Survivalisme urbain
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Ca va vite
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Survivalisme urbain
J'aimerais réfléchir avec vous aux priorités d'un survivalisme urbain, pour
ceux qui n'ont pas la possibilité d'aller vivre en campagne à court
ou moyen terme, et notamment pour ceux qui vivent en appartement et
ne peuvent pas non plus s'acheter une maison
J'aimerais donc puiser dans le survivalisme global ce qui peut servir au
survivalisme urbain, dans l'espoir que certaines villes puissent
tenir le coup face à une forte crise (économique ou autre).
A mesure que les gens de la ville se rendront compte de l'urgence (je
présume qu'en Europe et aux Etats-Unis tout le monde commence à
s'en rendre compte), une liste de priorités pour gens des villes
aura donc été établie.
La priorité numéro 1, il me semble, est qu'un nombre maximal de villes
ne tombent pas dans le chaos profond. Il faut donc penser le
survivalisme urbain de manière à tenter d'éviter qu'un « petit
chaos » ne se transforme en chaos profond, c'est-à-dire en un
chaos où un grand nombre de bandes de voleurs sont organisées et
pillent villes et campagnes en faisant la « loi ».
La priorité numéro 2 est donc que les gens aient l'impression qu'ils
ont des chances, collectivement, de se sortir d'un petit chaos (ie
d'un chaos où nous ne sommes pas tous devenus des bêtes). Quand ils
n'en ont plus l'impression, ils se mettent éventuellement à former
des bandes, et on glisse vers un chaos plus profond (tout le monde
doit déjà être d'accord avec ça ici, mais je développe tout de
même un peu).
Dans l'éventualité d'une forte crise risquant de nous mener rapidement
d'un petit chaos à un chaos plus profond, il faut donc de trouver
des moyens de convaincre le plus de gens possible de garder espoir,
sinon chacun se met en mode « chacun pour soi ». Pour
ceux qui habitent en appartement dans des villes où les gens sont
relativement isolés, l'urgence est donc de développer des plans de
priorités et des capacités pratiques qui puissent nous aider à ne
pas penser trop vite en termes de « chacun pour soi »,
sans quoi cette seule manière de penser nous poussera elle-même
dans le chaos profond. Il faut donc trouver tous les moyens possible
de ne pas sauter à la conclusion « tout est perdu ».
En cas de chaos, si certaines villes tiennent le coup, elles pourront aider les autres à
revenir à un ordre plus humain.
La priorité numéro 3 est d'établir les priorités concrètes. J'en
vois trois pour le moment : l'énergie, la nourriture, et
l'appel aux investisseurs survivalistes. Dans les pays où il fait
froid l'hiver, il faut réussir à trouver le plus de moyens possible
de produire de l'énergie. S'il y a une grande panne de courant, il
faut éviter la panique. C'est donc l'un de mes intérêts
principaux, mais pour le moment je n'y connais pas grand chose.
Produire des dynamos (notamment à pédales), recharger des piles
alcalines usées (il y a une vidéo des Incroyables expériences
là-dessus), faire le tour des moyens d'emmagasiner de l'énergie,
trouver des matériaux qui puissent refléter la chaleur de
chandelles pour qu'elle se perde moins vite dans des pièces froides,
voir comment on peut se faire facilement un poêle intérieur pour
appartement, en utilisant une fenêtre pour faire sortir la fumée
(?), etc. etc., rassembler du matériel usagé qui puisse servir et
l'entreposer dans des locaux appartenant à des survivalistes qui ont
de l'argent.
Faire des listes de ces moyens pour gens des villes, les comprendre soi-même et les expliquer à
tous ceux qui se mettent à voir l'urgence, faire la liste des
magasins où des pièces utiles peuvent se trouver, faire un appel à
ceux qui ont de l'argent pour les inciter à mettre sur pied des
entreprises locales de production de tout ce qui peut permettre de
maximiser nos chances d'avoir un peu d'énergie en cas de chaos,
toujours pour repousser le moment de la formation trop importante de
bandes de pilleurs armés et donc pour donner de l'espoir le temps
qu'une organisation plus importante puisse se développer
Je compte donc rassembler le plus d'informations possible sur l'énergie
utilisable en appartement, et, en parallèle, sur l'énergie
utilisable dans des maisons ou en campagne (notre destin à tous est
lié, il faut penser à tout en parallèle, mais il faut aussi
distinguer dans le survivalisme ce qui peut concerner plus
directement les quantités de gens qui vivent en appartement, et dont
une partie ira piller les campagnes si les villes ne tiennent pas le
coup).
Ramener des animaux en ville ? A ce qu'il semble certains villages
belges commencent à le faire.
Cordialement
Ca va vite
Dernière édition par Ca va vite le Lun 8 Avr 2013 - 17:23, édité 1 fois
Ca va vite- Membre
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Re: Survivalisme urbain
C'est un tréééééés vieux débat, largement documenté.
En te souhaitant bonne lecture:
http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?f=6&t=439
En te souhaitant bonne lecture:
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Re: Survivalisme urbain
J'en suis fort heureuse.
Merci pour le lien.
Merci pour le lien.
Ca va vite- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Désolé de sembler radical, mais pour moi, il ne peut y avoir de survivalisme à moyen et long termes en milieu urbain. Dès que tout va à vau-l'eau, il faut très vite partir à la campagne.
Mes références perso: 6 séjours à Beyrouth entre 1982 et 1985, 2 séjours en Croatie (1991 et 1992) et 2 séjours plus longs en Bosnie (1993 et 1994). Seuls, ceux qui vivaient à la campagne parvenaient à s'en sortir. Ceux qui habitaient en ville n'aspiraient qu'à la quitter au plus vite, laissant tout derrière eux.
Mes références perso: 6 séjours à Beyrouth entre 1982 et 1985, 2 séjours en Croatie (1991 et 1992) et 2 séjours plus longs en Bosnie (1993 et 1994). Seuls, ceux qui vivaient à la campagne parvenaient à s'en sortir. Ceux qui habitaient en ville n'aspiraient qu'à la quitter au plus vite, laissant tout derrière eux.
Mike Steiner- Animateur
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Democrazia aime ce message
Re: Survivalisme urbain
"Ramener des animaux en ville ? A ce qu'il semble certains villages
belges commencent à le faire."
Expliques ou donnes des liens, stp
belges commencent à le faire."
Expliques ou donnes des liens, stp
sgwenn- Membre Premium
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Re: Survivalisme urbain
Steiner devait être militaire .............comme moi ,et je suis du même avis que lui
Les villes se vident ..lors d'un conflit .
Et les campagne ....se peuple
et pour survivre eh ben......... c'est d'en sortir.
PS: Pour se qui est des liens,( ne pas donner de liens) ........car sa RISQUE
d’être ....".hors chatre"
tu en trouveras donc a foison .........sur le net
Les villes se vident ..lors d'un conflit .
Et les campagne ....se peuple
et pour survivre eh ben......... c'est d'en sortir.
PS: Pour se qui est des liens,( ne pas donner de liens) ........car sa RISQUE
d’être ....".hors chatre"
tu en trouveras donc a foison .........sur le net
ricemo14- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
Malgré que l'idée soit sans doute louable, je serai de l'avis de Mike, ayant aussi vecu des troubles notament au Tchad en décembre 90 qui ont amené à l'evacuation de centaines de ressortissants occidentaux de la capitale, hors du territoire.
Nous y sommes revenus quelques semaines plus tard et lors de nos discussions avec les natifs, et pour avoir aussi assisté aux exactions spécifiques à un "coup", l'idée me semble difficilement envisageable.
Comme ailleurs, le reflexe des gens de tous les jours etait de rejoindre les villages et la famille, augmentant ainsi leur potentiel de survie (ya moins de sniper ou tout connement de balle "perdue" en brousse).
Plus que par "chance", cette decision de se decentrer etait dictée par une connaissance de la population pour ce genre d'évenement.
Nous y sommes revenus quelques semaines plus tard et lors de nos discussions avec les natifs, et pour avoir aussi assisté aux exactions spécifiques à un "coup", l'idée me semble difficilement envisageable.
Comme ailleurs, le reflexe des gens de tous les jours etait de rejoindre les villages et la famille, augmentant ainsi leur potentiel de survie (ya moins de sniper ou tout connement de balle "perdue" en brousse).
Plus que par "chance", cette decision de se decentrer etait dictée par une connaissance de la population pour ce genre d'évenement.
Lautréamont- Membre
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Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Survivalisme urbain
En un sens je suis d'accord, c'est-à-dire que je vois bien que les chances de survie en campagne lors d'un conflit violent ou d'une crise importante sont nettement plus élevées.
Mais... ma famille est en ville, et moi aussi... Et il y a des quantités de gens qui sont dans mon cas, et qui ont comme seul espoir la possibilité, même peu réaliste, qu'on puisse se débrouiller en ville.
Aussi si une crise dure longtemps, ceux qui habitent en campagne doivent finir par se faire attaquer, non? Ils ont beau être armés, les autres seront armés aussi.
Enfin pour moi il n'y a pas d'autre solution que de faire des plans de survivalisme urbain, et donc de sélectionner dans le survivalisme global ce qui peut nous donner une chance de ne pas entrer trop vite en crise profonde en ville.
Mon scénario-espoir: la crise ne devient pas trop vite incontrôlable, donc on a le temps, au moins dans certaines villes, de mettre au point quelques plans de survie collective.
Argument-espoir: de plus en plus de gens se rendent compte que la crise économique nous menace sérieusement à court terme (pour ne parler que de ça). Je crois que beaucoup de gens le savent depuis longtemps, mais le temps se raccourcit, donc les gens finiront pas se dire qu'il est temps d'agir sérieusement. La plupart sont déprimés parce qu'ils pensent que personne n'a rien prévu, mais il y a des foules de réflexions politiques qui pourraient nous aider à infléchir le déroulement des choses, d'une part, et d'autre part il y a les survivalistes, que peu de gens connaissent à ce que je sache.
Il faut donc faire le tri pour trouver ce qui convient à la ville, du moins pour moi qui n'ai pas d'autre solution.
Si la crise ne s'étend pas trop vite, si le survivalisme devient de plus en plus rapidement connu, si les gens se mettent à amasser nourriture et gadgets électroniques pour faire de l'énergie, on a une petite chance de s'en sortir dans certaines villes, déjà parce qu'on se sera "acheté" du temps et un peu d'espoir.
Je compte donc faire des plans naïfs, vu que comme je l'ai dit je ne connais pas grand chose en survivalisme, et je vais vous les soumettre pour avoir votre avis, en vous remerciant déjà beaucoup.
Mais... ma famille est en ville, et moi aussi... Et il y a des quantités de gens qui sont dans mon cas, et qui ont comme seul espoir la possibilité, même peu réaliste, qu'on puisse se débrouiller en ville.
Aussi si une crise dure longtemps, ceux qui habitent en campagne doivent finir par se faire attaquer, non? Ils ont beau être armés, les autres seront armés aussi.
Enfin pour moi il n'y a pas d'autre solution que de faire des plans de survivalisme urbain, et donc de sélectionner dans le survivalisme global ce qui peut nous donner une chance de ne pas entrer trop vite en crise profonde en ville.
Mon scénario-espoir: la crise ne devient pas trop vite incontrôlable, donc on a le temps, au moins dans certaines villes, de mettre au point quelques plans de survie collective.
Argument-espoir: de plus en plus de gens se rendent compte que la crise économique nous menace sérieusement à court terme (pour ne parler que de ça). Je crois que beaucoup de gens le savent depuis longtemps, mais le temps se raccourcit, donc les gens finiront pas se dire qu'il est temps d'agir sérieusement. La plupart sont déprimés parce qu'ils pensent que personne n'a rien prévu, mais il y a des foules de réflexions politiques qui pourraient nous aider à infléchir le déroulement des choses, d'une part, et d'autre part il y a les survivalistes, que peu de gens connaissent à ce que je sache.
Il faut donc faire le tri pour trouver ce qui convient à la ville, du moins pour moi qui n'ai pas d'autre solution.
Si la crise ne s'étend pas trop vite, si le survivalisme devient de plus en plus rapidement connu, si les gens se mettent à amasser nourriture et gadgets électroniques pour faire de l'énergie, on a une petite chance de s'en sortir dans certaines villes, déjà parce qu'on se sera "acheté" du temps et un peu d'espoir.
Je compte donc faire des plans naïfs, vu que comme je l'ai dit je ne connais pas grand chose en survivalisme, et je vais vous les soumettre pour avoir votre avis, en vous remerciant déjà beaucoup.
Dernière édition par Ca va vite le Mar 9 Avr 2013 - 1:43, édité 1 fois
Ca va vite- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Concernant les animaux en ville ou dans des villages belges, la personne qui m'en a parlé n'en sait malheureusement pas plus.
Je ne sais pas s'ils se sont mis à élever des poules dans leur cour, voire à vivre avec des animaux dans leur maison pour payer un peu moins de chauffage comme dans le bon vieux temps..! Non, j'imagine qu'on n'en est pas encore là, mais ce ne sera peut-être pas si farfelu un jour.
Je ne sais pas s'ils se sont mis à élever des poules dans leur cour, voire à vivre avec des animaux dans leur maison pour payer un peu moins de chauffage comme dans le bon vieux temps..! Non, j'imagine qu'on n'en est pas encore là, mais ce ne sera peut-être pas si farfelu un jour.
Ca va vite- Membre
- Nombre de messages : 120
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Survivalisme urbain
Je reste sur mes positions: Il est plus facile de se nourrir à la campagne en temps de crise (culture, cueillette, chasse), et à la campagne, on se connaît, on se fait confiance. De plus, il est plus facile de fortifier un village qu'un quartier de ville. Tu dis (je m'adresse à ça va vite) que tu n'as pas le choix car toute ta famille est en ville. Je te conseille de bien réfléchir à un lieu de vie alternatif si les choses commencent à aller très mal.
A ce sujet, je conseille un vieux film de 1975. Le titre en VO est The Ultimate Warrior, je crois que le titre français est Le dernier guerrier. C'est avec Yul Brynner et Max von Sydow. Tout est dit dans ce film très réaliste et très prospectif dans son approche.
A ce sujet, je conseille un vieux film de 1975. Le titre en VO est The Ultimate Warrior, je crois que le titre français est Le dernier guerrier. C'est avec Yul Brynner et Max von Sydow. Tout est dit dans ce film très réaliste et très prospectif dans son approche.
Mike Steiner- Animateur
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Loisirs : Randonnées, vélo, lecture et écriture
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Survivalisme urbain
le titre français est New-York ne répond plus
m'en vais le chercher
voilà : http://nicoc.canalblog.com/archives/2011/05/27/20844963.html
m'en vais le chercher
voilà : http://nicoc.canalblog.com/archives/2011/05/27/20844963.html
12lac6- Membre Premium
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Date d'inscription : 25/01/2013
Re: Survivalisme urbain
Salut !
Deux sesterces :
Cela rejoint amha un commentaire que je faisais à propos du dernier bouquin de PSG sur le "survivalisme urbain" :
Comment repérer et affirmer que nous sommes dans une situation de "panique", "chaos", "chaos profond", "irréversible", etc...? Chacune peut être dangereuse si on l'interprète mal; pourtant, cette analyse me semble omise dans la plupart des scénario au profit du plongeon direct dans "le chaos".
En situation "un peu tendue", agir à la survivor peut conduire à tout perdre (emploi, mutuelle, etc...) et mener aux ennuis (délit, chômage, dettes, retournement de situation avec les Cassandre qui voulaient "convaincre les autres", etc....) dès le retour à la normalité (ou avant).
Tout petit détail :
Si le sujet t'intéresse, on m'a refilé un moteur CC avec courroie et engrenages donc mon projet de génératrice manuelle un tantinet plus puissante que celles présentées sur le forum démarrera d'ici peu.
Deux sesterces :
Ca va vite a écrit:
J'aimerais donc puiser dans le survivalisme global ce qui peut servir au survivalisme urbain, dans l'espoir que certaines villes puissent tenir le coup face à une forte crise (économique ou autre).
[...]
La priorité numéro 1, il me semble, est qu'un nombre maximal de villes ne tombent pas dans le chaos profond. Il faut donc penser le survivalisme urbain de manière à tenter d'éviter qu'un « petit chaos » ne se transforme en chaos profond, c'est-à-dire en un chaos où un grand nombre de bandes de voleurs sont organisées et pillent villes et campagnes en faisant la « loi ».
Cela rejoint amha un commentaire que je faisais à propos du dernier bouquin de PSG sur le "survivalisme urbain" :
De manière générale, est-ce que plusieurs paliers sont distingués, ou bien entre-t-on directement dans le scénario "chaos urbain type jeu-vidéo" ?
En gros pour un urbain, auquel s'adresse ce livre : arrivera-t-il à distinguer les indices lui permettant de conclure "aujourd'hui, je ne vais pas au travail, quelque chose cloche !"
Plusieurs témoignages nous montrent qu'il peut ne pas y avoir de cassure nette dans le quotidien, voire pas du tout en cas d'inertie globale (confiance dans l'argent papier, déni, etc...) ; ce sont justement ces étapes de transition jusqu'à un vrai "enfer urbain" qui me paraissent dangereuses et difficiles à cerner, car chaque cas n'est pas transposable à l'identique.
Comment repérer et affirmer que nous sommes dans une situation de "panique", "chaos", "chaos profond", "irréversible", etc...? Chacune peut être dangereuse si on l'interprète mal; pourtant, cette analyse me semble omise dans la plupart des scénario au profit du plongeon direct dans "le chaos".
En situation "un peu tendue", agir à la survivor peut conduire à tout perdre (emploi, mutuelle, etc...) et mener aux ennuis (délit, chômage, dettes, retournement de situation avec les Cassandre qui voulaient "convaincre les autres", etc....) dès le retour à la normalité (ou avant).
Tout petit détail :
Oui, on l'a commentée; il y a de quoi tout faire flamber, pour une manip qui serait excessivement limitée (peu d'énergie stockée au final - le test seul sur la tension est insuffisant). Il serait amha préférable de basculer rapidement sur les batteries d'accus.....on travaille sur Oldu au sujet des accus Nife, mais de manière limitée à cause de la difficulté à trouver du nickel. Dans un premier temps, le plomb-acide des batteries de voiture pourrait être un bon compromis.Produire des dynamos (notamment à pédales), recharger des piles alcalines usées (il y a une vidéo des Incroyables expériences là-dessus), faire le tour des moyens d'emmagasiner de l'énergie
Si le sujet t'intéresse, on m'a refilé un moteur CC avec courroie et engrenages donc mon projet de génératrice manuelle un tantinet plus puissante que celles présentées sur le forum démarrera d'ici peu.
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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tarsonis- Administrateur
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Re: Survivalisme urbain
Je ne l'ai pas vu, mais j'ai lu le résumé.Mike Steiner a écrit:
A ce sujet, je conseille un vieux film de 1975. Le titre en VO est The Ultimate Warrior, je crois que le titre français est Le dernier guerrier. C'est avec Yul Brynner et Max von Sydow. Tout est dit dans ce film très réaliste et très prospectif dans son approche.
Questions : en quoi serait-il plus réaliste ou visionnaire que tant d'autres oeuvres de fiction ? Est-ce qu'on aura un avenir à la Mad Max, à la New York ne répond plus, à la Soleil Vert, à la Terre brûlée (titre original : The Death of Grass de John Christopher) ? A moins que ça soit à la Lights Out ou encore Patriots ? Ou Le livre d'Eli ou encore The Road ? Ou tant d'autres !
On peut déjà remarquer que ces livres ou films décrivent des futurs qui sont tous différents. Donc il y en a N-1 qui se trompent, et (au mieux un) qui a raison. Pourquoi ça serait New York ne répond plus qui aurait raison et pas l'un des autres ?
On peut ensuite remarquer qu'une grande partie de ces films et/ou les livres sur lesquels ils sont basés décrivaient une apocalypse à une date qui est déjà passée, et parfois depuis longtemps. Là aussi, preuve qu'ils se sont trompés.
Ou encore, tout bêtement, est-ce qu'on va vivre une paupérisation ordinaire, comme en Argentine en 2001-2003, comme en Russie à la fin des années 90 ? Ces épisodes sont peu "sexy" et n'ont pas fait l'objet d'adaptation cinématographique. Pourtant, ils se sont réellement passés, eux, ce ne sont pas des oeuvres de fiction...
Pardon, mais citer une oeuvre de fiction datée comme devant être pris comme une référence réaliste est une triple erreur : premièrement, c'est une oeuvre de fiction, deuxièmement, elle est obsolète, troisièmement, personne n'est capable de savoir à quoi va ressembler le futur donc prendre un seul exemple comme référence, c'est ignorer tous les autres cas possibles, ce qui est une erreur fort dangereuse.
Enfin, désolé mais citer une oeuvre de fiction obsolète comme une référence "réaliste", ce n'est pas sérieux.
De manière générale, est-ce que plusieurs paliers sont distingués, ou bien entre-t-on directement dans le scénario "chaos urbain type jeu-vidéo" ?
En gros pour un urbain, auquel s'adresse ce livre : arrivera-t-il à distinguer les indices lui permettant de conclure "aujourd'hui, je ne vais pas au travail, quelque chose cloche !"
Plusieurs témoignages nous montrent qu'il peut ne pas y avoir de cassure nette dans le quotidien, voire pas du tout en cas d'inertie globale (confiance dans l'argent papier, déni, etc...) ; ce sont justement ces étapes de transition jusqu'à un vrai "enfer urbain" qui me paraissent dangereuses et difficiles à cerner, car chaque cas n'est pas transposable à l'identique.
+1. Beaucoup d'oeuvre de fiction postulent qu'un certain jour, le monde bascule. Du coup, le survivaliste sait que que son heure est venue de faire une évacuation pour rejoindre son point de chute et déployer son arsenal. Mon oeil.
Dernière édition par Barnabé le Mar 9 Avr 2013 - 11:57, édité 1 fois
Barnabé- Membre Premium
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Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Survivalisme urbain
Bonjour Mike,Mike Steiner a écrit:Je reste sur mes positions: Il est plus facile de se nourrir à la campagne en temps de crise (culture, cueillette, chasse), et à la campagne, on se connaît, on se fait confiance.
Que vous restiez sur vos positions ,pourquoi pas mais il est important d'étayer concrètement vos affirmations.
(2ème règle : des infos pratiques, ou académiques, basées sur l'expérience &/ou sur des sources éprouvées & sourcées)
Vivant en campagne depuis plusieurs années après une vie en mode urbain,je peux vous certifier que la notion de confiance est toute relative et que souvent on demeure "le gars qui n'est pas du coin" ...
En temps de crise,si on parle de crise grave qui sous entend un exode massif des villes vers les zones rurales,cela représente des milliers voire des centaines de milliers de personnes sur les routes ,au mieux dans des camps de réfugiés ,au pire livrés à eux mêmes.
Je ne pense pas que les fermiers et autres habitants des campagnes se laissent pillés facilement...
La cueillette, la péche et la chasse restent dans ce cas de figure un doux réve..ne serait-ce que par un épuisement rapide des ressources,le manque de connaissances de la plupart et surtout la possession des "outils" nécessaires (chasse,péche)
Quand je vois la configuration de mon village..je reste très dubitatif en raison de la topographie des lieux axes routiers,riviéres...)De plus, il est plus facile de fortifier un village qu'un quartier de ville.
De plus tout dépend de l'agresseur ,de sa détermination ,de son armement...Je ne vous apprends rien
La BAD ....sujet de discussion largement traité ici et ailleurs ,ayant ses fervents défenseurs ainsi que des détracteurs convaincus...Tu dis (je m'adresse à ça va vite) que tu n'as pas le choix car toute ta famille est en ville. Je te conseille de bien réfléchir à un lieu de vie alternatif si les choses commencent à aller très mal.
Au plaisir
________________________________________________________
"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Survivalisme urbain
amha :
le survivalisme urbain a court terme et en mode bug in pour laisser passer le coup de chaud ,c 'est bien.Au dela a moins de ce positionner en tant qu' "écumeurs" , l'histoire montre que c 'est très fortement deconseillé.
Le survivalisme campagnard semble a priori la meilleur solution puisque possibilité d 'auto suffisance alimentaire ,communauté plus réduite et perimetre normalement plus facilement controlable.
Sauf que pour la france ,77.5% de la population est urbaine donc si exode massif cela va etre tendue dans les campagnes..(1 ha de nourrit pas 1000 personnes) et je ne parle pas de la partie Sud du pays ou plein de gens auront l'idée "originale" d'y aller pour profiter du climat.
Le survivalisme homme des bois a ses adeptes et il est effectivement possible de vivre dans la verte sauf qu 'il y a le probleme de densité de population qui ne peux qu'etre faible dans ce mode de vie.donc rapidement trop de gens /ressources disponible .
Le survivalisme periurbain ,souvent le moins cité un pied en ville un pied à la campagne , additionne les avantages ou les inconvéniants des deux selon le point de vue.
Estimant que faire une impasse sur une option reduit d 'autant ses chances ,je pense qu'il faut envisager et se preparer a ces quatre modes de survie et composer en fonction de la situation reelle à la quelle on sera confronté.
le survivalisme urbain a court terme et en mode bug in pour laisser passer le coup de chaud ,c 'est bien.Au dela a moins de ce positionner en tant qu' "écumeurs" , l'histoire montre que c 'est très fortement deconseillé.
Le survivalisme campagnard semble a priori la meilleur solution puisque possibilité d 'auto suffisance alimentaire ,communauté plus réduite et perimetre normalement plus facilement controlable.
Sauf que pour la france ,77.5% de la population est urbaine donc si exode massif cela va etre tendue dans les campagnes..(1 ha de nourrit pas 1000 personnes) et je ne parle pas de la partie Sud du pays ou plein de gens auront l'idée "originale" d'y aller pour profiter du climat.
Le survivalisme homme des bois a ses adeptes et il est effectivement possible de vivre dans la verte sauf qu 'il y a le probleme de densité de population qui ne peux qu'etre faible dans ce mode de vie.donc rapidement trop de gens /ressources disponible .
Le survivalisme periurbain ,souvent le moins cité un pied en ville un pied à la campagne , additionne les avantages ou les inconvéniants des deux selon le point de vue.
Estimant que faire une impasse sur une option reduit d 'autant ses chances ,je pense qu'il faut envisager et se preparer a ces quatre modes de survie et composer en fonction de la situation reelle à la quelle on sera confronté.
troisgriffes- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Barnabé a écrit:De manière générale, est-ce que plusieurs paliers sont distingués, ou bien entre-t-on directement dans le scénario "chaos urbain type jeu-vidéo" ?
En gros pour un urbain, auquel s'adresse ce livre : arrivera-t-il à distinguer les indices lui permettant de conclure "aujourd'hui, je ne vais pas au travail, quelque chose cloche !"
Plusieurs témoignages nous montrent qu'il peut ne pas y avoir de cassure nette dans le quotidien, voire pas du tout en cas d'inertie globale (confiance dans l'argent papier, déni, etc...) ; ce sont justement ces étapes de transition jusqu'à un vrai "enfer urbain" qui me paraissent dangereuses et difficiles à cerner, car chaque cas n'est pas transposable à l'identique.
+1. Beaucoup d'oeuvre de fiction postulent qu'un certain jour, le monde bascule. Du coup, le survivaliste sait que que son heure est venue de faire une évacuation pour rejoindre son point de chute et déployer son arsenal. Mon oeil.
+1 également ... Et, d'après moi mais ce n'est que mon avis, si gros crash il y a ce ne sera ni "sexy" ni "glorieux". Il n'y auras pas, un soir, toutes les sirènes de la ville qui hurleront, des coups de feu dans le lointain, pas non plus de hordes de zombies dans la rue, pas même de journal télévisé annonçant "la fin du monde tel que nous le connaissons". Il y aura une lente dégradation de l'état du système, un apprauvrissement des classes inférieures et moyennes, une diminution drastique de l'état de santé général, une augmentation de la corruption, de la protitution et une grande dégradation de la sécurité (vols, viols, violences ...). De plus en plus de SDF, de malnutrition, de manque d'éducation, de suicides. Le nombre d'allocataires sociaux dépassera de loin la capacité d'aide, plus d'état providence, plus de manne céleste ... Bref, une situation pourrie mais d'une pourriture lente et comme dans l'histoire de la grenouille dans la casserole, comme la dégradation est lente, pas de "ON/OFF" : ceux qui auront du boulot devront continuer à y aller au risque de déteriorer encore plus leur situation, les crédits resteront à payer même si plus de rentrée (expulsion ...), tu risquera de te faire dépouiller pour presque rien mais ça ne te donnera pas la liberté pour cela de te balader armé etc ...
Qui dit continuer à bosser veut souvent dire rester à proximité de ton boulot (les trajets couteront de plus en plus cher ...) et donc impossibilité de tout quitter pour une "BAD" ...
Petit apparté: pour moi, une BAD (on va appeler ça comme ça) ne peut être viable que si il s'agit de son domicile ... On peut immaginer un point de chute "B" en cas de perte mais une "BAD" est d'abord un endroit de vie adapté, relativement autonome MAIS surtout vivant et non une espèce d'arche utopique.
Rien de marrant ni de très cinématographique, hein ...
Seuls les individus, ou mieux, groupes d'individus préparer pourront faire face et s'en sortir peut-être un tout petit peu mieux ...
A suivre,
Fred
Dernière édition par SurvivalFred le Mar 9 Avr 2013 - 14:38, édité 2 fois
Democrazia aime ce message
Re: Survivalisme urbain
Ca va vite a écrit:Concernant les animaux en ville ou dans des villages belges, la personne qui m'en a parlé n'en sait malheureusement pas plus.
Je ne sais pas s'ils se sont mis à élever des poules dans leur cour, voire à vivre avec des animaux dans leur maison pour payer un peu moins de chauffage comme dans le bon vieux temps..! Non, j'imagine qu'on n'en est pas encore là, mais ce ne sera peut-être pas si farfelu un jour.
Oui, oui, nous les belges nous avons aussi remis à la mode la peau de bête, les brayes et faisons une très bonne cervoise à boire tiède dans une corne de vache évidée
Sérieusement, le petit élevage en ville (ou du moins en milieu sub-urbain) à toujours existé. Poules, lapins (voir parfois cochon pour ceux qui avaient un peu plus de place) se sont toujours élevés même en ville, dans les cités ouvrières ou minières du nord comme dans les villes du sud ... Ces pratiques se sont perdues depuis les années 60-70 mais le petit jardin ouvrier et les petits animaux qui allaient avec étaient le quotidien de beaucoup il n'y a pas encore si longtemps !
Fred
Dernière édition par SurvivalFred le Mar 9 Avr 2013 - 14:36, édité 1 fois
Re: Survivalisme urbain
"Et, d'après moi mais ce n'est que mon avis, si gros
crash il y a ce ne sera ni "sexy" ni "glorieux". Il n'y auras pas, un
soir, toutes les sirènes de la ville qui hurleront, des coups de feu
dans le lointain, pas non plus de hordes de zombies dans la rue, pas
même de journal télévisé annonçant "la fin du monde tel que nous le
connaissons". Il y aura une lente dégradation de l'état du système, un
apprauvrissement des classes inférieures et moyennes, une diminution
drastique de l'état de santé général, une augmentation de la corruption,
de la protitution et une grande dégradation de la sécurité (vols,
viols, violences ...). De plus en plus de SDF, de malnutrition, de
manque d'éducation, de suicides. Le nombre d'allocataires sociaux
dépassera de loin la capacité d'aide, plus d'état providence, plus de
manne céleste ... Bref, une situation pourrie mais d'une pourriture
lente et comme dans l'histoire de la grenouille dans la casserole, comme
la dégradation est lente, pas de "ON/OFF" : ceux qui auront du boulot
devront continuer à y aller au risque de déteriorer encore plus leur
situation, les crédits resteront à payer même si plus de rentrée
(expulsion ...), tu risquera de te faire dépouiller pour presque rien
mais ça ne te donnera pas la liberté pour cela de te balader armé etc
..."
Euh, c'est pas le futur là, c'est carrement d'actualité....
crash il y a ce ne sera ni "sexy" ni "glorieux". Il n'y auras pas, un
soir, toutes les sirènes de la ville qui hurleront, des coups de feu
dans le lointain, pas non plus de hordes de zombies dans la rue, pas
même de journal télévisé annonçant "la fin du monde tel que nous le
connaissons". Il y aura une lente dégradation de l'état du système, un
apprauvrissement des classes inférieures et moyennes, une diminution
drastique de l'état de santé général, une augmentation de la corruption,
de la protitution et une grande dégradation de la sécurité (vols,
viols, violences ...). De plus en plus de SDF, de malnutrition, de
manque d'éducation, de suicides. Le nombre d'allocataires sociaux
dépassera de loin la capacité d'aide, plus d'état providence, plus de
manne céleste ... Bref, une situation pourrie mais d'une pourriture
lente et comme dans l'histoire de la grenouille dans la casserole, comme
la dégradation est lente, pas de "ON/OFF" : ceux qui auront du boulot
devront continuer à y aller au risque de déteriorer encore plus leur
situation, les crédits resteront à payer même si plus de rentrée
(expulsion ...), tu risquera de te faire dépouiller pour presque rien
mais ça ne te donnera pas la liberté pour cela de te balader armé etc
..."
Euh, c'est pas le futur là, c'est carrement d'actualité....
sgwenn- Membre Premium
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Re: Survivalisme urbain
Euh, c'est pas le futur là, c'est carrement d'actualité....
Et ce n'est que le début, amha.
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Re: Survivalisme urbain
Je rejoins mes 4 amis sur le côté moins sexy mais nettement plus probable (voire déjà en route) de la lente paupérisation décrite, en son temps, par Philippe13 dans ces colonnes.
Je voudrais reprendre un proverbe énoncé dans le fameux "La fureur du dragon" (en tout cas, dans sa version française):
Les bandits ne sont pas inquiets dans leur pays.
Ce qui pour moi signifie qu'on est sûrement plus en sécurité dans le quartier où on a grandit, où on connait les gens, où on sait sur qui compter et de qui on doit se méfier plutôt qu'en débarquant avec ses gros sabots dans un village où on ne connait personne.
Sur l'aspect de la survie urbaine, je donnerais les contre-exemples de Berlin (WWII), Madrid (guerre civile), Warsovie (le ghetto), Seoul (guerre de Corée), Saigon et enfin Beyrout.
Ces exemples, je les tire du bouquin de Ragnard Benson : Ragnar's urban survival.
J'invite donc ceux qui veulent plus d'informations, à se plonger dans ce livre.
Dans ces villes donc, des gens ont survécu pendant des années, en élevant de petits animaux, en faisant pousser quelques plantes, en organisant de petites communautés...
C'était dur mais c'est possible.
En allant un peu plus loin, AMHA, on a peut-être même plus d'espoir en ville qu'à la campagne!
Comme dit plus haut, 75% de la population réside en ville.
Ceux d'en haut cherchant toujours à contenter les plus nombreux, ils préféreront affamer les campagnes pour nourrir les citadins comme en Ukraine en 42 (bon, en plus il avait d'autres raisons...).
Simple question de mathématique.
Tout ça en se basant sur la même logique que toi : "les bouseux, ils n'ont qu'à se baisser pour ramasser à manger!" (je n'ai pas dit que c'est ce que tu as dit, hein? juste que ta logique peut conduire à ce genre de raisonnement).
Je voudrais reprendre un proverbe énoncé dans le fameux "La fureur du dragon" (en tout cas, dans sa version française):
Les bandits ne sont pas inquiets dans leur pays.
Ce qui pour moi signifie qu'on est sûrement plus en sécurité dans le quartier où on a grandit, où on connait les gens, où on sait sur qui compter et de qui on doit se méfier plutôt qu'en débarquant avec ses gros sabots dans un village où on ne connait personne.
Sur l'aspect de la survie urbaine, je donnerais les contre-exemples de Berlin (WWII), Madrid (guerre civile), Warsovie (le ghetto), Seoul (guerre de Corée), Saigon et enfin Beyrout.
Ces exemples, je les tire du bouquin de Ragnard Benson : Ragnar's urban survival.
J'invite donc ceux qui veulent plus d'informations, à se plonger dans ce livre.
Dans ces villes donc, des gens ont survécu pendant des années, en élevant de petits animaux, en faisant pousser quelques plantes, en organisant de petites communautés...
C'était dur mais c'est possible.
En allant un peu plus loin, AMHA, on a peut-être même plus d'espoir en ville qu'à la campagne!
Comme dit plus haut, 75% de la population réside en ville.
Ceux d'en haut cherchant toujours à contenter les plus nombreux, ils préféreront affamer les campagnes pour nourrir les citadins comme en Ukraine en 42 (bon, en plus il avait d'autres raisons...).
Simple question de mathématique.
Tout ça en se basant sur la même logique que toi : "les bouseux, ils n'ont qu'à se baisser pour ramasser à manger!" (je n'ai pas dit que c'est ce que tu as dit, hein? juste que ta logique peut conduire à ce genre de raisonnement).
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La Liberté, c'est la liberté de pouvoir dire que 2 et 2 font 4.
George Orwell in 1984
Menuki- Membre Premium
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Date d'inscription : 08/04/2011
Re: Survivalisme urbain
Menuki a écrit:Sur l'aspect de la survie urbaine, je donnerais les contre-exemples de Berlin (WWII), Madrid (guerre civile), Warsovie (le ghetto), Seoul (guerre de Corée), Saigon et enfin Beyrout.
Ces exemples, je les tire du bouquin de Ragnard Benson : Ragnar's urban survival.
J'invite donc ceux qui veulent plus d'informations, à se plonger dans ce livre.
Dans ces villes donc, des gens ont survécu pendant des années, en élevant de petits animaux, en faisant pousser quelques plantes, en organisant de petites communautés...
C'était dur mais c'est possible.
Excellent livre : Ragnar's Urban Survival: A Hard-Times Guide to Staying Alive in the City et dans le même style et sur le même sujet The Modern Survival Retreat et When All Hell Breaks Loose: Stuff You Need To Survive When Disaster Strikes de Lundin ...
Fred
Re: Survivalisme urbain
Je vois mieux ce que vous voulez dire par "survivalisme sceptique". Jetarsonis a écrit: Plusieurs témoignages nous montrent qu'il peut ne pas y avoir de cassure nette dans le quotidien, voire pas du tout en cas d'inertie globale (confiance dans l'argent papier, déni, etc...) ; ce sont justement ces étapes de transition jusqu'à un vrai "enfer urbain" qui me paraissent dangereuses et difficiles à cerner, car chaque cas n'est pas transposable à l'identique.
partage tout à fait le type de diagnostic qui est développé dans cette page (éventualité d'un chaos
ou d'une déchéance sociale s'installant progressivement).
Les chypriotes sont bien soudainement dans une
situation très grave, mais il y a bien plus grave encore, on leur
souhaite donc d'avoir quelques notions et quelque préparation de
survivalisme urbain.
Je vais regarder ce que je peux trouver sur le sujet sur internet. Ca m'intéresse en effet, surtout si ça peut servir à la vie en appartement (mais autrement aussi vu qu'il faut penser à tout en parallèle) si le fil de discussion m'est ouvert en tant que nouvelle participante au forum.Tout petit détail (sur mes histoires de dynamo):
Oui, on l'a commentée; il y a de quoi tout faire flamber, pour une manip qui serait excessivement limitée (peu d'énergie stockée au final - le test seul sur la tension est insuffisant). Il serait amha préférable de basculer rapidement sur les batteries d'accus.....on travaille sur Oldu au sujet des accus Nife, mais de manière limitée à cause de la difficulté à trouver du nickel. Dans un premier temps, le plomb-acide des batteries de voiture pourrait être un bon compromis.
Si le sujet t'intéresse, on m'a refilé un moteur CC avec courroie et engrenages donc mon projet de génératrice manuelle un tantinet plus puissante que celles présentées sur le forum démarrera d'ici peu.
Ca va vite- Membre
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Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Survivalisme urbain
Le cas de la Russie est intéressant pour nous (pays froid où il faut se préoccuper de chauffage et où le problème de la nourriture est aigu l'hiver). Je ne connais pas beaucoup son évolution récente (sinon que Poutine semble avoir fait énormément pour le pays). Si quelqu'un peut me référer à des analyses des façons dont ils se sont débrouillés pour la nourriture et le chauffage (entre autres), je suis preneuse.Barnabé a écrit: Ou encore, tout bêtement, est-ce qu'on va vivre une paupérisation ordinaire, comme en Argentine en 2001-2003, comme en Russie à la fin des années 90 ? Ces épisodes sont peu "sexy" et n'ont pas fait l'objet d'adaptation cinématographique. Pourtant, ils se sont réellement passés, eux, ce ne sont pas des oeuvres de fiction...
Que suggérer, du point de vue du survivalisme urbain, aux nouveaux survivalistes qui ont de l'argent (nommons comme ça ceux qui, de plus en plus, se rendront compte de la situation de crise généralisée (au lieu de penser que "c'est cyclique") ???
Supposons que certains d'entre eux ont des locaux qu'ils n'utilisent pas trop (des caves de grands bâtiments par exemple). Quel genre de matériel devraient-ils se mettrent à accumuler (à acheter ou simplement à stocker) dans chaque ville pour réagir à une panne de courant prolongée? (Ma question est peut-être naïve, je n'y connais encore que peu de choses).
Il faudrait en faire une liste, vu que certains verront qu'ils peuvent jouer un rôle en stockant je ne sais quoi pour l'utilité générale de leur ville, et s'il se trouve, dans le matériel utile, des choses qu'on a tendance à jeter d'habitude, de nouveau réseaux de survivalistes urbains pourraient s'occuper de récupérer le matériel en question.
Ca va vite- Membre
- Nombre de messages : 120
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Survivalisme urbain
ricemo14 a écrit:Steiner devait être militaire .............comme moi ,et je suis du même avis que lui Les villes se vident ..lors d'un conflit . Et les campagne ....se peuple et pour survivre eh ben......... c'est d'en sortir.
Mike Steiner a écrit:Désolé de sembler radical, mais pour moi, il ne peut y avoir de survivalisme à moyen et long termes en milieu urbain. Dès que tout va à vau-l'eau, il faut très vite partir à la campagne.
Je suis totalement en désaccord avec ces affirmations...
Vous oubliez un peu trop rapidement (surtout pour des "militaires") ce que l'histoire nous a apprit. un petit exemple de ce qui c'est passé en Bosnie en 1992 :
(...)Je suis de Bosnie, et comme vous le savez, c'était l'enfer la bas de 1992 a 1995. Pendant 1 an, j'ai vécu et survécu dans une ville de 60
000 habitants sans électricité, sans pétrole, sans eau courante, sans services traditionnels de distribution de nourriture et de consommables, et sans aucune organisation gouvernementale. Notre ville était encerclée par des forces armées pendant 1 an, et dans cette ville, c'était la merde. Nous n'avions pas de police ou d'armée organisée… source
Il ne faut pas oublier le cas ou les gens se retrouvent bloqués et ne peuvent donc pas fuirent.... Rien que pour cela il faut réfléchir, et s'organiser en conséquence et ne surtout pas négliger ou affirmer comme vous le fait que la survie en milieu Urbain est impossible. On a vu ce qui c'est passé en Bosnie en 1992 et a Stalingrad en 1942 des gens sont mort certes mais beaucoup ont survécus... De fait ceux qui étaient mieux préparés ont sans doute eu plus de chance de survivre....
ce n'est que mon avis
$$$.
$$$.XV2- Membre
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Age : 43
Localisation : Paris/Sarthe/Ariège
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Survivalisme urbain
Au Québec certains tentent de populariser l'idée de "jardins de façade" (au lieu de la pelouse devant leur maison). L'élevage en ville est moins "sexy", comme le diraient certains ici, mais avec la progression de la crise ces pratiques pourraient revenir. C'est en tout cas à mettre dans un plan de priorités en survivalisme urbain.SurvivalFred a écrit: Sérieusement, le petit élevage en ville (ou du moins en milieu sub-urbain) à toujours existé. Poules, lapins (voir parfois cochon pour ceux qui avaient un peu plus de place) se sont toujours élevés même en ville, dans les cités ouvrières ou minières du nord comme dans les villes du sud ... Ces pratiques se sont perdues depuis les années 60-70 mais le petit jardin ouvrier et les petits animaux qui allaient avec étaient le quotidien de beaucoup il n'y a pas encore si longtemps ! Fred
Ca va vite- Membre
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