vache ou pas vache ?

si on a 16 vaches à viande il peut être intéressant d'en faire quinze et une laitière (où çà se complique déjà c'est qu'il faut déjà deux laitières si on ne veut pas être en panne quelques semaines/mois quand elle est pleine ou qu'elle a son veau) ensuite il faut effectivement mettre dans la balance les avantages d'une vache à lait : lait et ce que l'on peut en faire, et aussi les inconvénients : traire matin et soir et faire le travail suivi quotidien de transformer ce lait... le mien a de temps en temps fini au compost car avec 20litres/jour par moment çà faisait beaucoup... fromage ? avec 200l de lait en dix jours... impossible de suivre si on ne démarre pas une mini-industrie... (et selon le temps et la température rien ne marche si p.ex. on n'a pas des armoires chauffantes et des frigos)
avec tout le matos qu'il faut... certes on peut nourrir les poules et les cochons (si on en a)...
prévoir l'inséminateur, les éventuelles mammites de la vache, aussi...
il n'y a pas que traire : il faut la faire rentrer et sortir du pré car toutes les vaches ne se laissent pas traire gentiment au pré, etc...

et en cas de crash : faut tout faire à la main : foin, litière, traite...une vache, c'est limite si on doit faire simultanément son "manger" à soi et aux siens dans ses champs et jardins, ses plantes textiles pour le futur, et fabriquer et bricoler tout le reste sans machines.

comme on sera à plein temps et sans que l'on n'ait plus rien d'autre à faire ni même à payer les impôts... il est possible qu'en Robinson on puisse prendre son pied avec une ou deux vaches, à condition d'accepter de carburer en conséquence.

vous pouvez aussi essayer et la larguer si ce n'est pas satisfaisant.
j'ai vendu la mienne et depuis je suis tranquille mais cela implique pour moi de me passer de produits laitiers... je craignais au départ et du coup avec l'habitude on n'y pense plus. J'ai gagné en temps, en travail, et en place et en espace aussi... et çà me minait de donner un animal à l'abattoir...
ce que je ne sais pas c'est comment je ferais si j'avais 30 ans car j'ai eu plein de bestiaux et j'ai carburé manuellement toute ma jeunesse en prenant mon pied.
Là j'ai 60 ans et j'ai décidé que çà suffit.
je crois qu'il faut essayer de trouver chacun son truc du moment... :-)

une baratte, de la patience et des biceps tous les jours... je me rappelle qu'à l'époque après avoir essayé j'ai cavalé acheter un batteur électrique qui me fait çà en 10mn au lieu de trois quart d'heure... :-) (çà dépend de la température et de la quantité de la composition de la crème aussi)

Geispe, ton amour immodéré de la technologie te perdra !

Ceci-dit, vendre ou troquer du beurre et du lait peut être une source de revenus non négligeable et appréciable dans un contexte de retour général au moyen-âge post-industriel !

L'opportunité se présenterait à moi, je ferais sans doute un essai pendant quelques mois, "pour voir".

Rammstein

merci pour vos réponses
pour le sur plus de lait dans un premier temps ce n'est pas un problème car il ira aux autres veaux des vaches à viande (au lieu de la poudre qu'on leur donne à savoir qu'un sac de 25 kgs coute 77.71 €)
enfin oui je sais c'est traire deux fois par jour mais actuellement les veaux de lait qu'on fait sous la mere c'est deux fois par jour aussi donc tant qu'on y est on peut en traire une de plus.
Après c'est ce que je pensais si ca marche pas c'est direct la boucherie (pour moi c'est pas un soucis, je fais pas de sentiment côté bêtes de ferme) puis je me disais que son veau cela sera direct dans le congèlateur pour la viande (car je prendrai en IA un taureau type limousin ou charolais)
après en cas de crash c'est différent car si plus de congél pour conserver toute la viande d'un veau là cela va poser problème.
Disons que pour l'instant c'est une idée pour palier les prix des produits laitiers qui s'envolent.
Perso c'est dans le but d'avoir du lait, des callaides, des yaourts, pour le beurre j'en utilise pas ou tres tres peu rarement.
En effet il faut réfléchir au fait que cela peut devenir un moyen plus tard de faire du troc.

vrai que le beurre peut être une importante source de lipides... celles-ci étant plutôt rares dans un monde "rustique"...
je lui ai par contre trouvé - hormis le fait qu'il soit absolument délicieux quand il est frais (mais faut fabriquer alors du pain aussi "qui va avec") - que sans frigo il rancit très vite au bout de deux jours parfois l'été...

Geispe,

Pour éviter que le beurre rancisse, il convient de le placer dans un sac en plastique étanche et de mettre le tout dans une rivière, une bassine d'eau ou (vieux truc d'étudiant désargenté)... dans sa chasse d'eau ! Je vois déjà les proprétaires de toilettes sêches faire la moue...

Rammstein

Côté race j'opterais pour la salers :

Origine, zone d'élevage et performances
La Salers est une très ancienne race du Massif Central utilisée à l’origine pour la production de fromages réputés (ex: le Cantal) et la traction animale. Aujourd’hui, 90% du troupeau est exploité en système allaitant et 10% en traite partielle.

A partir du berceau de la race, situé sur le Cantal, le sud du Puy-de-Dôme et la Xaintrie Corrézienne, la Salers a essaimé sur l’ensemble du territoire français et est présente aujourd’hui dans 85 départements avec de très bons noyaux de sélection sur de nouvelles zones (Normandie, Picardie, Champagne-Ardennes, Lorraine, Centre, etc...).

De même, ses excellentes qualités d’élevage ont été à l’origine de son implantation dans 25 pays sur les 5 continents, en particulier dans les zones d’élevage extensif (Amérique du Nord, Australie, Est de l’Europe).


Effectifs 180 000 vaches dont 28 760 contrôlées
Qualités maternelles vêlages :
- 92% sans aucune assistance
- 8% avec aide légère
taux de gestation : 95 %
croissance des veaux sous la mère : 1050 g/j
Qualités bouchères poids de carcasse des taurillons (18 mois) : 370 kg
classement : R+
pour en savoir plus : base de données du BRG

et sur le rameau laitier (base BRG)



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Aptitudes et utilisations
Championne en matière de productivité numérique grâce à ses qualités de rusticité, longévité, fertilité et facilité de vêlage, la Salers possède, en outre, une capacité d’allaitement inégalée ; ceci lui permet de produire, sans aliments complémentaires des broutards, lourds en race pure ou en croisement industriel avec des taureaux Charolais.

Ces broutards sont très demandés pour produire des taurillons dans les ateliers d’engraissement ; leur précocité, la couleur, le grain et le persillé de leur viande sont reconnus et appréciés des professionnels de la distribution.