Si attaque nucléaire, quand ?
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Olduvaï :: Définition des risques & préparation matérielle (réservé aux membres s'étant présentés) :: Définitions & mesures des risques naturels & technologiques
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Si attaque nucléaire, quand ?
On a tendance à penser que la menace d'un conflit nucléaire généralisé appartient au passé.
A mon sens, c'est une erreur; je ne vais pas m'étendre sur ce qui forge cette conviction, mais plutôt vous proposer d'essayer d'établir QUAND une attaque pourrait avoir lieu.
Pour trouver ce moment où nous serions susceptibles d'être attaqués en masse, la première chose à faire est de se mettre à la place de l'ennemi.
Ses motivations peuvent être variées, mais il veut une efficacité maximum.
Il n'a pas tant que ça d'armes, et il n'est pas certain de pouvoir en lancer beaucoup après la première.
Donc :
Il n'attaquera pas pendant des vacances scolaires : les familles sont réunies, moins de gens sont susceptibles de prendre la route pour rejoindre les leurs, moins de désorganisation.
Il n'attaquera pas un week-end, pour les mêmes raisons.
Il attaquera le plus tard possible dans la semaine, car les réserves de nourriture (et d'eau, pour ceux qui ne vivent que par l'eau en bouteilles !) seront au plus bas; mais pas le vendredi, car plus de maris peuvent avoir posé un jour de congé et être à la maison. Pas le mercredi, car ce sont les enfants, qui sont à la maison.
Il attaquera donc un jeudi, hors vacances scolaires, aux heures d'école, plutôt le matin (c'est là que les parents s'éloignent le plus, surtout si les petits vont à la cantine); tout ça, à une distance réduite de l'entrée de l'hiver.
Un jeudi de novembre, entre 9h et 11h
Je vous rappelle que la bombe d'hiroshima équivalait à 13000 tonnes de TNT
Chaque sous marin nucléaire lanceur d'engin français emporte l équivalent de 16 fois un million de tonnes de TNT.
Il faut faire une fiche CAT (Conduite A Tenir) pour toutes les personnes se trouvant sous votre toit, variable selon le jour et l'heure ou les choses se passent
A mon sens, c'est une erreur; je ne vais pas m'étendre sur ce qui forge cette conviction, mais plutôt vous proposer d'essayer d'établir QUAND une attaque pourrait avoir lieu.
Pour trouver ce moment où nous serions susceptibles d'être attaqués en masse, la première chose à faire est de se mettre à la place de l'ennemi.
Ses motivations peuvent être variées, mais il veut une efficacité maximum.
Il n'a pas tant que ça d'armes, et il n'est pas certain de pouvoir en lancer beaucoup après la première.
Donc :
Il n'attaquera pas pendant des vacances scolaires : les familles sont réunies, moins de gens sont susceptibles de prendre la route pour rejoindre les leurs, moins de désorganisation.
Il n'attaquera pas un week-end, pour les mêmes raisons.
Il attaquera le plus tard possible dans la semaine, car les réserves de nourriture (et d'eau, pour ceux qui ne vivent que par l'eau en bouteilles !) seront au plus bas; mais pas le vendredi, car plus de maris peuvent avoir posé un jour de congé et être à la maison. Pas le mercredi, car ce sont les enfants, qui sont à la maison.
Il attaquera donc un jeudi, hors vacances scolaires, aux heures d'école, plutôt le matin (c'est là que les parents s'éloignent le plus, surtout si les petits vont à la cantine); tout ça, à une distance réduite de l'entrée de l'hiver.
Un jeudi de novembre, entre 9h et 11h
Je vous rappelle que la bombe d'hiroshima équivalait à 13000 tonnes de TNT
Chaque sous marin nucléaire lanceur d'engin français emporte l équivalent de 16 fois un million de tonnes de TNT.
Il faut faire une fiche CAT (Conduite A Tenir) pour toutes les personnes se trouvant sous votre toit, variable selon le jour et l'heure ou les choses se passent
mymm38- Membre
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Localisation : entre Lyon et massif de Chartreuse
Emploi : retraité de l'armée et cadre contractuel dans l'administration
Loisirs : théologie, lecture, écriture, prospective, vie de famille
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Si attaque nucléaire, quand ?
Bonsoir Mymm,
On peut échafauder toute sorte de Scénarris sur le Quand et le Ou.
Mais moi, je voudrais souligner et Aprés...Aprés le Nuke.
A lire attentivement:
N’espérez pas sortir indemne d’un lointain, régional et «mini» conflit nucléaire. Parmi ses conséquences, la perte massive d’ozone stratosphérique exposerait tous les êtres vivants des pays tempérés aux UV solaires, casseurs d’ADN et autres molécules de la vie. Cibles : la santé humaine et animale, la production végétale terrestre et le plancton marin. Démonstration, hier (1), par des spécialistes des sciences de l’atmosphère dans PNAS (la revue de l’Académie des sciences américaine). Ils se sont inspirés d’un scénario de wargame : Inde et Pakistan entrent en conflit nucléaire. Détail technique : l’échange de missiles correspondrait à environ 100 fois Hiroshima. Cette puissance est à leur portée et ne représente que 0,1 % de la puissance totale du stock d’armes nucléaires mondial. Quid du résultat ?
Poussières. En mars 2007, des scientifiques américains avaient calculé le nombre de millions de morts immédiats et les dégâts à moyen terme pour l’agriculture mondiale (2) de conflits nucléaires «limités». L’article d’hier poursuit le travail en étudiant les conséquences sur la chimie atmosphérique d’un tel échange de missiles. On note, dans les deux équipes, la présence d’Owen Toon et de Richard Turco (université de Californie à Los Angeles), un vétéran des études des années 80 sur «l’hiver nucléaire» provoqué par une guerre entre Etats-Unis et URSS. Ces études prévoyaient que moins de 20 % de la couche d’ozone stratosphérique serait détruite par un conflit nucléaire Est-Ouest utilisant pourtant des arsenaux plus de 1 000 fois supérieurs au «mini» conflit régional étudié aujourd’hui. Mais ce résultat a semblé de plus en plus douteux, à la lumière des énormes progrès faits en chimie de l’atmosphère - sous le double effet du trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique et du changement climatique. Ces défis ont poussé à la mise au point d’outils de simulation qui révèlent aujourd’hui à quel point les dégâts qu’un conflit nucléaire provoquerait dans le fragile équilibre de la chimie atmosphérique étaient sous-estimés.
Lorsque les bombes explosent, expliquent les auteurs de l’article, elles injectent jusque dans la stratosphère d’énormes quantités de poussières, de suies, d’aérosols. Ces particules participent à d’intenses réactions chimiques et photochimiques. Très complexes, certaines vont détruire l’ozone ; d’autres, par rétroactions, vont en produire. Au final, l’une des conséquences serait la destruction rapide d’environ 20 % du total de l’ozone atmosphérique, proportion comprise entre 25 et 45 % aux moyennes latitudes et portée jusqu’à 75 % dans les hautes latitudes nord. Cette «déplétion», écrivent-ils, persisterait au moins cinq années. Et la reconstitution de la couche d’ozone prendrait au moins dix ans…
Non-prolifération. Avis aux partisans de la politique de l’autruche : les habitants de l’Europe seraient plus fortement et plus longtemps victimes de cette «déplétion»… que les Pakistanais ou les Indiens. Chimie et circulation atmosphérique obligent, c’est sous les tropiques que la reconstitution serait la plus rapide. Les leçons tirées de cette étude sont multiples. Elle souligne l’importance d’une politique de désarmement et de non-prolifération nucléaires, mais aussi que les rêves de géoingéniérie climatique (des scientifiques ont proposé l’injection artificielle massive d’aérosols dans l’atmosphère pour refroidir la Terre) pourraient, s’ils venaient à être réalisés, être pires que le mal.
Libération mars 2007
On peut échafauder toute sorte de Scénarris sur le Quand et le Ou.
Mais moi, je voudrais souligner et Aprés...Aprés le Nuke.
A lire attentivement:
N’espérez pas sortir indemne d’un lointain, régional et «mini» conflit nucléaire. Parmi ses conséquences, la perte massive d’ozone stratosphérique exposerait tous les êtres vivants des pays tempérés aux UV solaires, casseurs d’ADN et autres molécules de la vie. Cibles : la santé humaine et animale, la production végétale terrestre et le plancton marin. Démonstration, hier (1), par des spécialistes des sciences de l’atmosphère dans PNAS (la revue de l’Académie des sciences américaine). Ils se sont inspirés d’un scénario de wargame : Inde et Pakistan entrent en conflit nucléaire. Détail technique : l’échange de missiles correspondrait à environ 100 fois Hiroshima. Cette puissance est à leur portée et ne représente que 0,1 % de la puissance totale du stock d’armes nucléaires mondial. Quid du résultat ?
Poussières. En mars 2007, des scientifiques américains avaient calculé le nombre de millions de morts immédiats et les dégâts à moyen terme pour l’agriculture mondiale (2) de conflits nucléaires «limités». L’article d’hier poursuit le travail en étudiant les conséquences sur la chimie atmosphérique d’un tel échange de missiles. On note, dans les deux équipes, la présence d’Owen Toon et de Richard Turco (université de Californie à Los Angeles), un vétéran des études des années 80 sur «l’hiver nucléaire» provoqué par une guerre entre Etats-Unis et URSS. Ces études prévoyaient que moins de 20 % de la couche d’ozone stratosphérique serait détruite par un conflit nucléaire Est-Ouest utilisant pourtant des arsenaux plus de 1 000 fois supérieurs au «mini» conflit régional étudié aujourd’hui. Mais ce résultat a semblé de plus en plus douteux, à la lumière des énormes progrès faits en chimie de l’atmosphère - sous le double effet du trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique et du changement climatique. Ces défis ont poussé à la mise au point d’outils de simulation qui révèlent aujourd’hui à quel point les dégâts qu’un conflit nucléaire provoquerait dans le fragile équilibre de la chimie atmosphérique étaient sous-estimés.
Lorsque les bombes explosent, expliquent les auteurs de l’article, elles injectent jusque dans la stratosphère d’énormes quantités de poussières, de suies, d’aérosols. Ces particules participent à d’intenses réactions chimiques et photochimiques. Très complexes, certaines vont détruire l’ozone ; d’autres, par rétroactions, vont en produire. Au final, l’une des conséquences serait la destruction rapide d’environ 20 % du total de l’ozone atmosphérique, proportion comprise entre 25 et 45 % aux moyennes latitudes et portée jusqu’à 75 % dans les hautes latitudes nord. Cette «déplétion», écrivent-ils, persisterait au moins cinq années. Et la reconstitution de la couche d’ozone prendrait au moins dix ans…
Non-prolifération. Avis aux partisans de la politique de l’autruche : les habitants de l’Europe seraient plus fortement et plus longtemps victimes de cette «déplétion»… que les Pakistanais ou les Indiens. Chimie et circulation atmosphérique obligent, c’est sous les tropiques que la reconstitution serait la plus rapide. Les leçons tirées de cette étude sont multiples. Elle souligne l’importance d’une politique de désarmement et de non-prolifération nucléaires, mais aussi que les rêves de géoingéniérie climatique (des scientifiques ont proposé l’injection artificielle massive d’aérosols dans l’atmosphère pour refroidir la Terre) pourraient, s’ils venaient à être réalisés, être pires que le mal.
Libération mars 2007
Invité- Invité
Re: Si attaque nucléaire, quand ?
mymm38, je ne suis pas d'accord avec toi.
Le fait de lancer une attaque nucléaire (ou autre), ne se choisis pas, elle dépend de l'actualité, et des tensions entre les gouvernement.
Crois tu vraiment qu'un gouvernement vas attendre un jeudi de novembre, entre 9h et 11h, alors qu'il vient de se faire attaquer en plein mois de juillet ?
Une info qui serait intéressant, se serai de savoir qu'elle sont les sécurités mise en place par les gouvernements, concernant le lancement de tel engin.
Qui décide d'appuyer sur le bouton rouge ?
Est il seul à prendre la décision ?
Est ce voté par un group ?
Y a t'il un niveau alerte minimum requis dans le pays ?
En gros qu'elle est la marche à suivre.
Imaginer notre ami Bush se lève un matin, et au lieu d'appuyer sur le bouton de la cafetière, appuye sur le bouton rouge.
Sa aurait peu arriver à n'importe qui de se tromper, même à l'ami Sarko.
Le fait de lancer une attaque nucléaire (ou autre), ne se choisis pas, elle dépend de l'actualité, et des tensions entre les gouvernement.
Crois tu vraiment qu'un gouvernement vas attendre un jeudi de novembre, entre 9h et 11h, alors qu'il vient de se faire attaquer en plein mois de juillet ?
Une info qui serait intéressant, se serai de savoir qu'elle sont les sécurités mise en place par les gouvernements, concernant le lancement de tel engin.
Qui décide d'appuyer sur le bouton rouge ?
Est il seul à prendre la décision ?
Est ce voté par un group ?
Y a t'il un niveau alerte minimum requis dans le pays ?
En gros qu'elle est la marche à suivre.
Imaginer notre ami Bush se lève un matin, et au lieu d'appuyer sur le bouton de la cafetière, appuye sur le bouton rouge.
Sa aurait peu arriver à n'importe qui de se tromper, même à l'ami Sarko.
Bouh-riko- Membre
- Nombre de messages : 126
Age : 37
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Si attaque nucléaire, quand ?
Je parlais de l'attaque, pas de la riposte.Bouh-riko a écrit:mymm38, je ne suis pas d'accord avec toi.
Le fait de lancer une attaque nucléaire (ou autre), ne se choisis pas, elle dépend de l'actualité, et des tensions entre les gouvernement.
Crois tu vraiment qu'un gouvernement vas attendre un jeudi de novembre, entre 9h et 11h, alors qu'il vient de se faire attaquer en plein mois de juillet ?
Une attaque délibérée; Calculée, donc
Une
info qui serait intéressant, se serai de savoir qu'elle sont les
sécurités mise en place par les gouvernements, concernant le lancement
de tel engin.
c'est assez confidentiel
Qui décide d'appuyer sur le bouton rouge ?
en fait, ce sont des clefs.
Est il seul à prendre la décision ?
Il est le chef des armées, mais il a des...conseillers.
Est ce voté par un group ?
Non
Y a t'il un niveau alerte minimum requis dans le pays ?
absolument pas
En gros qu'elle est la marche à suivre.
Imaginer notre ami Bush se lève un matin, et au lieu d'appuyer sur le bouton de la cafetière, appuye sur le bouton rouge.
Sa aurait peu arriver à n'importe qui de se tromper, même à l'ami Sarko.
mymm38- Membre
- Nombre de messages : 4
Age : 63
Localisation : entre Lyon et massif de Chartreuse
Emploi : retraité de l'armée et cadre contractuel dans l'administration
Loisirs : théologie, lecture, écriture, prospective, vie de famille
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Si attaque nucléaire, quand ?
pour vous donner une petite idée de la doctrine francaise, je vous propose une petite lecture ici
________________________________________________________
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Que de marcher sans toucher le sol"
Tchouang Tseu
Tabula Rasa- Membre Premium
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Age : 49
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Loisirs : parapente, alpinisme, survie, histoire du Japon
Date d'inscription : 08/01/2008
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