La survie en mer.
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Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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Re: La survie en mer.
Bonjour,
Je reviens sur la piraterie en mer, pour mettre en évidence une zone particulièrement dangereuse : le triangle des Bermudes...
Pas à cause de distorsions spacio-temporelles, d'aliens, de monstres marins, etc., sujets que je laisse à votre appréciation, mais du fait des trafics qui y ont lieu.
Dont celui des substances prohibées, représentant des sommes astronomiques (pour nous).
En gros, il y a un flux sud-nord de ces différentes substances, essentiellement vers le continent nord-américain, et un flux nord-sud d'argent (sous toutes ses formes).
Se pose donc un problème de pure logistique : comment assurer un transport rapide, fiable, efficace, des produits cités ?
Deux voies principales : la voie aérienne (que nous pourrons éventuellement traiter dans un autre thème), et la voie maritime (sujet de ce thème).
Et c'est ainsi que le plaisancier lambda entre en scène, contre son gré, dans cette histoire aussi dangereuse qu'imprévue.
La zone des Caraïbes est désormais intensément surveillée, par d'importants moyens aériens (y compris des avions radars), maritimes (vedettes et autres unités armées), terrestres (agents, indicateurs, etc.).
Le flux sud-nord, par exemple, doit donc être protégé de tous ces moyens de repérage et d'interception, autant que faire ce peut... Et, le malheureux plaisancier est un de ces moyens...
Pourquoi ? Parce que son bateau (personnel ou de location) est "vierge", c'est à dire innocent et pas déjà repéré par divers services dont le rôle est d'empêcher le dit flux sud-nord.
Du coup, il peut se déplacer sans trop attirer les regards et les suspicions... Donc, il faut s'en emparer...
Le problème, c'est qu'il y a des gens à bord, et ces derniers constituent la partie inutile (et même gênante) du bateau convoité... Il faut donc s'en débarasser (d'une façon aussi discrète que brutale et définitive)...
Un fois fait, le bateau pourra être utilisé pour la tâche prévue : une ou deux rotations sud-nord, après quoi il sera coulé en haute mer, car il aura été signalé comme disparu, et donc il ne sera plus "vierge"...
Ce n'est pas pour rien que l'on compte des dizaines de disparitions de navires et de ses occupants, toutes les années, dans cette zone des Caraïbes.
Bien sûr, il y a, parmi toutes ces disparitions, celles qui sont dues à de vrais naufrages et à d'autres causes accidentelles (explosion, par exemple), ou bien celles qui sont motivées par le vol du bateau...
Il reste cependant un nombre non minoritaire de disparitions qui sont la conséquence directe de ce que nous venons d'expliquer...
Comment ne pas faire partie du nombre ?
La plus simple est d'éviter la zone, mais cela est la plus évidente, bien que pas toujours souhaitable, pour les personnes intéressées...
Se renseigner sur les risques (variables selon la partie des Caraïbes où l'on se trouve) ?
Soyons sérieux, vous imaginez certaines îles, dont une des ressources principales est le tourisme, déclarer qu'elle est parmi les endroits où le risque évoqué dans ce thème est le plus élevé ?
Il reste donc à se débrouiller soi-même, en mettant en place des stratégies de diminution (jamais d'annulation, sauf la première citée) du risque.
L'interception d'un bateau pour en détourner l'usage peut se faire au hasard : rencontre au large entre eux et vous, auquel cas, c'est pas de chance, et c'est difficile à éviter...
Mais, cette interception aura souvent été planifiée et décidée à l'avance.
En fonction de différents critères (le type et la taille du bateau, le nombre et la nature de ses occupants, etc.).
Ces informations auront été collectées par diverses voies possibles :
Les autorités maritimes elles-mêmes, de mêche avec les trafiquants, et dont les questions posées aux membre de l'équipage du bateau ne soulèveront aucune suspicion, de même qu'une inspection du bateau...
Les personnes ayant eu accès à bord, ou ayant connaissance de votre destination, et autres informations utiles : le fournisseur de vos denrées alimentaires et de vos matériels divers, la capitainerie et son personnel, etc.
Aussi : les bateaux (autres plaisanciers, pêcheurs, etc.) croisés, qui peuvent signaler votre position, vitesse, cap, type de navire, nature de l'équipage, etc.
Il y a également le risque que présente la présence, à bord, d'un marin fourni par la société de louage, ou recruté par vous, pour vous aider, et qui peut être un complice des trafiquants.
Une fois au large, il peut tous vous "neutraliser", se contenter de donner (par radio) le "GO" pour un abordage, détruire vos moyens d'alertes, etc.
Autre piège : le bateau-stoppeur, qui sollicite un embarquement, en proposant même une importante somme à titre de participation aux frais de bord. S'il est un compatriote, cela vous rassurera d'autant, et pourtant...
J'allais oublier le coup des faux naufragés, dont vous croisez la route (apparemment par hasard), que vous secourez alors, et vous devinez la suite...
La simple lecture de ce qui précède devrait déjà vous inspirer des lignes de conduite :
Eviter la présence de tiers inconnus (mêmes s'ils vous ont été présentés ou recommandés), à bord, y compris des naufragés (que l'on ravitaillera à distance, dont on signalera la position par radio, et c'est tout).
Empêcher ou minimiser l'accès à bord, ainsi que l'importance et la teneur des informations communiquées à qui que ce soit.
Jusqu'ici, que du basique, d'une évidence notoire...
Après, il y a des attitudes plus élaborées qui sont possibles, bien que certaines puissent être à double tranchant :
S'armer ? Cet aspect n'a pas sa place sur ce site, et bien qu'il ait rempli des pages de revues et de livres sur la navigation il est peu recommandé : les "autres" ont les moyens de s'équiper avec un armemement bien supérieure à celui qui pourrait être le vôtre, ils seront bien plus entraînés que vous à le mettre en oeuvre, et ils auront bien moins de scrupules à le faire.
Donc, le combat naval sera inégal et son issue pratiquement certaine...
Une autre possibilité est de truquer votre déclaration de destination, qui est à un navire ce que le plan de vol est à un avion : description précise du bateau, de son équipage, de son équipement, de sa destination et de sa date probable d'arrivée.
Ce document peut être exigé, avant qu'on vous laisse lever l'ancre, mais vous pouvez aussi décider, une fois hors de vue de la côte, de modifier votre destination, à condition d'en avertir le port de départ, mais seulement une fois arrivé à la vraie destination, pour éviter que des recherches soient lancées sur une alerte du port de destination déclaré dans le document (qui lui est transmis), une fois le délai normal d'arrivée écoulé.
Cette procédure présente un danger : en cas de gros pépin, on va vous chercher au mauvais endroit, avec le risque de ne pas être secouru. C'st à vous de peser le pour et le contre...
J'ai déjà parlé de certains des moyens techniques de passer des zones dangereuses (dans ce même thème sur la piraterie), sans être facilement interceptable, et je ne reviens donc pas dessus.
Il y en a d'autres, plus élaborés, que je n'aborde pas dans ce texte, pour leur garder leur efficacité, et pour éviter un éventuel emploi délictueux..
Naviguer en groupe (en escadre) de plaisanciers (fiables et qui sont sûrs les uns des autres) est un autre moyen de minimiser (seulement minimiser) le risque d'interception en haute mer, en rendant la manoeuvre plus compliquée, pour y arriver sans que l'alerte soit donnée.
Je profite de ce sujet pour rappeler qu'une radio en VHF marine porte rarement à plus de quelques dizaines de milles de distance (sauf si le signal est intercepté par un avion de surveillance), ce qui signifie que, une fois en haute mer, votre appel risque de ne pas être entendu...
Avec un émetteur en OC, travaillant sur les bandes marines, vous éliminez ce danger (à condition qu'il soit opérationnel et que vous ayez le temps de vous en servir...).
De plus, peu de plaisanciers ont un émetteur OC, car ils sont coûteux (tout comme les équipements de communication par satellite), et ils exigent des puissances électriques pas toujours présentes sur des petites unités nautiques...
Après c'est à vous de voir si le plaisir de la croisière au large, dans les zones à risque, vaut le danger potentiel que nous venons d'évoquer... Je parle bien de croisière au large car, tant vous faites des ronds dans l'eau, dans des zones bien surveillées, ce danger est nettement moindre (mais jamais nul).
Les astuces (pour aborder un bateau), citées dans ce texte, sont suffisamment connues, et déjà assez largement mises en oeuvre, sur place, pour ne rien apprendre de plus à ceux qui les pratiquent...
Bien entendu, vous pouvez juger que je noircis le tableau, et que le risque n'est pas si grand, et si fréquent que cela...
Libre à vous, et à bon entendeur,
Salut.
Je reviens sur la piraterie en mer, pour mettre en évidence une zone particulièrement dangereuse : le triangle des Bermudes...
Pas à cause de distorsions spacio-temporelles, d'aliens, de monstres marins, etc., sujets que je laisse à votre appréciation, mais du fait des trafics qui y ont lieu.
Dont celui des substances prohibées, représentant des sommes astronomiques (pour nous).
En gros, il y a un flux sud-nord de ces différentes substances, essentiellement vers le continent nord-américain, et un flux nord-sud d'argent (sous toutes ses formes).
Se pose donc un problème de pure logistique : comment assurer un transport rapide, fiable, efficace, des produits cités ?
Deux voies principales : la voie aérienne (que nous pourrons éventuellement traiter dans un autre thème), et la voie maritime (sujet de ce thème).
Et c'est ainsi que le plaisancier lambda entre en scène, contre son gré, dans cette histoire aussi dangereuse qu'imprévue.
La zone des Caraïbes est désormais intensément surveillée, par d'importants moyens aériens (y compris des avions radars), maritimes (vedettes et autres unités armées), terrestres (agents, indicateurs, etc.).
Le flux sud-nord, par exemple, doit donc être protégé de tous ces moyens de repérage et d'interception, autant que faire ce peut... Et, le malheureux plaisancier est un de ces moyens...
Pourquoi ? Parce que son bateau (personnel ou de location) est "vierge", c'est à dire innocent et pas déjà repéré par divers services dont le rôle est d'empêcher le dit flux sud-nord.
Du coup, il peut se déplacer sans trop attirer les regards et les suspicions... Donc, il faut s'en emparer...
Le problème, c'est qu'il y a des gens à bord, et ces derniers constituent la partie inutile (et même gênante) du bateau convoité... Il faut donc s'en débarasser (d'une façon aussi discrète que brutale et définitive)...
Un fois fait, le bateau pourra être utilisé pour la tâche prévue : une ou deux rotations sud-nord, après quoi il sera coulé en haute mer, car il aura été signalé comme disparu, et donc il ne sera plus "vierge"...
Ce n'est pas pour rien que l'on compte des dizaines de disparitions de navires et de ses occupants, toutes les années, dans cette zone des Caraïbes.
Bien sûr, il y a, parmi toutes ces disparitions, celles qui sont dues à de vrais naufrages et à d'autres causes accidentelles (explosion, par exemple), ou bien celles qui sont motivées par le vol du bateau...
Il reste cependant un nombre non minoritaire de disparitions qui sont la conséquence directe de ce que nous venons d'expliquer...
Comment ne pas faire partie du nombre ?
La plus simple est d'éviter la zone, mais cela est la plus évidente, bien que pas toujours souhaitable, pour les personnes intéressées...
Se renseigner sur les risques (variables selon la partie des Caraïbes où l'on se trouve) ?
Soyons sérieux, vous imaginez certaines îles, dont une des ressources principales est le tourisme, déclarer qu'elle est parmi les endroits où le risque évoqué dans ce thème est le plus élevé ?
Il reste donc à se débrouiller soi-même, en mettant en place des stratégies de diminution (jamais d'annulation, sauf la première citée) du risque.
L'interception d'un bateau pour en détourner l'usage peut se faire au hasard : rencontre au large entre eux et vous, auquel cas, c'est pas de chance, et c'est difficile à éviter...
Mais, cette interception aura souvent été planifiée et décidée à l'avance.
En fonction de différents critères (le type et la taille du bateau, le nombre et la nature de ses occupants, etc.).
Ces informations auront été collectées par diverses voies possibles :
Les autorités maritimes elles-mêmes, de mêche avec les trafiquants, et dont les questions posées aux membre de l'équipage du bateau ne soulèveront aucune suspicion, de même qu'une inspection du bateau...
Les personnes ayant eu accès à bord, ou ayant connaissance de votre destination, et autres informations utiles : le fournisseur de vos denrées alimentaires et de vos matériels divers, la capitainerie et son personnel, etc.
Aussi : les bateaux (autres plaisanciers, pêcheurs, etc.) croisés, qui peuvent signaler votre position, vitesse, cap, type de navire, nature de l'équipage, etc.
Il y a également le risque que présente la présence, à bord, d'un marin fourni par la société de louage, ou recruté par vous, pour vous aider, et qui peut être un complice des trafiquants.
Une fois au large, il peut tous vous "neutraliser", se contenter de donner (par radio) le "GO" pour un abordage, détruire vos moyens d'alertes, etc.
Autre piège : le bateau-stoppeur, qui sollicite un embarquement, en proposant même une importante somme à titre de participation aux frais de bord. S'il est un compatriote, cela vous rassurera d'autant, et pourtant...
J'allais oublier le coup des faux naufragés, dont vous croisez la route (apparemment par hasard), que vous secourez alors, et vous devinez la suite...
La simple lecture de ce qui précède devrait déjà vous inspirer des lignes de conduite :
Eviter la présence de tiers inconnus (mêmes s'ils vous ont été présentés ou recommandés), à bord, y compris des naufragés (que l'on ravitaillera à distance, dont on signalera la position par radio, et c'est tout).
Empêcher ou minimiser l'accès à bord, ainsi que l'importance et la teneur des informations communiquées à qui que ce soit.
Jusqu'ici, que du basique, d'une évidence notoire...
Après, il y a des attitudes plus élaborées qui sont possibles, bien que certaines puissent être à double tranchant :
S'armer ? Cet aspect n'a pas sa place sur ce site, et bien qu'il ait rempli des pages de revues et de livres sur la navigation il est peu recommandé : les "autres" ont les moyens de s'équiper avec un armemement bien supérieure à celui qui pourrait être le vôtre, ils seront bien plus entraînés que vous à le mettre en oeuvre, et ils auront bien moins de scrupules à le faire.
Donc, le combat naval sera inégal et son issue pratiquement certaine...
Une autre possibilité est de truquer votre déclaration de destination, qui est à un navire ce que le plan de vol est à un avion : description précise du bateau, de son équipage, de son équipement, de sa destination et de sa date probable d'arrivée.
Ce document peut être exigé, avant qu'on vous laisse lever l'ancre, mais vous pouvez aussi décider, une fois hors de vue de la côte, de modifier votre destination, à condition d'en avertir le port de départ, mais seulement une fois arrivé à la vraie destination, pour éviter que des recherches soient lancées sur une alerte du port de destination déclaré dans le document (qui lui est transmis), une fois le délai normal d'arrivée écoulé.
Cette procédure présente un danger : en cas de gros pépin, on va vous chercher au mauvais endroit, avec le risque de ne pas être secouru. C'st à vous de peser le pour et le contre...
J'ai déjà parlé de certains des moyens techniques de passer des zones dangereuses (dans ce même thème sur la piraterie), sans être facilement interceptable, et je ne reviens donc pas dessus.
Il y en a d'autres, plus élaborés, que je n'aborde pas dans ce texte, pour leur garder leur efficacité, et pour éviter un éventuel emploi délictueux..
Naviguer en groupe (en escadre) de plaisanciers (fiables et qui sont sûrs les uns des autres) est un autre moyen de minimiser (seulement minimiser) le risque d'interception en haute mer, en rendant la manoeuvre plus compliquée, pour y arriver sans que l'alerte soit donnée.
Je profite de ce sujet pour rappeler qu'une radio en VHF marine porte rarement à plus de quelques dizaines de milles de distance (sauf si le signal est intercepté par un avion de surveillance), ce qui signifie que, une fois en haute mer, votre appel risque de ne pas être entendu...
Avec un émetteur en OC, travaillant sur les bandes marines, vous éliminez ce danger (à condition qu'il soit opérationnel et que vous ayez le temps de vous en servir...).
De plus, peu de plaisanciers ont un émetteur OC, car ils sont coûteux (tout comme les équipements de communication par satellite), et ils exigent des puissances électriques pas toujours présentes sur des petites unités nautiques...
Après c'est à vous de voir si le plaisir de la croisière au large, dans les zones à risque, vaut le danger potentiel que nous venons d'évoquer... Je parle bien de croisière au large car, tant vous faites des ronds dans l'eau, dans des zones bien surveillées, ce danger est nettement moindre (mais jamais nul).
Les astuces (pour aborder un bateau), citées dans ce texte, sont suffisamment connues, et déjà assez largement mises en oeuvre, sur place, pour ne rien apprendre de plus à ceux qui les pratiquent...
Bien entendu, vous pouvez juger que je noircis le tableau, et que le risque n'est pas si grand, et si fréquent que cela...
Libre à vous, et à bon entendeur,
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Un nouveau cas d'une personne qui a survécu longtemps en mer : a priori, 16 mois de dérive dans le Pacifique ! Aurait survécu en mangeant des poissons et des tortues... sans matériel de pêche !
http://lci.tf1.fr/insolite/un-robinson-crusoe-des-mers-accoste-sur-une-ile-apres-16-mois-de-8357573.html
http://lci.tf1.fr/insolite/un-robinson-crusoe-des-mers-accoste-sur-une-ile-apres-16-mois-de-8357573.html
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: La survie en mer.
Son histoire est jugée peu crédible dans les medias allemands. Le type apparaîtrait en trop bonne santé pour avoir passé 16 mois en mer. Apparemment son compagnon d'infortune n'aurait pas survécu à l'odyssée... Ceci-dit, si l'histoire devait s'avèrer authentique, il détiendrait alors le record de la plus longue survie en mer !
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
Re: La survie en mer.
NouvelObs - INDONESIE. Le Français rescapé du naufrage a filmé la mésaventure (vidéo présente dans l'article)
Bertrand Homassel a réchappé au naufrage d’un bateau de tourisme avec 23 personnes, dans l'est de l'archipel indonésien. Nous avions publié son témoignage. Mais avec une petite caméra étanche au poing, il a également filmé, tout au long de l’incident, les péripéties des naufragés, du chavirement du bateau jusqu’à l’arrivée sur une île déserte après 5 km de nage. Document inédit et impressionnant, les images ont été diffusées lundi sur France 2, avec le témoignage du miraculé.
Re: La survie en mer.
Un nouveau cas de naufragé ayant survécu 66 jours sur la coque de son voilier chaviré :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/etats-unis-un-naufrage-retrouve-apres-66-jours-en-mer-03-04-2015-4662535.php
http://www.leparisien.fr/faits-divers/etats-unis-un-naufrage-retrouve-apres-66-jours-en-mer-03-04-2015-4662535.php
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: La survie en mer.
Que c'est beau .... Mais au fait c'est de moi !!!!Invité a écrit:Et le bruit de la houle du large se brisant sur les rochers des Pourceaux en fond sonore pendant que nous contemplions les étoiles depuis le toit de la voilerie de Drenec. Un timide jeune femme me tenait la main.....nous avons passé ensuite qq années ensemble....J'étais très amoureux...
Les remparts de Cigogne à la nuit tombée dont la pierre dorée renvoie la chaleur aux contemplateurs noctambules. Le vent tiède d'aout nous entourait pendant que nous identifions un à un les phares visible loin sur l'horizon, je les connaisait par coeur, de l'ile de la Vierge à Belle-Ile .... Dans une semaine je serai sur Sereine le mythique cotre en boi sd e12 mètres en formation moniteur à l'ancienne, bonne préparation que d'identifier les feux au préalable.
L'impression que tout cela durerai éternellement, que été après été, je reviendrai dans ce lieu magique et merveilleux, l'impression d'avoir trouvé ce que je désirai depuis toujours et que je n'aurai plus besoin d'autre chose.
En fin de saison, J'ai été moniteur sur un côtre, descente à Noirmoutier, puis retour d'île en île avec navigation de nuit et visite pédestre le jour, dernier bord: Belle-Ile Concarneau, vent portant très léger et régulier, la mer est plate, tellement que les étoiles si refletent, le côtre craque, le gréement houari tout de bois et cordages grince, devant le voilier au dela de la moustache d'écume seule visible sur lamer d'encre des poissons fuient rapidement en zig-zags phosphorescents. C'est tellement beau que nous ne réveillon pas les suivant et assurons deux quarts de suite. c'était à la fin de l'été 1977 je m'en souviens comme si c'était hier....
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Philippe-du-75013- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Loisirs : Natation, vélo (déplacements non sportifs)
Date d'inscription : 24/08/2013
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