l'importance du format papier

Mais prends aussi  l'eau et pourrit ...

As tu vraiment des bouquins chez toi qui on pourri? Si c'est le cas je te conseil de prendre des mesures car ton logement est probablement insalubre ou en tout cas tu vas vers des problèmes significatifs

J'ai encore des livres de la jeunesse de mes grands parents et oui c'est un peu jauni mais c'est largement utilisable.
La plus part de mes vieux support numérique (disquette, CD-ROM, vieille clé USB) ne peuvent pas s'en vanter.

Comme dis dans la vidéo bien sûr en cas d’inondation ou d'incendie tu peux tout perdre.
La redondance des supports est tout a fait possible pour les plus prudents

J'ai eu un livre récupéré dans une école de voile (on se doute du sujet) dont le pourrissement pour avoir été stoppé une fois chez moi rendait son odeur de moisi insupportable. J'ai du le jeter et en racheter un propre sur le net.

Pour les livres, les conditions de conservation feront toute la différence, il en sera de même pour le support numérique au passage.

Philippe-du-75013 a écrit:J'ai eu un livre récupéré dans une école de voile (on se doute du sujet) dont le pourrissement pour avoir été stoppé une fois chez moi rendait son odeur de moisi insupportable. J'ai du le jeter et en racheter un propre sur le net.

Je n'ai pas encore essayé mais une astuce répandue est de l'enfermer dans une boîte avec du bicarbonate de soude, c'est sensé absorber l'odeur.

En effet je l'ai appris bien plus tard. Le bicarbonate posé en soucoupe peut désodoriser un four ou un frigo, il se recycle indéfiniment (parait-il) en le passant au four.

Il y a fort longtemps, j'ai participé à des travaux de déblayage d'archives, archives conservées longtemps car il s'agissait de dossiers du personnel donc créés à l'embauche et détruits seulement au décès du salarié retraité ou de son dernier ayant droit.

Le carton des dossiers datant de la période de la guerre et de la période immédiatement après partait littéralement en poussière, le papier contenu dedans ne valait guère mieux et cette poussière était allergène causant toux et yeux rouges irrités.

Les conditions de stockage étaient mauvaises Phillippe?

C'était là dans le grenier qui servait de dortoir sur des rayonnages parmi d'autres abandonnés car sur des trucs anciens (date de 1960 à peu près). Récupéré en 1980 donc depuis 20 ans à l'air marin.

Bâtiment non-chauffé utilisé 4 mois par an et situé sur un ilot (Ile de Drenec) en pleine mer en Bretagne.

Hello,
perso les endroits où j'ai trouvé des bouquins endommagés, c'est dans des archives de sous-sol sans contrôle hygrométrique, et en Urbex. Dans ce cas, dans les bibliothèques de manoirs ou d'usines abandonnées, ça tient jusqu'à ce que le toit cède et la pluie infiltre les murs. Là les bouquins peuvent commencer à moisir. En général, il faut plutôt se soucier de mettre les EPI car l'air risque d'y devenir vicié (mycotoxines).

Mais j'ai déjà trouvé des registres de 1890 encore lisibles, même si un peu bouffés par l'humidité (pièces sans fenêtres), des manuels, des livres, etc.
Le pire truc que j'aie eu entre les mains, c'est un registre de brasserie qui a passé une dizaine d'années dans une pièce sans toit, sous la pluie, et qui est redevenu en partie de la pâte, et le manuel des dosimètres militaires qui est resté dans sa boite, bien à l'humidité et tout :


Dans le topic :
[Review] Stylos Dosimètres : Théorie, réparation, tests & co

Il faut vraiment le chercher

Vous pouvez consulter des archives dans la plupart des bibliothèques; j'ai déjà eu accès à des traités du 18e sans trop de souci, en parfait état. Il y a de vieux bouquins de la même époque dans ma famille, je trouve pas trop de traces d'usure.

Pour peu qu'on soit pas dans une buanderie, je trouve il y a tout de même de bonnes chances pour que le papier tienne.
Après, il faut effectivement voir avec le type de papier par époque car certains bouquins des années 60-70 ont pu être imprimés sur du PQ et deviennent un peu friable dans ma bibli; peut être une histoire de qualité/prix de certaines collections.
Pour l'encre, à mon avis il faut voir de quel type on parle car il me semble que certaines sont à base carbone, donc sans doute à longue durée de vie.

Perso je préfère avoir une version papier de ce que je souhaite lire/conserver, mais avec une copie numérique pour le côté nomade, surtout si je dois partir en catastrophe.

Quelques liens pour approfondir :

https://francearchives.fr/file/c2060ce5dbfd8aff832a4fe77c7f1ae8ef28448e/13_Manuel_Lutte_contre_moisissures_SIAF2019.pdf

https://francearchives.fr/file/83a829849006437366c02876586dceb0e8cd1dcf/21-Fiche-EPI_SIAF2020.pdf

KrAvEn a écrit:

Les écrits ne restent pas. Un siècle après notre disparition, ne subsiste aucune trace sur papier (le papier industriel s’acidifie avec le temps et finit par s’autodétruire). L’encre de nos imprimantes ou de nos stylos s’efface rapidement. Un CD gravé n’a qu’une espérance de vie de 10 ans. Seul le papyrus dure (300 ans pour les pages des encyclopédies), mais il n’existe pas encore d’encre qui dure autant.

[Livre] Homo disparitus (le-projet-olduvai.com)

L'espérance de conserver du papier photocopié a largement augmenté depuis 40 ans.
En effet, la pâte à papier n'est plus blanchie au chlore mais à l'eau oxygénée ou méthode similaire.
Normalement le papier 80g est donné pour 200 ans de longévité.
Dupliquer des documents imprimés ou photocopiés à été largement réalisé par des générations d'étudiants.

En France nous avons l'habitude de préférer des papiers plus lisses donc comportant des adjuvants (silice par exemple pour le rendre plus lisse et coller les fibres) qui peuvent avoir une réaction chimique à l'humidité.