[Littérature] Chaos, de G. Michael Hopf

A l’instar de la thématique zombie, l’IEM commence à creuser son sillon dans la littérature armageddonesque. Chaos – écrit par G. Michael Hopf – est le premier volume d’une série exploitant ce filon, qui raconte les aventures de Gordon Van Zandt et de sa famille après une vague de terrorisme islamique sur le sol US, suivie par des attaques de plus grande ampleur impliquant des IEM et des armes nucléaires. Ouf !



Petit résumé disponible sur un site de vente de bouquins (je me suis permis de corriger les fautes d’orthographes) :
Une impulsion électromagnétique de grande envergure a rendu obsolète toute technologie, privant la plupart des continents d’électricité. Dans le chaos ambiant, Gordon Van Zandt, un ancien du corps des Marines, hanté par la guerre, lutte pour les dernières ressources qui s’épuisent rapidement. Pour survivre il peut compter sur l’aide et la coopération de sa famille et de ses voisins. Mais quand arrive le moment de prendre des décisions extrêmes, le poids de sa conscience pourrait être son plus grand ennemi.

L’histoire se lit bien. Le héros est un vétéran branché armes et survivalisme, suffisamment alerte et informé pour réagir au quart de tour dès qu’il saisit la nature et l’étendue de la catastrophe. Les scènes d’action sont nombreuses et décrites de façon réaliste (les amateurs d’armes apprécieront). L’écriture même du roman est agréable, la traduction française étant plus que correcte.

Plusieurs points sont toutefois sujets à critique :
- le héros est un vrai salaud brut de décoffrage : il n’hésite pas à piller et à flinguer des innocents ou ceux se mettant en travers de son chemin. Bon, il a une excuse puisqu'il agit principalement pour le bien des siens, mais moralement c’est tout de même limite !
- Paradoxalement le héros ressasse presqu’à chaque page une sorte de morale évangelo-protestante, déjà observée chez d’autres auteurs US ainsi que sur le blog de J.Rawles notamment. Cela semble être devenu la norme dans le milieu survivaliste américain, et c’est éminemment lourdingue ! Il faut donc constamment composer au fil du récit avec des « dieu te garde », « soit béni », etc., qui n’apportent strictement rien à l’histoire.

Au final le premier tome de ce roman, sans égaler d’autres œuvres plus emblématiques traitant du même thème, est parfait pour décompresser quelques heures sur la plage en sirotant une mousse !

Rammstein