Apiculture & ruchers
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Apiculture & ruchers
Salut,
Un peu de pratique, de ma part, pour changer :
J'ai nettoyé et rénové une vieille ruche familiale (construite dans les années 1955 environ), typique de ce que l'on en trouve ici (sud Limousin) dans les vieilles fermes. La ruche est, en fait, restée vide au moins 30 ans et, en la nettoyant, c'était impressionnant comme elle sentait encore la propolis ; comme si elle avait été encore occupée la veille.
Vu le temps qu'il fait actuellement ici : froid et humide, j'ai peu d'espoir qu'une colonie vienne occuper la ruche d'elle même (sans l'incorporer moi même) ; malgré la présence de quelques ruches dans les environs (moins de 2 kms). Bref, on verra quand il fera meilleur ; sinon, il me restera l'option d'acheter un essaim (en capturer un sauvage s'avérant risqué et aléatoire, car il y a des décennies que l'on en a pas aperçu dans les parages).
J'exposerai ici, plus tard, le matériel (gants, masque, enfumoir, etc) ; je vais commencer par le corps de la ruche.
Les 4 différentes parties du corps de la ruche :
Le socle :
La base, vue de dessus :
Vue de dessous :
L'étage supérieur (qui accueil les cadres), avec, en avant plan, les cadres sur lesquels les rayons de miel sont disposés par les abeilles (à noter que l'on peut placer 2 fils de fer, en croix, de part et d'autre du cadre, afin de consolider les rayons de miel... je vous donnerais un exemple une prochaine fois) ; vue de dessus et, image suivante, vue de dessous :
Le support pour protéger la ruche de l'humidité et du pourrissement (ici une tôle en fibro) :
Disposition définitive et emboitement des divers éléments :
Le toît (en tôle d'acier) et c'est ok :
L'entrée de la ruche, sur la base de l'étage inférieur :
La suite au prochain épisode...
Un peu de pratique, de ma part, pour changer :
J'ai nettoyé et rénové une vieille ruche familiale (construite dans les années 1955 environ), typique de ce que l'on en trouve ici (sud Limousin) dans les vieilles fermes. La ruche est, en fait, restée vide au moins 30 ans et, en la nettoyant, c'était impressionnant comme elle sentait encore la propolis ; comme si elle avait été encore occupée la veille.
Vu le temps qu'il fait actuellement ici : froid et humide, j'ai peu d'espoir qu'une colonie vienne occuper la ruche d'elle même (sans l'incorporer moi même) ; malgré la présence de quelques ruches dans les environs (moins de 2 kms). Bref, on verra quand il fera meilleur ; sinon, il me restera l'option d'acheter un essaim (en capturer un sauvage s'avérant risqué et aléatoire, car il y a des décennies que l'on en a pas aperçu dans les parages).
J'exposerai ici, plus tard, le matériel (gants, masque, enfumoir, etc) ; je vais commencer par le corps de la ruche.
Les 4 différentes parties du corps de la ruche :
Le socle :
La base, vue de dessus :
Vue de dessous :
L'étage supérieur (qui accueil les cadres), avec, en avant plan, les cadres sur lesquels les rayons de miel sont disposés par les abeilles (à noter que l'on peut placer 2 fils de fer, en croix, de part et d'autre du cadre, afin de consolider les rayons de miel... je vous donnerais un exemple une prochaine fois) ; vue de dessus et, image suivante, vue de dessous :
Le support pour protéger la ruche de l'humidité et du pourrissement (ici une tôle en fibro) :
Disposition définitive et emboitement des divers éléments :
Le toît (en tôle d'acier) et c'est ok :
L'entrée de la ruche, sur la base de l'étage inférieur :
La suite au prochain épisode...
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Apiculture & ruchers
merci pour ce fil, ça m'interesse (pour être auto-suffisant en sucre, l'apiculture est une des voies les plus captivantes, sinon la voie Royale ...!)
pour info, as-tu reçu une formation abrégé d'apiculture, ou as-tu tout appris "sur le tas", auprés d'anciens autour de toi qui ont déjà pratiqué ?
également, ne crains-tu pas les maladies et autres bee-killers qui pourraient décimer ton (tes) essaim(s) en un rien de temps, et si oui, connais-tu des mesures "préventives" à prendre pour éviter ce genre de mésaventures ?
pour info, as-tu reçu une formation abrégé d'apiculture, ou as-tu tout appris "sur le tas", auprés d'anciens autour de toi qui ont déjà pratiqué ?
également, ne crains-tu pas les maladies et autres bee-killers qui pourraient décimer ton (tes) essaim(s) en un rien de temps, et si oui, connais-tu des mesures "préventives" à prendre pour éviter ce genre de mésaventures ?
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Date d'inscription : 09/04/2009
Re: Apiculture & ruchers
Pas de formation, non ; juste un paternel qui a une expérience perso et 25 ans de pratique et sur les conseils réguliers de qui je peux compter.BigBird a écrit:pour info, as-tu reçu une formation abrégé d'apiculture, ou as-tu tout appris "sur le tas", auprés d'anciens autour de toi qui ont déjà pratiqué ?
Bref, je débute. Ce fil est, en fait, le compte rendu d'une approche complète et avec système D (comme pratiquée dans les campagnes profondes) de la pratique de l'apiculture. En gros ce n'est point une approche académique.
Il y a toujours un risque et j'ai quelques bouquins sur le sujet pour tenter d'anticiper au mieux ce genre de blem. Qui plus est, je connais une personne qui pratique l'apiculture amateur avec passion et à qui je pourrais demander des conseils.également, ne crains-tu pas les maladies et autres bee-killers qui pourraient décimer ton (tes) essaim(s) en un rien de temps, et si oui, connais-tu des mesures "préventives" à prendre pour éviter ce genre de mésaventures ?
Pour info, en 25 ans, mon père n'a eut qu'un seul blem grave : une attaque de fausses teignes et c'est cette attaque qui lui a fait abandonner l'activité.
J'ai oublé : le bois utilisé pour la construction était du châtaignier et il ne faut pas oublier de placer une grosse pierre sur la toîture de la ruche pour éviter que la prise au vent n'en provoque l'arrachement.
Une photo du cadre avec fil de fer, comme promis plus haut :
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Re: Apiculture & ruchers
Sympa ta ruche rustique Kraveunn.
Si tu achètes un essaim, je te conseille de prendre un essaim tout aussi rustique chez un apiculteur de ton secteur plutôt que de commander de "la marque" chez un éleveur.
J'ai fait la malheureuse expérience de commander des Buckfast sur cadres l'an dernier. Payés 80 € l'essaim sur cadres, ces abeilles sont spectaculaires au niveau de la vitesse de bâtissage et de production de cire. Le miel était abondant lui aussi : le corps de ruche était plein de réserves pour attaquer l'hiver malgré un été très sec.
Par contre, elles n'ont pratiquement pas mastiqué la ruche à la propolis. La jonction avec le fond en particulier n'était pas collée du tout alors que mes autres ruches mastiquent à donf!
Et dès les premiers vents froids, j'ai constaté qu'il y avait plus de cadavres qu'avec mes autres ruches. Lorsqu'il a neigé, incroyable : au premier rayon de soleil, les abeilles sortaient butiner... et tombaient congelées à 3 mètres de la ruche.
Bon, j'ai emballé les ruches dans du papier bulle, mais ça n'a pas suffit : en janvier un des essaims Buckfast était mort, et en mars, les deux autres étaient aussi passés à trépas.
Il y avait un peu de varroa dans le fond de la ruche, et comme la Buckfast pond tard en saison, ça a du accélérer les pertes.
Personnellement, je ne traite pas aux trucs violents.
Juste quelques gouttes d'Apiforme dans le sirop et des bouquets de thym, romarin, lavande, oseille dans le nourrissoir. Pour le reste, je laisse faire la nature.
Cette expérience m'apprend qu'il faut privilégier les espèces locales qui sont adaptées au climat. Et tant pis si elles piquent ou si elle ne produisent pas beaucoup : c'est toujours mieux que de les remplacer par des abeilles exotiques qui se font décimer au premier coup de trafalgar.
Si tu achètes un essaim, je te conseille de prendre un essaim tout aussi rustique chez un apiculteur de ton secteur plutôt que de commander de "la marque" chez un éleveur.
J'ai fait la malheureuse expérience de commander des Buckfast sur cadres l'an dernier. Payés 80 € l'essaim sur cadres, ces abeilles sont spectaculaires au niveau de la vitesse de bâtissage et de production de cire. Le miel était abondant lui aussi : le corps de ruche était plein de réserves pour attaquer l'hiver malgré un été très sec.
Par contre, elles n'ont pratiquement pas mastiqué la ruche à la propolis. La jonction avec le fond en particulier n'était pas collée du tout alors que mes autres ruches mastiquent à donf!
Et dès les premiers vents froids, j'ai constaté qu'il y avait plus de cadavres qu'avec mes autres ruches. Lorsqu'il a neigé, incroyable : au premier rayon de soleil, les abeilles sortaient butiner... et tombaient congelées à 3 mètres de la ruche.
Bon, j'ai emballé les ruches dans du papier bulle, mais ça n'a pas suffit : en janvier un des essaims Buckfast était mort, et en mars, les deux autres étaient aussi passés à trépas.
Il y avait un peu de varroa dans le fond de la ruche, et comme la Buckfast pond tard en saison, ça a du accélérer les pertes.
Personnellement, je ne traite pas aux trucs violents.
Juste quelques gouttes d'Apiforme dans le sirop et des bouquets de thym, romarin, lavande, oseille dans le nourrissoir. Pour le reste, je laisse faire la nature.
Cette expérience m'apprend qu'il faut privilégier les espèces locales qui sont adaptées au climat. Et tant pis si elles piquent ou si elle ne produisent pas beaucoup : c'est toujours mieux que de les remplacer par des abeilles exotiques qui se font décimer au premier coup de trafalgar.
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Re: Apiculture & ruchers
trés intéressant ton expérience Stalker, et comme toujours on finit par s'apercevoir que mieux vaut apprendre à gérer la Nature en bonne intelligence, plutôt que d'essayer de la contraindre pour une histoire de facilité ou de meilleur rendement, car de toute façon, ce que l'on croit gagner ici, on va le perdre là, (on le voit notamment avec les fruits et légumes "modernes", les hybrides issues de laboratoires de recherche, on a des formes parfaitement qualibrées, des produits résistants qui voyagent trés bien, mais avec une saveur insipide, ou qui ne tiennent pas la cuisson, et de valeur nutritive quasi-nulle ... bref, in finé, si progrés il y a, c'est au bénéfice du supermarché, pas vraiment du consommateur.
mais pour revenir aux abeilles, j'ai encore une question : est-ce qu'il faut se préoccuper (et éventuellement semer) des plantes mellifères dans la périphérie des ruches ? (espèces, date de floraisons, distances ...)
je pose la question, car dans certains coins, les apiculteurs professionnels font une transhumance (déménagement des ruches), pour "optimiser" leur rendement de miel,
je ne pense pas que cela soit envisageable à l'échelle amateur, par contre, semer dans les environs de quoi donner à becqueter aux abeilles sur la plus longue période possible, en complément de ce qui pousse déjà naturellement dans votre région, c'est peut-être un bon moyen pour que les abeilles "travaillent plus pour donner plus".
mon frère se lançant dans l'apiculture cette année, (il a les ruches, pas encore les essaims), j'ai anticipé en faisant un petit semis de Mélisse, ... il parait qu'elles aiment ça les bougresses !
(photo datant de 2-3 semaines, les plantules sont en godets maintenant, par 2 ou 3).
mais pour revenir aux abeilles, j'ai encore une question : est-ce qu'il faut se préoccuper (et éventuellement semer) des plantes mellifères dans la périphérie des ruches ? (espèces, date de floraisons, distances ...)
je pose la question, car dans certains coins, les apiculteurs professionnels font une transhumance (déménagement des ruches), pour "optimiser" leur rendement de miel,
je ne pense pas que cela soit envisageable à l'échelle amateur, par contre, semer dans les environs de quoi donner à becqueter aux abeilles sur la plus longue période possible, en complément de ce qui pousse déjà naturellement dans votre région, c'est peut-être un bon moyen pour que les abeilles "travaillent plus pour donner plus".
mon frère se lançant dans l'apiculture cette année, (il a les ruches, pas encore les essaims), j'ai anticipé en faisant un petit semis de Mélisse, ... il parait qu'elles aiment ça les bougresses !
(photo datant de 2-3 semaines, les plantules sont en godets maintenant, par 2 ou 3).
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Re: Apiculture & ruchers
J'ai semé à proximité du rucher 300 m2 de jachère fleurie pour abeilles (mélange de sainfoin, melilot, trefles, etc...) que j'arrose généreusement, plus de la lavande, du thym, du romarin.
Ce n'est certainement pas suffisant pour plusieurs colonies, mais la présence de ressources à proximité peut éviter d'avoir des essaims qui se perdent (s'en vont loin) à l'essaimage.
La transhumance peut être intéressante si l'été est sec (j'ai envisagé de monter quelques ruches à +600m d'altitude en juillet/août). Mais ce n'est pas un comportement naturel pour l'abeille : il lui faut découvrir un autre milieu, se réadapter, et je ne suis pas sûr que ce soit très bon.
J'ai pu remarquer que les apiculteurs qui font de la transhumance, de la production "intensive" ont aussi beaucoup de pertes ; certains mettent la moitié de leur cheptel en "production" et laissent l'autre en sécurité, pour assurer le renouvellement. Beaucoup traitent leurs ruches aux antibiotiques, aux "compléments alimentaires", à l'acide formique...
Faut pas s'étonner dès lors que leurs abeilles disparaissent (commentaire personnel)
Ce n'est certainement pas suffisant pour plusieurs colonies, mais la présence de ressources à proximité peut éviter d'avoir des essaims qui se perdent (s'en vont loin) à l'essaimage.
La transhumance peut être intéressante si l'été est sec (j'ai envisagé de monter quelques ruches à +600m d'altitude en juillet/août). Mais ce n'est pas un comportement naturel pour l'abeille : il lui faut découvrir un autre milieu, se réadapter, et je ne suis pas sûr que ce soit très bon.
J'ai pu remarquer que les apiculteurs qui font de la transhumance, de la production "intensive" ont aussi beaucoup de pertes ; certains mettent la moitié de leur cheptel en "production" et laissent l'autre en sécurité, pour assurer le renouvellement. Beaucoup traitent leurs ruches aux antibiotiques, aux "compléments alimentaires", à l'acide formique...
Faut pas s'étonner dès lors que leurs abeilles disparaissent (commentaire personnel)
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Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Apiculture & ruchers
Salut à tous,
Bref, merci pour vos retours d'expérience les gars.
@+
C'est ce que je comptais faire ; toutefois, j'ai potassé un peu dans les bouquins spécialisés et là aussi, il faut rester vigilent. Les apiculteurs ont, pour certains, tendance à vouloir garder leurs meilleurs essaims (on peut le comprendre) et donc à te refiler les "winners" (donc des essaims peu productifs).Stalker a écrit:Si tu achètes un essaim, je te conseille de prendre un essaim tout aussi rustique chez un apiculteur de ton secteur plutôt que de commander de "la marque" chez un éleveur.
Je m'étais renseigné dans un magasin spécialisé : 100 zeuros l'essaim...à ce prix là et avec les risques d'échec, mieux vaut acheter son miel.J'ai fait la malheureuse expérience de commander des Buckfast sur cadres l'an dernier. Payés 80 €
C'est aussi mon intention ; de toute façon, je suis partit pour faire un rucher rustique (à l'ancienne, mais avec certains aquis modernes, notamment concernant les moyens de soigner les petites bêtes ; je ne voudrais pas les voir mourrir stupidement).Personnellement, je ne traite pas aux trucs violents.
Je pense que ce conseil vaut pour toutes les espèces vivantes, ou presque.Cette expérience m'apprend qu'il faut privilégier les espèces locales qui sont adaptées au climat.
Bref, merci pour vos retours d'expérience les gars.
@+
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Re: Apiculture & ruchers
J'ai assisté cet après-midi à la récupération d'un essaim juste à deux pas de mon habitation. L'apiculteur (amateur) a simplement coupé au sécateur la branche sur laquelle l'essaim s'était posé et il a secoué l'essaim au dessus d'une ruchette. Apparemment c'est la période d'essaimage dans les Landes car il en a déjà récupéré sept. Il semble que les essaims ne sont pas du tout dangereux, au moins quand il fait beau.
Ca serait super de trouver un essaim "sauvage" pour commencer ton activité d'apiculteur amateur, moi je rêve d'avoir des ruches à mon point de chute. À suivre...
Ca serait super de trouver un essaim "sauvage" pour commencer ton activité d'apiculteur amateur, moi je rêve d'avoir des ruches à mon point de chute. À suivre...
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Apiculture & ruchers
Canis Lupus a écrit:Il semble que les essaims ne sont pas du tout dangereux, au moins quand il fait beau.
Tant que la reine n'est pas à l'abri dans une ruche naturelle ou fabriquée par l'homme, l'essaim ne pique pas, car l'odeur du venin rend les abeilles agressives et ça risquerait de tuer la précieuse reine.
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Re: Apiculture & ruchers
j'ai des amis qui sont passionnés d'abeilles et qui ont eu envie de tester des ruches "alternatives". c'est ainsi que j'ai entendu parler d'un homme qui a consacré sa vie aux abeilles et à la nature en général, Maurice Chaudière. Il a conçu, entre autres, un modèle de ruche en terre cuite ( ou pas, juste enduite de cire fondue), l'Hélianthe.
Comme je fais de la poterie à mes heures, mais que je ne me sens pas encore de m'approcher de trop près des abeilles , j'ai participé à une petite expérience : faire une ruche en forme de cloche, en terre non cuite, juste enduite de cire fondue une fois bien sèche.
pour info le suivi de cette petite expérience est ici.
Comme je fais de la poterie à mes heures, mais que je ne me sens pas encore de m'approcher de trop près des abeilles , j'ai participé à une petite expérience : faire une ruche en forme de cloche, en terre non cuite, juste enduite de cire fondue une fois bien sèche.
pour info le suivi de cette petite expérience est ici.
Re: Apiculture & ruchers
L'Hélianthe est proche de la ruche naturelle, mais pour récolter le miel, il faut détruire les rayons de la hausse.
C'est dommage.
L'avantage d'une ruche carrée est de pouvoir désoperculer les cellules et extraire le miel "proprement". Les abeilles peuvent alors réparer nos dégâts -en principe limités à la surface des rayons- et sans avoir à rebâtir des centaines de cellules.
Par conséquent, je vois plus l'Hélianthe comme le moyen de garder au rucher un ou plusieurs essaim "naturels" qui ne seraient jamais récoltés, mais qui serviraient à assurer le renouvellement par essaimage des ruches carrées.
Cerise, ta ruche en terre n'est pas cuite ; ne risque t-elle pas de craquer/fendre avec le temps ?
C'est dommage.
L'avantage d'une ruche carrée est de pouvoir désoperculer les cellules et extraire le miel "proprement". Les abeilles peuvent alors réparer nos dégâts -en principe limités à la surface des rayons- et sans avoir à rebâtir des centaines de cellules.
Par conséquent, je vois plus l'Hélianthe comme le moyen de garder au rucher un ou plusieurs essaim "naturels" qui ne seraient jamais récoltés, mais qui serviraient à assurer le renouvellement par essaimage des ruches carrées.
Cerise, ta ruche en terre n'est pas cuite ; ne risque t-elle pas de craquer/fendre avec le temps ?
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Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Apiculture & ruchers
merci pour tes explications Stalker, j'ai lu aussi que le retournement de la ruche pouvait être traumatisant ( ça peut se comprendre )... pour la solidité et le confort de l'habitat, j'étais dubitative aussi. en fait, je fais ça un peu pour participer, et c'est une 1ere expérience avec ce type de ruche. l'ami apiculteur a l'air optimiste, il pense que le fait qu'elle soit bien enduite de cire va la protéger.
je vous tiendrai au courant !
je vous tiendrai au courant !
Re: Apiculture & ruchers
Belle expérience cette ruche en terre crue !
J'aimerais avoir votre avis sur le nourrissage au sucre blanc ou au sirop de maïs, bref le nourrissage en général. Je trouve ça complètement stupide, mais les gens le pratiquent pour une bonne raison. Dans une encyclopédie apicole des années 1930, je n'ai trouvé qu'un petit paragraphe sur le nourrissage dans un bouquin de 5cm d'épaisseur et l'auteur semble dire que ce n'est pas quelque chose d'automatique. Hors dans le rucher-école où je suis allé ces derniers temps, c'est la GROSSE dose de sucre blanc, et c'est considéré comme normal...
Pour moi, c'est comme avaler de la soude caustique pour régler un problème d'ulcère à l'estomac ! Ils s'étonnent de voir leurs colonies mourir et ils leur donnent une nourriture qui est totalement dénuée de minéraux.
J'aimerais avoir votre avis sur le nourrissage au sucre blanc ou au sirop de maïs, bref le nourrissage en général. Je trouve ça complètement stupide, mais les gens le pratiquent pour une bonne raison. Dans une encyclopédie apicole des années 1930, je n'ai trouvé qu'un petit paragraphe sur le nourrissage dans un bouquin de 5cm d'épaisseur et l'auteur semble dire que ce n'est pas quelque chose d'automatique. Hors dans le rucher-école où je suis allé ces derniers temps, c'est la GROSSE dose de sucre blanc, et c'est considéré comme normal...
Pour moi, c'est comme avaler de la soude caustique pour régler un problème d'ulcère à l'estomac ! Ils s'étonnent de voir leurs colonies mourir et ils leur donnent une nourriture qui est totalement dénuée de minéraux.
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Re: Apiculture & ruchers
Le sirop stimule la ponte.
Au sortir de l'hiver ça permet à la reine de pondre un peu plus tôt.
Lors d'un été sec, ça évite aux abeilles d'aller butiner trop loin (et de mourir en cours de route).
En hiver, le fondant (= sirop massé) peut limiter la consommation de miel (surtout si l'apiculteur a fait sa récolte assez tard).
Lorsque je visite une ruche, je verse toujours une louche de sirop dans le couvre-cadre percé. C'est une façon de compenser le stress occasionné par ma visite. Une sucrerie disons
Mais quand le nectar est abondant, tu peux mettre autant de sirop que tu veux : elles n'y toucheront pas et c'est les fourmis qui iront nettoyer -et s'y noyer.
J'ai aussi fait un stage dans un rucher-école, et j'ai trouvé des gens qui pensent véritablement faire de "l'élevage" d'abeille "domestique". Ils croient -et enseignent- qu'il faut nourrir, vacciner, inséminer artificiellement, déplacer, gérer... en un mot stresser, pour obtenir du RENDEMENT.
On apprend des trucs, mais AMHA tout n'est pas à prendre au pied de la lettre.
Au sortir de l'hiver ça permet à la reine de pondre un peu plus tôt.
Lors d'un été sec, ça évite aux abeilles d'aller butiner trop loin (et de mourir en cours de route).
En hiver, le fondant (= sirop massé) peut limiter la consommation de miel (surtout si l'apiculteur a fait sa récolte assez tard).
Lorsque je visite une ruche, je verse toujours une louche de sirop dans le couvre-cadre percé. C'est une façon de compenser le stress occasionné par ma visite. Une sucrerie disons
Mais quand le nectar est abondant, tu peux mettre autant de sirop que tu veux : elles n'y toucheront pas et c'est les fourmis qui iront nettoyer -et s'y noyer.
J'ai aussi fait un stage dans un rucher-école, et j'ai trouvé des gens qui pensent véritablement faire de "l'élevage" d'abeille "domestique". Ils croient -et enseignent- qu'il faut nourrir, vacciner, inséminer artificiellement, déplacer, gérer... en un mot stresser, pour obtenir du RENDEMENT.
On apprend des trucs, mais AMHA tout n'est pas à prendre au pied de la lettre.
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Re: Apiculture & ruchers
Stalker a écrit:L'Hélianthe est proche de la ruche naturelle, mais pour récolter le miel, il faut détruire les rayons de la hausse.
C'est dommage.
L'avantage d'une ruche carrée est de pouvoir désoperculer les cellules et extraire le miel "proprement". Les abeilles peuvent alors réparer nos dégâts -en principe limités à la surface des rayons- et sans avoir à rebâtir des centaines de cellules.
Par conséquent, je vois plus l'Hélianthe comme le moyen de garder au rucher un ou plusieurs essaim "naturels" qui ne seraient jamais récoltés, mais qui serviraient à assurer le renouvellement par essaimage des ruches carrées.
Hi ! Question : on a une idée du temps qu'il faut à la colonie pour reconstruire les rayons dans ce cas... est-ce sensible ou anecdotique pour les abeilles ?
ceci étant , je vais faire un peu de miel, et je vais apprendre sur le tas. On me donne le matériel (sans les ruches) et c'est ce qui me fait me lancer. Je connais peu aux abeilles, et je souhaite juste faire du miel pour moi , soit environ 20 kg par an . J'ai déjà regardé sur le web, mais bon , on est entres amis combien de ruches , altitude 700 m , Jura Français, au milieu des champs et bois. L'hiver est rude, pas si froid, et neige des fois abondante.
Si je vais faire , c'est que l'on me donne le matos, centrifugeuse, filtres , bacs inox, fumoir, combinaison (pour les premières fois) couteaux... J'étais tenté y'a quelques années mais le coût du matériel pour une production minime est prohibitif.
Un autre sujet sur les abeilles, j'ai vu un reportage sur les producteurs de miel en ville, Paris, et ça marche bien. Ils implantent des ruches sur les toits de Paris. J'aimerai bien connaître le taux de mortalité des ruches ?
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Re: Apiculture & ruchers
serilynpayne a écrit:
Hi ! Question : on a une idée du temps qu'il faut à la colonie pour reconstruire les rayons dans ce cas... est-ce sensible ou anecdotique pour les abeilles ?
ceci étant , je vais faire un peu de miel, et je vais apprendre sur le tas. On me donne le matériel (sans les ruches) et c'est ce qui me fait me lancer. Je connais peu aux abeilles, et je souhaite juste faire du miel pour moi , soit environ 20 kg par an . J'ai déjà regardé sur le web, mais bon , on est entres amis combien de ruches , altitude 700 m , Jura Français, au milieu des champs et bois. L'hiver est rude, pas si froid, et neige des fois abondante.
Si je vais faire , c'est que l'on me donne le matos, centrifugeuse, filtres , bacs inox, fumoir, combinaison (pour les premières fois) couteaux... J'étais tenté y'a quelques années mais le coût du matériel pour une production minime est prohibitif.
Un autre sujet sur les abeilles, j'ai vu un reportage sur les producteurs de miel en ville, Paris, et ça marche bien. Ils implantent des ruches sur les toits de Paris. J'aimerai bien connaître le taux de mortalité des ruches ?
Il faut bien 1 mois pour bâtir une hausse, bien que ça dépende énormément de la taille de la colonie. Pour moi, c'est pas anecdotique du tout.
Question matos, pour une ou deux ruches, tu n'as besoin de rien d'autre que des ruches, un enfumoir, un voile, une lame pour décoller les éléments et une pour désoperculer. Tu peux te passer d'extracteur si tu as du temps : faut juste laisser le miel s'écouler des cadres.
Par contre, c'est pas parce que tu as une ruche que tu auras du miel. Il en faut bien 3 ou 4 pour espérer en avoir une qui "donne".
Quant aux beaux trucs en inox qui brillent, c'est du matos qui ne se justifie que si tu as une vingtaine de ruches.
Le taux de mortalité varie selon les années. Cet hiver, selon les apiculteurs de ma région ça a été l'hécatombe : jusqu'à 60% de pertes pour un professionnel du village d'à côté. Les ruches abandonnées (avec le miel dedans) sont vitre re-colonisées au printemps par l'essaimage naturel, mais il faut savoir qu'une ruche qui essaime produira peu voire pas de miel pour toi. Et le jeune essaim non plus. L'apiculteur professionnel tend donc à prévenir ou éviter l'essaimage car c'est un manque à gagner pour lui.
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Re: Apiculture & ruchers
sur Arte ce soir :
"le mystère de la disparition des abeilles" où il est question du varroa.
"le mystère de la disparition des abeilles" où il est question du varroa.
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Re: Apiculture & ruchers
@ stalker
les trucs en inox qui brillent , on me les donne .. je vais pas dire non !!
je vais être un débutant , donc dans un premier temps je vais contacter un rucher école du coin pour apprendre .
Pour moi c'est un complément un peu fun (je classe ça dans le même genre que faire du fromage et gérer ses conserves) le but c'est d'avoir du miel et de faire ça de manière respectueuse des abeilles et pas dans une logique de rendement.
et comme je suis " aware" en ce moment avec les abeilles, article du jour dans la presse Suisse : " Le chanvre rendrait les abeilles fortes " la mortalité hivernale des abeille est de 10% à 50 % moins élevée en utilisant soit des panneaux de chanvre pour les ruches soit nourries au sirop de chanvre ... sur 24 colonies .. pas de THC relevé dans le miel...
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/28744244 ça c'est le varroa
les trucs en inox qui brillent , on me les donne .. je vais pas dire non !!
je vais être un débutant , donc dans un premier temps je vais contacter un rucher école du coin pour apprendre .
Pour moi c'est un complément un peu fun (je classe ça dans le même genre que faire du fromage et gérer ses conserves) le but c'est d'avoir du miel et de faire ça de manière respectueuse des abeilles et pas dans une logique de rendement.
et comme je suis " aware" en ce moment avec les abeilles, article du jour dans la presse Suisse : " Le chanvre rendrait les abeilles fortes " la mortalité hivernale des abeille est de 10% à 50 % moins élevée en utilisant soit des panneaux de chanvre pour les ruches soit nourries au sirop de chanvre ... sur 24 colonies .. pas de THC relevé dans le miel...
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/28744244 ça c'est le varroa
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Cela aussi passera
serilynpayne- Animateur
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Re: Apiculture & ruchers
serilynpayne a écrit:@ stalker
les trucs en inox qui brillent , on me les donne .. je vais pas dire non !!
Si tu en as en trop, des trucs en inox qui brillent, moi je suis prenneur
Je peux même proposer d'échanger un maturateur en acier étamé contre un extracteur (inox ou pas) sur lequel je puisse monter un moteur que je viens de récupérer.
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Re: Apiculture & ruchers
ben en fait pourquoi pas... we keep in touch
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serilynpayne- Animateur
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Re: Apiculture & ruchers
Et pas que du varroa !! L'émission est visible sur Arte+7. Ça m'a révolté. La civilisation est dans une impasse psychologico-matérielle.BigBird a écrit:sur Arte ce soir :
"le mystère de la disparition des abeilles" où il est question du varroa.
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Re: Apiculture & ruchers
c'est vrai que cette émission était trés complète, et une fois de plus, les excés de l'homomercantilus ont été pointé du doigt, ... rien de nouveau sous le soleil, cultures intensives, monocultures, OGM, pestiticides, triturages des gènes des reines, ... l'important c'est le rendement et les pépètes que l'on va pouvoir générer dans l'immédiat.
mais la nature est si bien faite que pleins de "petits signaux d'Alerte" se mettent à clignoter rouge quand on passe la ligne jaune, (la population des nos amis les abeilles en est un, et pas des moindres) ... à nous de les entendre (ces signaux), de les comprendre, et d'agir en conséquence (nous sommes tous responsables, en tant que citoyens/consommateurs).
ps: on pourrait espérer que ce docu passe également sur une chaine "à plus grande audience" (France2 ou tf1 par ex.),
mais, ama sans trop y croire (les lobbys...?)
mais la nature est si bien faite que pleins de "petits signaux d'Alerte" se mettent à clignoter rouge quand on passe la ligne jaune, (la population des nos amis les abeilles en est un, et pas des moindres) ... à nous de les entendre (ces signaux), de les comprendre, et d'agir en conséquence (nous sommes tous responsables, en tant que citoyens/consommateurs).
ps: on pourrait espérer que ce docu passe également sur une chaine "à plus grande audience" (France2 ou tf1 par ex.),
mais, ama sans trop y croire (les lobbys...?)
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Re: Apiculture & ruchers
De la part de Moustique 21,
bonjour,
J'ai fait partie d'une petite association d'apiculteurs, mais faute de terrain m'appartenant, j'ai dù décrocher.
Concernant le modèle de ruche, il en existe de toute sorte. Il faut avant tout avoir un modèle qui convient à la région et qui met les abeilles à l'abri du froid ou de la chaleur. Pour cela, les ruches double paroi (type alsacien) sont bien sur le principe de l'isolation. Leur inconvénient majeur est que les cadres ne sont pas "standard", contrairement aux ruches "dadant". Cela demande alors tout un matériel d'extraction spécifique difficile à se procurer. Il est plus facile de bricoler une "dadant" pour l'adapter aux conditions locales.
Je partage l'avis de beaucoup dans le sens ou il faut laisser la nature faire et ne prélever que ce qui peut l'être. C'est la meilleure garanti d'un essaim fort et sain. Les ruchers dévastés par les calamités (teignes, varroa etc...) sont souvent des ruchers trop exploités par rapport à la force de l'essaim. Il faut également, autant que faire se peut, éviter de le mettre à proximité des grandes cultures. Certes, les cadres se rempliront moins vite, mais les abeilles seront saines et leur miel également.
Durant l'hivernage, nombre d'apiculteurs remplace le miel récolté par du sirot. Pour ma part, je n'hésitais pas à laisser leur part aux vaillantes butineuses. Facile, évidemment, quand on a pas un objectif de rentabilité et que la production couvre largement les besoins personnels.
J'envisage l'acquisition d'une maison avec verger, je compte bien y établir un petit rucher. Un ami m'a déjà installer un essaim à lui dans une de ces vieilles ruches retapées. Je pense alors reprendre mes recherches sur le varroa car je pense que l'on peut limiter les infestations par l'utilisation de pseudo-scorpions judicieusement introduits....
bien cordialement.
Moustique 21
bonjour,
J'ai fait partie d'une petite association d'apiculteurs, mais faute de terrain m'appartenant, j'ai dù décrocher.
Concernant le modèle de ruche, il en existe de toute sorte. Il faut avant tout avoir un modèle qui convient à la région et qui met les abeilles à l'abri du froid ou de la chaleur. Pour cela, les ruches double paroi (type alsacien) sont bien sur le principe de l'isolation. Leur inconvénient majeur est que les cadres ne sont pas "standard", contrairement aux ruches "dadant". Cela demande alors tout un matériel d'extraction spécifique difficile à se procurer. Il est plus facile de bricoler une "dadant" pour l'adapter aux conditions locales.
Je partage l'avis de beaucoup dans le sens ou il faut laisser la nature faire et ne prélever que ce qui peut l'être. C'est la meilleure garanti d'un essaim fort et sain. Les ruchers dévastés par les calamités (teignes, varroa etc...) sont souvent des ruchers trop exploités par rapport à la force de l'essaim. Il faut également, autant que faire se peut, éviter de le mettre à proximité des grandes cultures. Certes, les cadres se rempliront moins vite, mais les abeilles seront saines et leur miel également.
Durant l'hivernage, nombre d'apiculteurs remplace le miel récolté par du sirot. Pour ma part, je n'hésitais pas à laisser leur part aux vaillantes butineuses. Facile, évidemment, quand on a pas un objectif de rentabilité et que la production couvre largement les besoins personnels.
J'envisage l'acquisition d'une maison avec verger, je compte bien y établir un petit rucher. Un ami m'a déjà installer un essaim à lui dans une de ces vieilles ruches retapées. Je pense alors reprendre mes recherches sur le varroa car je pense que l'on peut limiter les infestations par l'utilisation de pseudo-scorpions judicieusement introduits....
bien cordialement.
Moustique 21
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Apiculture & ruchers
La saison apicole a démarré aujourd’hui en ce beau dimanche de Février 2011.
Visite au rucher, par 18C° en plein soleil.
Grosse activité sur les planches d’envols.
Les butineuses s’activent et rentre du pollen, car les noisetiers ont abondamment fleuris sur les berges du ruisseau.
Ouverture des ruches pour contrôler l’état de santé des colonies, il ne reste plus beaucoup de miel dans les corps de ruche, elles ont fortement puisées dans leurs réserves, il faut dire que l’hivers fut rude jusqu'à ce gros redoux..
Donc nous avons donné 1kg de miel par ruche dans le couvre cadre nourrisseur.
C’est une période délicate, les abeilles dépensent beaucoup d’énergie pour les vols de nettoyage, c’est l’occasion pour « le peuple » de faire le ménage, de débarrasser la ruche des cadavres et autres débris.
Vu qu’il n'y a pas à proprement parler de « miellée », le mieux est de redonner un peu de miel à la colonie.
La fin d’hiver, avec de grande amplitude de température, peut être critique, dans un rucher mal mener.
Au printemps on va diviser, pour créer de nouvelles colonies lorsque, les cadres seront pleins de couvain.
5 cadres extrait a placer dans une ruchette.
Ce sera l’occase d’un petit topo.
@+
ps: Idem pour la capture des essaims...(en Mai).
Visite au rucher, par 18C° en plein soleil.
Grosse activité sur les planches d’envols.
Les butineuses s’activent et rentre du pollen, car les noisetiers ont abondamment fleuris sur les berges du ruisseau.
Ouverture des ruches pour contrôler l’état de santé des colonies, il ne reste plus beaucoup de miel dans les corps de ruche, elles ont fortement puisées dans leurs réserves, il faut dire que l’hivers fut rude jusqu'à ce gros redoux..
Donc nous avons donné 1kg de miel par ruche dans le couvre cadre nourrisseur.
C’est une période délicate, les abeilles dépensent beaucoup d’énergie pour les vols de nettoyage, c’est l’occasion pour « le peuple » de faire le ménage, de débarrasser la ruche des cadavres et autres débris.
Vu qu’il n'y a pas à proprement parler de « miellée », le mieux est de redonner un peu de miel à la colonie.
La fin d’hiver, avec de grande amplitude de température, peut être critique, dans un rucher mal mener.
Au printemps on va diviser, pour créer de nouvelles colonies lorsque, les cadres seront pleins de couvain.
5 cadres extrait a placer dans une ruchette.
Ce sera l’occase d’un petit topo.
@+
ps: Idem pour la capture des essaims...(en Mai).
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Re: Apiculture & ruchers
Salut,
Ca se passe bien pour les abeilles cette année.
Printemps précoce avec floraisons abondantes.
Suivant les conseils de Cavernator, j'ai placé les hausses plus tot que d'habitude.
Les Acacias sont en fleurs, ainsi que bon nombre de plantes de montagne.
Petite visite au rucher, afin de couper l'herbe devant les planches d'envol, et aussi visiter les hausses.
Bilan, les cadres commencent a étre bien remplis, et les premiers opercules font leurs apparition.
Il faut que je place bientot, un étage supplémentaire de hausses, car le chataignier va fleurir dans 2 semaines (plus tot que d'habitude)...et là, ce serat la grande récolte...avec miel toutes fleurs sur les hausses n°1, et chataignier sur les secondes.
Normalement, les essaims d'abeilles vont pas tarder a se manifester...je reste sur le qui vive.
Ca se passe bien pour les abeilles cette année.
Printemps précoce avec floraisons abondantes.
Suivant les conseils de Cavernator, j'ai placé les hausses plus tot que d'habitude.
Les Acacias sont en fleurs, ainsi que bon nombre de plantes de montagne.
Petite visite au rucher, afin de couper l'herbe devant les planches d'envol, et aussi visiter les hausses.
Bilan, les cadres commencent a étre bien remplis, et les premiers opercules font leurs apparition.
Il faut que je place bientot, un étage supplémentaire de hausses, car le chataignier va fleurir dans 2 semaines (plus tot que d'habitude)...et là, ce serat la grande récolte...avec miel toutes fleurs sur les hausses n°1, et chataignier sur les secondes.
Normalement, les essaims d'abeilles vont pas tarder a se manifester...je reste sur le qui vive.
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