Bois de chauffage

Perso, depuis 2 ans, je développe mes relations avec mes voisins les moins connus et cela devient très intéressant : on nous a débarrassé de résineux (ne plantez pas ces merdes !) qui nous gênaient sur un de nos terrains.

Certes, ils ont gardé le bois coupé quand ils ont nettoyé notre haie mais nous n'en avions pas le temps, ni la capacité.

Alfgard a écrit:on nous a débarrassé de résineux (ne plantez pas ces merdes !)

Ca me fait de la peine de lire cela. Les résineux représentent 35 % du volume sur pied de la forêt française mais 85 % de ce qui sort de nos scieries. C'est donc le groupe d'essence le plus demandé, le plus utilisé, le plus adapté aux besoins actuels en bois d'oeuvre. Du point de vue du propriétaire forestier, cette adéquation au marché donne une certaine garantie de rémunération donc ce sont de "bonnes" essences pour lui. Le propriétaire d'un bois de Douglas arrivant à maturité ne pense certainement pas que c'est "de la merde".

Que des résineux puissent poser certains problèmes par rapport à une utilisation de terrain comme jardin ou comme terre agricole, sans doute. C'est comme tout : si ce n'est pas adapté au besoin, si ce n'est pas à sa place, ça pose problème. Il faut prendre en compte leurs caractéristiques : taille adulte, effet sur le sol, ombre... Le résineux vit sa vie de résineux et développe ses caractéristiques de résineux. S'il pose problème là où il est, ça veut juste dire que la personne qui l'a planté était incompétente et n'a pas pris en compte les caractéristiques de cet arbre par rapport à ses besoins d'utilisation du sol.

Autre exemple : un noyer pousse très grand, fait une ombre épaisse et stérilise presque le sol (pas grand chose ne pousse en dessous). Si quelqu'un plante un noyer dans son petit jardin potager situé en façade sud de la maison, 15 ou 20 ou 30 ans plus tard, il trouvera ça très chiant que plus rien ne pousse dans le jardin et que la maison soit si sombre. Mais c'est pas le noyer qui est "de la merde", c'est la personne qui l'a planté qui a agi stupidement.

Ce n'est pas utilisable pour le feu ! Et en ayant eut sur une autre partie de mon terrain, j'ai été contrainte de les laisser pourrir en rondelles (ils encombrent cette partie). Dans mon coin, aucune scierie n'en veut !

Je pense plutôt planter du hêtre, du noisetier, du néflier et du frêne, j'ai déjà du saule, du noisetier, du charme et de l'érable. J'aurais aimé mettre de l'orme mais il ne sera jamais assez grand pour être utile !

alors si c'est utilisable pour Allumer les feux . Perso je fais chaque année un échange , un stére d'épicéa contre un stére de hêtre , et le résineux je le fends en tout petits morceaux pour faire les démarrages ...

de plus au niveau combustion ,même si les résineux brûlent plus vite , ils rayonnent plus , et donc chauffent plus vite , mais durent moins longtemps

Si mes souvenirs sont bons à poids égal, les résineux donnent plus de chaleur en brulant que les autres.

serilynpayne a écrit:alors si c'est utilisable pour Allumer les feux .

Moi, je pensais au feu alimentaire : grillades, rotis, poulets, etc...

Alfgard : comme je l'ai déjà dit, une essence d'arbre est adaptée (ou non) en fonction de nos besoins, de la place disponible, de la nature du sol, de l'échéance de temps etc.
A moins que tu ne veuilles te lancer dans une discussion détaillée du pourquoi du comment du choix de tes essences, ce n'est peut-être pas la peine d'approfondir. Tu as l'air satisfaite de ton choix, tant mieux ; c'est ce qui compte, n'est-ce pas ?

Moi je faisais juste remarquer que sur un forum qui promeut la qualité de l'information, il n'est pas très judicieux de déclarer au détour d'une parenthèse que tout un vaste groupe d'essences d'arbres serait "de la merde". C'est tout.

C'est comme si, parce que j'ai n'aime pas la salade et que mon terrain est inadapté aux carottes, je déclarais "les légumes, c'est de la merde". Ca n'a pas de sens.

Alf tu ne passes pas 3 stères pour les grillades !!!

Pour la cuisine les bois qui vont bien :

charme
châtaignier
chêne
érable
frêne
hêtre
noyer
olivier
orme
robinier

Quand je dis qu'ils vont bien , c'est qu'ils n'éclatent pas , qu'ils produisent une bonne braise et ne donnent pas un goût désagréable aux aliments .

Perso, je me chauffe régulièrement avec 50% chêne 50% douglas (pin) dans une cuisinière à bois g*din qui fait chauffage central pour une maison d'env. 90 à 100 m² depuis 2002 (parce que ce sont les chutes de la scierie locale pas cher). Pouvoir calorifique du douglas plus qu'acceptable, encrassement j'ai encore rien vu (et pourtant je suis pas une fée du logis du ramonage). Donc si Alfgard a du résineux en trop, je suis preneur !
(Cette année, je me chauffe à 90% avec du saule, il en faut un peu plus, mais quand c'est gratos...)
Je récupère aussi du chataigner chez des gens qui ont une cheminée, parce que ce bois éclate et projette des petites braises partout dans la pièce dans leur foyer ouvert... Chez moi c'est clos, ça peut péter, ça m'empêche pas de dormir !.

Mes aliments, dans une cocotte sur un poële à bois, ils se foutent pas mal du combustible
Tiens, je vais même finir mon pot-au-feu avec du charbon en boulets de récup', parce que ça caille dur ce soir...

@Demeter : il y a un film assez sympa sur le sujet des groupes familiaux déjà constitués amenés à vivre ensemble : "Je déteste les enfants des autres"... Et encore, ils ne sont qu'en vacances, pas encore en communauté de vie....

Cordialement
Fokeltok

Salut les membres, 

L'hiver est là, il commence à faire froid.
Alors, voici une façon de tailler son billot de manière à ce que les bûches ne partent pas dans tous les sens quand on les fend. "Le billot à dos".

Petit schéma rapide effectué avec un logiciel 3D..

Il y a un sacré travail de sculpture pour en arriver la, même si je doute pas de l'efficacité ensuite.
Perso je préfère la technique de la chaîne, qui augmente sensiblement le rendement avec pas grand chose (le ressort tendeur peut être fait avec un bout de chambre à air de vélo)
https://www.youtube.com/watch?v=54mCHe26YeQ

Sinon, il y a cette technique aussi, que j'utilisais et qui me convenait parfaitement :

Jeff01 a écrit:l y a un sacré travail de sculpture pour en arriver la

On peut faciliter la chose en utilisant une forme rectangulaire plutôt que circulaire et avec une tronçonneuse l'affaire est faite.
Ou alors, on rajoute une plaque en métal en la fixant sur l'arrière du billot.

ici, j'ai la chance d'avoir des chemins d'exploitation bordés essentiellement de frênes, de robiniers, + quelques autres essences d'arbres (tamaris, pins, lauriers, poivriers sauvages ...),
ajouté aux quelques 400 oliviers sur les terres de mes cousins, j'ai donc de quoi faire pour alimenter mon stock de bois de chauffe juste par la taille et l'entretien (abattage de bois morts ou moribonds) des arbres sur un périmètre restreint;
ça représente grosso-modo les 2/3 de ma consommation de bois, le tiers restant étant du bois de récupération repéré en ballade et ramené au bercail à vélo + petite remorque;
sur ce tiers glané sur le domaine public, le plus gros est du bois échoué sur les plages,
ma dernière récolte faite hier soir, (la 7ème remorquée depuis la fin de l'été) :

 
ça nécessite de partir avec une petite élagueuse thermique, et de faire ça quand il n'y a plus grand monde sur la plage (soit tôt le matin, soit au couchant);
c'est du bois "tout-venant" (pin, fruitiers, eucalyptus, chêne-liège, ...) , mais la plupart du temps, il est bien "rincé", et donc brûle très bien, il y a même parfois des morceaux d'embarcation (bateaux échoué, bômes cassés, ...), mais c'est en majorité des arbres déracinés ou cassés qui ont chuté et ont été trimballés par la rivière jusqu'à la mer,
... lors d'un coup de vent d'Est, tous les flottants viennent s'échouer sur la plage;
débité en section d'un mètre environ sur place pour rentrer dans la carriole, puis re-débité encore en 2 ou en 3 à la maison et fendu avant d'aller sous l'abri-à-bois.

ça fait 4 ans maintenant que je passe l'hiver en chauffant uniquement au bois, et je n'ai pas encore dû acheter la moindre stère à l'extérieur, seules charges réelles quelques pleins de carburant pour les tronçonneuses, et la maintenance de mon véhicule de transport (vtt + remorque), ... évidemment c'est sans compter le temps passé et l'énergie dépensée, mais on n'a rien sans rien, et puis j'économise des heures en salle de sport-fitness, les efforts fournis ne sont pas perdus puisque participant au maintien de ma condition physique.

Bonjour,
Tiens, je profite de ce fil pour poser une question : pour ceux qui ont une cuisinière à bois et/ou une chaudière à bois/buche, combien de fois vous est-il nécessaire de ramoner par saison ?

Dans mon cas, au moins 2 fois pour ma cuisinière g**din. Je pense avoir des problèmes de condensation parce qu'elle se met à puer horriblement après 2 mois.

Pour ma chaudière froe..ng, au moins une purge en voie basse et je finis péniblement l'hiver comme ça, je trouve que c'est trop.

C'est pour ça que je commence à m'intéresser aux nouvelles chaudières à plaquettes forestières car je pense que c'est très optimisé en matière de production de créosote, de cendres et d'entretien de manière générale.

Et sinon, je ne pense pas que le problème vienne de mon bois qui est du bon chêne bien séché, mon testeur indique <15%.

le secret pour ne pas ramoner plus que necessaire est une succession de feux vifs et JAMAIS de feu couvé.
avec un poele flamme verte ( supra artis), ramonage 1 fois/an et un bol de suie au final
  bon, ca ne repond pas forcement a ta question, ce n'est pas une chaudiere

idem ici,
perso, je n'ai qu'un poêle à bois que j'utilise 6 mois environ dans l'année (de la mi-novembre à la mi-avril),
à raison de 6 - 7h de feu par jour, bois consommé en tout-venant, mais bien sec, et je ne fais qu'un ramonage annuel,
généralement en début d'automne, avant les premiers frimas.
au ramonage, je "récolte" en gros un bon bol de calamine et de suie, qui se retrouve pour la plupart dans le coude à la sortie du poêle,
vu la section du conduit (tuyau de 150mm), ça ne suffit pas à obstruer le passage, j'imagine que ça diminue juste un peu le tirage en fin d'hiver.

Est ce que tes appareils sont adaptés à ce que tu leur demande ?
Un poêle G**din par exemple qui est de 12 KW et que tu utilise à faible puissance parce que tu es bien isolé ou dans un logement inférieur à 60/70 M² s'encrassera plus vite qu'un 6 KW qui tourne à fond dans le même logement.

J'ai déjà des éléments dans vos réponses, merci.

victor81 a écrit:le secret pour ne pas ramoner plus que nécessaire est une succession de feux vifs et JAMAIS de feu couvé.

un ptit breton a écrit:Un poêle G**din par exemple qui est de 12 KW et que tu utilises à faible puissance

Ce n'est pas un poële mais une cusinière et oui, ma femme aime bien laisser le feu couver pour avoir un complément de chauffage hors repas, donc pas terrible.

Pour la chaudière, c'est plus compliqué mais même punition : longues phases de couvée avant grosses flambées.

J'ai plein de choses à dire sur les chaudières à plaquettes mais ce n'est pas le sujet du fil. Peut-être ailleurs...