suis clair, n'est-il pas? 8)
Je compte sur votre culture cinématographique pour me retrouver le titre exacte.
Petrus16
Petrus16- Membre Premium
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Date d'inscription : 14/02/2007
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Petrus, le film ne serait-il pas "No blade of grass" ? Une maladie
frappe toutes les plantes de la famille des herbes, dont les céréales,
un gars va emmener les siens chez son frère en Ecosse (à un moment il y
a une bataille entre motards à cornes (si!) et les réfugiés)
Sinon, dans la catégorie bizarre, il y a la mini-série "Day of the
Triffids" dans laquelle il y a des lumières très jolies un soir, que
tout le monde ou presque va admirer... et devenir aveugle le lendemain.
Le problème c'est qu'il y a des plantes mobiles (!) qui sont très aggressives et butent tout ce qui bouge.
frappe toutes les plantes de la famille des herbes, dont les céréales,
un gars va emmener les siens chez son frère en Ecosse (à un moment il y
a une bataille entre motards à cornes (si!) et les réfugiés)
Sinon, dans la catégorie bizarre, il y a la mini-série "Day of the
Triffids" dans laquelle il y a des lumières très jolies un soir, que
tout le monde ou presque va admirer... et devenir aveugle le lendemain.
Le problème c'est qu'il y a des plantes mobiles (!) qui sont très aggressives et butent tout ce qui bouge.
Andros- Membre fondateur
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Date d'inscription : 12/12/2006
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Merci
Je vais de ce pas essayer de l'avoir sur l' e-âne.
C'est surement pas un blockbuster mais ça m'avait marqué...
Comme Malville d'ailleurs!!!
Encore merci Andros
Petrus16
Je vais de ce pas essayer de l'avoir sur l' e-âne.
C'est surement pas un blockbuster mais ça m'avait marqué...
Comme Malville d'ailleurs!!!
Encore merci Andros
Petrus16
Petrus16- Membre Premium
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Date d'inscription : 14/02/2007
ciné
28 Jours Plus Tard
La fiche allociné (lien) :
"Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent.
28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux "Contaminés" assoiffés de violence. C'est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d'un profond coma..."
Film d'horreur britannique avec débauche de zombis enragés et assoifés de sang, "28 jours plus tard" offre une vision apocalyptique d'une métropole complétement désertée de ses habitants (les images sont impressionnantes). Le héros erre d'abord sans but dans la grande cité, puis doit fuir devant des hordes de zombis. Un groupe de survivants lui sauve la vie. Commence alors la grande aventure pour sortir de ce piège et rejoindre les humains...
La suite "28 semaines plus tard" devrait bientôt sortir (lien).
Rammstein
La fiche allociné (lien) :
"Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent.
28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux "Contaminés" assoiffés de violence. C'est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d'un profond coma..."
Film d'horreur britannique avec débauche de zombis enragés et assoifés de sang, "28 jours plus tard" offre une vision apocalyptique d'une métropole complétement désertée de ses habitants (les images sont impressionnantes). Le héros erre d'abord sans but dans la grande cité, puis doit fuir devant des hordes de zombis. Un groupe de survivants lui sauve la vie. Commence alors la grande aventure pour sortir de ce piège et rejoindre les humains...
La suite "28 semaines plus tard" devrait bientôt sortir (lien).
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
C'est de cette que j'imagine la société de l'après-pétrole. Je crois que la catastrophe qui nous guette sera d'une ampleur sans précédent (famine, épidémie, violence) mais pas très "spectaculaire" cinématographiquement parlant.
________________________________________________________
Jep. En 1950, nous pensions pouvoir faire reverdir les déserts.
En 2050, nous aurons réussi à désertifier la Terre entière.
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
si l'on prend comme élément important la disparition de la nourriture le scénario va heureusement alors être de courte durée :-)
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[film] L'aube rouge
L'aube rouge
Le résumé d'allocine ( lien) :
"Par une belle journée d'automne, des centaines de parachutistes sous les ordres du colonel Ernesto Bella prennent d'assaut la ville de Calumet, au Colorado. Les Cubains alliés aux Soviétiques viennent de déclencher les hostilités contre les États-Unis."
Ce film est l'archétype du survivalisme à l'américaine. D'ailleurs le réalisateur (John Milius - Le vol de l'intruder, Conan le Barbare..., scénariste d'apocalypse Now, Jeremiah Johnson, L'inspecteur Harry...), ne cache pas sa sympathie pour les milices suprématistes...
Début de la 3e guerre mondiale : un groupe d'ados voit son petit village attaqué par des parachutistes communistes russes et cubains (belle scène d'attaque de l'école, réalisée avec seulement une cinquantaine de parachutistes !). Ces derniers massacrent ceux qui se mettent en travers de leur chemin, et commencent à rafler la population. Le groupe part se réfugier dans les montagnes, après un passage obligé au drugstore du coin où ils prennent arcs, flêches, couteaux, munitions, fusils, chips... S'ensuivent alors plusieurs coups de mains contre les forces d'occupation russo-cubaines : embuscades, attaques de convois, de dépôts d'armes, etc. Les cocos envoient bien sûr leurs spetznats sur les traces des résistants pubères, sans succès. Après quelques péripéties (trahisons, disputes, combats épiques...) les gentils finissent par gagner, mais meurent tous à la fin.
Le film est rempli d'action (belles scènes de tir au RPG). Le manque de moyens est criant (le même char a dû être utilisé pour tourner toute les scènes), l'anti-communisme primaire de rigueur et le nationalisme américain une constante. Ceci-dit on ne s'ennuie pas et dans le genre "série B" c'est plutôt divertissant, et presque bien filmé. Tous les acteurs ont fait par la suite une belle carrière à Hollywood : le couple de "Dirty Dancing" Patrick Swayze et Lea Thompson, Charlie Sheen...
Rammstein
Le résumé d'allocine ( lien) :
"Par une belle journée d'automne, des centaines de parachutistes sous les ordres du colonel Ernesto Bella prennent d'assaut la ville de Calumet, au Colorado. Les Cubains alliés aux Soviétiques viennent de déclencher les hostilités contre les États-Unis."
Ce film est l'archétype du survivalisme à l'américaine. D'ailleurs le réalisateur (John Milius - Le vol de l'intruder, Conan le Barbare..., scénariste d'apocalypse Now, Jeremiah Johnson, L'inspecteur Harry...), ne cache pas sa sympathie pour les milices suprématistes...
Début de la 3e guerre mondiale : un groupe d'ados voit son petit village attaqué par des parachutistes communistes russes et cubains (belle scène d'attaque de l'école, réalisée avec seulement une cinquantaine de parachutistes !). Ces derniers massacrent ceux qui se mettent en travers de leur chemin, et commencent à rafler la population. Le groupe part se réfugier dans les montagnes, après un passage obligé au drugstore du coin où ils prennent arcs, flêches, couteaux, munitions, fusils, chips... S'ensuivent alors plusieurs coups de mains contre les forces d'occupation russo-cubaines : embuscades, attaques de convois, de dépôts d'armes, etc. Les cocos envoient bien sûr leurs spetznats sur les traces des résistants pubères, sans succès. Après quelques péripéties (trahisons, disputes, combats épiques...) les gentils finissent par gagner, mais meurent tous à la fin.
Le film est rempli d'action (belles scènes de tir au RPG). Le manque de moyens est criant (le même char a dû être utilisé pour tourner toute les scènes), l'anti-communisme primaire de rigueur et le nationalisme américain une constante. Ceci-dit on ne s'ennuie pas et dans le genre "série B" c'est plutôt divertissant, et presque bien filmé. Tous les acteurs ont fait par la suite une belle carrière à Hollywood : le couple de "Dirty Dancing" Patrick Swayze et Lea Thompson, Charlie Sheen...
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
J'ai adoré ce film, au cinema c'etait assez impressionnat.
Les scenes d'action sont tres bien faite.
Mention speciale au pick up des guerilleros francais
Les scenes d'action sont tres bien faite.
Mention speciale au pick up des guerilleros francais
Olcos- Membre Premium
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Date d'inscription : 21/02/2007
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Mention spéciale à la réplique suivante:
Le protagoniste principal s'étonne de voir le ministre des arts continuer à collecter et préserver des oeuvres d'art alors que d'ici cent ans plus personne ne viendra les voir (pour cause de stérilité mondiale).
Sa réponse: "Il suffit de ne pas y penser"...
Le protagoniste principal s'étonne de voir le ministre des arts continuer à collecter et préserver des oeuvres d'art alors que d'ici cent ans plus personne ne viendra les voir (pour cause de stérilité mondiale).
Sa réponse: "Il suffit de ne pas y penser"...
Atom- Membre
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Emploi : Annee sabatique
Date d'inscription : 25/03/2007
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Je l'ai vu finalement. C'est pas mal. J'aime bien le 4x4 sur-blindé du militaire qui les fait rentrer dans la prison :-D
________________________________________________________
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Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
[Littérature / Film] Le dernier rivage
Le dernier rivage
J'ai lu le livre, et l'ai trouvé un poil ennuyeux par moment, bien que le sujet soit intéressant. L'adaptation cinéma, fidèle, date un peu (1964). Je me suis endormi en la visionnant...
Le résumé du film, pompé sur Amazon (ici) :
"1964. Une guerre atomique a ravagé presque toute l'hémisphère nord de la planète. Un sous-marin américain fait alors escale en Australie. Mais les retombées radioactives se rapprochent lentement..."
Le livre décrit la vie en Australie sous la menace sans cesse grandissante de ce nuage radioactif qui approche. Les militaires envoient des reconnaissances vers le nord, dans l'espoir de trouver des traces de vie humaine, mais tout est mort. Et le nuage destructeur approche inéluctablement... La population australienne sombre lentement dans le désespoir et l'alcoolisme, et prend conscience que l'humanité va s'éteindre définitivement.
Pour résumer : no future ! On va tous finir mort et radioactif... Cela devrait plaire à Capausoleil !
Rammstein
J'ai lu le livre, et l'ai trouvé un poil ennuyeux par moment, bien que le sujet soit intéressant. L'adaptation cinéma, fidèle, date un peu (1964). Je me suis endormi en la visionnant...
Le résumé du film, pompé sur Amazon (ici) :
"1964. Une guerre atomique a ravagé presque toute l'hémisphère nord de la planète. Un sous-marin américain fait alors escale en Australie. Mais les retombées radioactives se rapprochent lentement..."
Le livre décrit la vie en Australie sous la menace sans cesse grandissante de ce nuage radioactif qui approche. Les militaires envoient des reconnaissances vers le nord, dans l'espoir de trouver des traces de vie humaine, mais tout est mort. Et le nuage destructeur approche inéluctablement... La population australienne sombre lentement dans le désespoir et l'alcoolisme, et prend conscience que l'humanité va s'éteindre définitivement.
Pour résumer : no future ! On va tous finir mort et radioactif... Cela devrait plaire à Capausoleil !
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Probablement le film post apocalyptique (et passablement survivaliste) que j'ai le plus apprécié ; très (trop) peu connu. Passé à la télé il y a des siècles, mais dispo en dvd : VIRUS
http://www.sancho-asia.com/article.php3?id_article=393
http://www.sancho-asia.com/article.php3?id_article=393
Kinji Fukasaku a connu la consécration internationale grâce à son film Battle Royale (2000), mais il était déjà très populaire dans les années 70 au Japon suite au succès de la série des Combat sans Code d’Honneur. Il ne s’est alors pas limité au genre des films de yakusa. Outre le film de SF ou de samouraï, il se lança en 1980 dans un projet a l’allure très ambitieuse avec un casting international. Virus (Fukkatsu no Hi) est un film d’anticipation au budget visiblement très confortable mais qui malheureusement n’est pas soutenu par un scénario très excitant. Mais suite au SARS et à l’heure où Danny Boyle renoue avec le succès grâce à son film 28 Days After, il serait dommage de se priver de ce Virus.
Alors que la tension est encore extrêmement forte entre les USA et l’URSS, des agents de ce dernier pays s’emparent d’un virus développé en secret par l’armée américaine. Malheureusement, leur avion s’écrase et en quelques mois le monde est dévasté par le virus. Seuls les habitants des bases de l’Antarctique sont épargnés. Devant s’entraider, ils apprennent bientôt qu’un séisme menace de déclencher les tirs nucléaires américains automatisés et leur réponse russe...
Virus se veut plus une réflexion sur l’absurdité de la guerre qu’une fresque apocalyptique. Dans une première et longue partie, le film s’attache à savoir comment faire cohabiter des survivants, après avoir décrit la propagation du Virus et l’incapacité des Etats à offrir une solution. Des survivants qui en dépit de la destruction totale de leurs nations respectives ne peuvent oublier leurs griefs. Cette partie apparaît à peu près plausible mais malheureusement trop caricaturale pour être véritablement convaincante. Entre l’éternel affrontement bipolaire USA/URSS, les personnages peu subtils, un point de vue uniquement américain, les références très appuyées à Dr. Folamour, et enfin la prédiction d’un séisme un peu trop forcée (vieux fantasme japonais), Virus peine à proposer un angle d’approche un peu original et devient très vite une succession de clichés.
Le film possède tout de même ce charme des films ambitieux qui savent parfois poser les bonnes questions mais ne parviennent ni à proposer une réponse très réaliste ou convaincante ni à se démarquer par une originalité quelconque dans le traitement ou dans la forme. Il est tout de même amusant de voir les survivants de Virus régler, avec une surprenante diplomatie et un calme étonnant, le problème de la reproduction quand on sait que les femmes sont en large infériorité numérique. Visiblement, Danny Boyle n’est pas du même avis.
Si l’optimisme semble un instant l’emporter lorsque toutes les nations finissent par trouver un accord et parviennent à prendre des décisions communes, c’est bien mal connaître Fukasaku que de croire que cela va continuer ainsi. D’une vision presque humaniste et positive - voire naïve, le film bascule à nouveau dans l’horreur lorsque les missiles nucléaires finissent de ravager la Terre en dépit des efforts de deux hommes, un japonais et un américain, pour stopper le système de déclenchement automatique du feu nucléaire américain. En totale rupture avec ce qui précédait, le film bascule pour la partie post-holocauste dans une sorte de voyage initiatique version traversée du désert, en filmant l’errance d’un survivant japonais seul à la recherche d’éventuels survivants. Une partie pour le moins déconcertante, et peu crédible, qui n’existe par ailleurs pas dans toutes les versions du film puisque des 155 minutes originelles, la version américaine, par exemple, ne garde que 108 minutes.
Voulant donner une version certainement la plus réaliste possible, Virus échoue à porter son attention sur les personnages - et sur le scénario -, en ne faisant que survoler chacun d’eux sans que le spectateur puisse véritablement s’identifier à l’un d’eux en particulier. On regarde donc le budget se déployer à l’écran en se demandant un peu à quoi bon tout cela. Certainement que choisir entre le virus ou le feu nucléaire aurait déjà été une première étape en vue de simplifier les choses. Ensuite, apporter un peu plus d’humanité - ou du moins de réactions plus humaines, n’aurait pas été un mal. Reste un sentiment diffus, mais saisissant, de peur (plus devant le ton assez neutre voire glacial que devant les images projetées) et d’envie subite d’aller voir les pingouins. A noter enfin le délicieux thème du film, en français.
Virus est disponible en DVD au Japon, dans un coffret contenant les deux versions (longue et américaine) du film.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Rammstein a écrit:Un paquet de films intitulés "Virus" est sorti depuis l'invention du cinéma ! Cette version-là est l'oeuvre de Kinji Fukasaku, et est carrément apocalyptique.
Le résumé et la critique du film, péchés sur www.sancho-asia.com (ici) :
"Kinji Fukasaku a connu la consécration internationale grâce à son film Battle Royale (2000), mais il était déjà très populaire dans les années 70 au Japon suite au succès de la série des Combat sans Code d’Honneur. Il ne s’est alors pas limité au genre des films de yakusa. Outre le film de SF ou de samouraï, il se lança en 1980 dans un projet a l’allure très ambitieuse avec un casting international. Virus (Fukkatsu no Hi) est un film d’anticipation au budget visiblement très confortable mais qui malheureusement n’est pas soutenu par un scénario très excitant. Mais suite au SARS et à l’heure où Danny Boyle renoue avec le succès grâce à son film 28 Days After, il serait dommage de se priver de ce Virus.
Alors que la tension est encore extrêmement forte entre les USA et l’URSS, des agents de ce dernier pays s’emparent d’un virus développé en secret par l’armée américaine. Malheureusement, leur avion s’écrase et en quelques mois le monde est dévasté par le virus. Seuls les habitants des bases de l’Antarctique sont épargnés. Devant s’entraider, ils apprennent bientôt qu’un séisme menace de déclencher les tirs nucléaires américains automatisés et leur réponse russe...
Virus se veut plus une réflexion sur l’absurdité de la guerre qu’une fresque apocalyptique. Dans une première et longue partie, le film s’attache à savoir comment faire cohabiter des survivants, après avoir décrit la propagation du Virus et l’incapacité des Etats à offrir une solution. Des survivants qui en dépit de la destruction totale de leurs nations respectives ne peuvent oublier leurs griefs. Cette partie apparaît à peu près plausible mais malheureusement trop caricaturale pour être véritablement convaincante. Entre l’éternel affrontement bipolaire USA/URSS, les personnages peu subtils, un point de vue uniquement américain, les références très appuyées à Dr. Folamour, et enfin la prédiction d’un séisme un peu trop forcée (vieux fantasme japonais), Virus peine à proposer un angle d’approche un peu original et devient très vite une succession de clichés.
Le film possède tout de même ce charme des films ambitieux qui savent parfois poser les bonnes questions mais ne parviennent ni à proposer une réponse très réaliste ou convaincante ni à se démarquer par une originalité quelconque dans le traitement ou dans la forme. Il est tout de même amusant de voir les survivants de Virus régler, avec une surprenante diplomatie et un calme étonnant, le problème de la reproduction quand on sait que les femmes sont en large infériorité numérique. Visiblement, Danny Boyle n’est pas du même avis.
Si l’optimisme semble un instant l’emporter lorsque toutes les nations finissent par trouver un accord et parviennent à prendre des décisions communes, c’est bien mal connaître Fukasaku que de croire que cela va continuer ainsi. D’une vision presque humaniste et positive - voire naïve, le film bascule à nouveau dans l’horreur lorsque les missiles nucléaires finissent de ravager la Terre en dépit des efforts de deux hommes, un japonais et un américain, pour stopper le système de déclenchement automatique du feu nucléaire américain. En totale rupture avec ce qui précédait, le film bascule pour la partie post-holocauste dans une sorte de voyage initiatique version traversée du désert, en filmant l’errance d’un survivant japonais seul à la recherche d’éventuels survivants. Une partie pour le moins déconcertante, et peu crédible, qui n’existe par ailleurs pas dans toutes les versions du film puisque des 155 minutes originelles, la version américaine, par exemple, ne garde que 108 minutes.
Voulant donner une version certainement la plus réaliste possible, Virus échoue à porter son attention sur les personnages - et sur le scénario -, en ne faisant que survoler chacun d’eux sans que le spectateur puisse véritablement s’identifier à l’un d’eux en particulier. On regarde donc le budget se déployer à l’écran en se demandant un peu à quoi bon tout cela. Certainement que choisir entre le virus ou le feu nucléaire aurait déjà été une première étape en vue de simplifier les choses. Ensuite, apporter un peu plus d’humanité - ou du moins de réactions plus humaines, n’aurait pas été un mal. Reste un sentiment diffus, mais saisissant, de peur (plus devant le ton assez neutre voire glacial que devant les images projetées) et d’envie subite d’aller voir les pingouins. A noter enfin le délicieux thème du film, en français."
J'ai eu l'occasion de voir ce film à la TV francaise il y a plus de 15 ans. Il m'avait bien marqué à l'époque, car il montre les conséquences d'une guerre biologique ET atomique. Depuis il a dû vieillir, mais la menace demeure toujours présente en ce qui nous concerne.
Le film est presque introuvable. Peut-être sur ebay ?
Rammstein
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Rammstein a écrit:Pour résumer : no future ! On va tous finir mort et radioactif... Cela devrait plaire à Capausoleil !Rammstein
Ha ben....je l'avais pas vu ce commentaire
Bon...Il faut être honnête...Toute preparation à un evenement quel qu'il soit engendre forcement une certaine "attente" de cet evenement !
Mais cela ne veux pas dire que l'on sera responsable de son accomplissement....
Harghhhh ! Il est où "le bouton rouge".....
Capausoleil- Membre Premium
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[film] Waterworld
Waterworld
Il me semble que personne en a parlé ici...
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13247.html
Pour moi un chef d'oeuvre absolu, injustement descendu par les critiques.
Avec des moments d'anthologie pour nous survivalistes, comme le recyclage de l'urine dans un alambic (jusqu'à la dernière goutte mmmh!), l'âpre bataille pour un plant de citron, la chasse au monstre marin avec un double-harpon et.....
...le bateau de Mariner (Kevin Costner) bien-sur, une pure merveille!....
Il me semble que personne en a parlé ici...
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13247.html
Pour moi un chef d'oeuvre absolu, injustement descendu par les critiques.
Avec des moments d'anthologie pour nous survivalistes, comme le recyclage de l'urine dans un alambic (jusqu'à la dernière goutte mmmh!), l'âpre bataille pour un plant de citron, la chasse au monstre marin avec un double-harpon et.....
...le bateau de Mariner (Kevin Costner) bien-sur, une pure merveille!....
Outback- Membre
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Date d'inscription : 09/04/2007
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Je suis aussi un grand fan de Waterworld, à cause de son bateau, j'hésite entre un monocoque, un catamaran et un trimaran, je pèse le pour et le contre entre tous..
Par contre, c'est quoi l'espèce d'hélice géante qu'il a sur son mat? une éolienne?
En général, j'adore Kevin dans tous ses films. The Postman, c'est vraiment mon film culte. Je ne comprends pas pourquoi cet acteur est si peu apprécié.
Par contre, c'est quoi l'espèce d'hélice géante qu'il a sur son mat? une éolienne?
En général, j'adore Kevin dans tous ses films. The Postman, c'est vraiment mon film culte. Je ne comprends pas pourquoi cet acteur est si peu apprécié.
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Par contre, c'est quoi l'espèce d'hélice géante qu'il a sur son mat? une éolienne?
Non c'est une voile pendulaire il me semble... Par contre je crois que ça doit être relié à l'hélice du bateau pour le faire avancer.
Alors c'est sur la vitesse est pas extraordinaire mais elle est constante et aucune manoeuvre n'est nécessaire par rapport à une voile classique.
j'hésite entre un monocoque, un catamaran et un trimaran, je pèse le pour et le contre entre tous..
Les multicoques ont la réputation d'être instables par gros temps. On m'a toujours dit qu'ils étaient plutôt réservés à la plaisance en eau calme, à la navigation entre des atolls par exemple.
Quand on y réfléchit, c'est d'ailleurs logique, les contraintes entre les différents éléments doivent être énormes par mer formée, et si l'un d'entre eux est endommagé, c'est toute la stabilité de l'ensemble qui est compromise.
... plutôt inquiétant pour un survivor isolé...
AMHA, mieux vaut miser sur du rustique et de l'éprouvé, un monocoque acier par exemple...
...mais je ne suis pas marin, as-tu déjà posé la question à un pro ?
( sa réponse m'intéresse vivement !!!)
Outback- Membre
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Localisation : Plein sud
Date d'inscription : 09/04/2007
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Un monocoque en acier serait parfait, j'en ai parlé dans ce vieux post sorti d'outre-tombe :!:
Ma préfèrence pour l'acier est du à sa solidité et au fait que si le bateau se retourne, la quille sera tellement lourde qu'elle basculera d'elle même le voilier à l'endroit. Je n'ai pas eu l'occasion de poser des questions à un pro .
Une autre caractéristique que je souhaiterai, ce serait 2 mats, donc soit un ketch, soit une goëlette. Si un mat se casse dans une tempête, il m'en restera un autre..
Ma préfèrence pour l'acier est du à sa solidité et au fait que si le bateau se retourne, la quille sera tellement lourde qu'elle basculera d'elle même le voilier à l'endroit. Je n'ai pas eu l'occasion de poser des questions à un pro .
Une autre caractéristique que je souhaiterai, ce serait 2 mats, donc soit un ketch, soit une goëlette. Si un mat se casse dans une tempête, il m'en restera un autre..
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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