[Littérature zombie] Les survivants, par D.J. Molles

La série Les Survivants de D.J. Molles appartient à ces séries-fleuves de la littérature zombie qui fleurissent depuis quelques années. La version américaine en est à son 7e volume, et l'auteur n'a pas l'intention de s'arrêter manifestement ! Initialement la série a été publiée sous forme de blog, avant d'être éditée au format papier. Le traducteur peinant manifestement à suivre la cadence, seuls les 3 premiers volumes de la série sont sortis en Français à ce jour.







Un bon point : les illustrations apparaissant en couverture ont plutôt de la gueule ! 

L'histoire ? Le capitaine Lee Harden fait partie d'un programme spécial du gouvernement américain, qui prévoit d'envoyer dans un bunker un soldat d'élite dès qu'un pépin s'annonce (cyclone, astéroïde, épidémie, séisme...). Chaque état US est ainsi pourvu d'un "coordinateur". Sa mission : Survivre - Protéger - Reconstruire ! Pour cela il dispose de nombreuses caches d'armes, de matériel et de produits de première nécessité, afin de porter assistance aux groupes de survivants. Charge à lui de reconstruire un semblant de civilisation une fois la catastrophe passée. La plupart du temps cela ne sert à rien et le soldat partage son temps d'isolement entre séances de sport et surf sur des sites internet pornos, mais manque de bol, ce coup-ci l'apocalypse zombie a décidé de s'inviter au programme. Notre cher capitaine ressort donc de son bunker la gueule enfarinée, pour se retrouver dans un monde en proie au chaos et livré aux hordes de zombies. On pourrait penser que sa mission s'annonce facile vu les moyens dont il dispose, mais en fait non : tout foire dès le départ, et le héro se retrouve rapidement - et littéralement ! - en slip face aux morts-vivants et autres prédateurs humains.

Le postulat de base est un peu tiré par les cheveux, mais même le héros reconnait que ce fameux programme ne peut qu'échouer. S'il le dit... 

Qu'a donc cette série de plus que les autres ? Bah... elle est plaisante à lire et regorge de passages hyper violents et gores à souhait. Évidemment le scénario ne comporte aucun temps mort. Surtout, les scènes sont assez réalistes et bien détaillées, notamment pour ce qui concerne les tactiques, les armes et les véhicules, ce qui devrait ravir les "fanas mili" et les amateurs de matériel tactico-militaire. Enfin, mention spéciale au traducteur, qui pour une fois gratifie le lecteur d'une traduction fidèle et surtout compréhensible ! 

Rammstein