Etude de la survie en mer

Comme vous le savez sûrement, l’association est en pleine préparation de la prochaine expérience, pour avril 2024. Les expériences d’Au Rad’Lô ne seraient rien sans la partie biomédicale, alors nous lançons aujourd’hui l’appel à projet scientifiques et techniques !

Le but d’Au Rad’Lô a toujours été l’étude des conditions de (sur)vie après l’abandon d’un navire, alors nous souhaitons favoriser tout projet ou étude qui permettra de mieux comprendre les conditions de survie des naufragés, de les améliorer autant que possible et d'aider à leur rétablissement après la récupération par les services de secours.

Les objectifs poursuivis par notre appel à projet sont les suivants :
- Favoriser la coopération entre les différents intervenants (chercheurs, surveillance maritime, services de secours, compagnies maritimes, …) concernés par la survie en mer ;
-Renforcer et structurer les capacités de réaliser des expériences in situ avec une population concernée de futurs officiers ;
-Favoriser la reproductibilité de la démarche, en s'appuyant sur des équipes scientifiques qui font référence dans le domaine ;
-Favoriser le développement de la littérature scientifique dans le domaine de la survie en mer (publications, communications ...)
-Soutenir les processus innovants, par exemple en testant du matériel et/ou des procédures lors de l’expérience de survie.

L'expérience aura lieu du 15 au 21 avril 2024 (semaine 16). Elle durera de 2 à 5 jours. Elle se déroulera en Méditerranée, au large de Marseille.

Nous embarquerons des volontaires, principalement sans lien avec la Marine Marchande. Le but est d'avoir un panel de participants aussi large que possible.

Il y aura en tout entre 40 et 50 personnes, qui seront placées dans des conditions les plus réelles possibles, tels de véritables naufragés devant abandonner leur navire. Nous prévoyons de les faire embarquer dans un radeau : structure gonflable surmontée d'une tente et doté du strict minimum (matériel et alimentation). Les participants ne pourront emmener d'objets supplémentaires avec eux .

Par rapport aux deux expériences précédentes, nous souhaitons nous approcher encore plus d'une situation réelle. En effet, les participant.es ne connaitront pas la date de fin et donc la durée de l'embarquement sur le radeau de survie, pour induire la notion d'espérance et d'espoir.

De plus, le dispositif sera entièrement à la dérive. Bien que surveillé en continu, le manque d'information sur la position peut augmenter le sentiment d'insécurité. Le radeau sera surveillé de loin par un navire affrété par la Préfecture Maritime de la Méditerranée, pour garantir la sécurité de tous.

Nous souhaitons favoriser tout projet ou étude qui permettra de mieux comprendre les conditions de survie des naufragés, de les améliorer autant que possible et d'aider à leur rétablissement après la récupération par les services de secours.

Il nous semble intéressant de comparer des prises de constantes pré et post-survie, comme fait précédemment, mais aussi d'étudier les relations au sein d'un grand groupe dans un environnement confiné et extrême.