[Retex] C'est la saison des... cornouilles !
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Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Cueillette & agriculture :: Cueillette :: Les plantes sauvages et ornementales
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[Retex] C'est la saison des... cornouilles !
Ne pas confondre avec les quenouilles, ou les quenelles pour les plus tordus
Les cornouilles sont des drupes de la taille d'une petite cerise, de forme allongée et comestible (ne croyez pas les mamans qui disent que tout ce qui est rouge est toxique ). Le noyau aussi est allongé.
Quand elles ne sont pas parfaitement mûres, elles sont astringentes (elles râpent la langue) et acides, ce qui les rend difficilement mangeables telles quelles. Quand elles sont bien mûres, on peut les manger crues, alors elles prennent un goût de haribo peu sucré.
Pour savoir si elles sont mûres, la couleur n'est pas le meilleur indice, il vaut mieux tâter, les mûrs étant un peu mous. Les meilleures sont celles qui sont tombées toutes seules de l'arbre.
Le problème c'est qu'à maturité elles s'écrasent très facilement, ce qui est probablement la raison de leur absence dans la grande distribution.
Je les stocke après récolte en attentant qu'elles mûrissent. Tous les deux jours je les trie et sélectionne les plus molles pour les utiliser.
On peut en faire des confitures et toutes les conserves habituelles qu'on fait avec des fruits.
Je les aime particulièrement en clafoutis, en mettant un peu plus de sucre que pour le clafoutis de cerises. Elles ont alors un goût intermédiaire entre la cerise, le citron et la framboise, un délice !
Si vous utilisez des cornouilles pas assez mûres, elles vous rendront la bouche et la langue râpeuses.
Ma recette de clafoutis rapide sans balance : dans un saladier, mettre trois oeufs et du sucre, ajoutez de la farine jusqu'à obtenir une texture pas trop liquide, et ajouter un peu de lait jusqu'à avoir une consistance de pâte à crêpes. Goûter pour voir si c'est assez sucré. Ne pas faire cuire au dessus de 170°C pour éviter que la surface crâme avant que l'intérieur ne soit cuit.
Les cornouilles (décidément j'adore ce nom ) sont les fruits du Cornouiller mâle (Cornus mas).
Il y en a quelques-uns éparpillés dans la forêt en face de chez moi, sur le versant nord d'une colline avec une rivière en bas (microclimat humide).
Son cousin le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), beaucoup plus fréquent, a les mêmes feuilles et un fruit toxique qu'on ne peut pas confondre avec la cornouille (c'est une baie noire, ronde, en grappes et beaucoup plus petite que la cornouille). Il pousse dans les lieux humides et les bordures de rivière. Ses tiges rouges et flexibles sont utilisées en vannerie sauvage, par exemple ma soeur a fabriqué une petite étagère de cuisine 100% vannerie avec.
Les cornouilles sont des drupes de la taille d'une petite cerise, de forme allongée et comestible (ne croyez pas les mamans qui disent que tout ce qui est rouge est toxique ). Le noyau aussi est allongé.
Quand elles ne sont pas parfaitement mûres, elles sont astringentes (elles râpent la langue) et acides, ce qui les rend difficilement mangeables telles quelles. Quand elles sont bien mûres, on peut les manger crues, alors elles prennent un goût de haribo peu sucré.
Pour savoir si elles sont mûres, la couleur n'est pas le meilleur indice, il vaut mieux tâter, les mûrs étant un peu mous. Les meilleures sont celles qui sont tombées toutes seules de l'arbre.
Le problème c'est qu'à maturité elles s'écrasent très facilement, ce qui est probablement la raison de leur absence dans la grande distribution.
Je les stocke après récolte en attentant qu'elles mûrissent. Tous les deux jours je les trie et sélectionne les plus molles pour les utiliser.
On peut en faire des confitures et toutes les conserves habituelles qu'on fait avec des fruits.
Je les aime particulièrement en clafoutis, en mettant un peu plus de sucre que pour le clafoutis de cerises. Elles ont alors un goût intermédiaire entre la cerise, le citron et la framboise, un délice !
Si vous utilisez des cornouilles pas assez mûres, elles vous rendront la bouche et la langue râpeuses.
Ma recette de clafoutis rapide sans balance : dans un saladier, mettre trois oeufs et du sucre, ajoutez de la farine jusqu'à obtenir une texture pas trop liquide, et ajouter un peu de lait jusqu'à avoir une consistance de pâte à crêpes. Goûter pour voir si c'est assez sucré. Ne pas faire cuire au dessus de 170°C pour éviter que la surface crâme avant que l'intérieur ne soit cuit.
Les cornouilles (décidément j'adore ce nom ) sont les fruits du Cornouiller mâle (Cornus mas).
Il y en a quelques-uns éparpillés dans la forêt en face de chez moi, sur le versant nord d'une colline avec une rivière en bas (microclimat humide).
Son cousin le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), beaucoup plus fréquent, a les mêmes feuilles et un fruit toxique qu'on ne peut pas confondre avec la cornouille (c'est une baie noire, ronde, en grappes et beaucoup plus petite que la cornouille). Il pousse dans les lieux humides et les bordures de rivière. Ses tiges rouges et flexibles sont utilisées en vannerie sauvage, par exemple ma soeur a fabriqué une petite étagère de cuisine 100% vannerie avec.
Willou- Membre Premium
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
Et ben ça a pas l'air d'intéresser grand monde les cornouilles !
Je viens de découvrir que conservées au frigo pendant une semaine elles perdent leur astringence et peuvent être mangées comme ça, c'est plutôt bon.
Je viens de découvrir que conservées au frigo pendant une semaine elles perdent leur astringence et peuvent être mangées comme ça, c'est plutôt bon.
Willou- Membre Premium
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
Ben comme on peut pas gouter mais juste baver devant la photo du clafoutis...
troisgriffes- Membre
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
mais juste pour les stats, on est au moins deux à avoir bavé sur nos claviers en te lisant
agralil- Membre Premium
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
Willou a écrit:Elles ont alors un goût intermédiaire entre la cerise, le citron et la framboise, un délice !
Agralil a écrit:mais juste pour les stats, on est au moins deux à avoir bavé sur nos claviers en te lisant
Trois..
Petite question:
J'en ai jamais vu dans mon coin.
la récolte est-elle généreuse par arbre ? Pour savoir si ça vaut le coup d'en planter.
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Aristote- Modérateur
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
Est ce qu'une photo des baies (fruits) sur l'arbre et du lieu de récolte n'éclaireraient pas la lanterne de certains citadins ?
Merci
Merci
albertspetz- Membre Premium
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
et quatre mais j'ai pas voulu montrer ma gourmandise surtout avec une bolée de cidreAristote a écrit:Willou a écrit:Elles ont alors un goût intermédiaire entre la cerise, le citron et la framboise, un délice !Agralil a écrit:mais juste pour les stats, on est au moins deux à avoir bavé sur nos claviers en te lisant
Trois..
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bricolo- Membre Premium
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
albertspetz a écrit:Est ce qu'une photo des baies (fruits) sur l'arbre et du lieu de récolte n'éclaireraient pas la lanterne de certains citadins ?
Merci
Ce qui aide vraiment, c'est une photo des baies et des feuilles (la plante complète, voir les fleurs en prime, c'est Byzance)
on peux confondre les fruits, les feuilles, la forme de la plante, les fleurs, rarement tout en même temps (surtout avec toutes les explications données)
Je cherche encore une application capable d'identifier la plante comestible ... à partir de la caméra du téléphone (ou, tout au moins, de proposer des noms), je ne crois pas que ça soit assez "commercial"
en attendant, il reste l'option de l'herbier ;
récupérer les feuilles/fleurs/fruits/photos de tout ce qu'on croise autour de soi, et chercher à les identifier bien au chaud une fois rentré chez soi, via le net, avec de la méthode et les bons sites, c'est faisable
une fois sur du nom de la plante, le noter, et s'amuser à identifier les plantes déjà connues, à toutes les saison
en quelques années, on connais un peu tout ce qui nous entoure
comme je manque de méthode, et de patience, beaucoup de plantes m'échappent encore, d’où ma recherche d'une apli pour me simplifier la vie (même si c'est mal)
agralil- Membre Premium
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Re: [Retex] C'est la saison des... cornouilles !
Je ne crois pas à l'appli. Une plante change énormément d'une saison à l'autre, d'un exemplaire à l'autre.
Or, le cerveau humain est très doué pour identifier des choses qui se ressemblent, alors qu'elles sont vues sous divers angles et à divers stades de développement. Ca vient de la nuit des temps : à la fois la capacité première à reconnaître les plantes comestibles, mais aussi la capacité à reconnaître les visages qui permet d'optimiser le fonctionnement social, donc aussi d'augmenter le succès reproducteur.
Faisons confiance à ces capacités phylogénétiques pour apprendre à reconnaître les plantes sauvages comestibles sous leurs innombrables formes. Notre cerveau est bien plus fort qu'un téléphone portable, à cet exercice.
Plus on apprend à reconnaître les plantes sauvages, plus une pelouse ou un bord de chemin, qui avant nous semblait "de l'herbe", devient un ensemble de plantes dûment identifiables. C'est la même différence qu'entre un bar peuplé d'inconnu et un bar où on reconnaît des copains avec la perspective de passer une bonne soirée !
C'est une capacité, et un plaisir, qu'aucune appli de téléphone portable ne remplacera jamais.
Or, le cerveau humain est très doué pour identifier des choses qui se ressemblent, alors qu'elles sont vues sous divers angles et à divers stades de développement. Ca vient de la nuit des temps : à la fois la capacité première à reconnaître les plantes comestibles, mais aussi la capacité à reconnaître les visages qui permet d'optimiser le fonctionnement social, donc aussi d'augmenter le succès reproducteur.
Faisons confiance à ces capacités phylogénétiques pour apprendre à reconnaître les plantes sauvages comestibles sous leurs innombrables formes. Notre cerveau est bien plus fort qu'un téléphone portable, à cet exercice.
Plus on apprend à reconnaître les plantes sauvages, plus une pelouse ou un bord de chemin, qui avant nous semblait "de l'herbe", devient un ensemble de plantes dûment identifiables. C'est la même différence qu'entre un bar peuplé d'inconnu et un bar où on reconnaît des copains avec la perspective de passer une bonne soirée !
C'est une capacité, et un plaisir, qu'aucune appli de téléphone portable ne remplacera jamais.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Appli smartphone et reconnaissance des plantes
Haha merci je me sens moins seul.
Je suis bien d'accord avec toi Barnabé ! D'un autre côté je comprends aussi Agralil, c'est pas toujours facile de trouver le temps et les bonnes infos pour identifier une plante avec certitude. Il existe une appli pour smartphone, développée par des chercheurs (!) : voir cet article.
N'ayant pas de téléphone intelligent, je l'ai pas testée, mais pour les plantes comestibles je déconseille de baser uniquement sur une appli. Voilà pourquoi :
Les algorithmes de reconnaissance utilisés en intelligence artificielle par ce genre de programme commencent à être très performants. Certains imitent (en partie) les processus de reconnaissance du cerveau, avec des réseaux de neurones ou des modèles hiérarchiques. J'ai une formation et travaillé dans ce domaine 6 mois pour le CNRS (ok ça n'empêche pas que je puisse dire n'importe quoi ).
Ceci dit, je rejoins encore Barnabé, même fonctionnant aussi bien que le cerveau, ces algorithmes seraient limités par d'autres facteurs :
- Deux espèces de plantes, parfois génétiquement très éloignées, peuvent avoir exactement les mêmes feuilles (par ex. dans la famille des apiacées (carotte, ciguë et compagnie) ou des astéracées (picride, crépis, pissenlit, chicorée, etc.)). Inversement, il y a une grande variabilité à l'intérieur d'une même espèce : les blettes et les betteraves sont de la même espèce Beta vulgaris, alors que les feuilles et les racines sont très différentes !
- Sur une même plante, les feuilles sont différentes selon l'emplacement où elles se situent : base, tige, ...
- L'odeur et la texture sont aussi importantes que l'aspect visuel.
- Une photo c'est de la 2D (pour l'instant ), ça ne fournit qu'une information partielle aux algos.
- Parfois, même un botaniste ne peut pas déterminer avec certitude le nom d'une espèce s'il n'a pas sous la main toute la plante, avec les fleurs et les fruits, et une loupe pour observer des détails infimes (bractées, mucrons, pistil, ...).
Ce genre d'appli peut être une aide à la reconnaissance pour gagner du temps, mais peut aussi induire en erreur avec les conséquences qui suivent...
Heureusement qu'il y a des plantes, comme le Cornouiller justement, qu'on peut identifier facilement sans risque de confusion.
Pour une reconnaissance certaine, on utilise des clés de détermination. C'est une sorte d'arbre de décision, où on élimine progressivement tous les candidats potentiels selon les critères choisis par le botaniste. C'est pas facile au début mais c'est le seul moyen d'identifier une espèce avec certitude.
Une flore très connue avec des clés de détermination est la Flore complète portative de la France, de la Suisse et de la Belgique de Gaston Bonnier (désolé pour les Québécois), rééditée récemment. Elle ne contient pas de photos ni de dessins de plante entière pour rester petite et transportable en balade (!). Malgré ce petit défaut, depuis que j'ai appris à m'en servir je la considère comme un des meilleurs investissements de ma bibliothèque.
L'auteur a aussi publié La grande flore en couleur, les deux sont complémentaires. Celle-là est un peu cher, mais il existe d'autres moyens de se la procurer.
On ne voit plus le monde de la même manière.
Je suis bien d'accord avec toi Barnabé ! D'un autre côté je comprends aussi Agralil, c'est pas toujours facile de trouver le temps et les bonnes infos pour identifier une plante avec certitude. Il existe une appli pour smartphone, développée par des chercheurs (!) : voir cet article.
N'ayant pas de téléphone intelligent, je l'ai pas testée, mais pour les plantes comestibles je déconseille de baser uniquement sur une appli. Voilà pourquoi :
Les algorithmes de reconnaissance utilisés en intelligence artificielle par ce genre de programme commencent à être très performants. Certains imitent (en partie) les processus de reconnaissance du cerveau, avec des réseaux de neurones ou des modèles hiérarchiques. J'ai une formation et travaillé dans ce domaine 6 mois pour le CNRS (ok ça n'empêche pas que je puisse dire n'importe quoi ).
Ceci dit, je rejoins encore Barnabé, même fonctionnant aussi bien que le cerveau, ces algorithmes seraient limités par d'autres facteurs :
- Deux espèces de plantes, parfois génétiquement très éloignées, peuvent avoir exactement les mêmes feuilles (par ex. dans la famille des apiacées (carotte, ciguë et compagnie) ou des astéracées (picride, crépis, pissenlit, chicorée, etc.)). Inversement, il y a une grande variabilité à l'intérieur d'une même espèce : les blettes et les betteraves sont de la même espèce Beta vulgaris, alors que les feuilles et les racines sont très différentes !
- Sur une même plante, les feuilles sont différentes selon l'emplacement où elles se situent : base, tige, ...
- L'odeur et la texture sont aussi importantes que l'aspect visuel.
- Une photo c'est de la 2D (pour l'instant ), ça ne fournit qu'une information partielle aux algos.
- Parfois, même un botaniste ne peut pas déterminer avec certitude le nom d'une espèce s'il n'a pas sous la main toute la plante, avec les fleurs et les fruits, et une loupe pour observer des détails infimes (bractées, mucrons, pistil, ...).
Ce genre d'appli peut être une aide à la reconnaissance pour gagner du temps, mais peut aussi induire en erreur avec les conséquences qui suivent...
Heureusement qu'il y a des plantes, comme le Cornouiller justement, qu'on peut identifier facilement sans risque de confusion.
Pour une reconnaissance certaine, on utilise des clés de détermination. C'est une sorte d'arbre de décision, où on élimine progressivement tous les candidats potentiels selon les critères choisis par le botaniste. C'est pas facile au début mais c'est le seul moyen d'identifier une espèce avec certitude.
Une flore très connue avec des clés de détermination est la Flore complète portative de la France, de la Suisse et de la Belgique de Gaston Bonnier (désolé pour les Québécois), rééditée récemment. Elle ne contient pas de photos ni de dessins de plante entière pour rester petite et transportable en balade (!). Malgré ce petit défaut, depuis que j'ai appris à m'en servir je la considère comme un des meilleurs investissements de ma bibliothèque.
L'auteur a aussi publié La grande flore en couleur, les deux sont complémentaires. Celle-là est un peu cher, mais il existe d'autres moyens de se la procurer.
C'est un problème pour moi car je ne peux plus marcher nulle part sans me rendre compte que je suis en train de piétiner des plantes que j'apprécie.Barnabé a écrit:Plus on apprend à reconnaître les plantes sauvages, plus une pelouse ou un bord de chemin, qui avant nous semblait "de l'herbe", devient un ensemble de plantes dûment identifiables.
On ne voit plus le monde de la même manière.
Willou- Membre Premium
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Date d'inscription : 24/07/2014
Photos cornouiller mâle
Voilà les photos, spécial Oldu. On voit pas grand chose sur celles d'ensemble vu que c'est au milieu de la forêt...
Le cornouiller mâle est un arbuste. Le port est retombant, pas autant qu'un saule pleureur, mais la forme fait une sorte de parapluie. On voit un petit tronc ramifié sur la droite et des branches qui retombent sur la gauche.
Vu d'en dessous (appareil photo au niveau du sol) :
Les cornouilles sont facilement accessibles. On se glisse à l'intérieur pour les récolter, elles sont alors mieux visibles.
Faut faire attention de pas se frotter sur les branches et le tronc en récoltant, ils sont légèrement urticants. Ca gratouille !
Un autre exemple de ce que je disais au-dessus, les feuilles sont les mêmes que le Cornouiller sanguin, mais les fruits rien à voir. Si on a les feuilles et le fruit, impossible de confondre avec autre chose.
L'arbre fleurit en hiver, la photo de la fleur sur Viki est correcte.
J'espère que ça vous aidera à les reconnaitre.
A cultiver je pense que ça peut être sympa, surtout parce que c'est un arbuste de sous-bois qui pousse à l'ombre. Il a bien sa place dans un jardin-forêt, proche d'un arbre plus grand, genre noyer ou châtaignier. Pas besoin de tailler, je pense qu'il suffit d'arquer avec de la ficelle les branches gourmandes qui vont chercher de la lumière en hauteur.
Pour ce qui est du rendement, j'ai récolté environs 20 kilos sur trois pieds, sur un intervalle d'un mois à peu près. Il en restait au moins autant sur les branches hautes. Ils ont l'air assez lents à pousser, prévoir deux individus plutôt qu'un (en plus il y aura sûrement une meilleure pollinisation s'ils sont de génotype différent).
Le cornouiller mâle est un arbuste. Le port est retombant, pas autant qu'un saule pleureur, mais la forme fait une sorte de parapluie. On voit un petit tronc ramifié sur la droite et des branches qui retombent sur la gauche.
Vu d'en dessous (appareil photo au niveau du sol) :
Les cornouilles sont facilement accessibles. On se glisse à l'intérieur pour les récolter, elles sont alors mieux visibles.
Faut faire attention de pas se frotter sur les branches et le tronc en récoltant, ils sont légèrement urticants. Ca gratouille !
Un autre exemple de ce que je disais au-dessus, les feuilles sont les mêmes que le Cornouiller sanguin, mais les fruits rien à voir. Si on a les feuilles et le fruit, impossible de confondre avec autre chose.
L'arbre fleurit en hiver, la photo de la fleur sur Viki est correcte.
J'espère que ça vous aidera à les reconnaitre.
A cultiver je pense que ça peut être sympa, surtout parce que c'est un arbuste de sous-bois qui pousse à l'ombre. Il a bien sa place dans un jardin-forêt, proche d'un arbre plus grand, genre noyer ou châtaignier. Pas besoin de tailler, je pense qu'il suffit d'arquer avec de la ficelle les branches gourmandes qui vont chercher de la lumière en hauteur.
Celles-là ce sont des sauvages pas très sucrées, la description des variétés cultivées sur Viki a fini de me convaincre d'en planter, vivement que je sois proprio !Willou a écrit:Elles ont alors un goût intermédiaire entre la cerise, le citron et la framboise, un délice !
Pour ce qui est du rendement, j'ai récolté environs 20 kilos sur trois pieds, sur un intervalle d'un mois à peu près. Il en restait au moins autant sur les branches hautes. Ils ont l'air assez lents à pousser, prévoir deux individus plutôt qu'un (en plus il y aura sûrement une meilleure pollinisation s'ils sont de génotype différent).
Willou- Membre Premium
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Date d'inscription : 24/07/2014
C'est la saison des... cornouilles !
https://www.le-projet-olduvai.com/t8517-retex-c-est-la-saison-des-cornouilles
Willou, tu as bon gout, les cornouilles c'est délectable
ce que j'ai aussi fait avec des cornouilles c'est du sirop pasteuriser, il se conserve bien et c'est délicieux
en plus avec les fruits pas murs j'ai fait des olives, ici dans le nord nous n'avons pas encore d'olivers,
voila une image du fruit
mais le plus facile est de trouver l'arbre au printemps, c'est le premier (apres le noisetier et l'hamamélis) à fleurir, et on le remaque très facilement
et pour compléter la fleur
Willou, tu as bon gout, les cornouilles c'est délectable
ce que j'ai aussi fait avec des cornouilles c'est du sirop pasteuriser, il se conserve bien et c'est délicieux
en plus avec les fruits pas murs j'ai fait des olives, ici dans le nord nous n'avons pas encore d'olivers,
voila une image du fruit
mais le plus facile est de trouver l'arbre au printemps, c'est le premier (apres le noisetier et l'hamamélis) à fleurir, et on le remaque très facilement
et pour compléter la fleur
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