Mécanisez vous

Wasicun a écrit:Du genre tarière thermique !!! (mais faut avoir de bons bras !!!)
Bref ... je déconnais ... me suis fait un paquet de frayeurs avec un vieux John Deere 4020 ...

;-)

Non, un enfonce pieux, actionné par la prise de force du tracteur, mais ça vaut bonbon....
a+

tous les engins agricoles sont dangereux, les accidents sont souvent graves voir mortels , et en tout cas mortels si pas d'hôpital ...

rien qu'en fendant du bois on peu se prendre un méchant coup, et je ne parles même pas du bûcheronage ...

c'est un métier, on s'improvise pas bûcheron ou agriculteur.

il faut le pantalon pour tronçonner (cher) un casque avec visière, des gants, des bottes de sécurité , une bonne tronçonneuse (chère elle aussi) des chaines de rechange, de quoi affuter, de l'huile (de coude aussi), des bougiesde rechange..... et beaucoup de savoir faire.
se retourner en dévers avec un vieux tracteur c'est out. et c'est pas une willys, ça se retourne comme qui rigole. et les vieux tracteurs n'ont souvent pas d'arceau de sécurité.

le problème c'est l'argent. même si on a les moyens, investir pour prévoir n'est pas encore systématique
déjà que je passe pour un débile alors si je prévois d'acheter un tracteur

Salut la compagnie. Tout d'abord, je veux quand même préciser que le labour n'est pas vraiment le parcours technique optimum pour faire du bon bouleau, et ça consomme à max.
J'ai fait un stage de 7 mois l'année dernière sur une ferme où le maraîcher utilisait un motoculteur Agria 3400 KL avec un moteur 4temps diesel de 10ch, pour environ un hectare de terrain. C'est pas très lourd (150kg) et l'on peut y accrocher de nombreux outils. Le principal outil utilisé est la fraise ou rotavator.

Perso, je m'oriente pour un usage professionnel vers la traction animale, comme ça exit la mécanique et le carburant. Je vais cet été sur le salon international de la traction animale, je vous ferais part de mes trouvailles.

Bsr,

Ok pour la traction animale, faut juste trouver les outils qui vont bien et avoir la surface pour nourrir le cheval.
Pour la conso d'un tracteur, ça demande à être prouvé, le mien ne consomme que très peu et il est assez léger pour être polyvalent.
@serilynpane: oui tu as raison c'est dangereux, mais bon il faut choisir, soit crever de faim ou de froid, soit tronçonner.
Après rien n'oblige à tomber des chênes centenaires ou à jouer au cow boy avec la tronçonneuse, sachant que mon post n'abordait pas cet aspect mais celui, entre autre du transport du bois, une fois l'abattage réalisé.
je brûle chaque année en gros 25 stères, et j'imagine mal les rentrer à la brouette....
a+

serilynpayne a écrit:le problème c'est l'argent. même si on a les moyens, investir pour prévoir n'est pas encore systématique

L'argent est bien le nerf de la guerre et c'est là où ça blesse : si l’on désir être au top de la sécurité il faut y mettre le prix. Quand l'on parle d'une ou deux activités, disons le bûcheronnage et le potager, c'est faisable, mais si tu veux diversifier les activités : forge, soudure, maçonnerie, bûcheronnage, conduite d'engins, etc. il devient difficile de tout faire dans les règles de l'art (acquérir du matos au top de la sécu). Le prix à payer devient très vite rédhibitoire ; enfin, surtout quand le budget est serré. Bref, la vie n’a pas de prix, mais chacun a ses limites en terme de budget. Dans un monde idéal, la sécu passe d’abord ; dans les faits et là je parle par expérience, il en va tout autrement et ceci au détriment de la santé et de la vie même, parfois. Je ne sais pas jusqu’où cette « crise » va nous mener, mais je pense que de nouvelles limites vont s’imposer et celles-ci se feront au détriment de notre santé, de notre sécurité, etc. C’est ça aussi la crise : un moindre choix dans les domaines de la santé, de la sécurité, etc. par le biais de budgets serrés (regardez comment cela se passe dans les pays émergeants).
Il va sans dire que je ne peux que vous conseiller de faire passer votre santé et votre sécurité avant tout ; seulement et je suis bien placé pour en parler, dans les faits, cela se passe autrement. Chaque année il y a des morts et des blessés dans le milieu agricole ; parfois par négligence, mais aussi par manque de moyens et par le fait de l‘utilisation de matériels dangereux, ou sans protections appropriées.
De toute manière, si vous n‘êtes pas agri, inutile de faire dans le grosbillisme (accumuler du matos) , mieux vaut, dans l’idéal, privilégier la sécurité et la qualité…et surtout n'utiliser que du matos que vous connaissez et savez utiliser (ou apprennez réellement à vous en servir)et surtout, n'achetez que du matos dont vous aurez réellement besoin et que vous êtes certains de vouloir utiliser ...juste mes 2 cents

je veux quand même préciser que le labour n'est pas vraiment le parcours technique optimum pour faire du bon bouleau, et ça consomme à max.

Le labour profond (environ 40cm de profondeur) est une hérésie ; par ce fait l'on retourne toute la couche vivante du sol (fourmillante de vie dans les premiers 45 cms) pour placer en dessus de la terre "morte" (peu active) et donc très peu fertile. C'est une habitude que l'on a prise il y a longtemps et que l'on ne sait, aujourd'hui, pas remettre en question.
Là où toutefois je le préconise, perso, c'est si tu as un sol lourd (argileux) qui n'a pas été mis en culture depuis très longtemps. Il est impossible de faire un potager directement sur une prairie ; le sol y est trop compacté...ton motoculteur ou ton cultivateur ne pourrait y pénétrer la terre. La seule soluce que je connaisse, dans ce cas, c'est de labourer (tu décompacte ainsi la terre et enfouie les herbes), puis de passer le cultivateur (tu émiette la terre et l'allège). Dans les sols légers, c'est différent ; mais dans les sols lourds, je ne vois, malheureusement pas d'autre soluce. Une fois que tu as labouré une fois et si tu cultive le sol régulièrement, tu n'auras plus jamais besoin de le labourer ; un coup de motoculteur de temps en temps et c'est ok.

+1 avec KrAvEuNn en ce qui concerne le labour des terres abandonnées nécessaire pour décompacter et aérer la terre mais aussi enfouir la végétation trop dense qui serait un frein sévère au développement des légumes.

Après c'est du travail d'entretien, limiter la repousse des indésirables, favoriser la vie dans la couche superficielle.
D'accord aussi sur les choix entre sécurité et survie, à un moment il faut choisir, mais choisir ne veut pas dire faire n'importe quoi, et surtout connaître les risques et les limites du matériel utilisé.

je répète de nouveau, mon post n'est pas une ode à l'achat compulsif de matos inutile, mais bien de mesurer les efforts nécessaires pour réaliser certaines tâches sans aide mécanique.

Après les partisans du "tout avec les bras" peuvent y croire mais pour info un des échecs des communautés post 68 vient de là: la pénibilité du travail à la main dès lors que les surfaces dépassent un certain seuil.

a+

Si dans mon projet il me reste 11000 euros je me paierais bien un quad Artic Cat diesel (pour la montagne c'es moins casse gueule qu'un tracteur ... et comme les surfaces sont petites ...).

ICI